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11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

Publié le mardi 15 décembre 2020 à 00h30min

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11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

« Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19 ». C’est sous ce thème qu’a été célébré le 60e anniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina dans la ville dans la « cité du paysan noir », Banfora, pour le compte de la région des Cascades. Mais, l’organisation ne semble pas avoir répondu à l’esprit de la célébration tournante et aux attentes de citoyens de la région.

C’est d’ailleurs dans un contexte de demande d’un report des festivités du 11 décembre 2020 par des fils et filles de la région des Cascades, que s’est tenu ce rendez-vous national tournant (Commémoration du 11-décembre à Banfora : Des fils et filles de la région demandent un report en 2021). Trois jours après l’évènement, l’heure est également au bilan au sein des forces-vives de la région.

C’est le cas avec ce groupe de la localité, dénommé « Cascades Leaders (CALE) », qui note que le gouvernement semble avoir décidé « d’organiser un véritable sabotage », en escamotant les objectifs fondamentaux poursuivis par la célébration tournante entre régions (Fête de l’indépendance 2020 à Banfora : "Un scandale indigne de notre nation", déplore Pr Abdoulaye Soma).

« C’est à Banfora que lorsqu’on circule sur un nouveau goudron terminé et on est poursuivi et envahi par la poussière du goudron. C’est anormal dans la gestion d’une localité de la République. Seul le gouvernement a le secret de l’explication de ce qui a été fabriqué à Banfora. (…). Compte tenu des retards d’exécution de tout ce qui devait être prêt pour la célébration, un millier de leaders, allant des chefs coutumiers et traditionnels, aux anciens et actuels grands leaders de la Région, avait initié une pétition pour le report des festivités à l’années prochaine, le temps de mieux faire correctement les choses. Le gouvernement n’a même daigné les recevoir pour les entendre et discuter sur le bien-fondé de la demande. Pourtant, le report a déjà été concédé pour Koudougou de la région du Centre-Ouest en 2011 reporté à 2012 et pour Kaya de la Région du Centre-Nord en 2015 reporté à 2016. Même cette année des festivités nationales ont été reportées, comme le Tour du Faso et la SNC (Semaine nationale de la culture). Le report du 11 décembre de Banfora aurait pu être envisagé, au moins discuté. Cela n’a pas été parce qu’on a voulu forcé pour une exécution, même au rabais, comme cela été fait. La région des Cascades et ses habitants de diverses ethnies du Pays ne méritent pas cela. Aucune région du Pays ne mérite pas qu’on bâcle ses opportunités de développement et de joie. Les chefs coutumiers et traditionnels représentatifs de la Région, entre autres le chef de canton de Banfora, n’ont ni été associés ni été invités aux célébrations, d’après leur témoignage. Dans quelle localité du Pays, le gouvernement peut-il aller faire une cérémonie nationale sans égards aux autorités coutumières et traditionnelles dans la localité ? Peut-on exclure de Mogho Naaba de telle chose à Ouagadougou dans la Région du Centre ? Peut-on exclure Naaba Kiiba de telle célébration à Ouahigouya dans la Région du Nord ? La réponse est non. Ce n’est pas envisageable, ni souhaitable, ni acceptable. Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République, comme on en a l’habitude. A ce sujet, ce qui s’est passé à Banfora n’est autre qu’un scandale indigne de notre Nation », s’est attardé le conférencier et porte-parole de ce groupe de ressortissants, Pr Abdoulaye Soma.

Ces citoyens disent donc se désolidariser, pas de la célébration, mais de l’exclusion de certaines communautés au cours de ces festivités. Pour eux, s’il y a quelques individus qui ont dû tirer leur épingle du jeu, le 11 décembre 2020 laisse un sentiment de frustrations au sein des populations. Pourtant, estime Abdoulaye Soma, le gouvernement se devait d’œuvrer et de se comporter dans le sens du thème, à savoir le rassemblement, l’unité et la cohésion sociale, en s’élevant au-dessus de tout esprit partisan et de clivages.

Par cette sortie, Cascades Leaders appelle le gouvernement à plus d’égards et aux mêmes égards aux différentes localités et communautés qui composent le pays. « Nous restons constamment saisis, en tant que leaders, des questions de défense de la dignité et des intérêts des communautés. Cette veille continuera avec vigueur et rigueur. Le patriotisme commence au berceau et au bercail, autant on défend ici la dignité et les intérêts des localités à l’intérieur du Pays, autant on défendra la dignité et les intérêts du Pays à l’extérieur », annonce celui-là même qui se présente comme le porte-parole du groupe, Pr Abdoulaye Soma. En clair, Cascades Leaders entend veiller sur les chantiers dans les Cascades et se constituer une organisation de veille pour les célébrations à venir dans les autres régions (le Plateau-central reste la dernière région qui va abriter l’évènement, le 11 décembre 2021, en principe).

