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Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

Publié le mardi 5 mai 2020 à 22h30min

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Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

Le décès, survenu le 18 mars 2020 de la députée Marie Rose Compaoré/Konditamdé secoue toujours les responsables du ministère de la santé et du Comité de riposte au Covid-19. La famille de la défunte réfute la cause officielle, le Covid-19, du décès de la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale ainsi que les informations fournies par la cellule de riposte à la pandémie. Retour sur une affaire qui continue de faire des vagues.

Admise dans la nuit du 17 au 18 mars 2020 au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo pour des soins, la députée Compaoré décède dans la nuit. Le Coordinateur national du Comité de riposte au Covid-19, Pr Martial Ouédraogo, le même jour, annonce devant la presse que la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale et membre fondateur de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) est décédée du Covid-19. Elle était également diabétique.

Son parti, l’UPC, dans un communiqué publié le 18 mars, annonce son inhumation pour le même jour à 16 heures. Ce qui semblait être une affaire finie va cependant connaitre des rebondissements. La famille conteste les raisons de la mort de la députée.

Le journaliste Ladji Bama, qui était déjà sur le coup, affirme sur les réseaux sociaux et les différentes chaines de télévision que la députée n’était pas décédée du Covid-19. Il apparaissait comme celui qui prêchait dans le désert. Mais sa voix est entendue par ses confrères qui reviennent sur la question lors des différents points de presse. Droit dans ses bottes, l’alors Coordinateur national du Comité de riposte, Pr Martial Ouédraogo, tient mordicus que dame Compaoré est décédée du Covid-19. Il obtient le soutien même de sa patronne, Claudine Lougué, ministre de la santé qui embouche la même trompette.

La famille n’en démord pas. Elle en veut pour preuve son incapacité à obtenir le dossier médical de la députée et réfute aussi le fait qu’un prélèvement ait été effectué sur elle pour des examens. La famille affirme également n’avoir pas eu de rencontre avec une délégation du ministère de la santé et qu’une équipe n’est jamais passée pour désinfecter le domicile. Les plaintes de la famille sont relayées par des médias sans pour autant parvenir à faire fléchir la ministre de la santé et le Pr Martial Ouédraogo.

« On m’a fait mentir »

Le lundi 21 avril 2020, interpellée par les députés, la ministre de la santé maintient sa position. Elle affirme même qu’une équipe du ministère avait rencontré la famille de la défunte afin de présenter ses condoléances et la rassurer sur les motifs du décès de la députée.

Dans la soirée du 27 avril 2020, la télévision privée Bf1 diffuse un reportage sur la famille. Un document dans lequel l’époux de la défunte, Amado Compaoré, ne passe pas par quatre chemins pour dire ses vérités. Il refuse d’admettre que son épouse soit décédée du coronavirus parce qu’à la date de l’élément, il n’avait toujours pas reçu les résultats d’un quelconque test qui confirmaient que la députée souffrait du Covid-19. Il refuse également que les médecins disent que la défunte est arrivée au CHU de Tengandogo dans un état comateux parce qu’elle aurait envoyé acheter des effets pour son séjour à l’hôpital. Aussi, selon Amado Compaoré, la dépouille aurait été inhumée par les membres de la famille et non par les éléments du CORUS. Outre cela, l’époux, éprouvé et amer, dément l’information selon laquelle une équipe d’hygiénistes a désinfecté le domicile familial et qu’une rencontre avec une délégation du Ministère de la santé aurait eu lieu.

Le lendemain, le journal d’investigation « Courier confidentiel » affiche en grand une phrase du Ministre qui fera sourire plus d’un mais révélatrice d’une situation que certains responsables rencontrent au sein de l’administration publique : « On m’a fait mentir à l’Assemblée nationale », affirmait-elle.

Selon le journal, après la diffusion du reportage de BF1, la ministre a convoqué d’urgence une réunion de crise. Au cours de la rencontre, les personnes chargées des différentes tâches ont avoué n’avoir rien accompli. Un Pr (ndlr, le journal ne donne pas plus de précision sur son identité) du CHU de Tengandogo, chargé de conduire la délégation dans la famille de la défunte, ne l’avait pas fait et celui qui était chargé de convoyer l’équipe qui devait désinfecter le domicile ne s’était pas exécuté. La conséquence a été sans équivoque : la ministre a affirmé devant les députés et l’opinion nationale que des actions avaient été posées alors qu’elles ne l’avaient pas été. Elle s’est alors excusée pour avoir, selon « Courier confidentiel », menti aux élus nationaux et aux Burkinabè.

Le Pr Martial Ouédraogo, bouc émissaire ou première tête à tomber ?

