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Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

Publié le jeudi 24 octobre 2019 à 16h53min

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Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une  situation  pareille  se présente  à nouveau, nous allons nous défendre »

Le vendredi 18 octobre dernier, le secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale (APN), Ousmane Ouédraogo, a été victime d’une tentative d’assassinat aux alentours de 23h, alors qu’il venait d’arriver à son domicile après une rencontre. Pour mieux comprendre ce qui s’est passé et les possibles raisons de cette agression, Lefaso.net est allé à sa rencontre.

Lefaso.net : Dites-nous ce qui est passé dans la nuit du vendredi 18 octobre 2019.

Ousmane Ouédraogo : Dans la nuit du vendredi 18 octobre 2019, nous nous sommes rencontrés suite à la question du licenciement concernant 16 policiers. La séance de la rencontre a été levée et chacun a pris sa route pour rentrer. En rentrant, je me suis arrêté à la station pour prendre du carburant. Arrivé à domicile, j’étais en train d’ouvrir ma porte et soudain, j’ai entendu un coup de feu. Je me suis retourné et j’ai vu un individu. Avec le réflexe de policier et avec le b.a.-ba de la formation, je me suis plaqué. Il a encore tiré deux balles vers la moto. La deuxième tentative a touché ma moto. S’il tirait encore, il allait me toucher.

Je me suis levé et je me suis caché derrière ma maison. Celui qui était sur la moto a dit à celui qui tirait de venir ils vont s’en aller car je suis touché. Ils sont venus à deux sur une moto, à visage découvert. Et comme j’étais caché, ils ne savaient pas si réellement j’étais touché ou si j’allais riposter. C’est dans cette attente-là qu’ils ont démarré pour partir. Après leur départ, j’ai saisi la police qui est venue faire le constat et l’enquête suit son cours.

Cette tentative d’assassinat est-elle liée à la guéguerre entre l’APN et l’UNAPOL ?

Non, je ne pense pas que ce soit ça. Mais depuis la création du syndicat, les plus hautes autorités ont tout fait pour faire disparaître le syndicat, parce que nous n’avons pas voulu accepter des choses qui n’honorent pas le corps de la police. C’est tout cela qui fait qu’on nous traite d’indisciplinés ; on nous blâme, on n’a pas de salaire.

Pensez-vous que c’est parce que vous voulez défendre vos droits que l’on veut vous assassiner ?

C’est vraiment ça, puisque l’un de nos chefs a eu le courage de nous dire que « vous êtes trop jeunes » et que « vous êtes venus trouver la police comme ça, donc il faut laisser les choses telles qu’elles sont ». Certes, nous n’allons pas changer les choses en un temps-record mais nous allons tenter de faire les choses autant que possible, car d’autres viendront poursuivre le reste.

On ne peut pas accepter des choses qui ne sont pas humainement acceptables ; nous refusons cela. Imaginez un chef de service qui va dire par exemple à ses éléments d’aller à une mission sans le matériel convenable. Que si vous mourrez, il y a 10 millions qui vous attendent. Est-ce que ces propos doivent venir d’un chef qui se dit réellement chef ? Ces 10 millions, on pouvait les utiliser pour payer de bons gilets pare-balles pour permettre aux éléments d’aller en mission bien protégés.

Le moral est-il au beau fixe ?

Nous pensons que dans toute lutte, il y a des conséquences. Par exemple, Norbert Zongo a perdu la vie dans la lutte à cause de la presse, et aujourd’hui cette presse connaît une certaine liberté. Donc nous sommes persuadés que dans une lutte, tout peut arriver. Mais nous luttons d’abord pour rétablir nos salaires et pour qu’on cesse de nous qualifier d’indisciplinés.

Depuis votre tentative d’assassinat, avez-vous reçu le soutien de votre hiérarchie ?
Depuis cette tentative d’assassinat, aucun de la hiérarchie ne m’a apporté du soutien. Je n’ai même pas reçu un appel d’encouragement de nos frères de l’Union police nationale (UNAPOL). Mais ce sont les sous-officiers des quatre coins du pays qui m’apportent du soutien.

Après ces événements, qu’allez-vous faire pour assurer votre sécurité ?

Nous avons pris des moyens pour assurer au moins notre protection à l’interne. Certes, on ne peut pas riposter mais si des situations pareilles se présentent encore, nous allons nous défendre. Face à l’urgence, l’autorité doit voir dans quelle mesure prendre des dispositions pour nous protéger.