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 décembre 2020 à 05:40, par Tagrou En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Attendons les explications du gouvernement et du comité d’organisation.

  • Le 15 décembre 2020 à 07:32, par Abcd En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Ahii ! Deux articles en 2 jours pour le même problème. Apparemment y’a quelqu’un qui cherche coûte que coûte à se faire voir.
    Lui même en tant que fils de la région qui a dépensé une trentaine de millions pour les élections, qu’est ce qu’il a apporté à sa région comme soutien depuis là. Même pas un puits. Mais si c’est se plaindre du gouvernement en longueur de journée on est le champion.

  • Le 15 décembre 2020 à 08:15, par YE En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    C’est pour cela que j’ai trouvé bonne l’idée du candidat à la présidence Do Pascal Sessouma qui disait qu’on devrait proceder à une sorte d’élection du PF tournant par région pour éviter que le PF soit toujours de la meme region du pays

  • Le 15 décembre 2020 à 08:46, par billy billy (parent En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Tu sais mon frère tu as une mauvaise manière de faire ta politique on fait pas la politique en blessant les gens surtout quand la personne te dépasse en politique.
    Les gens on une manière simple de calculer. 57,87/1,41 = 41. Et même que a Banfora tu n’as pas été 3ème. Donc calme toi.

  • Le 15 décembre 2020 à 08:51, par hampathe En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    J’aurais accordé du crédit à cette sortie si le Pr Soma n’était pas un homme politique.
    Les frustrations qu’il a étalées après les résultats de la présidentielle le disqualifient totalement, et il aura du mal à convaincre les Burkinabè de l’objectivité de sa démarche actuelle.
    Ce n’est pas aux "fils et filles des cascades" d’évaluer le niveau de préparation d’une activité d’envergure nationale. Il faut arrêter de secouer le chiffon rouge du régionalisme !
    C’est dommage pour un intellectuel de son niveau.

  • Le 15 décembre 2020 à 10:03, par o alfred En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Mon petit tais toi stp on ne te connais même pas la bas sinon on t’aurait voté rumine ta défaite et prépares toi pour 2021 pour espérer être élu au moins conseiller dans ta région sache qu’on n’est pas dans un amphi théâtre le peuple t’as noté comme l’as toujours fait avec tes étudiants acceptes ta note et fournis d’effort pour 2021

  • Le 15 décembre 2020 à 10:53, par Sidpassata Veritas En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Le conférencier du jour, le professeur SOMA est souvent excessif dans ses propos. Je crois que c’est l’une des raisons pour lesquelles il n’a eu que 1.41% des voix à la récente élection présidentielle. Là il parle en ressortissant de la région des Cascades à d’autres ressortissants de la même région. Moi je trouve très triste, que quelqu’un qui aspire à gouverner notre pays dans la fonction présidentielle, ait des propos à connotation régionaliste. Je le cite :
    « Dans quelle localité du Pays, le gouvernement peut-il aller faire une cérémonie nationale sans égards aux autorités coutumières et traditionnelles dans la localité ? Peut-on exclure de Mogho Naaba de telle chose à Ouagadougou dans la Région du Centre ? Peut-on exclure Naaba Kiiba de telle célébration à Ouahigouya dans la Région du Nord ? La réponse est non. Ce n’est pas envisageable, ni souhaitable, ni acceptable. Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République, comme on en a l’habitude. »
    Clairement, il veut faire comprendre à son auditoire que ce qu’il relève comme manquements (à juste titre, peut-être ; je n’en sais rien), est un fait intentionnel et que le gouvernement ne peut faire cela que par mépris de cette région du Burkina ! Non Non Non ! C’est excessif et dangereux pour la cohésion nationale et de surcroit indigne d’un homme politique qui a des ambitions nationale.
    Les imperfections de l’organisation de la fête nationale sont presque inévitables et les bilans, quelque soit l’identité de l’auteur, doit viser l’amélioration des prochaines édition et éventuellement les réparations pour les rattrapages encore possibles. Il faut arrêter le réflexe de victimisations des minorités, sous prétexte que c’est exprès que ces groupes socio-linguistiques ne sont pas respectés. C’est vouloir créer des problèmes là où il n’y en avait pas que de tenter de comparer le traitement hypothétique qu’aurait eu les chefs traditionnels d’autres régions si la fête se passait chez ces dernier.
    J’étais à la cérémonie des décorations le 10 décembre 2019 à Tenkodogo et là aussi il y a eu un incident grave avec les chef traditionnel, et en particulier le Roi de Tenkodogo, il s’était retiré et était reparti dans son palais, préférant renoncer à la distinction qui lui était destinée. La raison était simplement que le protocole de l’état moderne et et les habitudes coutumières locales étaient opposées et que certains membres du comité d’organisation, n’avait pas la culture de la région pour comprendre le sens de ses habitudes coutumières. C’est grâce aux interventions coordonnées des associations des ressortissants qui s’étaient constituées pour accompagner le comité d’organisation, des autres notables de la région et de certains membres du gouvernement, que non seulement l’incident a été résorbé et qu’on a trouvé une manière de faire adaptée pour tous les autres chefs coutumiers qui devaient recevoir des distinctions ce jours-là. Tout le monde avait bien compris qu’il s’agissait d’une incompréhension inhérente à la diversité de nos culture ; diversité à prendre comme une richesse nationale et non comme une source de divisions claniques.
    C’est donc pendant que les choses se passent que les ressortissants doivent se mobiliser pour accompagner le comité d’organisation dont les membres peuvent ignorer certaines subtilités locales (comme, par exemple, les titres et appellations publiques des notabilités traditionnelles). A l’heure des bilans, il faut éviter les procès d’intentions. A mon avis, on peut même relever les incompétences des personnes ou les insuffisances et les limites de leurs actions ; mais c’est injuste et dangereux parce que "conflictogène" d’attribuer abusivement aux acteurs de mauvaises intentions à connotation régionaliste ou ethniciste non prouvées. Travaillons pour la cohésion nationale, à commencer par nos propos.

