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Abbé Pascal Zabré, recteur du sanctuaire de Yagma : « L’accès au sanctuaire sera strictement soumis au port du cache-nez »

Publié le mercredi 3 février 2021 à 23h20min

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 Abbé Pascal Zabré, recteur du sanctuaire de Yagma : « L’accès au sanctuaire sera strictement soumis au port du cache-nez »

Le 7 février 2021 se tiendra le pèlerinage diocésain au sanctuaire Notre Dame de Yagma. Plusieurs milliers de croyants y sont attendus et l’église se prépare pour les accueillir. Recteur dudit sanctuaire, l’abbé Jules Pascal Zabré était l’invité de LefasoTv, le 1er février 2021 pour parler des innovations de cette édition et des mesures prises pour assurer la sécurité des pèlerins en cette période de crise sanitaire due au Covid-19. Interview.

Lefaso.net : Monsieur l’abbé, une brève présentation de votre parcours à nos lecteurs ?

Jules Pascal Zabré : Je suis ordonné prêtre le 6 juillet 1996 à la cathédrale Notre Dame de Ouagadougou. Je suis originaire de la paroisse Saint-Guillaume de Tanghin. Après l’école primaire, j’ai poursuivi les études au petit séminaire de Pabré. Pour question d’effectif, j’ai rejoint le petit séminaire de Nasso dans l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso en 1988 où j’ai fait ma terminale série A.

En 1989, je suis allé au grand séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayalghin. A cette date, ce séminaire était un philosopha parce qu’on y faisait seulement deux ans avec la prise de soutane. De là-bas, je suis allé au grand séminaire Saint Pierre-Claver de Koumi à Bobo où j’ai d’abord fait deux ans de théologie et à partir de 1994, j’ai fait mon stage annuel dans l’actuel diocèse de Manga, car en son temps, c’était une paroisse qui dépendait de Ouagadougou. Je suis ordonné diacre en 1995 et prêtre le 6 juillet 1996.

En juillet prochain (de l’année 2021), j’aurai 25 ans de vie sacerdotale. Après mon ordination, je suis resté à la paroisse comme vicaire durant quatre ans. J’ai assuré la catéchèse enfance et aussi la liturgie, puis cérémoniaire de l’archevêque. Et c’est à partir d’octobre 2000 que je suis allé à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) à Abidjan pour étudier la théologie spirituelle. J’ai soutenu ma thèse dans cette discipline en février 2006.

Après, je suis rentré pour quelques mois dans l’archidiocèse de Ouagadougou et je suis reparti à l’Institut catholique de Paris pour la liturgie. En 2009, je suis rentré au pays. De 2009-2014 j’ai été formateur, professeur et père spirituel à Koumi. En juillet 2014, j’ai été nommé comme recteur du grand séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayalghin (Ouagadougou). C’est de Wayalghin que je viens au sanctuaire national Notre Dame de Yagma depuis septembre 2020.

Lefaso.net : Comment se prépare le sanctuaire pour le pèlerinage de 2021 ?

Le pèlerinage est un temps fort de l’église. C’est un moment important pour tout fidèle chrétien catholique. Nous effectuons le pèlerinage en vue de nous ressourcer parce que pour tout chrétien un pèlerinage est toujours enclenché, bien sûr, dans un diocèse ou dans une église au niveau national simplement parce que nous voulons nous mettre toujours en marche. En tant que chrétien et chrétienne sur cette terre, nous sommes des pèlerins et nous avons une destination qui est le ciel où nous rejoindrons notre père qui est au ciel comme nous le dit le « pater. »

Eh bien, ce pèlerinage est un itinéraire spirituel attendu. De ce fait, il se prépare comme tout évènement ecclésial. En effet, nous avons dans le temps de l’église les moments forts comme le temps de Pâques, de Noël qui va être un temps anticipé dans une préparation précise. Je compare aussi le pèlerinage diocésain qui se dessine à l’horizon comme un moment important pour la vie des fidèles de l’église catholique de l’archidiocèse de Ouagadougou.

