LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

POT-POURRI : Un réseau de téléphonie mobile surprend agréablement ses abonnés

Publié le vendredi 10 décembre 2010 à 01h15min

PARTAGER :                          

Dans la nuit du dimanche 28 novembre au lundi 29 inclus entre 22h et minuit, les abonnés ouahigouyalais d’une société de téléphonie mobile ont été agréablement surpris de constater que des cartes de recharge déjà utilisées sont paradoxalement créditées. Seules les cartes de 300 et de 200 F CFA étaient concernées. De SMS en SMS, la nouvelle fait le tour du secteur 13 de la ville. Du coup, des tas d’ordures et autres poubelles sont pris d’assaut par des moins jeunes, des jeunes et même des vieux. Le hic, c’est que ce sont des boutiquiers qui étaient les plus nombreux parmi la foule. Un vigile dans une structure d’épargne dit avoir été informé par un proche.

Lui-même sera étonné dès qu’il a rechargé une première carte de 200, puis une autre de 300 F CFA. Par contre, celles de 500 F et plus n’étaient pas acceptées. Aux dires des habitants, certains ont eu de grandes provisions en unités durant cette nuit même si tout s’est arrêté aux environs de 24h00.


Indépendance du Burkina : Le message de Hillary Clinton

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Rodham Clinton, a adressé le message ci-dessous au peuple burkinabè, à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance du Burkina.

"Au nom du président Obama et du peuple des Eats-Unis, j’adresse mes félicitations au peuple burkinabè à l’occasion du cinquantième anniversaire de son indépendance ce 11 décembre. Le Burkina Faso et les Etats-Unis sont fiers de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, avancer la cause des droits de l’homme et promouvoir le développement durable pour le peuple burkinabè et pour toute l’Afrique de l’Ouest. Le Burkina Faso a exercé des activités très appréciées de promoteur de paix et de stabilité dans la région en jouant le rôle de médiateur et en contribuant aux opérations africaines de maintien de la paix. Nous espérons élargir notre partenariat avec vous dans les années à venir alors que nous travaillerons ensemble à appliquer le Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) au Burkina Faso. Les Etats-Unis croient fermement en la promesse d’un avenir brillant pour le Burkina Faso. Je voudrais souhaiter à tous les Burkinabè un joyeux cinquantenaire célébré dans la sécurité."


Cri du coeur d’un ex-travailleur de Faso Fani

Nous publions ci-dessous, le cri de détresse d’un ancien travailleur de l’usine Faso Fani de Koudougou, qui interpelle le chef de l’Etat réélu.

"Après le scrutin présidentiel du 21 novembre 2010, et considérant les messages des différents candidats pendant la campagne électorale, j’ai l’honneur d’attirer l’attention du futur président de la République, chef de la magistrature, et de l’inviter à se pencher sur le sort réservé aux travailleurs de l’ex-Faso-Fani, aujourd’hui Faso-Tex. En effet, des années durant, de jeunes laborieux se sont battus aux côtés de leurs pères et grand-frères pour la transformation de notre coton local, en vue de la confection des pagnes" Danfani" pour habiller nos vaillantes populations. Suite à la privatisation de l’usine, beaucoup de travailleurs de cette unité industrielle se sont retrouvés au chômage. Parmi ces bras valides, je suis concerné par cette situation liée à la privatisation. Aussi, il me semble juste de demander à ce que nous obtenions des indemnités à la hauteur des efforts fournis pour faire fonctionner l’usine Faso Fani en son temps.

De jour comme de nuit, nous avons contribué, à notre façon, à faire rayonner l’image de notre pays à l’intérieur comme à l’extérieur. L’ouvrier mérite son salaire, selon un adage. Alors, j’ai foi que les plus hautes autorités du pays des Hommes intègres veilleront à satisfaire ces ouvriers en fonction de leur labeur. Pour ma part, je formule le vœu d’obtenir gain de cause suite à la présente doléance que j’adresse aux âmes sensibles et qui sont contre l’injustice sous toutes ses formes. Le malade a besoin de soutien ; or, en 2001, j’étais admis à l’enseignement catholique. Hélas, je me suis vu écarter au motif que ma santé n’était pas bonne. La même année, j’étais admis au concours d’agent de liaison de la mairie de Solenzo. Pendant que la misère me touche durement, on n’a jamais rejeté mon dossier de candidature, mais, au finish, j’ai été injustement écarté. Etant dans une province reculée, à savoir les Banwa, je suis dans l’impossibilité totale de me faire entendre. Je sais compter sur le journal "Le Pays" pour publier dans ses colonnes le présent article".


Cérémonie de décoration 2010 : une défaillance technique de micro

Lors de la cérémonie des décorations au palais présidentiel, le 8 décembre 2010, à Ouagadougou, on a constaté une défaillance technique désagréable au niveau de la cabine de sonorisation. En effet, le micro du grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, était si défaillant qu’il s’est vu obligé de s’en séparer. Il a poursuivi les décorations sans un micro. Cette panne technique a été déplorée par bien des invités.