Votre réunion du 18 octobre portait sur une affaire de proposition de licenciement de membres de l’APN dont vous avez eu vent. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

On avait décidé d’affecter tout le bureau de l’APN, alors que nous avons dit dans nos statuts que le siège du syndicat est à Ouagadougou. De ce fait, les premiers responsables doivent y résider. Sur 11 membres, on a affecté 10 et il ne restait qu’une seule personne à Ouagadougou. Ce qui nous a conduits en justice et quand la décision a été suspendue, nous sommes restés à l’écoute. Et après, nous apprenons sur les réseaux sociaux qu’il y a une proposition de licenciement qui a été faite par la division de la gestion du personnel de la police qui n’est autre que le service où se trouve un membre de l’Union police nationale (UNAPOL).

Après avoir pris connaissance de la note, nous avons saisi notre conseil, Me Farama, pour demander la voie à suivre, parce que la décision de justice qui suspendait les affectations est subitement transformée en proposition de licenciement.

Il faut noter que quand l’affectation a été suspendue le 9 août, nous nous sommes rendus à la direction de la police nationale pour leur dire que la note d’affectation ne tient plus parce qu’elle a été suspendue par le Tribunal administratif. On nous dit de photocopier la décision de justice et les attestations pour venir déposer à la direction du personnel. C’est ce que nous avons fait et on nous a dit de rester à l’écoute. Une semaine après, on ne nous appelle pas. Nous sommes repartis saisir le cabinet pour leur faire savoir que la hiérarchie policière n’a pas encore exécuté la décision de suspension de la note d’affectation. Le cabinet leur a adressé une correspondance pour leur expliquer que la décision d’un juge de référé s’exécute, même lorsqu’on n’a pas utilisé les voies de recours.

Pensez-vous qu’il y a une main de l’UNAPOL dans cette affaire d’affectation arbitraire ?

Oui, bien sûr, puisque c’est le secrétaire général de l’UNAPOL qui gère les affectations. Si vous voyez tous nos délégués régionaux, nos points focaux que nous avons installés, d’autres n’ont même pas une année de service dans leurs postes. Pourtant, dans les modalités d’affectation, on dit qu’un policier qui est dans son poste doit faire trois ans minium avant d’être envoyé ailleurs, sauf en cas de force majeure.

Avec tous ces faits, nous nous sommes réunis le vendredi 18 octobre autour de 20h30 pour préparer les correspondances pour les adresser au ministre de la Sécurité et au directeur général de la police, pour leur dire qu’il y a une décision qui est là, et on ne peut pas s’en passer pour proposer des licenciements pour abandon de poste.

Qu’est-ce qu’explique ce climat délétère entre l’APN et l’UNAPOL ?

Il n’y a pas de climat délétère entre l’APN et l’UNAPOL. Nous tous, nous revendiquons les mêmes choses et nous travaillons pour l’intérêt des policiers. Seulement, les idéologies syndicales ne sont pas les mêmes.

Quelle est la situation actuelle des membres de l’APN ?

Jusqu’à présent, nous ne touchons rien. En fin octobre, cela fera trois mois que nous ne touchons rien. Ton salaire ne suffit pas pour joindre les deux bouts et on te prive de ton salaire parce que tu réclames tes droits. Allez comprendre ! Et tous les agents qui se réclament de l’APN ont les mille problèmes avec la hiérarchie.

Sans salaire, comment vivent les membres de votre syndicat ?

Ce sont certains policiers qui, après avoir touché leurs salaires à la fin du mois, font une cotisation de 2000 F CFA. Et c’est cette somme que nous ramenons au siège et le bureau de l’APN est chargé de faire le dispatching pour que chacun puisse survivre.

Est-ce qu’ à ce rythme, l’APN pourra survivre ?

L’APN va survivre parce que toutes les grandes luttes sont toujours jalonnées par des obstacles. Et ce sont les peuples qui luttent qui vivent.

Propos recueillis par Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 octobre 2019 à 03:44, par Un Burkinabê En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Ce que je ne comprends pas est ceci ;
    1- Le travail de policier est prioritaire à celui de Syndicaliste. Avoir le siège du Syndicat à Ouaga ne veut nullement dire que les membres du bureau doivent forcément résider à Ouaga
    2- Les 2 Syndicats défendent le Policier y compris la Hyérarchie. Traiter ses collègues de la sorte est preuve de myopie sociale. Au lieu de se focusser sur votre corporation vous passes votre temps à vous combattre et à faire le jeu de votre "ennemi" commun. C’est la preuve que vous n’avez rien "dedans".
    3- Ces guéguerres détournent votre attention (vous et votre hyérarchie) sur l’essentiel qui est la défense intérieure du Burkina Faso

    • Le 24 octobre 2019 à 10:56, par Minute En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

