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POT-POURRI : Des députés de la Boucle du Mouhoun boycottent les Grandes conférences régionales

Publié le vendredi 24 décembre 2010 à 01h29min

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Coup de théâtre ! Les députés de la région de la Boucle du Mouhoun, excepté le Dr Arsène Bongnessan Yé (modérateur), n’ont pas assisté à la grande conférence régionale du 16 décembre 2010 à Dédougou. Raison invoquée, ils auraient reçu leurs invitations le 15 décembre à midi, soit la veille. Selon des indiscrétions, ces élus qui disent être frustrés par cette attitude à leur égard, estiment également que la tenue de cette grande conférence régionale après la célébration du cinquantenaire du Burkina ne s’explique pas et est dépourvue de toute sa quintessence. Aussi entendent-ils s’expliquer avec le ministre de la Culture, du tourisme et de la communication.

En attendant cette rencontre sous l’arbre à palabres dont on souhaite une issue heureuse, le défi de cette 13e et dernière grande conférence régionale initiée par le ministère de la Culture, du tourisme et de la communication, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, a été relevé. Dans une salle de conférences de la mairie de Dédougou pleine comme un œuf, les panélistes ont revisité l’histoire de cette partie du Burkina, à travers trois thématiques, à savoir la résistance des peuples de la région de la Boucle du Mouhoun à la pénétration coloniale, la région de la Boucle du Mouhoun : grenier du Burkina et la vie politique ainsi que l’œuvre littéraire de Nazi Boni.


Région des Cascades : les lauréats du jeu concours "J’aime mon pays" primés

Les lauréats du jeu concours "J’aime mon pays", organisé dans les établissements d’enseignement secondaire de chaque région dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, sont connus. Dans les Cascades, ces lauréats en dessin sont Désiré Somé, Gervais Millogo de l’établissement Louis Querbes de Banfora, Pascaline Nébié du collège Sainte Thérèse de Banfora et Acéta Kaboré du CEG de Dakoro. En poésie, Théodore Koné de Louis Querbes, Françoise Dakuyo de la Sainte Thérèse ainsi que Adama Soma et Brahima Ouédraogo, tous deux du lycée municipal, se sont montrés plus talentueux que les autres candidats. Ils ont reçu des enveloppes allant de 15 000 F CFA (pour les 4es) à 40 000 F CFA (pour les premiers) et des vélos. Ces prix leur ont été remis le mercredi 22 décembre 2010 à la direction régionale des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique en présence des parents d’élèves et du chef de cabinet du gouverneur de la région.


Bobo-Dioulasso : les feux tricolores ne sont pas au bon endroit

A l’occasion des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, plusieurs infrastructures ont été réalisées à Bobo-Dioulasso, ville qui a accueilli les manifestations. Parmi ces nouvelles infrastructures, les feux tricolores implantés juste devant la porte d’entrée de la SONABEL d’Accartville. L’idée de mettre des feux à cet endroit est bonne. Seulement, au lieu de réguler la circulation à ce niveau, ces feux la perturbe plutôt. En effet, à quelques mètres de là en allant vers les rails, se trouve une intersection encombrée et difficile à traverser à certaines heures. Sans oublier les accidents qui s’y commettent fréquemment. Ces feux tricolores auraient donc été mieux à cette intersection.


Journée continue ce vendredi

Dans le communiqué conjoint ci-dessous, les ministères chargés de la Fonction publique et du Travail annoncent que ce vendredi est déclaré journée continue. "A l’occasion de la fête de Noël, le ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat et le ministre du Travail et de la sécurité sociale ont l’honneur de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs public et privé que la journée du vendredi 24 décembre 2010 est déclarée continue de 07 heures à 14 heures sur toute l’étendue du territoire. Ils rappellent aux employeurs et aux travailleurs qu’ils devront s’organiser pour assurer le travail dans les services à activités continues. Ils souhaitent à l’ensemble des travailleurs et des employeurs des villes et des campagnes et à tous les fidèles chrétiens une bonne fête de Nativité."


Axe Bobo-Banfora : accident d’un car TCV

La compagnie de transport dénommée Transport confort voyage (TCV) a été victime d’un accident sur l’axe Bobo- Banfora. C’était le mercredi 22 décembre 2010, à Dassalamé, village situé à quelques encablures de Matourkou. Selon nos sources, l’accident a eu lieu aux environs de 16h 40mn. Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour évacuer les blessés au Centre hospitalier universitaire de Bobo- Dioulasso. On ne connaît jusque-là pas l’origine de cet accident.


Bobo : le triste sort des talibés !

La situation de la mendicité dans nos cités doit faire l’objet d’une réflexion pour mettre de l’ordre dans sa pratique. Ces talibés ou garibous n’ont plus d’heure ou de lieu pour exercer ce "métier" qu’on considère comme un acte de foi. Et pour cause, un montant journalier leur est parfois demandé, et il faut qu’ils se battent pour l’acquérir avant de pouvoir manger ou dormir. Le témoignage de trois talibés rencontrés au maquis "A nous deux" de Bobo-Dioulasso, à Sarfalao secteur 17, était déplorable. Dans la nuit du mercredi 22 décembre 2010, aux environs de 22 h, ces trois garibous tenaient leurs boîtes rouges en main, suppliant les âmes charitables de faire quelque chose pour eux, sinon ils ne rentreront pas. "Notre Moalim (maître coranique) est très méchant. Il m’a battu à plusieurs reprises (en montrant des cicatrices et des traces de fouets sur son dos) parce que je n’arrivais pas à avoir ma recette". Témoignage d’un des garibous, soutenu par ses deux autres compagnons. Ils ajouteront que chaque jour, ils sont obligés de verser une somme minimale de 500 F CFA avant de pouvoir manger ou dormir. "Je vais aller dormir chez ma tante au secteur 25 si je ne parviens pas à avoir 200 F CFA pour compléter ma recette. Sinon, il me punira de nouveau. Après, je chercherai des occasions pour repartir chez mes parents à Niangoloko, car je souffre dans les mains du Moalim », a conclu le plus petit des trois talibés, lui qui n’a que 6 ans.


Hadj 2010 : les pèlerins du Yatenga de retour au bercail

Le dernier pèlerinage à La Mecque a pris fin en mi- décembre. Les pèlerins du Yatenga, à l’instar de leurs frères des autres provinces du Burkina, ont regagné leurs familles respectives. Ils étaient au moins une centaine de femmes et d’hommes (dont une bonne dizaine du village de Aourèma) à quitter la province du Yatenga pour le Hadj 2010. Le pèlerinage à La Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam. C’est une obligation pour tout musulman sain de corps et d’esprit, disposant des moyens matériels et financiers conséquents et du temps nécessaire, d’effectuer au moins une fois dans sa vie, le voyage à La Mecque.

Le Pays

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