Passé cet épisode, le Pr Martial Ouédraogo, absent déjà des conférences de presses au cours desquelles se faisait le point de la situation de la maladie, est relevé de ses fonctions de Coordinateur national du Comité de riposte au Covid-19 par le Conseil des ministres du 29 avril 2020. Le Dr Brice Bicaba, directeur du CORUS, assure l’intérim, selon la décision de l’instance.

La maladie semble connaitre un recul au Burkina Faso. A la date du 3 mai 2020, le pays comptait 672 cas confirmés, 545 guéris et 46 décès. On enregistrait 81 malades encore en soins. Une situation qui a encouragé le gouvernement à rouvrir les marchés, à autoriser la réouverture des lieux de culte et à suspendre la quarantaine qui était imposée aux villes qui avaient au moins un cas confirmé de Coronavirus.

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Vos commentaires

  • Le 5 mai 2020 à 12:49, par Vérité indiscutable En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Cette triste histoire démontre clairement que des personnes ont été abandonnées à la mort pour être comptées au nombre des victimes du Coronavirus. On attend les preuves du contraire, même si c’est dans 10 ans.
    Du coup, en ouvrant tout, il y aura effectivement les vrais cas du Coronavirus et les morts seront plus sûrement ceux du Covid-19. C’est cela la gestion du Coronavirus chez nous.
    Bon vent à eux. Mais, que Dieu protège le peuple des faibles, c’est notre prière.

  • Le 5 mai 2020 à 12:54, par A qui la faute ? En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Pays des homme honnêtes !
    Comment on peut mourir comme une mouche ? Des gens qui se respectent devraient démissionner d’eux-mêmes sans attendre qu’on les démettent de leurs fonctions.
    J’ai bien peur pour la confiance du peuple, quand les intellectuels crient qu’il n’y a pas mieux que cette équipe pour diriger le pays

  • Le 5 mai 2020 à 13:27, par verite no1 En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Ah ! Ca chauffe ! Chez nous les mossis, on regle ces genres de problemes en envoyant une delegation de sages chez la famille de la defunte pour demander pardon ! De vrais sages qui savent parler ! Neamoins, celui ou celle qui la soigne doit etre entendu et puni si toutefois ya eu negligence !
    Pour les mensonges a l’AN, que la ministre reparte demander pardon a huis clos sans journalistes, cette partie est facilement gerable !
    Pour la demission, cela ne depend pas des aigris, docteur es recuperation politique mais plutot de Rock, point barre !

    • Le 5 mai 2020 à 20:10, par Honorine Louguee En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

      Ca ne devrait pas une question du President. Quand un ministre tombe aussi bas, les consequences a tirer devraient etre claires pour tout le monde. Ce n’ est pas une question d’ agrigang ou pas. L’ honorabilite de la fonction a ete salie. La dame a perdu le respect du grand public. Elle peut persister a rester pour manger mais qu’ elle sache qu’ elle se deshonore davantage. Le mot honneur n’ a plus de sens au Burkina ?

  • Le 5 mai 2020 à 13:48, par Mogo En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Une partie de cet article est en contradiction avec ce qui est dit sur ce même site (Covid-19 : le nombre de cas repart à la hausse). Bon bref ! Ce qui est important, il faut que toute la lumière soit faite sur cette ténébreuse affaire. Si la dignité et l’honneur existent encore dans ce pays dit Burkina Faso (terre des Hommes intègres), la ministre de la santé doit rendre le tablier (enfin, la blouse). Pour que ses enfants puissent soulever la tête un jour, elle devrait s’en aller, dignement. Que l’âme de la défunte repose en paix

  • Le 5 mai 2020 à 14:15, par Sala En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    De grâce laissons l,âme de la défunte reposer en paix. Le gouvernement et l,AN ont diligenté une enquête et bien attendons les conclusions.

  • Le 5 mai 2020 à 14:29, par AUTORITES MENTEUSES En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    DANS CE PAYS LA LA MORALE A FOUTU LE CAMP TOUT LE MONDE MENT SURTOUT LES AINES LES VIEILLARDS LES autorités DE TOUT BORD ET TOUT CELA A CAUSE DU VENTRE ! TOUT LE MONDE CALOMNIE MENT TRICHE TROMPE VOLE SI BIEN QUE SI VOUS LE FAITES PAS VOUS ÊTES HAS BEEN ( dépassé).

    PS TOUT LE MONDE NE MENT PAS MAIS 99.99 SONT DES MENTEURS EN AFRIQUE NOIRE.

  • Le 5 mai 2020 à 15:46, par ayo En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Résumé propre. ça c’est clair et net. en réalité cette gestion de la cirse du covid19 est révélatrice de la manière dont les problèmes de l’ État en général sont appréhendé et gérés par les hommes forts du moment.