Ouaga : la rue 16. 452 rebaptisée

Désormais, la rue 16.452 ne sera pas identifiée par ce numéro. Elle portera le nom d’un illustre fils du pays, Paul Hamado Yugbaré. La cérémonie de baptême a eu lieu le 9 décembre dernier, au secteur 16 de Ouagadougou.


Ouahigouya : de quoi souffrent ces feux tricolores ?

Depuis plus de 20 jours, 4 feux tricolores situés à proximité de la Résidence Bangrin ne fonctionnent plus. Depuis, les usagers de l’avenue Mopti font face à une série d’accidents, parfois graves. La police municipale qui, au début, régulait la circulation à ce niveau, semble avoir démissionné. La question qui brûle toutes les lèvres dans la cité de Naaba Kango est celle-ci : de quel mal souffrent ces feux tricolores pour que personne, pas même les responsables de la mairie, ne puissent leur trouver un remède ? L’interrogation taraude les esprits, ce d’autant plus que ces derniers temps, Ouahigouya a enregistré de nombreux cas d’accidents parfois mortels. Le dernier cas date du mercredi 1er décembre 2010, où un chef de famille a été fauché par un motocycliste alors qu’il tentait de traverser la voie goudronnée. Transporté à l’hôpital, il a rendu l’âme quelques heures après. Sarambé Félix Raogo, c’est le nom du défunt, résidait au secteur 1 et était très connu des Ouahigouyalais surtout pour son élevage florissant. Agent d’agriculture à la retraite, il était père de nombreux enfants, parmi lesquels un inspecteur de l’enseignement de Base à Boulsa.


Ces agents qui n’honorent pas leurs services

Tous ceux qui s’étaient rendus à l’ONEA Ouahigouya, le jeudi 2 décembre, entre 15h 30 et 16h 30 pour s’acquitter de leurs factures d’eau ont tout simplement été déçus du comportement de l’agent en poste. Devant l’unique guichet, une longue file s’était constituée. La désapprobation ici n’était pas la lenteur de la prestation, mais plutôt autre chose. Pendant que l’on se plaignait déjà de cette lenteur, la bonne dame en question aggrave le mécontentement de la clientèle. En effet, un monsieur arrive, on ne sait d’où, avec une monnaie de 25 000 F CFA, constituée de pièces de 500, 200, 100, 50, 25 et surtout de beaucoup de pièces de 10 F CFA. La dame s’arrête pour compter l’argent, le monde ahuri dénonce cela. Elle fait la sourde oreille devant des clients massés jusque dehors. 25, 30, 37 minutes passent et le comptage se poursuit. Puis, un monsieur d’un âge avancé s’avance au guichet et lui dit exactement ceci : "Madame, je ne peux plus attendre, parce qu’on m’attend au cimetière pour un enterrement." A ces propos, un soupir unanime envahit la salle. Mme lève la tête, regarde tout autour d’elle et constate que tous les visages étaient plus que graves. Alors qu’elle n’avait pas encore fini de compter la moitié de la monnaie, elle range tout, avant de revenir à ces pauvres clients.


Les vols se multiplient à Ouahigouya

En cette fin d’année, les vols nocturnes s’intensifient dans la paisible cité de Naaba Kango . Il ne se passe pas de jour sans qu’on ne signale une agression par- ci, un vol par effraction par- là. Tous les 15 secteurs de la ville paient un lourd tribut aux cambrioleurs. Au secteur 1, un cambrioleur pris en flagrant délit a été froidement abattu par les habitants. Dans le même secteur, un jeune fonctionnaire s’est fait subtiliser la somme de 150 000 F CFA. Une dame a, quant à elle, été victime d’un vol à domicile d’une somme de 90 000 F CFA et de son portable. Et que dire de ce fonctionnaire qui, après environ 3 ans à pied, a contracté un prêt pour s’acheter une moto ? Il ne savourera pas longtemps cette consécration. Car, il en sera dépossédé deux mois plus tard suite à un vol commis chez lui. Dans la nuit du mercredi 1er décembre 2010 au secteur 5, c’est un boutiquier qui a fait les frais de ces hommes sans foi ni loi. Sa boutique a été vidée de fond en comble. Une somme de 200 000 F CFA a été aussi emportée.


Un chef de service autoritaire

P.K est un chef de service qui travaille dans une structure non étatique dans la capitale du Yatenga. Travailleur acharné, l’homme est apprécié par ses supérieurs hiérarchiques. Seulement, P.K s’illustre auprès de ses collaborateurs par ses mesures autoritaires. Prompt à humilier ses agents même en public, il n’hésite pas à insulter ses caissières au moindre manquement. Sa phrase préférée : "Je n’ai de comptes à rendre à personne". Surnommé le "perdieman" par ses agents, ce chef de service, selon les dires de ses collaborateurs, ne donne aucune occasion à ses subordonnés de participer aux séminaires et autres rencontres jugés "juteux". Non, c’est le boss lui-même qui prend toujours les choses en main.