  • Le 15 décembre 2020 à 11:07, par SIDNABA En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Du régionalisme rampant et vraiment dégoutant venant d’un "intellectuel".Cela confirme les propos de certains africains qui pensent que le problème de développement de l’Afrique c’est les "intellectuels" formés à coups de millions qui ne savent que parler le gros français sans rien inventer pour résoudre nos problèmes de développement. Pour revenir aux dires de ce leader des Cascades, je suis bien étonné de l’entendre dire que le chef de canton de Banfora et d’autres notabilités de la région n’ont pas été invité aux festivités du 11 décembre 2020. Si cela est vrai, en quoi cela est imputable au gouvernement ? Il y avait un comité d’organisation qui comprenait des personnalités politiques, coutumières et religieuses de la région. Pourquoi alors le Maire ou le gouverneur aurait omis ces notabilités ? Le problème de cette coalition se trouve certainement ailleurs et il ferait mieux de chercher la réponse à ce problème au sein même de ses parents au niveau local à Banfora au lieu de chercher à l’étendre au plan national. A Gaoua comme dans d’autres localités, tout le monde a été associé, alors si à Banfora vous manquez d’entente, alors, il faut regarder en interne au lieu de chercher à imputer la faute au gouvernement. C’est intellectuellement incorrect et pas honnête. A bon entendeur, salut.

  • Le 15 décembre 2020 à 13:21, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Décidément, la relève de la classe politique au Burkina, ce n’est pas encore aujourd’hui hein. Le manque d’idées et de base populaire conduit les ambitieux à essayer les méthodes les plus sales et immorales.

    Après ceux qui "célèbrent" les attaques terroristes comme l’autoroute qui va les conduire à Kossyam, après ceux qui veulent descendre dans la rue bastonner parce qu’ils ont perdu des élections, voila celui qui agite la fibre ethnique pour se faire valoir et essayer de diviser le pays.

    Faut-il lui répondre ? Non, certainement pas. Soit il est de mauvaise foi et dangereux pour vouloir utiliser ce genre d’arguments en politique au Faso, soit il est vraiment loin de ses gros titres si c’est sous cet angle réducteur des ethnies d’une province sur 45 (bientôt 50 !) qu’il voit le pays.
    Mais pour les gens de bonne foi que ses diatribes pourraient tromper, quelques précisions sont peut être utiles.

    1°) TOUTES les célébrations du 11 Décembre se sont faites avec des projets inachevés. Celles de 2020 ont en plus dû affronter les attaques terroristes et la COvid-19 et le retard était plus prononcé.
    Entre reporter et maintenir, il fallait prendre une décision, et l’état a décidé de maintenir. Il va sans dire que les travaux vont continuer après le 11 Décembre, même si les responsables l’ont dit et répété à souhait. M. Soma le sait très bien...

    2°) Le Burkina est composée d’un population diversifiée, avec plus d’une soixantaine d’ethnies. Dans le cadre d’un défilé civil et militaire de 2 heures, les organisateurs ont décidé de montrer dans le volet civil les groupes ethniques principaux vivant dans la province et le pays.
    Personne n’a dit qu’il fallait montrer EXCLUSIVEMENT les autochtones historiques, ni TOUTES les ethnies. Sauf visiblement M. Soma, qui veut confondre célébration de la fête nationale et défilé ethnique local...

    3°) Le professeur semble vouloir mettre les "autorités" républicaines en porte-à-faux avec des communautés et leurs chefs traditionnels. Le Burkina Faso affronte déjà le terrorisme, la Covid-19 et les séquelles de 27 ans de divisions politiques et humaines consécutives à des crimes de sang et à l’exclusion.
    Qu’un "apprenti politicien" vienne en plus agiter l’hydre de la division ethnique, malgré ce qu’on a vu comme conséquences de ces pratiques ailleurs est intolérable.
    Personne ne peux reprocher à ce régime de ne pas considérer les chefs coutumiers. Certains même comme nous lui reprochent au contraire de trop les valoriser en république et en démocratie.

    Si c’est là toute l’offre de "leader" que porte ce monsieur, il faut le neutraliser légalement, juridiquement avant qu’il n’aille plus loin pour espérer avoir plus de 1% des suffrages.

    "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté", disent les Allemands. Nos amis magistrats trouveront bien quelque chose pour lui dire deux mots ? A moins que ce soit l’assemblée qui légifère pour clairement criminaliser les propos visant clairement les divisions ethnicistes.

    Les agitateurs ethniques et les populistes sans scrupules : A bas !!!

    • Le 15 décembre 2020 à 20:07, par pigmet En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

      "Si c’est là toute l’offre de "leader" que porte ce monsieur, il faut le neutraliser légalement, juridiquement avant qu’il n’aille plus loin pour espérer avoir plus de 1% des suffrages." Mr.Sidpawalemde Sebgo ,une plainte sera deposee contre vous pour vos menaces.

    • Le 16 décembre 2020 à 06:38, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

      Aya ! Il y a ceux qui ont trop fait l’école et qui perdent le Nord (ou bien l’Ouest ?) comme les Soma, et il y a ceux qui n’ont pas assez fait l’école comme le "Pigmet", de vrais pigmés juridiques... Pour information :

      1°) "Si tu voles, tu seras sanctionné" ; "Si tu tue, tu sera jugé et puni" ne sont pas des menaces. C’est de l’éducation, un rappel du savoir bien vivre ensemble, et un rappel du code pénal.

      2°) La constitution et les lois du Burkina condamnent les divisions quelles que soient leurs bases et impose un état unitaire. Ce principe est encore matérialisé dans l’exigence d’avoir 50 parrainages de 7 régions différentes pour être candidat à la présidence du Faso.

      Un constitutionnaliste et candidat à la présidence ne peut pas l’ignorer, et s’il passe outre, il met en danger notre vivre ensemble. S’il a violé une de nos lois, il doit répondre. Sinon, j’en appelle à l’adoption d’une loi dans ce sens. Alors dites-moi, que direz-vous dans votre plainte ?

      "Empêchement de diviser en rond" ?
      "Critique envers une tentative de buzz aux relents ethnicistes"
      "Délit d’appel à légiférer" ?

      A moins que ce soit : "délit d’avoir une autre opinion que la mienne" ?

      Du courage, vous finirez par trouver. Il vous suffira de publier la plainte ici même, j’y répondrai avec plaisir. Et préparez votre argent pour les frais quand vous serez débouté et condamné aux dépens.

      P.S. : C’est pour rester républicain, démocrate et légaliste hein. Sinon, quelques bons "kokota" sur sa tête par un "kôrô" pour lui remettre les idées en place étaient de mise. Les masques eux préfèrent le fouet.

  • Le 15 décembre 2020 à 13:34, par Mitibkiéta En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Ceux qui ont contribué à la réussite la fête nationale à Banfora sont aussi de la Région des Cascades !
    Le Pr Soma doit arrêter ses jérémiades de politicien égaré...
    Ce n’est la faute à personne si tu as fait piètre figure à la présidentielle du 22 novembre...
    Peut-être veut-il faire beaucoup de bruits dans l’espoir d’être appelé dans le futur gouvernement !

