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Vrai ou faux : Les déboires de Telmob à Boni et à Dankari

Publié le lundi 7 février 2011 à 00h37min

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Les antennes relais de l’opérateur de téléphonie mobile Telmob se fonctionnent plus depuis un certain temps. Après Koumbia sur la nationale N°1, on a du mal à communiquer jusqu’à l’approche de Houndé ville. Aussitôt après cette ville, on a également des difficultés de communication, principalement aux alentours de Boni. Cet état de fait, selon des sources proches des populations des deux localités est dû à une visite « d’agents spéciaux de l’Onatel ».

En effet, d’agents véritablement spéciaux de l’Onatel, car il s’agirait plutôt de voleurs qui, visiblement avaient bien mûri leur projet. En effet, selon les mêmes informations, ils sont venus dans un véhicule aux couleurs de l’opérateur. Les prétendus agents étaient également habillés aux couleurs habituelles des vrais agents. Avec des ordres de mission à l’entête de l’opérateur. Si bien que les gardiens ne pouvaient rien imaginer. Et cela était d’autant plus vrai que le vol aurait coïncidé avec une grande période de révision et de mise à jour des installations. Ainsi, et sans laisser de traces, ils sont partis avec les faisceaux qui permettaient les liaisons téléphoniques. Il semble que celui de Boni est tellement cher que l’opérateur n’est plus sûr d’en trouver de même.


Les politiciens à courte échelle sont de retour

A peine Blaise Compaoré a-t-il entamé son mandat pour un Burkina émergent que la classe politique grouille de nouveau, au sujet des positions sur les prochaines listes électorales et législatives. A Bobo, les mêmes petits politiciens qui ramènent toujours tout à eux et à eux seuls auraient commencé à semer cette sorte de zizanie dans les rangs des partis politiques. Certains auraient même juré d’avoir la peau d’autres. Et cela a toujours été comme cela à tel point qu’on se demande à juste raison jusqu’à quand Bobo va entretenir ce cafouillage politique ? Il parait que tant que certaines personnes dont les limites politiques objectives sont avérées seront là, les choses seront toujours comme cela. Ces gens, bien connus puisque identifiés, ne vivent et ne se satisfont que de la pagaille, des querelles qu’ils entretiennent. Il parait également qu’en temps opportun, on saura exactement ce qu’ils valent. Pas seulement dans un parti politique, mais leur contribution à la construction de la ville. Il ne suffit pas de faire la grande gueule ou opposer les citoyens et croire que c’est cela le développement.


Qu’est-ce qui bloque le lotissement à Nongr-Massom ?

Que se passe-t-il dans l’arrondissement de Nongr-Massom ? Plusieurs résidants se plaindraient car il y a une zone appelée "Zone Marteau" qui attend d’être lotie. Mais le travail serait bloqué et les habitants ne comprennent pas. Il paraîtrait que le recensement a été mené par un bureau d’études commandité par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. Le nombre de parcelles à dégager serait bien inférieur aux demandes. En tout cas il y aurait une discorde entre le ministère de Dabilgou et l’arrondissement de Zakaria Sawadogo. On souhaite que la lumière soit faite car Nongr-Massom est l’un des arrondissements de Ouagadougou où jusqu’à présent tout semble "clean".


Bousculade autour de la CNIB à Dédougou

Après l’échéance électorale du 21 novembre 2010, on croyait que l’affluence devant les commissariats et les directions régionales de police allait être des moindres. Loin d’être le cas, les différents centres ci-dessus cités continuent d’enregistrer beaucoup de demandes pour l’obtention de la CNIB. C’est le cas à Dédougou où chaque jour éligible, c’est une foule nombreuse qui prend d’assaut la Direction régionale de la Police nationale dans le souci de se faire délivrer cette pièce précieuse. A regarder ce beau monde, on a deux choses en tête : d’où viennent-ils ? Où étaient-ils pendant la vaste campagne lancée par l’ONI avant l’élection présidentielle ? On vous répondra tout simplement : « ils viennent des villages environnants ». Mais en réalité, il paraît que la plupart de ces gens-là sont de Dédougou ville.


Un nouveau DR à la tête de l’économie de la Boucle du Mouhoun

Depuis le départ en mars 2010 de Moussa Maïga l’ex DR, l’on se demandait qui allait porter désormais la casquette de DR de l’Economie et de la Planification (DREP) dans la Boucle du Mouhoun. Finies donc les spéculations autour de cette question. La DREP de la Boucle du Mouhoun a maintenant un nouveau patron. Bamorifin Diane, puisque c’est de lui qu’il s’agit vient d’être confirmé à ce poste à l’issue des travaux du Conseil des ministres tenu le 2 février 2011. Conseiller économique de son état, Monsieur Diane assurait l’intérim au poste de DREP il y a plus de 10 mois. En attendant sa prise de fonction officielle, nous lui souhaitons plein succès dans sa nouvelle tâche.

L’Express du Faso

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