      Ce qui se passe dans ce corps habillé est inadmissible. Cela nous ramène au problème qui était posé. Est-il normal qu’il ait un syndicat dans un corps qui porte des armes ? A mon avis, je dis non ! C’est une aberration. Vous voyez qu’on dit que les membres doivent rester sur place au siège. Or, la mobilité d’un agent du corps est difficilement maîtrisable. Surtout avec cette situation d’insécurité. Pour une raison de service si on fait bouger un syndicaliste, on trouvera une main déstabilisatrice. Il faut que l’assemblé nationale vote une loi pour règlementer le syndicalisme. La police et autres corps habillés doivent avoir un statut spécial et lié chacun à son domaine d’activité. Sans ça, le désordre ne fera que s’amplifier

  • Le 24 octobre 2019 à 06:32, par Bao-yam En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    La descente aux enfers ne fait que commencé. Oh Burkina, mon beau pays, mon beau peuple ! Que t’est-il arrivé ? Ça fait pleurer. La réaction n’est pas à la hauteur des enjeux !

  • Le 24 octobre 2019 à 06:46, par Manisougri En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Heyyy !!! Manisougri !!! Petit policier, il faut te chercher. Le combat que tu mènes s’appelle combat d’arrière-garde. C’est à mille lieux de celui de Norbert Zongo. Souviens-toi de ce que je t’ai raconté un jour. Un beau jeune et très intelligent rentrer de stage d’Europe, a été vite monté par les vieux crocodiles de syndicats rouges pour former leur succursale du côté d’Air Burkina. Tout comme tu es en train de faire en ce moment. La direction de la compagnie a tout fait pour l’isoler avant qu’il soit trucider un beau soir comme un chien. Personne parmi ces anciens maîtres rouges n’a bougé. Actuellement sa famille vit dans la misère crasse. Je te conseille de te chercher parce que ce n’est pas le même combat que Norbert Zongo. Je parie que si les balles t’avaient percé, on t’aurait enterré et c’est fini. Tes vieux crocodiles rouges vont se cacher, ils diront même qu’ils ne te connaissaient pas.

  • Le 24 octobre 2019 à 07:56, par kap En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Bizarre ; tantôt , on veut indexer les autorités , tantôt UNAPOL . Soyez précis dans vos accusations , il s’agit de quelles autorisations ?

  • Le 24 octobre 2019 à 08:10, par lemaitre En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    je ne suis pas policier mais je pense que L’APN et L’UNAPOL doivent parler le même langage afin de pouvoir faire à leur ennemie commun qu’est le terrorisme.nos premières autorités ont échoué sur tous les plans et c’est mauvais pour le pays des hommes intègres.c’est comme si le mot intègre n’a plus de sens aux yeux de certaines personnes.l’homme noir de nature n’a pas la culture de sens morale,d’intégrité et de responsabilité sinon certains rendraient tout simplement le tablier pour permettre à des hommes capables d’assurer le bonheur de ces milliers de burkinabè.vous voyez par exemple dans les pays développés si un responsable est soupçonné ou mêlé dans une affaire louche il est toute suite remplacé et une enquête est ouverte pour situer les responsabilités et chez nous ici on applaudi la personne et on le laisse pour lui permettre d’effacer ses traces.et nous voulons a tout moment accuser l’occident, je dis non.c’est nous même qui nous faisons du mal.il faut que tous les burkinabè parlent le même langage et que chacun prenne conscience et cultive le sens de responsabilité d’intégrité et d’honneur.

  • Le 24 octobre 2019 à 09:01, par KNZ En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    SOUTIEN ABSOLU. SEULS CEUX QUI LUTTENT ONT DE LA VALEUR ET DE LA DIGNITÉ. N’ABANDONNEZ PAS MES FRÈRES DE L’APN. VOUS ÊTES SUR LA BONNE VOIE, CELLE QU’EMPRUNTENT LES BRAVES ET LES HÉROS. LE BURKINA EST FIER DE VOUS. LAISSEZ LES LÂCHES ET LES MÉDIOCRES DANS LEURS BASSESSES. ILS N’ONT AUCUN MÉRITE. ILS VIVENT POUR LEURS VENTRES ET LEURS BAS VENTRES. ILS FONT HONTE À L’ESPECE HUMAINE. BON VENT A VOUS. MENEZ LE BON COMBAT. QUE DIEU VOUS PROTÈGE.

  • Le 24 octobre 2019 à 09:11, par Bonjour En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Si c’est une tentative d’assassinat, sur vous, cela est vraiment inquiétant et il faut que les assassins soient vraiment wes tirailleurs.

