L’enquête a commencé et le premier à être entendu dans cette affaire, est le gardien des lieux, Moumouni Ouédraogo, plus connu sous le sobriquet de "commandant". A la gendarmerie, il aurait indexé un des responsables du conseil comme étant impliqué dans cette histoire de disparition des tôles. Interpellé dans la matinée du 6 janvier 2011, "Commandant", a finalement regagné son domicile le même jour, aux environs de 21h45. Le deuxième à être entendu dans cette affaire est un menuisier du nom de Walilaï Ouédraogo.

Selon les sources de Kantigui, ce dernier n’aurait pas reconnu les faits qui lui sont reprochés et accuserait un de ses collaborateurs qui ne vivrait plus à Ouahigouya. Interpellé le 7 janvier, ce menuisier qui serait impliqué dans le vol des tôles a été aussi libéré. En dehors du gardien du conseil régional, deux autres travailleurs de l’instance ont également été auditionnés. L’enquête se poursuit et un des responsables devrait être entendu dans les jours à venir. Cette affaire alimente les causeries dans la cité de Naaba Kango et les habitants attendent avec beaucoup d’intérêt les résultats de l’enquête de la gendarmerie. Kantigui qui souhaite que toute la lumière soit faite, suivra de près, cette affaire de bout en bout

Des lits de camping et des lampes disparus à l’ENSP de Ouahigouya

De sources dignes de foi, Kantigui a appris la disparition de matériels achetés pour les élèves infirmiers en service en milieu rural. Il s’agit de lits de camping et de lampes. Selon les sources de Kantigui, le reprographe aurait déjà vendu 80 lits de camping et une trentaine de lampes dans la ville de Ouahigouya. La gendarmerie, qui a eu vent de la chose, a pu rentrer en possession du matériel et l’enquête se poursuit pour situer les responsabilités

Mgr Wenceslas Compaoré évêque de Manga : de l’épiscopat à la culture

De source sûre, Kantigui a ouï dire que l’évêque fondateur du diocèse de Manga, désormais à la retraite, Mgr Wenceslas Compaoré, veut se consacrer à la promotion de la culture burkinabè. Selon la source de Kantigui, Mgr Wenceslas Compaoré, lors de son homélie du 1er janvier 2011, a surpris agréablement les fidèles à cette première messe de l’année nouvelle par une chanson atypique. Combinaison de l’ancien hymne national, la Volta et du nouveau , le Ditanyè, la trouvaille de l’évêque en fin de mission exalte la fibre patriotique et prône la culture de la paix.

Selon des sources diocésaines, l’auteur qui aurait précisé que son œuvre ne vise pas à remplacer l’hymne national, dit entreprendre des démarches, afin que cette chanson puisse être apprise dans les écoles primaires en général, et celles catholiques, en particulier. Kantigui, qui a également été informé de la prochaine tenue, sous ses auspices, des Journées diocésaines de la culture de Manga, a fini par se convaincre que Wenceslas Compaoré déposera son bâton de berger pour se consacrer à la culture, surtout qu’il vient d’obtenir auprès des autorités communales, un espace culturel dans la cité de l’Epervier

Bientôt des logements flambant-neufs pour les sinistrés de Bissiga

Au cours de cette campagne hivernale, une partie de la population de Bissiga, dans la commune de Zitenga, a été sinistrée. Ce sinistre du mois d’août a été causé par une forte pluie tombée dans le village. Les eaux de pluie ont inondé des habitations qui se sont écroulées sous la force des courants d’eau.

En son temps, les autorités régionales, nationales et les ressortissants ont apporté un soutien matériel (tentes, vivres, etc) aux sinistrés. Depuis cette catastrophe, les sinistrés vivaient sous des tentes offertes par le CONASUR. Mais, il est parvenu à Kantigui que ces sinistrés seront relogés dans des bâtiments définitifs, les jours à venir. Ce généreux geste est l’œuvre de El Hadj Moussa Kouanda, Administrateur de Kanis International. Grâce à ce geste de solidarité, chaque sinistré aura droit à une maison de dix tôles

"Bila" nominé aux trophées de l’humour et de la parodie

Kantigui a été informé de la nomination de la rubrique "Bila" du magazine Sidwaya Mag Plus aux Ouistiti d’or, trophées de l’humour et de la parodie "Bon Nané 2011". Cette rubrique, selon la source de Kantigui, a été nominée dans la catégorie du meilleur concept humoristique presse écrite. "Bon Nane 2011" est un festival international dédié à l’humour et à la parodie proposé par Productions universelles.