Le pèlerinage diocésain se prépare avec un temps spirituel, un triduum, une neuvaine. Cette année nous sommes déjà dans la phase de préparation immédiate parce qu’il y a eu des préparations très lointaines et nous avons organisé quatre rencontres au niveau de Ouagadougou. Elle a consisté (préparation lointaine) à prévoir par commission ce que cela exige comme organisation.

Le pèlerinage à Yagma convie à une grande prière et c’est d’autant plus important que c’est le père de famille qui accueille ses fils et filles pour leur adresser un message. Au bout de la quatrième rencontre préparatoire, nous voici en phase de préparation immédiate car ce pèlerinage a lieu du 6 au 7 février 2021. Nous avons déjà informé les curés des paroisses et orienté le thème de ce pèlerinage si bien que les chrétiens se l’approprient au jour le jour. Pendant le triduum (le 4, 5 et 6 février,) toute l’église famille qui est au Burkina surtout dans le diocèse de Ouagadougou est invitée à entrer dans cette phase préparatoire de ce pèlerinage.

Basilique du sanctuaire Notre Dame de Yagma

Lefaso.net : Quel est le thème et qu’est-ce qui a justifié ce choix cette année ?

Le thème de l’archidiocèse cette année est : « Tous unis dans la foi avec Marie notre Mère pour un monde renouvelé ». Le pèlerinage entre dans cette orientation spirituelle qui englobe tous les enjeux de la pastorale de cette année mais du fait que ce pèlerinage va se situer dans un site particulier, la colline de Yagma qui est un lieu de grande spiritualité mariale, alors nous convoquons Marie dans ce thème pour orienter la prière des uns et des autres.

Nous prions Dieu notre père par son fils Jésus Christ notre Seigneur par l’intercession aussi de la mère de Jésus et nous mettons notre intention forte entre les mains de la Vierge Marie et elle saura bien traduire comme il se doit l’attente de l’église famille de Dieu à Ouagadougou.

Aussi avions-nous voulu que le contexte qui favorise un choix du thème nous amène à orienter les fidèles par rapport à deux intentions : cette année le pèlerinage se penche sur la paix au Burkina Faso car le contexte est clair, la deuxième intention est de prier pour la santé de tous les Burkinabè. Nous vivons dans une situation d’insécurité et nous demandons au Seigneur d’établir sa paix pour que nous puissions vivre dans une sérénité, dans une sécurité. Vous savez que nous sommes malmenés par la maladie du Covid-19 depuis un certain temps et nous demandons l’intercession de Marie notre Mère pour que la santé revienne au Burkina Faso et que cette maladie soit extirpée non pas seulement dans notre pays mais également de notre planète.

Lefaso.net : Quelles sont les innovations de cette édition ?

Au cours de ce pèlerinage diocésain national nous avons deux temps forts à savoir la veille et le jour-J.
Concernant la veille, il s’agit d’un temps de préparation immédiat à ce rassemblement diocésain. Ce premier temps fort qui commence le 6 février est une préparation à entrer dans la perspective du thème qui a été donné depuis le début. Aussi elle consiste à effectuer des prières communautaires, avoir un côté spirituel sur la thématique qui marque la colline de Yagma. Il faut noter que quiconque va à Yagma pense à Marie et à réciter le chapelet.

C’est ainsi qu’une causerie spirituelle pour nous préparer à entrer dans la prière mariale est organisée. Des thèmes tels que la paix et la santé seront également abordés au cours de ce rassemblement. Nous avons invité des chorales pour nous aider à chanter et à prier tout au long de ce pèlerinage car selon Saint Augustin, << bien chanter c’est prier deux fois>>.

En effet, ces thématiques vont être portées par nos voix pour qu’elles soient incurvées dans nos cœurs et que nous les présentons le jour-j à l’autel. Ces chorales sont Saint Michel de Kologh Naaba, la chorale francophone de la paroisse Saint Jean XXIII, la chorale des enfants de Saint Guillaume de Tanghin. Elles vont chanter la paix, la santé et la Vierge Marie notre Mère. L’élément essentiel pour ce pèlerinage, c’est la célébration de l’Eucharistie le dimanche 7 février 2021.

