Au total, 42 personnes prennent part à cette compétition culinaire dont l’objectif est de valoriser les mets locaux, de mettre en valeur la culture et les traditions culinaires des différentes régions du pays. Pour cette première journée du concours, treize personnes sont dans les starting-blocks.

Promouvoir la culture à travers l’art culinaire, valoriser les mets locaux afin d’inviter la population à consommer local, est l’objectif primordial de cette activité, selon les organisateurs.

Madame Soulama Cathérine candidate de la région des cascades. Présentatrice du to de riz rouge à la sauce sésame

Le tô de riz rouge accompagné de sauce sésame, le sibiodo, le couscous de haricots, le n’kouangma, le couscous de fonio à la sauce de finza, le cocktail de soja au souchet, le gapal, le kankanga sont des mets traditionnels présentés par les candidats venant de différentes régions du Burkina. La compétition ne retient qu’un seul homme.

Catherine Soulama, candidate de la région des Cascades dans la catégorie "plat lourd", participe à cette compétition d’art culinaire. Elle a présenté du tô de riz rouge à la sauce rouge.

« Pour la préparation, il faut décortiquer le riz, le débarrasser de toutes ses impuretés, chauffer l’eau, mettre le riz à feu doux, puis après cuisson, le malaxer avec une spatule jusqu’à obtenir une pâte homogène », confie-t-elle sur la préparation du tô de riz rouge.

La ministre de la solidarité nationale Nandy Diallo a salué cette initiative qui valorise nos mets locaux

« L’ouverture officielle de la catégorie art culinaire consiste à exposer les mets proposés par nos différents candidats, puis à les déguster. Lors de la présentation, nous avons vu différents mets, que ce soient des plats lourds ou légers, et des boissons », affirme Nandy Somé/Diallo, ministre en charge de la Solidarité.

Elle a profité de cette occasion pour encourager tous les candidats et invité surtout l’ensemble de la population à valoriser les mets locaux, à consommer ce que nous produisons afin d’encourager non seulement les producteurs, mais aussi les femmes qui font preuve de créativité et de passion pour proposer ces mets à chaque compétition de la SNC.

Amadou Abdourahamane, ministre de la Jeunesse, de la culture, des arts et des sports du Niger

« Lors de la préparation, je n’ai pas eu trop de difficultés », déclare une candidate du Sud-ouest qui en est à sa toute première participation au concours d’art culinaire. Sa raison de participer à cette activité s’explique par le fait que sa région n’est pas toujours représentée en compétition d’art culinaire à la Semaine nationale de la culture.

Le ministre nigérien de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, Amadou Abdourahamane, a indiqué que la majorité des mets présentés utilisent les mêmes ingrédients qu’au Niger. « À quelques variantes près, on a le même style de cuisine », a-t-il noté. Et de renchérir : « Une équipe nigérienne est sur place pour vous faire découvrir la gastronomie nigérienne. Consommons ce que l’on a chez nous. Les mets locaux sont énergétiques et hygiéniques, sans produits chimiques, ce qui faisait la force et la santé de nos grands-parents. »

Urielle Lezogo (Stagiaire)
Lefaso.net