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Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

Publié le vendredi 24 avril 2020 à 22h36min

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Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

La coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) a rencontré la presse ce 24 avril 2020 à Ouagadougou. Les animateurs ont exposé le calvaire que vivent les enseignants du privé, à la suite de la fermeture des établissements d’enseignement pour cause de Coronavirus. Ils ont ainsi demandé des mesures accompagnement au ministère en charge de l’éducation nationale et aux responsables d’établissement.

Depuis le 14 mars 2020, les établissements d’enseignement sont fermés sur l’étendue du territoire. Une mesure prise par le gouvernement pour freiner la propagation de la pandémie du Covid-19. Mais cette décision n’est pas sans conséquence sur les enseignants du privé, qui sont pour la plupart payés en fonction des heures de cours. Certains traversent donc des moments d’incertitudes. Au Burkina Faso, ce sont environ 1625 établissements secondaires qui sont répertoriés sur l’ensemble du territoire. La région du Centre en compte à elle seule, plus de 700.

Les enseignants du privé se sont donc regroupés dans l’urgence, au sein d’une coordination pour faire entendre leur cause. C’est une jeune organisation qui a vu le jour le 15 avril dernier, les membres se sentant oubliés dans les mesures d’accompagnement annoncées les autorités. « Les deux discours du président du Faso à la nation sur la gestion de la pandémie (20 mars et 2 avril) ont laissé les enseignants du privé sans voix. Notre déception et notre tristesse furent grandes. Et pour cause, aucune mesure d’accompagnement n’a été prise pour nous soulager durant cette période d’inactivité suite à la fermeture des écoles », a expliqué le porte-parole de la coordination Amadou Tindano.

Foi des conférenciers, les travailleurs sont dans une situation difficile depuis la fermeture. Cette rupture brusque des activités a entrainé des centaines de travailleurs dans une impasse totale, puisqu’ils sont rémunérés sur la base du volume horaire exécuté durant le mois. « De ce fait, l’arrêt des activités met les acteurs dans une formes de chômage imprévu et sans aucune mesure d’accompagnement. Cette situation a jeté des milliers d’enseignants du privé dans une misère noire et els plongeant dans une clochardisation sans précédent », a regretté le porte-parole de la coordination qui précise par contre qu’ils ont été payés pour le mois de mars. Cette sortie vise à anticiper pour les mois à venir.

Pour les enseignants du privé, cette situation ajoute de la douleur à la douleur. Avant la pandémie déjà soutiennent-ils, « le comportement irresponsable de certains promoteurs des établissements d’enseignement privés faisant subir aux enseignants un esclavagisme d’un autre genre ». Retard de paiement, salaires de misères, refus de paiement notamment les derniers mois de l’année scolaire, licenciements abusifs…

Trois propositions au gouvernement et aux promoteurs

Face aux difficultés auxquelles font face les enseignants du privé dans ce contexte particulier, la coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) fait des propositions. Elles sont à soumettre au gouvernement et aux promoteurs.

Il s’agit d’abord de l’accompagnement des travailleurs des établissements d’enseignement privé avec une allocation nécessaire pour toute la durée de la fermeture des établissements et qui prend en compte le préscolaire, le primaire, le post-primaire, le secondaire et le supérieur.

Ensuite, la coordination préconise le maintien des contrats des agents engagés durant la période de fermeture et le paiement régulier de leurs salaires
Enfin, les conférenciers proposent la régularisation des arriérés de paiement constatés dans certains établissements.

« Notre coordination a les moyens nécessaires pour se faire entendre. Nous osons croire que le ministère va comprendre la légitimité de la situation et travailler à la régler le plus tôt possible. Nous ne souhaitons pas aller à une situation où nous serons obligés de nous faire entendre par d’autres moyens, a poursuivi Amadou Tindano qui précise que la coordination n’est pas un syndicat, même s’il n’est pas exclu qu’elle se transforme en mouvement syndical, en fonction de l’évolution de la situation.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 avril 2020 à 23:12, par Kouka En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Bonsoir ! J’encourage ce mouvement à continuer la lutte. Carton rouge à Mr Basolma lui même enseignant pour son silence coupable face au misère des enseignants vacataires. Si le Ministre Ouaro ne s’intéresse pas a cette situation plusieurs scénarios se présente. Soit c’est un détournement puisque tous les Ministres ont géré le soutien de façon participative. Soit c’est du meppri car lui aussi a été vacataires. S’il ne peut pas faire son travail, qu’il laisse la place à d’autres personnes. Les fondateurs devaient aussi participer.

