On murmure : SOS pour le barrage de Andekanda dans la province du Lorum
Le barrage de Andekanda, dans la province du Lorum, est un ouvrage d’une capacité de 10 millions de mètres cubes, qui vient booster la production maraîchère dans cette localité productrice de pomme de terre. Ce joyau, dont les travaux sont conduits par le Projet de valorisation des eaux dans le Nord, fait la fierté des Lorumois qui attendent impatiemment la fin des travaux. Seulement, voilà qu’en toute impatience, les berges sont prises d’assaut par des producteurs de tomates qui ne respectent aucune norme d’exploitation. Selon les informations parvenues à Kantigui, plus d’une centaine de producteur auraient envahi les abords du barrage pour y produire de la tomate et cela, sans respect des berges de protection.
Selon des informations dignes de foi, les producteurs seraient actuellement au stade de pépinières. Kantigui s’inquiète de ces comportements qui ont contribué à ensabler le barrage de Titao. Vu l’ampleur du phénomène, il s’avère être nécessaire que les autorités locales s’engagent à trouver des solutions conséquentes pour mettre le barrage à l’abri de l’ensablement.
Deux sites d’accueil pour les Burkinabè de Côte d’Ivoire
Il est revenu à Kantigui que le Comité national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) pour faire face à l’arrivée de Burkinabè qui rentrent de la Côte d’Ivoire, suite à la crise ivoirienne, a mis en place deux sites d’accueil à Bittou et non loin de la frontière ghanéenne. Kantigui salue cette initiative, car des sources concordantes soutiennent que les compatriotes rentrés au bercail sont pris en charge, aussi bien sur le plan sanitaire, qu’alimentaire, sur les différents sites. Leur transport est aussi assuré, afin que chaque Burkinabè puisse rejoindre son village d’origine sans difficultés majeures. Kantigui apprend par ailleurs, que même des Ivoiriens « de souche multiséculaire » sont en train de trouver refuge au Burkina Faso, en attendant une sortie de crise définitive dans leur pays. Selon des sources proches de la Comission nationale des réfugiés (CONAREF), la structure accueillerait depuis quelques semaines au moins, 7 à 8 réfugiés ivoiriens par jour. En attendant, Kantigui souhaite courage à tous et espère qu’une solution à la crise sera vite trouvée.
Un "Ran-gnouga" à Kokologho
Kantigui a ouï dire que le chef de canton de Kokologho, Naaba Kaongo organise sa fête coutumière appelée "Ran-gnouga", le 29 janvier prochain. Cette manifestation qui est à sa quinzième édition, sera accompagnée notamment de rites coutumiers et de réjouissances populaires. Selon les sources de Kantigui, les fils et filles de Kokologho accueilleront à bras ouverts, les amis, connaissances, ressortissants et sympathisants pour célébrer cet événement important. Kantigui salue l’initiative qui valorise nos coutumes et permet aux générations montantes de ne pas oublier nos valeurs ancestrales.
L’émergence en vogue !
Kantigui, parti dans sa tournée hebdomadaire à la collecte de l’information, s’est rendu compte, du côté du Ministère des Ressources animales (MRA) que "l’émergence" est devenu un mot en vogue au Burkina Faso. En effet, c’est dans le thème de "la contribution de l’élevage à l’émergence du Burkina Faso..." que se tient, les 27 et 28 janvier 2011, le premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère en charge des Ressources animales. Kantigui se réjouit du fait que, un peu partout et dans différents domaines, les gens, progressivement, mettent le cap sur l’émergence du pays.Cette adhésion au programme quinquennal du chef de l’Etat cache mal une volonté réel des Burkinabè de hisser leur pays vers les sommets. Kantigui salue cet élan et souhaite que du CASEM du MRA, sortent de bonnes résolutions qui permettront de booster notre élevage, principale source de revenu pour des millions de Burkinabè.
Une manifestation culturelle dédiée à Jean-Pierre Guingané
Dans sa livraison du mercredi 5 janvier, Kantigui faisait des Journées diocésaines de la culture (JDC) de Manga dont le promoteur n’est autre que Mgr Wenceslas Compaoré, évêque émérite de Manga. C’est en apprenant que l’artiste-comédien Jean-Pierre Guingané a passé l’arme à gauche que Kantigui a su que le défunt homme de théâtre devrait parrainer les manifestations avec Mgr Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris que les organisateurs ont eu la noble pensée de dédier les JDC qui se tiendront les 27, 28 et 29 janvier 2011, à la mémoire du défunt. Selon des sources proches du comité d’organisation, le matériel de sonorisation et d’éclairage que feu Guingané avait promis pour la fête, sera bel et bien à Manga, sur accord des ayants droit, qui, pense Kantigui, s’engagent à promouvoir la culture dont a fait son cheval de bataille, l’illustre disparu. Un tel événement, analyse de Kantigui, le ministre en charge de la Culture, par ailleurs, patron des JDC, ne se le fera pas conter. Kantigui donne donc, rendez-vous à Manga, pour d’une part, magnifier la culture de la région du Centre-Sud, et d’autre part rendre un vibrant hommage à Jean-Pierre Guingané.
Kantigui
Sidwaya