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• 1. Le 26 novembre 2019 à 09:21, par Bahdon Abdillahi Mohamed En réponse à : Transformation de produits au Burkina Faso : La consommation du riz made in Burkina, le cheval de bataille de Tankoano Clarisse

  Bonjour, c’est une fierté de consommer ce que nous produisons. Je ne dirais pas que les Africains.es sont celles et ceux qui consomment plus ce qui est importé et moins les produits locaux. Ce que nous produisons suivre nos normes traditionnelles et modernes, quel que peu copiées des standards étrangers. Une minorité des consommateurs.es sait que tout est importé ne répond pas aux normes de sécurité et de santé des pays où sont produits. Il y a quelques mois on parlait qu’une société suisse importait en Afrique occidentale (mais aussi dans d’autres régions du continent) des produits pétroliers assez toxiques. C’est un journal suisse qui a fait une enquête.
  Je partage l’initiative et le travail de sensibilisation de Tankoano Clarisse pour le riz du Burkina Faso, mais en cas d’insuffissance de la production on pourrait importer du riz des pays voisins comme le Sénégal, le Mali... et non celui qui viendrait des Etats-Unis, de la Chine, de Thailande. Le seul reproche que je ferai à Tankoano Clarisse, c’est l’enseigne du tchirt qu’elle porte : USAID. C’est une agence qui détruit nos structures agricoles et sociales, par ses aides mortelles, les consommateurs.es souffrent des maladies. Et le riz comme tous les produits agricoles de l’Occident comme de la Chine et du Japon sont subventionnés. Notre continenent ne doit pas être la poubelle de leurs surproductions, des produits dont la date de péremption est dépassée, donc non aptes à la consommation humaine. On doit comprendre qu’une agriculture ne peut nourrir son peuple sans un appui financier et technique des gouvernements et des peuples. Et des terres vendues à des spéculateurs criminels étrangers et nationaux (qui en tirent des gros bénéfices) ne nourrissent pas les peuples...