  • Le 25 avril 2020 à 00:00, par Bonjour En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Mes frères enseignants, vous êtes plus nombreux que les acteurs du secteur culturel qui ont pourtant eu une aide déjà. Parce qu’eux font plus de bruit que vous.
    Quand à vos propositions, je me permets de vous dire que vous n’avez même pas à proposer le paiement de vos arriérés, vous devez les exiger.
    Le secteur de l’éducation est malheureusement devenu un secteur informel où des analphabètes font des affaires, malheureusement avec la complicité de prétendus intellos
    Comment concevoir que dès le mois de janvier, des écoles ne soient plus en mesure de payer leurs enseignants vacataires. Ces promoteurs mafieux prennent les frais de scolarité pour acheter voiture, construire et entretenir leurs maîtresses. Et ce secteur a toujours été ainsi.Quel pays pourri !

  • Le 25 avril 2020 à 00:54, par Sidpassata Veritas En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Les menaces sont à peine voilées : « Notre coordination a les moyens nécessaires pour se faire entendre. Nous osons croire que le ministère va comprendre... Nous ne souhaitons pas aller à une situation où nous serons obligés de nous faire entendre par d’autres moyens »
    - 1- Des gens donnent de leur argent pour aider le gouvernement à combattre la pandémie, et certains s’organisent rapidement pour avoir un morceau de ce qu’ils croient être un délicieux gâteau à dévorer. Avec l’organisation du Coronathon l’Assemblée Nationale invite tous les citoyens à participer à l’effort national en donnant un peu de ce qu’ils ont (dans la mesure de leurs moyens) pour la cause nationale. Pendant ce temps, certains qui ne sont pas les plus déshérités de notre pays, perdent tout honneur à se lamenter comme des miséreux, pour finir par menacer, toute fierté avalée.
    - 2- Il faut quand-même qu’on aide ceux qui se prennent pour les plus malheureux du Burkina à avoir un peu honte, parce qu’il y a de vrais personnes nécessiteuses dans ce pays, qui ont encore la dignité de ne pas se lamenter, et même la retenue de ne pas menacer les autorités. Pensez aux déplacés internes, femmes, enfants et personnes âgées qui vivent sous des tente de fortunes, sous la menaces permanente des terroristes, de la pluie et de coronavirus. Que les enseignants du privé qui croient être les pires victimes des décisions de fermetures sous l’urgence de la pandémie à penser aux femmes, parmi lesquelles des veuves, qui vendaient des friandises dans les fameux "PM" (petits marchés) pas loin de ces établissements pour subvenir aux besoins de premières nécessité de leurs enfants. Pensez au petit mécano réparateur des engins à deux roues dont la quasi totalité des clients étaient les élèves et les personnels des établissements ça ne vous gêne pas que ces gens-là aient été ignoré du discours du PF et des aides de l’état ? Doivent-ils eux aussi s’inventer à la hâte une structure représentative pour revendiquer comme un droit ce que vous-mêmes présentez comme une aide un soutien.
    Il faut que certains Burkinabè essayent de retrouver un peu le sens de la mesure et surtout de la dignité. Dès lors qu’il s’agit d’argent, certains oublient même le nom de leurs pères.

    • Le 25 avril 2020 à 11:39, par Kouda En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

      Sidpassata Veritas,
      Apprenez à vous taire quelques fois.
      C’est mieux que de dormir sur le forum de Lefaso.net
      Connaissez-vous réellement la détresse que vivent les enseignants du privé ?

      • Le 25 avril 2020 à 19:15, par Sidpassata Veritas En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

        @ Kouda, merci pour vos conseils pratiques, mais parlons du sujet et non des personnes (vous ou moi) ni de leurs programmes personnels qui n’intéresse personne sur le forum.

        Alors, contrairement à vous, je souhaite que tout le monde puisse avoir voix au chapitre parce qu’il s’agit du sort de tous les burkinabè et de l’utilisation des moyens de l’État, Alors, au lieu de dire que certains feraient mieux de se taire que celui qui veut parler le fasse. Alors monsieur Kouda, parlez autant que vous voudrez...

        Aidez-nous à réfléchir sur la situation nationale afin que personne ne soit oublié et que nos maigres moyens soient utilisés efficacement. Si vous connaissez les situations des uns et vous ignorez celles des autres, vous tomberez dans une proposition de solution déséquilibrée et inacceptable qui compliquera le problème. Parlez, argumentez, ça nous fera beaucoup de bien.

