Le Burkina Faso à travers l’Initiative de renforcement de capacités sur la transparence (CBIT) s’est engagé dans le processus de conception d’un système Mesurage-rapportage-vérification (MRV) propre au pays et à même de suivre les actions climatiques.

De ce fait, des experts en MRV domestique ont été commis à cette tâche qui, en amont, requerrait de faire un diagnostic des pratiques actuelles et des lacunes en matière de collecte, de traitement et de diffusion des données climatiques et des inventaires de gaz à effet de serre. Cette activité a fait l’objet d’un rapport qui a été examiné et validé en session par les cadres du Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP / CNDD).

Mohamed Cheick-Sidi Traoré, représentant du conseil national

A la suite de cette validation, ledit rapport devrait être soumis à la validation des acteurs nationaux.
L’objectif global visé donc à travers ce présent atelier, c’est la contribution à la mise en place du système MRV national du Burkina Faso, ont confié les initiateurs. De façon spécifique, il s’agira, entre autres de présenter le projet de rapport d’analyse diagnostique des pratiques MRV du dispositif actuel de collecte, de traitement et de dissémination des données relatives aux gaz à effet de serre ; examiner et amender le document ; valider le document.

Il est attendu au sortir de cet atelier, un projet de rapport d’analyse diagnostique des pratiques MRV. Les travaux devraient en outre permettre de présenter un dispositif actuel de collecte, de traitement et de dissémination des données relatives aux gaz à effet de serre.

Selon Mohamed Cheick-Sidi Traoré, représentant le secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, cet atelier vise à mettre en place un dispositif de Mesurage-rapportage-vérification au Burkina Faso pour permettre au pays de communiquer de façon transparente sur ses efforts en matière du changement climatique.

Les participants présent à l’atelier

« Le MRV est une recommandation de la convention cadre des nations-unies sur les changements climatiques, qui veut que de façon périodique chaque pays-partie à cette convention puisse communiquer sur les informations en matière de changement climatique mais aussi en matière d’efforts fournis par le pays pour respecter les engagements de la convention en termes d’adaptation, d’atténuation vis à vis des changements climatiques. Sur cette base, le pays doit mettre en place un système pour nous permettre de collecter des informations, les traiter et les mettre à la disposition de qui veut. C’est ce dispositif que l’on a nommé MRV », a expliqué M. Traoré.

L’atelier regroupe les membres du Comité technique de suivi (CTS), les représentants des départements ministériels impliqués dans la gouvernance des changements climatiques, les organisations de la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et les représentants des collectivités territoriales.
Il est financé par l’initiative CBIT.

Patricia Coulibaly
Lefaso.net