A peine les services de la mairie ont-ils tourné le dos que les mêmes ménages ont rouvert les mêmes conduites. Déversant impunément les mêmes eaux usées dans les caniveaux toujours en construction. Cet entêtement des riverains, alors qu’ils ont longuement été sensibilisés sur la gestion des eaux usées domestiques, vient une fois de plus démontrer que la gestion de la ville n’est pas du tout aisée. Mais il revient à l’autorité de faire respecter la loi et rien que la loi.

Imaginons que tous les Bobolais déversent leurs eaux usées dans les caniveaux ou dans les rues. A quoi allait ressembler notre ville ? En tout cas, on attend de voir quelle sera la prochaine mesure que la commune va prendre contre ces récalcitrants récidivistes notoires qui en réalité, sont contre le bien-être dans la ville.

Songez à ces fleurs qui sont en train de mourir

A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, beaucoup d’infrastructures ont vu le jour. Au nombre desquelles, les routes. Certaines de ces voies, en plus du bitume, on bénéficié d’ornements ou de fleurs pour être encore plus belles.
Parmi celles-ci, le boulevard Sotigui Kouyaté qui va du stade Général Sangoulé Lamizana à la route de Nasso. Sans être technicien en ponts et chaussées, on peut critiquer dans un premier temps les terre-pleins sur ce tronçon qui sont, visiblement assez longs.
Obligeant certains riverains à rouler dans le sens contraire ou à défaut faire de longs détours pour rentre chez eux. Dans un second temps, les belles fleurs qui ornaient ce boulevard sont actuellement en train de faner.
Faute d’eau. Depuis que les festivités sont terminées. Comme quoi, l’héritage du cinquantenaire semble un peu difficile à gérer. A moins que…

Bassératou KINDO

L’Express du Faso