      • Le 26 avril 2020 à 11:01, par Pifo En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

        Kouda tu peux avoir raison mais il faut que les gens apprennent à être polis dans leurs démarches. Ce ne sont des menaces qui peuvent régler tout. L’État n’est pas leur employeur, ils peuvent demander que l’Etat examiné leur doléances en prenant le côté social de l’affaire. J’étais sidéré par leurs menaces

  • Le 25 avril 2020 à 09:35, par Manuel En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Bonjour
    Si le gouvernement ne fait pas ceci ou celà,on va nous entendre ! Vraiment un langage dur dans une situation que le gouvernement n’a pas créé.
    Vous acceptiez les salaires de misère avant le covid 19 ou bien c’est le covid qui en est responsable ?
    Il faut être sérieux et demander un appui de l’état sans arrogance sinon vous ne pouvez rien car des millions de burkinabè sont plus touchés que vous.
    Transformez votre structure en syndicat et vous verrez ce que vous pouvez faire pour améliorer vos conditions de vie

  • Le 25 avril 2020 à 09:36, par mam En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Bonjour Mmes/Mrs de l’enseignement Privé,
    Votre cause peut être entendue et prise en compte ; ceci dit, votre ton est illisible. Votre posture revendicative aux accents étudiants pourrait vous dé-servir. Sous nos tropiques, le forcing et autres formes d’injonctions ou de menaces ne paient pas.

    je pense que les expressions comme "misère noire....clochardisation....esclavagisme d’un autre genre.." n’ont pas leur place ici. Faites vos revendications dans le respect des règles de l’art, sans verser dans des chantages

    .Certains parmi vous qui prônent l’extrémisme et le va-en-guerre sont vos pires ennemis. Il faut faire attention. Choisissez des personnes mures, adultes et crédibles ; analysez les conseils avant de les valider. Vos four-voyeurs sont au milieu de vous. Communiquez avec sagesse, et ne parlez pas à tout micro ouvert devant vous. Ne vous laisser pas piéger. Il est très difficile d’organiser des chômeurs ou des débrouillards ; et même si vous y arriver, plusieurs vont vous abandonner en cours de route, et le mouvement va en souffrir, jusqu’à en mourir ; kenfo en connait quelque chose en la matière. Surtout, changer de ton et de manière, sans écouter les appels à la violence.

    Kenfo

  • Le 25 avril 2020 à 10:41, par Madi En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    C’est aux promoteurs du privé d’assumer en toute responsabilité. Les enfants ont payé toute la scolarité donc ils doivent assurer les salaire des vacataires. Mais la cupidité fait que certains voient l’occasion de se faire de la thune !! Certains souhaite carrément la fermeture totale :covid business

  • Le 25 avril 2020 à 13:14, par Abdou En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Votre lutte est louable est pertinent, mai je n’arrive pas a comprendre les prompteurs des privés, les parents ont déjà payé leur scolarité aucun centime ne Reste avec eux sans le réclamer pourquoi ne pas payer les enseignants ?

  • Le 25 avril 2020 à 14:52, par Rectification En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Pour repondre aux 2 derniers internautes.
    Vous n etes peut etre pas du milieu mais sachez que tous les parents n ont pas fini de payer la scolarite de leurs enfants. Souvent dans le prive les chefs d etablissement etalent la scolarite sur plusieurs mois pour aider les parents a payer plus facilement. Ca va parfois meme jusqu en fin avril mai. Pensez donc a ces etablissements car c est les diffrentes scolarites versees qui sont utilisees pour payer les enseignants et supporter tous les autres frais de fonctionnement. Je profite pour sensibiliser les parents d eleves qui ne sont pas a jour du paiement de la scolarite de leur enfant a faire un effort afin que nous puissions nous aider les uns les autres dans cette situation difficile pour tout le monde. Merci.

    • Le 26 avril 2020 à 11:07, par citoyen LAMBDA En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

      Merci internaute Rectification pour la clarification apportée par rapport au paiement des frais de scolarité dans les établissements d’enseignement privé . rarement les parents d’élèves payent la scolarité d’un seul coup . C’est toujours étalé sur deux à trois trimestres selon les établissements privés . Souvent même, les responsables d’enseignement privé ,font preuve d’humanisme ,au point de ne pas renvoyer des élèves dont les parents sont en retard de payement parfois de plusieurs mois ;
      Donc, que les gens, notamment certains internautes apprennent d’abord à bien s’informer sur un problème ou un sujet avant de se lancer dans des affirmations gratuites ou des commentaires totalement erronés sur ce forum .
      Malheureusement ,beaucoup interviennent sur ce forum au hasard sans se donner la moindre peine de vérifier un minimum d’informations, ce qui rabaisse le niveau des échanges .