  • Le 5 mai 2020 à 15:57, par COB En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Dans ma compréhension, mentir c’est déformer la vérité et c’est aussi relayer des informations fausses. On a appris, on nous a dit et on va répéter sans avoir vérifié.
    C’est notre quotidien dans les forums, dans les maquis. Ne parlez pas de niveau de gravité. Parce que c’est nous petits menteurs de quartier qui dirigeront le pays demain.

  • Le 5 mai 2020 à 18:07, par Veenem En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Il y a beaucoup de non dit dans cette affaire ? J ai l impression que la famille veut nous prendre la tête. Pourquoi la dame a t elle été référée d une clinique au chu de tengandogo auprès de l équipe en charge du corvid ? Elle a bien été référée avec un dossier en leur possession ? Quel dossier réclame t il a tengandogo pour un patient qui y a séjourné que quelques heures ? C est eux qui l on amener là-bas Et ils savent bien pourquoi.

    • Le 5 mai 2020 à 19:29, par Taps En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

      @veneem. Arrêter vos insinuations calomnieuses. Elle peut avoir été référé à tengandogo pour autre chose que le corvid. Pour rappel il y a d autres malade que ceux du corvid là-bas. C est plutôt vous qui vous prenez la tête avec vos questionnement insensés

    • Le 6 mai 2020 à 09:45, par SAS En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

      c’est pas parce que la dame a été référé d’une clinique à Tengandogo qu’elle était forcement malade du COVID. Je prend mon cas j’ai ma sœur qui ne se sentait pas très bien on a été dans une clinique où nous avons l’habitude de nous soigner parce qu’elle toussait et était essoufflé on nous a référé à Tengandogo comme quoi les cliniques on reçu des instructions ferme de ne pas recevoir des patients avec des difficultés à respirer nous avons été à Saint Camille après 3 jours d’hospitalisation on est rentré à la maison elle avait une infection aucun membre de la famille n’a été malade. Je pense que les centres médicaux ne savaient pas comment se comporter face à la maladie parce qu’ils n’avaient pas d’informations claire et comment se comporter face aux malades et aussi pour leur réputation. Pourtant nous savons tous que c’est la période de rhume et de toux. Cette situation à coûter la vie à beaucoup de malades et comme chez nous au Burkina Faso dans les cas de décès on laisse tous à Dieu beaucoup de famille ont laissé pour eux à Dieu qui à le dernier mot.

      • Le 6 mai 2020 à 18:14, par Veneem En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

        Comment pouvez-vous en être si sûr sans avoir fait le test et quand tout le monde sait aujourd’hui hui que la maladie se guérit d elle-même après quelques jours à 80% des cas. Il y a même des sujets as symptomatique
        mon ami si elle a été orientée vers tengandogo par l un des meilleures professionnels de la places, c est pour des raisons valables. Si non on l aurait envoyé à st Camille comme votre sœur. Et je suis presque sûr que saurait été une erreur de ne pas l envoyer à tengando au regard des signes cliniques et des ATCD qu elle présentait.
        je crois qu il ne faut pas comparer la situation de ta sœur à celle de la regrettée

  • Le 5 mai 2020 à 19:11, par Le Vigilent En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Paix à l’âme de Mme Rose Marie Compaore/Konditamde ! Son décès a été une aubaine pour certains esprits malins qui en ont fait leur fond de commerce. Les uns s’en sont saisi pour se faire une publicité gratuite ; les autres pour en faire le principal sujet de leur programme politique et surtout pour en découdre avec leurs adversaires (ennemis) politiques. L’époux en a profité pour parler du président RMCK en utilisant le sobriquet peu flatteur que Tahirou Barry lui avait attribuer après sa démission du gouvernement. Son parti politique en a profité pour réclamer la démission de là ministre de la santé. C’est vraiment triste !

  • Le 6 mai 2020 à 06:18, par internaute En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    La ministre ne doit pas démissionner. Elle doit rester faire le toilettage parmi ses collaborateurs qui ont failli à leur mission. Je sens que certains de ses collaborateurs veulent lui faire un coup-bas. J’espère que le gouvernement ni elle ne cederont aux pression de ces personnes aigries tapis dans l’ombre. Nous sommes le seul pays au monde où les gens se battent pour devenir ministre de la santé dans ce contexte de pandémie. Courage au Gouvernement et courage à Mme la Ministre ! La lutte contre covid-19 continue.

