Droit de réponse

A monsieur le directeur des Editions Sidwaya

Nous venons par la présente, situer l’opinion sur les affirmations erronées de Kantigui dans votre livraison du mercredi 24 novembre 2010 concernant un bornage de "l’espace laissé sur le site de l’ancien aéroport de Ouahigouya après la construction des villas du 11 décembre dernier" dans la commune de Ouahigouya.

Aucun lotissement émanant de la commune de Ouahigouya n’est en cours après le bornage de 1999 dont les parcelles ont été attribuées en 2005. Cependant, les bornages effectués à la lisière du secteur n°11 qui jouxte la partie Sud de l’ex-aérodrome ont été déterrés par des cultivateurs lors de leurs travaux champêtres.

C’est pour rétablir la délimitation originelle des parcelles attribuées que les services techniques de la direction régionale de l’habitat et de l’urbanisme du Nord, sur demande des autorités communales, entreprennent ces derniers temps à remettre en place les dites bornes. Aussi, le travail se fait dans la journée et non la nuit, contrairement à ce que Kantigui a avancé. Pour toute information complémentaire, les services de la mairie de Ouahigouya restent à votre disposition.

Le service de communication et des relations publiques de la mairie de Ouahigouya

Manga dans le noir

Il est parvenu à Kantigui que la ville de Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud, est plongée dans le noir depuis le mardi 7 décembre 2010. De sources dignes de foi, c’est un bulldozer d’une des sociétés attributaires du marché de renforcement de la route nationale n°5, axe Ouagadougou-Pô-frontière du Ghana, qui aurait endommagé un poteau électrique de la ligne électrique qui alimente la ville de Manga.

Kantigui, tout en déplorant cette situation, souhaite que le dépannage se fasse avec diligence pour permettre à la « cité de l’épervier » d’avoir le « jus » car les conséquences d’une telle coupure ne sont pas négligeables à ce qu’il paraît *12 mois de prison ferme pour un chauffard

Kantigui s’était réjoui de l’arrestation par les forces de sécurité, de l’automobiliste imprudent qui avait causé la mort sur l’axe Gourcy-Ouahigouya (RN2) d’un pauvre paysan du nom de Ouédraogo Guédémé Issa, originaire de la commune rurale de Boussou et qui s’était enfui. De source sûre, l’auteur, après sept mois de cavale, a répondu de son forfait lors d’un procès au tribunal de grande instance de Ouahigouya.

Le verdict qui était tant attendu par la famille de la victime a été rendu le 22 novembre 2010. 12 mois de prison ferme assortis d’une amende de 8 millions CFA, telle est la peine infligée à ce monsieur qui conduisait sans permis de conduire depuis des années, qui a heurté grièvement un usager de la route et qui a fui, laissant sa victime sans assistance.

Kantigui souhaite que vivement de tels comportements cessent, car nul n’est immortel. Les comportements du genre doivent rudement être châtiés pour servir d’exemple.

Kantigui

Sidwaya