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Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

Publié le jeudi 5 mars 2020 à 22h45min

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Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

La burkinabè Claire Ouédraogo et onze autres femmes talentueuses du monde entier ont été récompensées par le département d’Etat des Etats-Unis, lors de la 14e cérémonie du Prix international du courage féminin le 4 Mars 2020.

Claire Ouedraogo est la présidente de l’Association féminine songmanegre pour le développement. Une organisation qu’elle a fondée et qui travaille sur l’élimination des mutilations génitales féminines (MGF) et la promotion de l’autonomisation des femmes par l’éducation en matière de planification familiale, la formation professionnelle et le micro-crédit pour les femmes dans la région rurale et mal desservie du Centre Nord du Burkina Faso.

En 2016, le Premier ministre du Burkina Faso Paul Kaba Thiéba l’a nommée ambassadrice de la paix pour son travail en faveur de l’autonomisation des femmes rurales. Malgré la menace accrue d’attaques terroristes et d’actes violents contre les civils dans la province de Bam, Claire Ouedraogo poursuit courageusement son travail au nom des femmes vulnérables menacées à la fois par les MGF et par le terrorisme.

Elle est également conseillère principale au sein du Conseil national de lutte contre les mutilations génitales féminines. Elle fait partie des membres actifs du Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples.

En 2016, le Premier ministre du Burkina Faso Paul Kaba Thiéba l’a nommée ambassadrice de la paix pour son travail en faveur de l’autonomisation des femmes rurales. Malgré la menace accrue d’attaques terroristes et d’actes violents contre les civils dans la province de Bam, Claire Ouedraogo poursuit courageusement son travail au nom des femmes vulnérables menacées à la fois par les MGF et par le terrorisme.

Le Prix international du courage féminin du secrétaire d’État, qui en est à sa 14e édition, récompense des femmes du monde entier qui ont fait preuve d’un courage et d’un leadership exceptionnels en plaidant pour la paix, la justice, les droits de l’homme, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, souvent au prix de grands risques et de sacrifices personnels.

Depuis la création de ce prix en mars 2007, le département d’État a récompensé 134 femmes de 73 pays. Cette année, on totalisera 146 récipiendaires, de 77 pays. Les missions diplomatiques des États-Unis à l’étranger nomment une femme de courage de leur pays respectif. Les finalistes sont sélectionnées et le choix est approuvé par de hauts représentants du département d’Etat. Après la cérémonie, les 12 lauréates participeront à l’International Visitor Leadership Program (programme d’échange professionnel) et visiteront différentes villes du pays, avant de se retrouver à Los Angeles pour la fin de leur programme, le 16 mars.

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Vos commentaires

  • Le 5 mars 2020 à 13:23, par Kamjon En réponse à : Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

    Félicitations à notre maman pour son combat ! Dieu vous garde !

  • Le 5 mars 2020 à 13:40, par Le Boussanga En réponse à : Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

    Bravo femme courage, femme de demain.
    Tu es un exemple pour toute les générations.
    Que ton œuvre prospère et sois bénie de Dieu
    Félicitations 🎊

  • Le 5 mars 2020 à 14:50, par KABORE En réponse à : Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

    Félicitations à elle et encore beaucoup de courage pour le bonheur de notre chère patrie

  • Le 5 mars 2020 à 21:39, par Karidia ZONGO-YANOGO En réponse à : Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

    Mes respects, brave dame ! Courage et plein succès pour la suite.

  • Le 6 mars 2020 à 11:48, par Dibi En réponse à : Prix international Courage féminin 2020 : La Burkinabè Claire Ouédraogo récompensée

    Bravo à toi, mais ne soit dupe d’aucune aide ou reconnaissanse occidentale !
    Quand Thomas Sankara a lancé ce mot d’odre de lutte contre les Pratiques rétrogrades, il l’envisageait sous l’angle d’une politique endogène révolutionnaire, c’est à dire par nous-mêmes, pour nous-mêmes et avec l’aide de nous-mêmes.
    Mais depuis, la réaction néocoloniale qui tient ce pays, en a fait une question de toutes les ingérences des diplomaties occidentales et de leurs ONG de confiscation de notre émancipation endogène.
    Je pense encore à Mme Compaoré Chantal qui en avait fait son cheval de bataille et un aspect de la politique étrangère de son mari, le satrape Kouassi-Comparé Blaise. Elle avait fait débattre de la chose aux Nations-Unies à New-York ; cette affaire des MGF qui à l’air de beaucoup intéresser l’Occident ; on ne sait pourquoi d’ailleurs ? Le constat est que le clitoris de nos femmes intéresse bien de monde ?
    Les Prix et aides finacières des Occidentaux sur cette affaire qui est la nôtre, je veux dire de notre peuple, ne peuvent que nous interroger ; en ce sens que notre dépendance à ces aides et reconnaissances de l’Occident, prouve notre aveuglement à comprendre que ce dernier se sert de plus en plus de nos femmes ou de leurs luttes pour scier l’arbre de notre autonomie et de notre enracinement.
    L’Occident sait maintenant que la recolonisation de l’Afrique se fera par nos femmes.
    Nos femmes carnavalisées, javelisées de corps dépigmentés, défrisées, coiffées de potiches et de faux cheveux, de faux cils, ongles, ou bâchées couvertes de chiffons noirs de la tête aux chevilles. Ces femmes inaptes à toutes transmissions hors du consumérisme marchand. Et c’est souhaitable, qu’elles ne soient pas mutilées de la jouissance pornographique.
    Enfin, je pense sincèrement que la première chose qu’on doit à nos femmes, filles, soeurs, c’est l’accès à la santé, à l’éducation, à la culture critique et non l’obscurantisme religieux, à l’émancipation vraie. Après quoi, tout le reste suivra !
    Le grand bourgeois que je vois là n’a que cure des Négresses domsetiques ou travailleuses précarisées des ghettos ou banlieues surpeuplées des villes occidentales.
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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