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Bazèga : des accidents conséquences de la crise ivoirienne

Publié le jeudi 16 septembre 2004 à 06h57min

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19 septembre 2002, 19 septembre 2004, cela fera deux ans que la Côte d’Ivoire vit sa crise socio-politique et militaire. La sous-région et singulièrement le Burkina vit également les conséquences de cette tragédie. Qu’en est-il de la situation dans le Bazèga ?

Le Burkina Faso, à travers ses 45 provinces vit à divers degrés, les conséquences de cette crise. Nul doute que les conséquences d’ordre économique et le retour massif de nos compatriotes constituent la situation générale au niveau du pays.

Face à la fermeture de la frontière ivoiro-burkinabè, le corridor ghanéen a connu une affluence avec le détournement du trafic routier. Naturellement donc, le trafic sur la route nationale n° 5 à savoir la route Ouaga-Kombissiri-Pô-Ghana s’est multiplié par 3 voire par 5. Cette nouvelle situation a eu aussi pour conséquences, l’accentuation des accidents de la circulation.

Ainsi en deux ans, la commune à elle seule, a connu 41accidents dont 06 mortels. Hors de la ville, on a enregistré 18 accidents dont un mortel.

Causes et solutions

Nationaux et étrangers, surtout Ghanéens, Maliens et autres, si des défaillances techniques et humains expliquent certains accidents, un constat s’impose : le non respect du code de la route, surtout l’excès de vitesse. Ce qui est difficilement soutenable, c’est que tout cela se passe sous les yeux des forces de sécurité. Tout ce qu’il font, c’est d’aller constater les accidents et dresser des procès verbaux.

Pas question de contrôler ; le trafic international doit être fluide. Le maire ne peut-il pas ériger des ralentisseurs à l’entrée et à la porte de la ville ? Il semble que non. La route est nationale voire internationale. Pas de solutions pour le moment, sauf si les chauffeurs, et surtout les vendeurs de sable comprennent .


Les vendeurs de fruits se frottent les mains

A quelque chose malheur est bon, pourrait-on dire, car l’augmentation du trafic ne fait pas seulement que des accidents. Elle fait aussi des heureux. Ce sont les vendeuses de fruits et légumes qui réduisent quotidiennement leur pauvreté avec ses nombreux passants. Soyez les bienvenus, mais réduisez votre vitesse.

Missa MILLOGO
Sidwaya

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