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32e “Jalsa Salana” de la communauté Ahmadiyya : « Le message, c’est aussi pour dire que le Burkina est débout, il est sur pied » (Mahmood Nasir Saqib)

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Publié le mardi 7 mai 2024 à 20h18min

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32e “Jalsa Salana” de la communauté Ahmadiyya : « Le message, c’est aussi pour dire que le Burkina est débout, il est sur pied » (Mahmood Nasir Saqib)

Du 9 au 11 mai 2024, la communauté islamique ahmadiyya du Burkina tient la 32e convention de sa « Jalsa Salana » (convention annuelle) autour du thème : « Établissement d’une paix durable : les enseignements de l’Islam ». Cadre annuel d’information et de sensibilisation pour la paix, la convention, qui se veut aussi un moment de bilan des activités de la communauté est, selon le chef missionnaire de la communauté au Burkina, Mahmood Nasir Saqib, est un message envoyé au monde que le Burkina est débout, sur pied et fréquentable.

Ce sont environ 10 mille participants qui sont attendus à Kouba, site sis à une trentaine de kilomètres à la sortie sud de Ouagadougou, venus de toutes les localités du pays. A leurs côtés, des délégations venues de la Gambie, du Ghana, Bénin, Maroc, Mali et du Togo. La cérémonie d’officielle a lieu le jeudi, 9 mai à partir de 9h. Elle sera marquée par une levée des couleurs, une récitation du saint Coran et des discours, dont celui consacrant le démarrage officiel de la Convention.

Outre les prières traditionnelles, cet important rendez-vous sera aussi riche d’invocations pour la paix et la stabilité au Burkina et dans le monde.

La convention 2024, ce sont aussi une dizaine de communications en perspectives, toutes orientées dans le sens de la sensibilisation.

Au cours de la rencontre, des couches spécifiques de la communauté, notamment les enseignants, les agents de santé, les jeunes (élèves et étudiants) échangeront entre membres de leur entité, pour voir comment être davantage utiles à la nation, surtout dans le contexte particulier qu’elle traverse.

L’Amir, chef missionnaire de la Jama’at islamique Ahmadiyya au Burkina, Mahmood Nasir Saqib, principal intervenant à la conférence.

« Islam signifie paix, et nous avons le devoir de propager le message pour établir la paix dans le monde. Sans paix, on ne peut rien faire ; c’est la première chose à établir dans le monde. Il faut donc la paix sur tous les plans ; paix sociale, économique, politique... La paix implique le respect de l’autre. Si chacun respecte l’autre, s’il y a le respect entre nous, il y aura la paix. C’est pour cela d’ailleurs que l’islam nous enseigne que lorsqu’on rencontre quelqu’un, peu importe ce qu’il y a entre vous, le musulman doit dire assalam alekoum (paix sur vous) et l’autre répond walekoum salam (et sur vous soit la paix) », prêche le chef missionnaire de la communauté au Burkina, Mahmood Nasir Saqib, principal orateur à la conférence.

Selon le responsable religieux, au-delà de sacrifier à cette activité annuelle qui se tient à travers le monde par la communauté ahmadiyya, la 32e « Jalsa Salana » est un message envoyé au monde sur le Burkina. “C’est aussi un message pour montrer le visage du Burkina Faso ; parce qu’aujourd’hui, quand vous regardez dans le monde, les gens parlent du Burkina avec une carte toute rouge, ils pensent qu’on ne peut pas circuler dans le pays. Ce qui est faux. C’est vrai que nous vivons une situation difficile, mais ça va passer, on aura la paix, s’il plaît à Dieu. C’est ce message-là qu’il faut donner. Quand les médias montreront la convention, les gens des autres côtés comprendront que la situation n’est pas celle qu’on présente tout en rouge. Aujourd’hui, vous avez toutes sortes de rumeurs sur le Burkina, qui découragent les gens. On fait croire que la vie est finie au Burkina Faso. Non, c’est une situation qui va passer, et cette convention vise à envoyer aussi l’image au monde que le Burkina est toujours sur pied ; nous sommes sur pied, nous sommes en train de travailler à sortir de la situation difficile », a présenté le premier responsable de la communauté islamique ahmadiyya au Burkina.

Ici, Mahmood Nasir Saqib et Daouda Koné, président du comité d’organisation (à droite), animateurs de la conférence à 48 heures de l’ouverture de l’activité.

A en croire le président du comité d’organisation, Daouda Koné, tout est fin prêt pour l’activité ; les dizaines de commissions mises en place à cet effet ayant accompli leurs missions ou étant à la tache.

Selon M. Koné, la convention verra la présence effective du représentant du Calife, qui est le premier responsable de la communauté au Ghana. Il fut, confie-t-il, le premier missionnaire affecté au Burkina Faso, en 1987. Occasion pour le mandataire, dit Daouda Koné, de constater l’évolution de la communauté au Burkina, dont il a été le précurseur.

Mahmood Nasir Saqib, présentant ici, le Magazine des femmes de la communauté : Amina.

Pour mémoire, la « Jalsa Salana » est un rendez-vous annuel qui vise à renforcer la fraternité et la cohésion entre les membres de la communauté ; échanger sur les préoccupations de l’heure ; partager avec tous les sympathisants, les valeurs de l’Islam et raffermir la devise de la communauté : « Amour pour tous, haine pour personne ».

O.L
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