Le constat est amer : le conducteur de la P 50 meurt sur-le-champ, son compagnon qui se trouvait dans un état grave a rendu l’âme un peu plus tard alors qu’il était transféré vers le Centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. Quant au conducteur de la Yamaha il a été envoyé au Centre hospitalier régional de Banfora. D’après les dernières informations, sa vie serait hors de danger.

Pendant que les trois engins des accidentés étaient au sol, un autre homme sur une moto de marque « Dragon » en provenance lui-aussi de Bérégadougou, n’a pu éviter le pire. Il cogna violemment les engins et sera projeté quelques mètres plus loin. C’est le pire ; il perd lui aussi la vie sous le coup.

Il semblerait être victime d’une fracture du cou. Bilan final : 3 morts et un blessé. Il a fallu attendre aux environs de 10 heures pour que le dernier corps soit enlevé par la commune. Il semblerait que la dernière victime ne disposait pas de pièce d’identité. Les motos, quant à elles, sont sérieusement endommagées et particulièrement la P50.

Si Kantigui déplore cet accident mortel, il regrette aussi que des corps soient exposés aussi longtemps à la vue des âmes faibles et sensibles comme celles des enfants. On gagnerait à trouver une autre formule pour enlever le plus vite possible les corps suite aux accidents mortels à Banfora

Deux morts violentes au Zoundwéogo

La province du Zoundwéogo, notamment Béré et Manga, a vécu dans la tristesse le 1er jour du nouvel an. A Béré, a-t-on expliqué à Kantigui, le gardien de nuit du centre de l’ONG Born Fonden de Béré aurait été sauvagement assassiné par des malfrats au cours du réveillon de la Saint Sylvestre. Selon les informations parvenues à Kantigui, les malfrats auraient ligoté leur victime avant de le massacrer. Ils seraient repartis en emportant un micro ordinateur portable neuf et une somme d’argent non précisée à Kantigui.

Quant au second incident, il a été causé par une décortiqueuse de riz installée au secteur n°4 de Manga. Alors qu’elle était à ce moulin pour décortiquer son riz, une fille âgée de 15 ans aurait été engloutie par la courroie de la machine. Le foulard qu’elle avait noué à son cou aurait touché la courroie de l’engin qui l’aurait projetée dans l’engin vrombissant. Transportée d’urgence à Centre médical de Manga, la petite RK aurait rendu l’âme quelques instants plus tard. Tout en présentant ses condoléances à la famille éplorée, Kantigui salue l’esprit des parents qui disent s’en remettre au Seigneur pour cet événement tragique

Les conseillers municipaux de Nagréongo exigent le départ du maire

Il est parvenu à Kantigui que la trentaine de conseillers municipaux de la commune rurale de Nagréongo située à une quarantaine de kilomètres à l’Est de Ouagadougou exigeraient le départ du maire Vincent Ouédraogo.

Réunis en session ordinaire, les conseillers municipaux auraient exigé ce départ à travers une motion de défiance adressée au maire Vincent Ouédraogo. L’ensemble des conseillers dénonceraient le manque de transparence dans la gestion des affaires de la commune. Une correspondance des conseillers aurait même été adressée au ministère de tutelle. Kantigui promet de suivre de près l’évolution de cette crise naissante au sein du conseil municipal de cette commune rurale

Réflexion autour d’une meilleure correction des détenus à Manga

C’est la dernière information de l’année écoulée parvenue à Kantigui sur la cité de l’épervier. Selon des sources concordantes, la mairie de Manga a exprimé son vœu de recevoir certains détenus de la Maison d’arrêt et de correction non dangereux et ayant une conduite exemplaire à qui certaines tâches seront confiées dans le cadre de leur préparation à la réinsertion socioprofessionnelle. Le parquet se serait engagé à étudier la faisabilité de cette initiative qui nécessite beaucoup de prudence et de garde-fous. Toute chose qui permettra, pense Kantigui, aux détenus de purger leur peine tout en rendant service à la nation mais aussi de faire de la place à la Maison d’arrêt et de correction de Manga

Un taximan fauche grièvement un motocycliste et s’enfuit

Comme les réveillons précédents, celui de 2010 a lui aussi connu des accidents dans la ville de Ouagadougou. Mais Kantigui déplore un cas qui doit être banni des Burkinabè car nul n’est immortel et chacun moissonne ce qu’il a semé, tôt ou tard. Il est revenu en effet à Kantigui que dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, un conducteur de taxi aurait fauché un homme qui conduisait une moto de marque Crypton. Ce que dénonce Kantigui, c’est l’attitude du présumé auteur de l’accident.

Le taximan aurait pris la poudre d’escampette juste après son forfait. A l’heure où Kantigui traçait ces lignes, personne n’aurait les nouvelles du fugitif. Le motocycliste s’en est sorti avec plusieurs fractures au niveau des membres inférieurs et de légères blessures à la tête. Il se serait évanoui suite au choc mais apprend-on à Kantigui, il serait sorti de son état comateux et recevrait des soins à l’hôpital Yalgado-Ouédraogo de Ouagadougou. Kantigui condamne avec fermeté cette attitude irresponsable et dangereuse du chauffeur de taxi et souhaite prompt rétablissement au blessé. Si chacun devait se comporter ainsi, que serait notre monde ? Lorsque ce type de drame survient, l’attitude la plus responsable est de toujours assister la victime. Rien ne sert de s’enfuir car ça peut vous arriver aussi un jour.

KANTIGUI

Sidwaya