Il ambitionne de faire du Burkina la plaque tournante de l’humour et de la parodie en Afrique, tout en créant des moments de pur divertissement pour les spectateurs et téléspectateurs. La cérémonie de remise des trophées aura lieu le 22 janvier 2011 au jardin de la RTB. Au cours de cette cérémonie, des trophées d’hommage seront attribués à certains grands noms qui ont marqué l’histoire africaine et burkinabè de l’humour et de la parodie à savoir, Jean Miché Kankan du Cameroun et Pivot du Burkina à titre posthume, ainsi qu’à Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre de la Culture. Kantigui souhaite bonne chance à "Bila" pour que les lauréats du journal de tous les Burkinabè s’élargissent

Ram Ouédraogo dédicace un nouveau ouvrage

De sources bien informés, Kantigui a appris que Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso et ancien ministre d’Etat, s’apprête à dédicacer son ouvrage intitulé "Deux décennies de lutte politique et d’engagement militant au service de la paix et de la démocratie".

La cérémonie de dédicace dudit livre aura lieu le samedi 15 janvier 2011 à partir de 9h à l’hôtel Azalaï Indépendance. Le chef-d’œuvre, selon la source de Kantigui, traite de la vie sociopolitique de notre pays, de 1960 à nos jours. Chaque citoyen pourra ainsi prendre connaissance des acquis et des insuffisances de la gouvernance au Burkina Faso et du bilan du processus de réconciliation. Une exposition intitulée "Du show-biz à la politique" précédera la dédicace. Kantigui invite les étudiants, les chercheurs et les acteurs de la scène politique à se procurer cet ouvrage et à contribuer à la promotion de la littérature burkinabè

Le REN-LAC lance le prix de lutte anti-corruption en presse écrite

Il est parvenu à Kantigui qui le prix de lutte anti-corruption (PLAC) est lancé par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), à travers un appel à candidature. Comme chaque année, l’édition 2010 récompensera les trois meilleurs articles de la presse écrite burkinabè traitant de la corruption au Burkina Faso. Ce prix vise surtout à encourager les journalistes dans leur travail d’investigation et de dénonciation de la corruption, au pays des Hommes intègres.

Le PLAC, édition 2010, est ouvert aux journalistes travaillant dans les médias écrits publics ou privés au Burkina. Les postulants ont jusqu’au 18 février 2011 à 17 h, pour faire parvenir au secrétaire exécutif du REN-LAC et sous pli fermé, une copie de tout article publié au cours de l’année 2010 et traitant de la corruption au Burkina. Kantigui exhorte donc les confrères remplissant les critères, à tenter leur chance

50 milliards de F CFA pour la SOFITEX

Il est parvenu à Kantigui que la traditionnelle signature de la convention de financement de la campagne cotonnière 2010-2011 entre la Société des fibres textiles (SOFITEX) et le pool bancaire a lieu ce mercredi 12 janvier 2010 à Paris. Kantigui constate que le montant de la 20e convention dénommée SOFITEX 20 qui s’élève à un peu plus de 50 milliards de F CFA a largement été sursouscrit (les banques ont promis plus que la société n’en a demandé) par les 7 banques du pool. Et cela dénote la confiance retrouvée entre les bailleurs de fonds et la SOFITEX qui revient de 6 ans de crise comme ses homologues de la sous-région Ouest-africaine.

La solidité de ce partenariat avec le pool bancaire est, de l’avis de Kantigui, la résultante des nombreux efforts consentis par la direction générale de la SOFITEX dans le sens de l’amélioration du prix d’achat du coton graine aux producteurs et des délais de paiement, le maintien des prix des intrants, entre autres initiatives. SOFITEX 20 intervient au moment où le cours mondial du coton et les paysans, galvanisé par la perspective d’une relève du prix du kilo de l’or blanc, ont promis 1 million de tonnes là ou la SOFITEX prévoit 500 000 tonnes.

Kantigui

Sidwaya