Pour Sandra Clark, ambassadrice des Etats Unis au Burkina, ce don de matériel sonore et cinématographique montre l’engagement de son pays pour le développement et la formation des futurs réalisateurs et artistes Burkinabè. Pour elle, il est important de donner aux acteurs du cinéma de nouvelles compétences nécessaires pour documenter, développer et raconter leurs histoires. Elle a laissé entendre que le cinéma n’est pas uniquement un moyen de faire rêver le public. La diplomate est convaincue que c’est un canal artistique qui permet de partager des histoires communes à travers le regard du réalisateur.

Sandra Clark, ambassadrice des Etas Unis, à gauche, en compagnie du délégué général du Fespaco

Elle a rassuré qu’elle va mobiliser les acteurs du cinéma d’Afrique et des Etats Unis pour des échanges. Ceci, dans le but de contribuer au partage des connaissances et enseignements importants sur l’industrie cinématographique indépendante et contemporaine. Mme Clark espère que ce travail de médiation va permettre de forger des liens entre les réalisateurs et producteurs africains et leurs homologues américains. Elle souhaite que ces liens débouchent sur des futurs partenariats.

Le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo, a salué la main tendue des Etats Unis. Il a remercié le pays de l’oncle Sam pour avoir pensé à soutenir la fête du 7e art africain. Pour lui, ce présent soutien va faciliter la diffusion, la projection de plus de 200 films. C’est une visite de la cinémathèque qui a mis fin à la cérémonie.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net