Lefaso.net : Quelles sont les innovations ?

Après l’accueil, il y a des conditions d’accès, des consignes et des orientations à donner aux fidèles chrétiens car le pèlerinage de Yagma regroupe des milliers de personnes. Pour les chrétiens, la prière est toujours un fait nouveau. Sur le plan spirituel, la prière est une rencontre avec Dieu et cette spiritualité s’approfondit au fil des années. Néanmoins on peut parler d’innovation dans le sens de l’organisation car en raison des conditions d’insécurité et de santé, le pèlerinage de cette année se déroule dans un contexte précis.

Des mesures sont prises afin d’assurer la protection des uns et des autres. Aussi le programme du pèlerinage a été allégé pour permettre à tout un chacun de se recueillir et prier. Cette prière peut être effectuée individuellement, en famille, en groupe, en CCB ou en coordination. L’innovation majeure dans l’organisation est l’attention accordée au niveau spirituel afin de permettre aux différents groupes et aux pèlerins venus de loin de se recueillir au pied de la grotte et de participer aux chants.

Lefaso.net : Combien de pèlerins sont-ils attendus ?

Par rapport au nombre attendu, nous ne pouvons pas donner un chiffre. Seul Dieu le sait. Yagma est un site vaste de 112 hectares (ha) et capable d’accueillir plus de 30 000 personnes. Le pèlerinage de Yagma étant une convocation de notre père Évêque et qui a lieu annuellement, chaque chrétien se doit de s’y rendre. Par ailleurs, il faut noter que nous n’avions jamais pu remplir le site de Yagma car l’espace réservé pour la prière est taillé sur mesure.

Lefaso.net : Pourquoi avoir maintenu le pèlerinage malgré la crise sanitaire ?

Les contextes sanitaires et d’insécurité nous obligent à maintenir ce pèlerinage. C’est vrai qu’il n’y a pas de risque zéro mais nous pensons que la prière communautaire orientée vers la recherche de la paix et de la santé constituent des déterminants pour maintenir ce pèlerinage :

D’abord, le maintien de ce pèlerinage ne vient pas de l’abbé Gilles Pascal. Nous étions à l’affût car le gouvernement avait annoncé des mesures à prendre pour lutter contre le Covid-19. De ce fait nous serions les premiers à appliquer et à continuer d’appliquer ces mesures barrières car nous ne voulons pas, d’une part, être le canal par lequel il y aura la propagation de cette pandémie. D’autre part, nous ne voulons pas que cette responsabilité soit endossée par toute la communauté chrétienne catholique.

Il est vrai que c’est un rassemblement communautaire et que les mesures de distanciation ne peuvent pas être observées mais néanmoins des mesures sont mises en place. Premièrement, le port du masque est une condition sine qua non de l’accès au site. Deuxièmement, l’acceptation de l’application du gel hydro-alcoolique est recommandée et maintenue dès les portes d’accès au site. Troisièmement, au niveau de l’espace de prière, c’est le port obligatoire du masque. Il ne suffit pas de porter le masque pour entrer et de le baisser sous le menton après.

C’est pourquoi des personnes seront désignées pour rappeler en permanence aux fidèles chrétiens le port du masque afin d’enrayer cette pandémie. Le pèlerinage a été maintenu et l’archevêque ne s’y est pas encore opposé. Il a été maintenu afin qu’en coalisant nos forces spirituelles nous puissions comme un seul homme adresser nos supplications au Seigneur pour qu’il nous fasse vivre dans un espace de santé et de paix les uns avec les autres.

L’abbé Jules Pascal Zagré, recteur du SNDY à gauche, Édouard Samboué, journaliste du lefaso.net.