  • Le 6 mai 2020 à 09:18, par KORO En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Internaute 11 a parfaitement raison.
    La dame était déjà suivie pour ses problèmes de santé connus.
    Mais est -ce à TINGANOGO ? Pourquoi l y a on référé pendant que tout le peuple sait que cet hôpital a été réquisitionné pour le COVID 19 ? Et puis, il ya le témoignage de son camarade de parti et surtout adjoint au mandat de député.
    Pensez vous que cette honorable personne vas faire un témoignage sur sa contamination au covid après sa rencontre avec la regrettée ? Je comprends la peine de la famille quand on perd un membre aussi important de la famille mais il ya une incongruité dans la façon de faire du chef de famille.
    S agissant des collaborateurs de la ministre,qui viennent faire une compte rendu sur une mission qui leur est donnée alors qu’ ils ne l ont pas effectuée............Pour des adultes et de cadres de ce niveau, que voulez vous qu on dise d eux, si ce n’ est revanchards qui pensaient que ce poste que la bonne dame occupe devait être le leur ?
    Comment pouvez vous poussez la malhonnêteté jusqu’ à ce niveau et vous faire appeler Hommes intègres ? Des sanctions allant jusqu’ la suspension de salaire doivent être prononcées à leur encontre.
    Quant à ceux qui demandent la démission de la ministre, ce n est pas vous qui l avez nommée à ce poste..........

  • Le 6 mai 2020 à 15:24, par Lajumelle En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    La ministre ne va pas démissionner ! Jamais ! Au grand Jamais !
    Ceux qui n’ont pas fait leur travail et qui l’ont laissée parler partout sans rattraper leur retard, doivent payer les pots cassés. Je ne vois pas en quoi ce qui leur est demandé est pénible pour qu’ils ne s’exécutent pas. La Ministre ne peut pas imaginer un temps soit peu que ses instructions ne soient pas exécutées promptement. Même nous tous à sa place, au moment ou elle était au four et au moulin, ne pouvait pas suivre ce genre d’activités qui à mon avis sont faciles à exécuter. Le laxisme doit prendre fin au niveau de la fonction publique quelque soit la personnalité de qui est incriminé.

  • Le 6 mai 2020 à 16:14, par Un citoyen En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Ce genre de situation te fais regretté d’être Burkinabè. De toutes les personnes incriminées dans ce gros mensonge d’état, aucune n’a rendu sa démission. Preuve que le sens du devoir, la dignité, l’honneur, l’estime de soi, la parole donnée et le respect des personnes vivantes et disparu ne sont plus des valeurs dans ce pays, en tout cas pas chez ceux qui devraient montré l’exemple. Et vous voulez que la génération future soit comment si elle voit que leur parents et ainés mentent aux représentants du peuple ? Et pour quoi ? l’argent et autres privilèges d’ordre matériel !!!! Mon pays est devenu quelque chose

  • Le 6 mai 2020 à 18:24, par Veneem En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Moi j attends toujours que la famille et les grandes gueules nous disent pourquoi ils ont envoyés la dame à tengandogo si ce n est pas pour une prise en charge pour cause de symptômes fortement présumés de corvid Vous qui ne connaissez pas le mensonge. Dites nous la vérité

  • Le 7 mai 2020 à 01:51, par Della En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Mon pauvre Faso à mal. L’incivisme, l’indiscipline et bien d’autres maux vont mettre le pays des hommes intègres à genoux. Un ministre qui donne des instructions à ses collaborateurs qui refusent sournoisement d’exécuter et qui la rassure que c’est fait. Juste pour montrer à l’opinion publique que le pays est mal gouverné.
    Mr le mari de la défunte, il y a combien d’années vous ne viviez plus avec votre femme ? C’est la raison pour laquelle au lieu de pleurer sa mort, vous en faites un débat publique à quelle fin ? Qu’elle soit morte du covid-19 ou pas, tout ce débat va vous amenez où ou bien ça va vous rapporter quoi ? Un vrai mari qui aime sa femme n’accepterai jamais mener ce genre de débat après le décès de son épouse. Si vous êtes convaincu que votre épouse est décédée des suites d’une maladie et qu’il n’y a pas eu négligence dans sa prise en charge par les soignants, cela devrait vous consoler.
    À tous ceux qui estime que la dame n’est pas morte des suites du covid-19, manquent de sagesse. Ce n’est pas maintenant que vous entendez parler de secret médical ! Le burkinabé court un grand danger s’il faut commencer à vociférer à la presse pour obliger les médecins à violer le secret médical pour le bon plaisir de dire que je dois informer le peuple. Messieurs les internautes, le débat serait intéressant si le courrier confidentiel était arrivé à nous sortir les preuves de mauvaise gestion financière du covid-19. Arrêtez ce débat et allez sur un autre terrain et laissez surtout la défunte dormir en paix même si parler de sa mort vous rapporte gros. Sachez que vous êtes tous mortels.

  • Le 7 mai 2020 à 12:09, par Yassou En réponse à : Décès de la députée Marie Rose Compaoré : Retour sur la crise dans la crise du COVID-19

    Je pense que la députée est décédé de son diabète et suite à un mauvais protocole qui lui a été appliqué par l’équipe d’urgence. Des cas similaires DE sont produit à Yalgado. Du glucosé leurs avait été administré en perfusion.

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