  • Le 24 octobre 2019 à 10:00, par lemaitre En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    je ne suis pas policier mais je pense que L’APN et L’UNAPOL doivent parler le même langage afin de pouvoir faire à leur ennemie commun qu’est le terrorisme.nos premières autorités ont échoué sur tous les plans et c’est mauvais pour le pays des hommes intègres.c’est comme si le mot intègre n’a plus de sens aux yeux de certaines personnes.l’homme noir de nature n’a pas la culture de sens morale,d’intégrité et de responsabilité sinon certains rendraient tout simplement le tablier pour permettre à des hommes capables d’assurer le bonheur de ces milliers de burkinabè.vous voyez par exemple dans les pays développés si un responsable est soupçonné ou mêlé dans une affaire louche il est toute suite remplacé et une enquête est ouverte pour situer les responsabilités et chez nous ici on applaudi la personne et on le laisse pour lui permettre d’effacer ses traces.et nous voulons a tout moment accuser l’occident, je dis non.c’est nous même qui nous faisons du mal.il faut que tous les burkinabè parlent le même langage et que chacun prenne conscience et cultive le sens de responsabilité d’intégrité et d’honneur.

  • Le 24 octobre 2019 à 10:07, par Atrap Le Moize En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Mon cher, à ta place, moi je me mettrais au vert car syndicaliste ne rime pas avec super-héros. Dans ce pays, les gens profitent de la situation sécuritaire pour régler leurs comptes. D’autres en profitent pour faire du banditisme de grand chemin en voulant faire croire à des actes de terrorisme. Dans cette pagaille, il vaut mieux être prudent. Tu dis qu’à la prochaine situation de ce genre « vous » allez vous défendre alors que pour le moment c’est sur toi seul qu’on a tiré. A ta place, je ne viendrais pas tenir de tels propos devant la presse et provoquer mes ennemis car eux ils savent où et comment te trouver mais toi tu ne le sais pas. De plus, qu’est ce qui prouve que ceux qui t’ont tiré dessus sont forcément tes supérieurs ou que les griefs contre toi soient liés à tes activités syndicales. Les conseils valent ce qu’ils valent mais moi à ta place, sans être lâche et peureux je serais prudent et chercherais d’abord à voir clair et à préserver ma vie dans mon intérêt et celui de ma famille. La méfiance est mère des conseillères.

  • Le 24 octobre 2019 à 10:23, par Maghan En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    ça ne sera jamais la solution le fait d’assiassiner les gens ; il faut accepter leurs points de vue ou simplement les ignorer et continuer son travail.

  • Le 24 octobre 2019 à 11:05, par le soucieux En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Si la hiérarchie policière ne se met pas au sérieux pour résoudre avec humilité cette situation, elle aura honte en fin de compte et même certains directement concernés risquent d’avoir un problème mental si quelque chose arrivait à Mr Ousmane. Wait and see.
    Continuez à négliger ça. Si effectivement certains dire de Mr OUEDRAOGO s’avèrent vrai, la vérité éclatera au grand jour. Si vous voulez aller voir des grands marabouts, des vrais sorciers, votre joie sera éphémère. Je comprend pourquoi certains se suicident.
    Je ne suis pas policier, mais je commence à comprendre pourquoi le Faso a de sérieux problème. Changeons de mentalité svp. C’est petit problème qui devient grand problème, donc pas de négligence même l’UNAPOL. Sachez que parmi vos rangs, certains plus intelligents que Mr Ousmane vous observent agir.

  • Le 24 octobre 2019 à 11:11, par Maxi maxi En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Moi je ne comprends pas toujours ces histoires de manque de matériels alors que la côte d’ivoire du temps de l’insurrection a fourni du matériel de sécurisation. Où sont ces équipements ?
    Il y a aussi les véhicules achetés à plus de 400 millions pour pomper l’eau chaude sur les manifestants hostiles à la modification de l’article 37. Où sont les vrais journalistes qui peuvent nous éclairer ?
    Les fistons que vous soyez APN ou UNAPOL, l’intérêt du Burkina Faso doit être au dessus de toute autre considération. Je suis civil mais sans vous mentir cela m’écœure de voir des syndicalistes qui refusent de se parler.
    Bonjour la jalousie. Si X est nommé à tel poste on dira c’est un de l’UNAPOL ou de l’APN qui a été favorisé. Vous vous cognerez la tête jusqu’au soir de votre retraite et l’ennemie continuera à rire en silence. Un seul conseil unissez vous pour défendre vos intérêts tout en ayant le sens de l’honneur et de l’intégrité.