Lefaso.net : La question sécuritaire, la crise humanitaire et les déplacés internes seront-ils au cœur des échanges ? Existe-t-il une quête, une organisation spéciale en faveur de cela ?

Oui, la quête organisée toujours dans une église a pour destination l’entretien des églises. Ce sont les uns et les autres qui forment l’Église. Nous sommes un corps et ce que nous apportons à l’autel sont les moyens permettant de secourir les pauvres et de leur permettre de sortir de leur situation précaire. Pour cela, une quête sera organisée à Yagma.

Chaque chrétien y apporte toute son espérance en déposant quelque chose dans ce panier et cela va servir à répondre non seulement aux dépenses de l’organisation mais surtout aux besoins des uns et des autres. Cette année, elle avait déjà été organisée dans des paroisses et le Pape nous a orientés dans ce regard du pauvre. C’est ainsi qu’un dimanche est choisi où l’on devrait sortir de nous-mêmes pour voir les réalités.

Dans les années antérieures, nous avons pu déplacer et rassembler les personnes nécessiteuses pour fraterniser avec elles pendant cette journée. Mais cette année, elle n’aura pas lieu car l’archevêque voulait que l’on se déplace de part et d’autre dans les communauté chrétiennes de base (CCB) dans les paroisses pour vivre et voir concrètement les personnes qui nous interpellent par rapport à la charité de l’église et nous l’avions déjà fait.

L’organisation de ce pèlerinage a été effectuée pour prendre en compte ce volet et aussi notre attente c’est la paix et la santé pour tous. En somme, c’est la contribution du pèlerinage à répondre à la situation des sinistrés, de ceux qui sont dans le besoin et qui sont autour de ce site marial, dans nos familles, dans nos CCB et paroisses.

Yagma est le lieu d’habitation des sinistrés et des réfugiés. Il suffit de dépasser la colline et d’aller du côté de Marcoussis, (arrondissement de Sig-Noghin), Panzani de Ouagadougou pour voir les réalités. Pour moi, le pèlerinage de 2021 apportera comme secours dans le sens de la prière. Le chrétien croît que la prière résout tout ce qui préoccupe l’homme dans son psychique, dans sa spiritualité et dans le social.

La prière n’est pas un médicament qui guérit instantanément, mais elle nous apporte un réconfort car par ce biais les uns et les autres sont sensibles à tout ce qui est humain. La prière ouvrira nos yeux et nos mains pour que tout ce qui n’honore pas l’homme soit perçu et que nous puissions apporter notre aide.

Lefaso.net : Quels sont les consignes à l’endroit des pèlerins ?

Le volet sécurité engage aussi bien la protection des biens que des personnes. Par rapport aux conditions d’accès au site, le souhait du recteur de Yagma est que chaque pèlerin puisse effectuer le déplacement sain et sauf durant l’aller et le retour de son domicile au site et du site à son domicile. Peu importe le moyen de déplacement utilisé pour se rendre à Yagma, la recommandation majeure du recteur est la prudence, l’observation du code de la route car le site de Yagma se trouvant sur l’axe Ouaga-Ouahigouya est un chemin très exigu. C’est pourquoi il demande aux pèlerins de respecter les consignes des agents de sécurité et d’observer surtout une grande prudence.

Comme innovation, tous les moyens de déplacement à deux roues venant à Yagma auront directement accès au site. C’est après le stationnement que le contrôle de la sécurité prendra effet. Concernant le stationnement des véhicules, il y a une innovation permettant d’assurer leur sécurité. C’est ainsi que les véhicules venant de la nationale c’est à dire du côté Sud sont autorisés à stationner à 500m du site plus précisément au niveau de l’école de Yagma. Quant aux pèlerins venant de Tampouy (arrondissement 3 de Ouagadougou) et Kamboinsin c’est à dire du côté Est et Nord du site. Tous les moyens de déplacement à deux roues sont admis au site.

Pour les véhicules, un site a été aménagé le long du mur pour leur permettre de se stationner. Tous ces moyens mis en place visent à assurer la sécurité des uns et des autres et aussi pour que le rassemblement soit serein pour permettre à tout un chacun de prier dans la paix.

