NAK 2023 : la 28e édition prévue sous le signe de la culture et de l’agriculture
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C’est officiel, la 28e édition des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) se tiendra du 29 novembre au 03 décembre 2023 sous le thème « Culture et agriculture ». Le directeur du festival, Koudbi Koala, a déroulé les grands axes au cours d’une conférence de presse tenue dans la cité du cavalier rouge le vendredi 10 novembre.
A 19 jours de l’évènement, le comité d’organisation, à travers un point de presse tenu le vendredi 10 novembre 2023, a confirmé la tenue effective de la 28e édition des Nuits atypiques de Koudougou. Placée sous le thème « Culture et agriculture », cette édition se tiendra du 29 novembre au 03 décembre prochain. Un thème dont le choix se justifie par la volonté des NAK de mettre en exergue la dimension culturelle de l’agriculture et la contribution du secteur de l’agriculture dans le développement économique, social et culturel de notre pays. C’est du moins ce que confie le directeur général des NAK Koudbi Koala.
« Culture et agriculture partagent plus qu’une même sonorité. Le lien entre les deux est profond. Les racines sont les mêmes. Et lorsqu’on entretient les deux, on est cultivé ! » ; déclare-t-il.
Afin de mieux cerner le thème et de donner une pertinence et une consistance à ce choix, il est prévu un colloque international (pluridisciplinaire) en partenariat avec l’université Norbert Zongo de Koudougou du 1er au 2 décembre sous le thème : « Culture et agriculture en Afrique : Sens, pratiques et enjeux dans la littérature, les arts et les sciences ».
Au cours de cette conférence de presse, ce fut l’occasion pour le premier responsable des NAK Koudbi Koala et son équipe d’expliquer de long en large le contenu des NAK de cette année. Au-delà du colloque international qui reste l’une des innovations apportées lors de cette édition, il y a également la soirée "Relev" qui consiste à primer un lauréat par un prix dénommé « Koudbi Koala », la cérémonie d’ouverture ou « Pak zaka », Le village atypique, et les spectacles live demeurent d’actualité et tiendront en haleine les festivaliers durant cette édition.
Les éditions se suivent mais se ressemblent au NAK. Comme chaque année, les NAK sont malheureusement confrontées à cette épineuse question de finance. En effet, le budget qui se chiffre à 125 041 944 de FCFA n’est couvert qu’à 60,43 % à quelques jours de l’évènement. Cependant le comité reste convaincu de la tenue effective de l’événement. « Une chose est sûre, notre volonté de faire les NAK cette année est définitivement bouclée », lance-t-il avec conviction.
Selon le Dr Ernest Bassané, représentant le président de l’université Norbert Zongo, il était de leur devoir, en tant que maison du savoir, d’accompagner les NAK. D’où l’intérêt pour eux de marquer d’une pierre blanche cette année en proposant ce colloque. « L’ambition de ce colloque est d’accompagner la dimension folklorique des NAK par une dimension scientifique », dit-il tout en précisant que quatre axes ont été déclinés pour la tenue de ce colloque. Il s’agit de la culture et l’agriculture : dans les littératures écrites et orales, dans les arts, la musique le cinéma et la sculpture, dans les le sciences humaines et sociales, et dans les sciences exactes...Au total 92 thèmes seront traités par 142 communicateurs venus de plusieurs universités du Burkina et de l’extérieur.
Il faut souligner que cette année encore, les bracelets originaux commandés à l’extérieur remplaceront les badges et tickets d’entrée. Ils seront vendus en fonction des couleurs et portés systématiquement au poignet de chaque festivalier.
Les NAK de cette année, ce sont en moyenne 50 000 festivaliers, 200 exposants et restaurateurs, 50 professionnels et partenaires.
Pour le plateau artistique, une centaine d’artistes musiciens et humoristes-chorégraphes, sont attendus. Fior 2 Bior et Tiken Jah Fakoly de la Côte d’Ivoire sont les grosses pointures attendues de l’international.
Il faudra se munir de 1 000 FCFA pour avoir accès aux NAK dans toute sa plénitude et de 500 FCFA pour accéder au village artisanal. A noter que les enfants jusqu’à 14 ans ne paient pas.
Prince Omar
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