Sa carte d’électeur tombe dans un W.C.

C.T. aurait voulu voter comme les autres Burkinabè, le 21 novembre dernier, mais elle ne l’a pas fait pas parce qu’elle ne disposait pas de sa carte d’électeur, ou parce qu’elle ne détenait pas sa CNIB. Elle n’était pas allée aux urnes pour avoir malencontreusement laissé sa carte d’électeur tomber dans un W.C. Or, CT avait à cœur d’accomplir son droit de vote pour 3 raisons. Primo, elle est une militante farouchement engagée d’un parti politique. Secundo, à 20 ans, la jeune enseignante était pressée et fière de voter pour la première fois. Tertio, C.T. est née un 21 novembre de l’année 1990. Le jour de l’élection présidentielle coïncidait avec son 20e anniversaire.


ONU : les USA sensibilisent les jeunes à la paix

Les Etats-Unis assurent la présidence des Nations unies ce mois de décembre. Dans ce cadre, l’ambassadeur, Susan E. Rice, a décidé d’impliquer la jeunesse du monde entier dans les travaux du Conseil, notamment ceux relatifs aux décisions du Conseil de sécurité sur la paix et la sécurité dans le monde. Dans ce contexte, les Etats-Unis présideront un événement du Conseil de Sécurité le 21 décembre 2010 intitulé "Ton monde, ton futur : les voix d’une nouvelle génération." Jusqu’au 14 décembre 2010, la mission des Etats-Unis aux Nations unies (USUN) accueillera les réponses des jeunes à la question : "Quel est le plus grand défi lié à la paix et à la sécurité internationales auquel votre génération fait face ? Dites au Conseil de sécurité de l’ONU ce qui, selon vous, mérite plus d’attention et expliquez pourquoi cela est important pour vous." Toute personne ayant entre 13 et 21 ans peut soumettre ses réponses dans un texte de 250 mots ou une vidéo d’une minute, selon les termes ou conditions spécifiés sur le site suivant : www.usun.state.gov/youth . Alors jeunesse burkinabè, fais entendre ta voix au Conseil de sécurité de l’ONU !


African Culture : une pensée pour les détenus

L’association "African Culture" organise la journée de commémoration du cinquantenaire du Burkina à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Cette journée est placée sous le parrainage du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP). Elle se veut un cadre d’échanges et de partage entre les acteurs du monde pénitentiaire, le public et les détenus. C’est aussi une occasion privilégiée pour l’association de faire prendre conscience aux autorités et au grand public les conditions de vie des détenus afin de les inviter à apporter leur contribution à l’humanisation des prisons. Le but étant de faire de nos prisons de véritables lieux de réinsertion. Le programme prévoit notamment un message de sensibilisation, un concert live, une remise de dons et un repas. A noter que Ismo Vitalo, musicien et ancien détenu, livrera un message et jouera pour les pensionnaires de la MACO.


Ouahigouya : le château d’eau opérationnel en mars 2011

Le nouveau château d’eau de Ouahigouya dont les travaux de construction ont débuté depuis décembre 2009 se poursuivent. A 11 mois du lancement des activités, le taux d’exécution est de 50 %. Or, la date prévue dans le marché pour la fin des travaux est le 10 mars 2011. Ce joyau que les Ouahigouyalais attendent avec beaucoup d’impatience est de type ONEA, en béton armé avec un volume de 2 000 mètres cubes. Il sera alimenté par deux nouvelles conduites de refoulement, l’une venant de l’usine d’eau de Guiti et l’autre de la station de pompage aval. En plus, il sera doté d’un débitmètre ultrasonique et de vannes à papillon. Les mesures sécuritaires n’ont pas été minimisées. En effet, en cas d’incendie dans la ville de Ouahigouya, le volume d’eau sera à même d’ouvrir très rapidement la vanne à papillon installée dans le by-pass. Mais la question qui taraude les esprits des citoyens est celle-ci : est-ce que la date du 10 mars 2011 sera respectée ? Pour en avoir le coeur net, le gouverneur de la région du Nord, Viviane Compaoré, accompagnée de ses plus proches collaborateurs, a visité le chantier le 9 novembre dans la soirée. Les responsables de l’entreprise ont assuré que la date butoir sera respectée à la lettre. Voilà qui rassure, quand on sait que plus d’un était sceptique quant à la finition du bâtiment prévu pour avaler plus d’un milliard de F CFA.

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 10 décembre 2010 à 02:41, par bouba En réponse à : POT-POURRI : Un réseau de téléphonie mobile surprend agréablement ses abonnés

    De grâce LePays ! Vous parlez de la rue 16.452 qui portera désormais le nom d’un illustre fils du pays, Paul Hamado Yugbaré. Mais qui est-il ? Pourquoi est-il illustre ? etc. Ça ce n’est pas de l’info, c’est du remplissage. Vous savez sans doute qu’on vous lit de partout. Sans rancune.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées