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Jean Guion célébré au nom de l’amitié et de la fidélité

Publié le mercredi 3 décembre 2003 à 11h58min

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Kantigui a assisté jeudi dernier, à l’hôtel Silmandé, dans une ambiance bon enfant, à une sympathique cérémonie qui s’est déroulée à l’honneur de M. Jean Guion. Et cela, suite à la décoration de celui-ci, au grade d’officier de l’Ordre du mérite des arts et de la communication.

La cérémonie a connu la présence de l’époux du chef de l’Etat, des ministres en charge de la Culture, des Arts et du Tourisme, des Relations avec le parlement et de l’Economie, d’intellectuels et de personnalités du paysage des médias, de la culture, de l’économie nationale, etc. Une occasion saisie par la partie burkinabè pour une fois de plus reconnaître très officiellement, les mérites de M. Guion, pour son engagement absolu en faveur du Burkina, depuis plusieurs années...

A cette occasion, c’est à cœur ouvert, et pour la première fois, que celui qui passe pour une éminence grise du Burkina, mais qui le réfute, a accordé une interview exclusive à Sidwaya que vous lirez dans les jours à venir.


* Lancement des souscriptions de soutien aux Etalons : les opérateurs économiques de la région de l’Est déjouent les pronostics

A la cérémonie de lancement à Koupéla, lundi 17 novembre dernier, de l’Initiative nationale de soutien aux Etalons, nombreux étaient ceux-là qui ont pronostiqué le montant des souscriptions de richissimes opérateurs économiques de la région. Ainsi, l’on donnait au moins cinq millions à Hadja Mamounata (la présidente), au moins 10 millions à Athanase Kaboré (l’un des richards de Pouytenga) et au moins 20 millions de francs au Gomissi Naba de Tenkodogo.

Mais la réalité fut autre. En effet en dehors des dix briques de souscriptions de Hadja Mamounata Velegda, aucun autre n’a dépassé deux millions de sorte que les uns et les autres se demandent si les opérateurs économiques de la région de l’Est ne se seraient pas accordés pour éviter de laisser paraître une certaine concurrence entre eux ou pour éviter de "noyer" la présidente de la section territoriale.

En tout cas, d’aucuns estiment que les 17 millions récoltés, séance tenante, n’honorent pas la région. Il nous revient qu’à Pouytenga des"petits richards" souhaiteraient faire parler d’eux si l’occasion leur était donnée à travers par exemple l’organisation d’une seconde cérémonie de souscription dans la ville de Pouytenga.


* Réforme des pensions françaises : situation des anciens combattants du Burkina Faso

Kantigui a vu passer, du côté de l’ambassade de France, la situation actuelle des anciens combattants du Burkina Faso. Nous vous invitons à la lire in extenso.

• Nombre de dossiers traités : 7300

• Montant versé au 31/10/03 : 2 milliards 380 F CFA

• Montant prévisionnel des versements pour 2003 : 2 milliards 820 de F CFA

Réglementation actuelle :

En application de l’article 11 de la loi de finances 1960, les indemnités annuelles versées aux anciens combattants ont été cristallisées en 1964. Cependant, des revalorisations successives ont été décrétées jusqu’en 1995.

Mesures nouvelles :

Le dispositif qui vient d’être approuvé par décret du 3 novembre 2003 comporte les dispositions suivantes :

1re mesure ;

• Décristallisation des pensions :

• Révision annuelle des prestations versées :

• Chaque année sera fixé un coefficient d’actualisation proportionnel aux rapports des parités des pouvoirs d’achats France-Burkina.

• Si ce coefficient entraîne une baisse de la prestation, l’ancien taux est maintenu

2e mesure :

• Augmentation de toutes les prestations de 20% (article 3).

• Cette augmentation prend effet à compter du 1er janvier 1999.

• Un rappel sur 5 ans sera effectué

• Ce rappel se traduira pour l’ancien combattant par un versement équivalent à une année de pension.

3e mesure :

• Droit d’option : il est possible pour ceux qui le souhaitent, de renoncer à leur pension en optant pour le versement d’un capital.

• Il s’agit d’une indemnité globale et forfaitaire unique.

• Le choix pourra être effectué jusqu’au 31 décembre 2005

• Le montant prend en compte l’âge du bénéficiaire et la situation familiale

Exemple : un pensionné marié de 69 ans aurait droit à un capital de 75 ans d’échéances

• Dans ce cas, il conserve, néanmoins, le bénéfice des droits aux soins médicaux gratuits et l’appareillage

4e mesure :

• Pension militaire d’invalidité : une révision des droits peut être demandée en cas d’aggravation des infirmités, après expertises médicales réalisées au Burkina-Faso.

Ces différentes mesures qui seront effectives début 2004 ajoutées aux échéances de l’année, se traduiront pour le Burkina Faso par une contribution financière de la France évaluée à 6 milliards de F CFA.


* Les grands travaux comme facteurs de lutte contre la pauvreté

Ceux qui empruntent régulièrement les nationales n°1 et n°2, c’est-à-dire les axes Ouagadougou-Bobo et Ouagadougou-Fada ont certainement remarqué que de grands travaux sont en cours d’exécution.

En effet, depuis un certain temps, l’ONATEL a entrepris la pose de câble de la fibre optique, dit-on, de la frontière de la Côte d’Ivoire jusqu’à celle du Togo.

De son côté, le projet Ziga a démarré les travaux d’enfouissement de gros tuyaux devant conduire l’eau dans la capitale. A la vue de ces travaux, l’on ne peut qu’être fier et l’on se dit que ce sont là les signes précurseurs du développement.

Seulement il y a un hic. Tous ces travaux sont exécutés par de grosses machines et pelles au détriment de nos braves jeunes qui auraient pu les faire moyennant des salaires même modiques.

A l’heure de la lutte contre la pauvreté pour ne pas dire les pauvretés, des projets de ce genre qui traversent des villages seraient d’un grand concours s’il prenait en compte le volet social. Ça n’a peut-être l’air de rien mais deux voire trois jeunes d’un village qui trouvent des emplois sur place, c’est du coup, des candidats de moins à l’exode ou à l’immigration.

Soyons malins, par ces temps qui courent. Parole de Kantigui


* De nouveaux commandos aguerris pour la défense nationale

Kantigui suit de près une cérémonie de fin de formation qui a lieu aujourd’hui même à Pô.

Il s’agit de celle d’une cinquantaine de commandos formés dans l’excellence des métiers des armes : attaques commandos surprise, par assaut et retraits rapides, combats corps à corps, techniques de franchissement des coupures humides et sèches, survie en campagne sans assistance, etc.

La cérémonie marquant la sortie de ces jeunes formés pour défendre à fond, sans compter, la patrie des Hommes intègres, face à toute épreuve, par ces temps qui courent, va être présidée par le chef d’Etat-major particulier du président du Faso, le colonel Gilbert Diendéré. La plupart d’entre eux seront d’ailleurs affectés, selon des sources de Kantigui, au Régiment de sécurité présidentielle (RSP).


* A l’ENAM, on réfléchit sur la privatisation et les nouveaux rôles de l’Etat

L’ENAM et l’Université de Perpignan organisent un colloque international très en vue, selon des sources sûres, consacré à la privatisation et au nouveau rôle de l’Etat. A cette occasion, une dizaine de communications de référence devraient être prononcées, les 3 et 4 décembre à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

Les communications seront d’universitaires de Ouagadougou, de Toulouse et de Perpignan, etc. sous la présidence du ministre Lassané Sawadogo. A suivre de près...


* Un mariage qui fait parler de lui

Un mariage qui fait parler de lui et fait couler beaucoup d’encre et de salive doit avoir lieu samedi 6 décembre 2003. En effet, la richissime femme d’affaires burkinabè, Mme Alizèta Gando mariera sa fille cadette à un jeune artiste burkinabè. Un mariage qui promet au regard du programme prévu... Kantigui a d’ailleurs aperçu le futur marié allant dans l’Hexagone pour des courses relatives à ce mariage...


* Une compilation des anciennes chansons burkinabè depuis Paris

Harmonie Voltaïque, Volta jazz, Super Volta, Atimbo, Echo Volta, Echo de l’Africa... la musique burkinabè a fait son temps à travers ces orchestres qui ont, longtemps tenu haut le flambeau. "Ces vieilles musiques", de par leur qualité, leur mélodie, résistent encore au temps et continuent d’avoir des adeptes même dans la nouvelle génération. C’est un cadeau de nouvel an aux amoureux de la musique burkinabè.

Kantigui qui suit de près vous donnera des précisions ultérieurement.

De sources proches de notre Ambassade à Paris, Kantigui a ouï dire que des "producteurs spéciaux" depuis les bords de la Seine sont en train de finaliser une compilation de ces anciennes chansons burkinabè qui sera bientôt disponible sur le marché musical.

L’initiateur de cette œuvre serait son Excellence Filippe Sawadogo. Quand on connaît l’engagement de l’homme pour la culture burkinabè, cela ne nous étonne pas.

Kantigui
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 23 septembre 2014 à 11:38 En réponse à : Jean Guion célébré au nom de l’amitié et de la fidélité

    * Un mariage qui fait parler de lui

    Un mariage qui fait parler de lui et fait couler beaucoup d’encre et de salive doit avoir lieu samedi 6 décembre 2003. En effet, la richissime femme d’affaires burkinabè, Mme Alizèta Gando mariera sa fille cadette à un jeune artiste burkinabè. Un mariage qui promet au regard du programme prévu... Kantigui a d’ailleurs aperçu le futur marié allant dans l’Hexagone pour des courses relatives à ce mariage...Mon cher kantigui depuis là beaucoup d’eau a coulé sous le pont dèh le jeune artiste s’est cherché très loin et l’ex mariée qui s’est remarié en début d’année fait sa navette abidjan ouaga

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