Créée depuis 1953, l’ENEF a connu une évolution positive avec le temps. Cependant, avec la dégradation des ressources naturelles que connaît notre pays et depuis la conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement tenue en 1992 à Rio de Janeiro, il est apparu plus que jamais nécessaire aux autorités nationales de donner une autre dimension à l’ENEF pour qu’elle réponde mieux aux besoins de protection de l’environnement. "En effet, bien qu’une évolution positive en matière d’approche se soit opérée au niveau de l’école, elle est restée toujours une structure de formation des personnels des Eaux et forêts uniquement, occultant ainsi les autres dimensions de l’environnement ainsi que les besoins des acteurs" , a déclaré le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie M. Laurent Sédégo qui présidait la cérémonie d’ouverture. Pour

cette restructuration, le ministère a engagé, il y a 6 mois, une étude sur le schéma d’évolution de l’ENEF. C’est sur les résultats de cette étude que les participants devront se pencher pendant 48 heures. Ils plancheront sur la mise en place d’un nouveau cursus de formation initiale sanctionné par des diplômes d’Etat à même d’intéresser tous les acteurs nationaux et internationaux en matière de gestion environnementale. Ils réfléchiront également sur la mise en place d’une formation continue.

Selon le ministre Laurent Sédégo, l’atelier traduit un engagement résolu de son département dans la quête d’une meilleure voie pour la prise en charge de toute la dimension environnement. Au sortir donc de cet atelier, l’ENEF devra être un creuset pour l’émergence de compétences nouvelles et confirmées pour le ministère et pour les autres acteurs de la gestion durable de l’environnement que sont les ONG, les collectivités locales, les projets de développement et autres privés. Pour M. Sédégo, "elle devra être l’avant -garde pour la diffusion des technologies à mettre en œuvre en matière de gestion des ressources naturelles".

Le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie n’a pas manqué de remercier les partenaires financiers que sont la Banque mondiale, les coopérations française et japonaise.

Clarisse HEMA
Sidwaya