  • Le 15 décembre 2020 à 14:09, par JKORO En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Finalement, il est devenu un activiste ou quoi ?..................Mr me prétendant à la présidentielle.............

  • Le 15 décembre 2020 à 14:55, par Passakziri En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Ça c’est du munafikum . Il ne faut pas mélanger les gouvernants et les autorités coutumes.

    Passakziri

  • Le 15 décembre 2020 à 16:19, par PG En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Arrêtons de jouer avec le feu. Les politiciens en mal de publicité peuvent entrainer ce pays dans le chaos.

  • Le 15 décembre 2020 à 17:25, par warzat En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Au frère Soma, il est utile de dire ceci à mon humble avis. La génération dans laquelle tu dois pomper ton électorat ne raisonne plus depuis fort longtemps, en Turka ou Goin, en Karaboro ou Sénoufo. Il s’agit là de raisonnements d’une très ancienne formule qui ne fait plus recette. Mon frère, on notera dans ce sens l’incapacité à rassembler de ceux qui ont la même approche (ethnicisme) pour ce qui concerne la lutte contre le terrorisme. Qu’est ce ces derniers n’ont pas dit surtout avec la liberté de parole, à la télé et dans leurs écrits, dans la limite de leur niveau d’études. Que penserait selon ton approche, ce frère Karaboro dont l’épouse est la fille d’un des plus grands des naba Moaga.
    Même dans le milieu où notre frère Soma professe, les étudiants avec le brassage culturel, leurs lectures, ne te suivront pas. Vous allez les envoyer et ils vont s’envoyer eux-mêmes. Alors que la chèvre broute d’abord là où elle est attachée.
    De plus, ton attitude semble être celle d’une personne suffisante, qui connait tout, qui sait tout. Avant toi, il y a eu ? Il y a de très grands professeurs. Certains dans l’anonymat et l’humilité qui caractérise la plupart des grands enseignants, te regardent dans tes gesticulations qu’ils jugent ridicules. Au Burkina, les électeurs ne plébiscitent pas les orgueilleux ou supposés tels. Cette caractéristique est valable aussi pour le candidat du CDP. En off, ils diront ceci :’’ on t’a vu ici’’ et...tu n’étais rien.
    Disons que c’est peut être du bruit comme ’’Anselmo bruit’’ sait le faire. Mais pourquoi, alors que le frère Soma a du apprendre et expérimenter comme nous que c’est les tonneaux vides qui font du bruit.

  • Le 15 décembre 2020 à 19:46, par @@GOG En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Ce monsieur souffre de son échec aux élections présidentielles.L’échec est cuisant et ça l’empêche de dormir.Il se donne bonne conscience en gesticulant de la sorte.Son échec n’est pas le fait du pouvoir en place.Il vient de faire un faut pas politique qui va le suivre toute sa vie.On dira de lui qu’il est ethniciste , diviseur et flagorneur.Quand on veut se faire bien remarquer en politique, ce n’est pas de cette manière :Se plaindre inutilement.Je lui demande d’attendre que les travaux ne finissent pas pour se plaindre.Plus il fait ses sorties politiques , plus il se rend impopulaire.Dommage.

  • Le 15 décembre 2020 à 21:14, par Lom-Lom En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Les "Aigri-gangs" après leur défaite mémorable aux élections de novembre n’ont d’autres choses à agiter que la fibre ethno-regionaliste ! Quelle idée bancale d’exiger un défilé à la.limite "ethno-ethnique" !! C’est dommage pour des pseudo-intellectuels qui croient que tous les Burkinabe respirent par leurs narines ! Ce qui est certain, c’est ces individus continueront à raser les murs tant qu’ils n’auront aucun respect pour le peuple. Ils peuvent se consoler en allant boire du bangui dans leurs villages et réécouter les vieux sages qui sont toujours disposés à leur prodiguer des conseils pour leur vie. Quoique qu’on fasse, la vérité sera dite advienne que pourra.

  • Le 16 décembre 2020 à 00:02, par jeunedame seret En réponse à : 11-Décembre 2020 à Banfora : « Nos autorités coutumières et traditionnelles ont droit aux égards des gouvernants de la République », interpelle Abdoulaye Soma

    Mr Soma, notre 11 décembre a droit à la rotation. Vous pouvez apprêter vos chefs coutumiers pour un défilé à Ziniaré. Sinon, considérant votre tension, il est sûr que même un 11 décembre révisé reporté 3 fois à Banfora ne fera pas votre affaire. Allez, devancez les chefs de Ziniaré.

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