  • Le 25 avril 2020 à 16:46, par citoyen LAMBDA En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Apparemment ,il y a confusion ici entre enseignants vacataires et enseignants contractuels à durée déterminée
    Dans ce pays, les gens ont tendance à réclamer n’importe quoi et n’importe quoi, même au mépris des règles de droit ,comme si on était plus dans un Etat de droit
    Un vacataire se paye à la vacation point barre . Donc un vacataire n’est pas un employé permanent d’un établissement ou d’une structure . Tu accomplis la vacation de deux heures par exemple, si l’heure de vacation convenu était de 2000 francs on te paye tes 4000 FCFA à la fin de tes deux heures de vacation point barre . Si, il n’ y a pas vacation ,il n’ y a pas payement de la vacation . Un propriétaire d’établissement n’est pas tenu de payer des vacations non assurées par l’enseignant . Maintenant nous sommes dans une situation qui ne saurait être imputable aux fondateurs d’établissements privés ,si tous les établissements publics et privés sont fermées par décision gouvernemental pour une cause nationale . Donc c’est au gouvernement ,dans le cadre de sa politique sociale de soutien à tous ceux qui peuvent être affectés par sa décision ,d’envisager à la limite d’allouer une allocation de subsistance aux enseignants vacataires et mêmes contractuels en CDD jusqu’ à la reprise normale des cours .Mais en aucun cas, cela ne peut constituer un conflit entre les enseignants vacataires et contractuels en CDD et les fondateurs d’établissements privés . Dans ce pays, nous avons tendance à nous écarter de plus en plus des voies de droit pour régler les problèmes et à vouloir tout obtenir par le chantage et la force . Même pour les enseignants contractuels à durée déterminée ,la force majeure ,telle que celle que nous vivons actuellement ,est un motif valable parfaitement légal, pour mettre fin au contrat avant terme initialement prévu. Et les mesures prises par un gouvernement dans le cadre de la lutte contre le covid-19 est bel et bien un cas de force majeure . Il faut vraiment que les enseignants vacataires et contractuels s’informent très bien avant de se lancer dans des épreuves de force qui devant la justice ne prospéreront pas et ils seront perdants au final .

  • Le 25 avril 2020 à 16:56, par Jr En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    On voit que vous traversez les moments difficiles, d’ailleurs même c’est tout le monde mais à qui la faute ? Le Burkina, chacun se lève il tape la poitrine. Héhé. C’est vous qui aviez conclu vos contrats. C’est mieux de demander de l’aide à vos employeurs au lieu de menacer les autres. Vous aviez les moyens pour vous faire entendre. Comment ? Vous avez quel contrat avec le public. Priez pourque covid-19 passe vite c’est la seule solution. C’est le souhait de tout le monde. Faire beaucoup de bruit ne va rien arranger pour vous.

  • Le 25 avril 2020 à 18:03, par hans En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Je comprends la situation des enseignants vacataires. Mais est-ce que l’État peut résoudre tous les problèmes liés au Covid-19 ?

  • Le 26 avril 2020 à 17:52, par goromgorom En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Ces enseignants là qui ont signé un contrat par heure se lamentent pourquoi ? Tu n’a Pas travaillé donc pas de salaire.

  • Le 28 avril 2020 à 11:48, par Elouss En réponse à : Fermeture des établissements scolaires : La traversée du désert des enseignants du privé

    Je pense que les promoteurs d’établissements scolaires doivent prendre non seulement au serieux la question de l’éducation mais aussi et surtout respecter leurs collaborateurs.
    Qui peut me dire la nature du contrat qu’il ya entre un enseignant vaccataire et les établissements d’enseignements ?
    Contrat à la tâche comme le dit certains internautes ici ?
    Si c’est le cas, est -il accepté que l’enseignant se pointe en classe seulement à chaque fois qu’il le juge nécéssaire ?
    Je pense que nom, le contrat il me semble est forcement un CDD d’une année scolaire. Sauf cas de force majeure, un vaccataire doit rendre le volume horaire dû prendant 9 mois que dure l’année scolaire.
    La logique aurait voulue que l’enseignant soit désintéressé financièrement chaque mois (même en cas de COVID-19 ou les établissements sont fermés) jusqu’à concurence des frais correspondant à sa charge de l’année scolaire.
    En révanche, il est tenu sous contrôle de l’établissement à l’execution des heures dû.
    C’est ainsi que les etablissements respecteront leurs collaborateurs et non en conditionnant la paye `aux heures effectuées.
    En cette situation particulière, ce sont les chefs d’établissements qui doivent en référer au gouvernement, pas les vaccateurs parce qu’ils sont affamés.
    Il faut que les choses changent !

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