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Vrai ou faux : Ce que regrette Tertius Zongo

Publié le jeudi 20 janvier 2011 à 22h52min

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Tertius Zongo a un sentiment de non-satisfaction. Et ce sentiment, c’est le fait que des agents, des responsables refusent de prendre leurs responsabilités. « Quand vous les mettez à des postes de responsabilités, ils vous donnent plus de problèmes que de solutions. Alors que c’est le contraire qu’ils devraient faire ».

A contrario, il y a des premiers responsables qui veulent que tout se rapporte à eux, et à eux seuls. « Non, a rétorqué Tertius Zongo qui veut que lorsqu’on nomme quelqu’un à un poste de responsabilité, qu’on lui donne tous les pouvoirs pour agir et décider ». Aussi, souhaite-t-il qu’enfin les esprits soient libérés pour que chacun, à quelque poste de responsabilité où il est, puisse donner toute la plénitude de lui-même.


« C’est à moi que le président demande des comptes »

Tetius Zongo, tel qu’il est, ne s’embarrasse pas de tournures pour dire ce qu’il fait et comment ça fonctionne au gouvernement. « Quand on entre dans la salle de Conseil des ministres, c’est à moi que le président demande des comptes par rapport à ce que chaque ministre devait faire ». C’est pour cette raison que Tertius évalue chaque trimestre le travail que chacun fait. « Si quelqu’un est compétent dans un domaine donné, c’est son problème. Mais ce pour quoi on l’a appelé au gouvernement, c’est à moi qu’il doit rendre compte ». C’est dans cette ambiance managériale que travaille le Premier ministre. Et puis, quand un ministre doit quitter le gouvernement, Tertius l’appelle dans son bureau, discute avec lui, l’encourage, le raccompagne et puis « on se retrouve sur d’autres chantiers du développement. Mais ce n’est pas tout, puisque Tertius est capable de le consulter à n’importe quel moment sur des questions liées à son ancien département.


L’exemple de Jérôme Bougouma

Pour Tertius Zongo, Jérôme Bougouma a donné un très bon exemple de ce que les Burkinabé pensent habituellement et veulent. Après avoir eu des difficultés que tout le monde connaît, puisque « ç’a fait vendre des journaux », Jérôme Bougouma a décidé de quitter le gouvernement. C’est ce que Tertius Zongo a appelé la repentance. Alors, pourquoi ne pas pardonner quelqu’un qui s’est repenti ? D’autant plus que le pardon est prôné par tous les Burkinabé à tous les niveaux ?
Tertius Zongo a même souhaité que l’exemple de Jérôme Bougouma qui est revenu au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation serve à tous.

L’Express du Faso

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