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Ouagadougou : Les riverains du canal du Mogho Naaba sensibilisés pour un meilleur entretien de l’infrastructure

Publié le vendredi 2 avril 2021 à 15h59min

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Ouagadougou : Les riverains du canal du Mogho Naaba sensibilisés pour un meilleur entretien de l’infrastructure

Dans le cadre du sous projet assainissement des quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou (SPAQPO), la commune a entrepris la réhabilitation du canal du Mogho Naaba pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales. Pour permettre un suivi et une bonne gestion de l’infrastructure, une équipe technique de l’agence municipale des grands travaux de la ville a effectué une visite terrain et échanger avec les riverains du canal, le lundi 29 mars 2021.

Dans le souci de réduire les inondations qui affectent les quartiers périphériques, renforcer la résilience et la promotion de l’infrastructure durable de la ville, améliorer l’environnement urbain, la commune de Ouagadougou a obtenu des financements de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Etat burkinabè pour la réalisation d’ouvrages. On peut relever la construction de 20 centres d’enfouissement, de 55 centres de tri de déchets, ainsi que la réhabilitation du canal du Mogho Naaba. Long de 4,2 km, ce canal va de la rue Liwaga au barrage de tanghin et traverse les arrondissements 1-3-4-6 de la ville.

Les leaders coutumiers présents à la séance d’échanges

Pour assurer la durabilité des investissements, notamment du canal, il sera mis en place dix comités de gestion des riverains dans chaque arrondissement pour la gestion du canal afin d’éviter son enbouchement par des déchets. Pour ce faire, 156 membres des comités des riverains et quelques leaders d’arrondissement des quartiers concernés ont été outillés sur leurs rôles.

La population riveraine du canal a également répondu présente

Pour Aminata Ouédraogo, cheffe du volet Information, éducation et communication du projet, le renforcement des capacités leur permettra de mieux gérer le canal afin d’éviter un second 1er septembre 2009. En outre, ils joueront le rôle de veille, de préservation de l’ouvrage pour éviter que certaines pratiques qui se faisaient jadis ne se reproduisent.

La population riveraine du canal a également répondu présente

Pour Justin Bassolé, environnementaliste à l’agence municipale des grands travaux, la nécessité d’une implication communautaire est importante, car les riverains vivent et connaissent mieux les problèmes qui peuvent intervenir sur le terrain. Aussi, selon lui, en les impliquant, l’autorité municipale les responsabilise dans l’entretien des infrastructures de la commune.

Une sortie terrain pour permettre aux comités d’appréhender les difficultés

Le renforcement des capacités permet d’assurer la continuité et pour cela, selon Justin Bassolé, la commune dotera chaque comité de matériel, de tricycle pour fonctionner. Aussi, pour plus d’efficacité, chaque comité sera en relation avec les services techniques de son arrondissement, ainsi qu’avec la direction de la salubrité publique et de l’hygiène de la ville pour résoudre les difficultés.

J.E.Z
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2021 à 17:43, par Sacksida En réponse à : Ouagadougou : Les riverains du canal du Mogho Naaba sensibilisés pour un meilleur entretien de l’infrastructure

    En verite, le Conseil Municipal doit faire un currage serieux de tous les canaux principaux de la ville de Ouagadougou et responsabiliser des gens une dizaine par quartier pour la surveillance et des sanctions pecuniaires contre des recalcitrants. Car il faut dire egalement que ce sont les eaux de pluies qui drainent certains detritus dans les Canaux. De meme, en l’absence de poubelles des gens versent les ordures aux abords des canaux ; alors que si ces lieux sont bien amenages et surveilles des activites sportives ou des lieux de viligiatures peuvent etre faites le matin ou le soir etc. De plus, les verdures des differents Echangeurs de Ouagadougou sont en train de mourir par le manque cruel d’entretiens. Pour le ramassage des ordures publiques dans les marches et les yaars, il faut instituer une taxe de 1000 francs et 300 frans par mois et par les boutiquiers et les marchandes des yaars pour leurs contributions aux netoyages et a la proprete de ces lieux publics. C’est possible, car cela demande une organisation serieuse et une bonne communication a l’endroit des personnes concernees. Salut.

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