Lefaso.net : Un dernier mot ? Un appel ?

Le pèlerinage de Yagma est un rassemblement diocésain et tout fidèle chrétien catholique de l’archidiocèse de Ouagadougou est invité à s’y rendre. Le père évêque nous y attend pour un message spécifique. Mon appel en tant que recteur est de pouvoir répondre en tant que chrétien et chrétienne à ce rendez-vous de la famille. Venir à Yagma c’est aider encore une fois notre pays à entrer dans des perspectives fortes d’atteinte de la paix et de la santé pour tous les Burkinabè. C’est pourquoi j’interpelle les fidèles chrétiens à répondre favorablement à cet appel pour qu’ensemble et avec la Vierge Marie nous puissions obtenir de Dieu cette paix et cette santé dont nous avons tant besoin.

Interview réalisée par :
Edouard Samboué
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 février 2021 à 09:13, par paul En réponse à : Abbé Pascal Zabré : « Venir à Yagma, c’est aider notre pays à atteindre la paix et de la santé pour tous les Burkinabè »

    Ce pèlerinage aurait dû être annulé à cause du COVID. On ne peut comprendre l’annulation du Fespaco d’un côté et de l’autre aller à Yagma et brassé le covid au sein de centaines de milliers de pèlerins. On peut très bien prier chez soi ou dans son église habituelle sans ce pèlerinage.

  • Le 4 février 2021 à 09:41, par Nani En réponse à : Abbé Pascal Zabré : « Venir à Yagma c’est aider notre pays à entrer dans des perspectives fortes d’atteinte de la paix et de la santé pour tous les Burkinabè »

    Monsieur l’abbé, en tant que fidèle catholique fervente et pratiquante, je crois que la prière communautaire ne signifie pas nécessairement regroupement physique lorsque les circonstances ne s’y prêtent pas.

    Qu’est ce qui peut justifier le maintien de ces pèlerinages par ces temps ou les chiffres covid ne font que grimper ? Déjà que nous n’arrivons même pas à assurer la rigueur du port du masque dans toutes nos églises, comment comptez vous faire porter le masque par tous les pèlerins et faire respecter la distanciation ?

    Il est vrai qu’on n’ira tirer personne hors de chez lui pour l’amener à Yagma (ni à Dingasso à Bobo où le pèlerinage a déjà eu lieu) mais n’ignorons pas le profond respect pour l’église-famille et la foi de nos concitoyens. Ils seront au rendez-vous ! Et les cas de contaminations qui en résulteront...?

    Les pouvoirs publics ont eu le courage de reporter des évènements nationaux et pas des moindres.Ne devons-nous pas accompagner leurs efforts pour protéger notre pauvre pays. Même dites au fond de la chambre ou dans un coin de la cuisine, notre Mère Marie entend toujours nos prières !

    Avec tout mon respect filiale pour l’Église famille de Dieu !

  • Le 4 février 2021 à 16:45, par Théodul En réponse à : Abbé Pascal Zabré, recteur du sanctuaire de Yagma : « L’accès au sanctuaire sera strictement soumis au port du cache-nez »

    Cher Recteur,

    Mes prédécesseurs l’ont très bien écrit. Le sanctuaire de Lourdes est depuis bientôt 1 an. On connait l’état des masques et des gels qui circulent dans nos villes.
    Pas besoin de vous rappeler que le virus circule fortement. Vous avez beau exhorté les fidèles, le tronc d’arbre ne sera jamais caïman même après plusieurs années dans l’eau.
    Prudence est mère de sûreté. Pour moi ce n’est pas tard, faites un communiqué pour l’annuler. Et comme l’a noté Paul : On peut très bien prier chez soi ou dans son église habituelle sans ce pèlerinage
    .
    Faites de la journée une journée de prière à Marie en famille et on limitera les dégâts.
    Et comme le dit un proverbe africain : Un grain de maïs a toujours tort devant une poule .

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