  • Le 24 octobre 2019 à 12:04, par Salomon Justin Yameogo En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Si cette tentative d’assassinat est sérieuse, IL FAUDRAIT ABSOLUMENT la clarifier car Cela MENACE DE NOUS RAMENER VERS UNE CERTAINE ÉPOQUE, que nous croyions (naïvement ?) révolue...
    De même, est-ce que les responsables des autres syndicats font l’objet d’affectation ou non dans les autres ministères ??? Si La Réponse est OUI, alors vous devrez obtempérer ; mais si La Réponse est NON, alors, votre Hiérarchie aussi devrait arrêter de jouer avec ses allumettes car nous avons assez de problèmes ici au Faso et nous n’avons pas besoin de crises supplémentaires : LE MINISTRE DEVRAIT courageusement se saisir de Ce problème, le clarifier et y mettre UN TERME.
    En tout état de cause, s’il n’y a pas de climat délétère entre l’APN et l’UNAPOL et si tous, vous travaillez pour l’intérêt des policiers., dites-moi qu’est-ce qui vous amènent à mélanger des affaires {}idéologiques à vos revendications ? Cette question est valable pour les deux syndicats, si l’affirmation est confirmée. PARCE QUE A CE QUE JE SACHES, IL N’Y A PAS D’IDÉOLOGIE DANS NOTRE ORGANISATION POLICIÈRE AU BURKINA. Si quelque chose ne va pad, il faut résolument le dénoncer et le faire changer ; d’une manière ou d’une autre ! Mais je ne comprends pas toutes ces fébrilités syndicales dans les forces de sécurité : si nous avions une gouvernance vertueuse de La Sécurité, on n’aurait point besoin de syndicats de Polices.

  • Le 24 octobre 2019 à 12:37, par Bigbalè En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    En lisant l’article, les réponses quant aux responsabilités éventuelles dans cet attentat manqué me sembent floues. Le seul conseil que je peux donner à mon frère policier, c’est d’être prudent et modeste, de dire les choses quand vous avez les certitudes de ne pas vous trompez car la vérité comme d’habitude finit par l’emporter sur le mensonge. A ce rythme, on aura une Police Nationale divisée parce que d’autres petits syndicats risquent de naître comme des partis politiques. En plus, vouloir vous comparer à Norbert Zongo risque de vous nuire car en la matière, il faut laisser l’opinion publique constater les similitudes que de vouloir les imposer. Bon courage !

  • Le 24 octobre 2019 à 13:03, par Kouka En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Arrête ça et occupe toi de ta famille. Ne fais pas souffrir ta famille pour une cause perdue. Ton combat est noble mais il mènera à ta perte et rien ne changera. Si on ressuscitait Norbert Zongo ou Thomas Sankara, peut-être qu’il ne referaient pas ce qu’il ont fait. En Afrique on déteste les diseurs de vérité et on les combat toujours jusqu’à la mort. Les gens aiment l’opacité dans la gestion, le liblib, le mouta mouta et le pili m’pambé. ça leur permet de s’enrichir facilement et impunément. Tous nos héros sont morts et rien n’a changé. Au contraire la situation aujourd’hui est pire qu’à leur l’époque. Ta vie et celle de ta famille est précieuse. Ne la gaspille pas pour un combat perdu d’avance. C’est ceux là même pour qui tu te bats qui te combattent ; alors qu’elle raison encore de continuer ce combat ?

  • Le 24 octobre 2019 à 13:43, par quasimodo En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Article 57 :
    "Le droit de grève n’est pas reconnu au policier. Il en est de même de toutes autres formes de manifestations qui auraient pour effet d’interrompre le service public de la police."
    voir la loi sur le statut du cadre de la police nationale.

    .

  • Le 24 octobre 2019 à 14:28, par Quasimodo En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Chers de APN il y a certains de vos collègues qui sont des vendus aux Chefs qui les ont attrapé par les couilles à cause de leurs affaires de corruptions. Mais moi je vous recommande de pister ces Chefs pourris et les capturer dans des coins sombres et les circoncire tous pour ceux qui ne le sont pas (parce qu’il y en a c’est sûr), et couper une deuxième fois pour ceux qui le sont déjà. A défaut de circoncisions, il faut simplement les castrer tous et les laisser s’en aller.

  • Le 24 octobre 2019 à 14:33, par Kouka En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Arrête ça et occupe toi de ta famille. Ne fais pas souffrir ta famille pour une cause perdue. Ton combat est noble mais il mènera à ta perte et rien ne changera. Si on ressuscitait Norbert Zongo ou Thomas Sankara, peut-être qu’il ne referaient pas ce qu’il ont fait. En Afrique on déteste les diseurs de vérité et on les combat toujours jusqu’à la mort. Les gens aiment l’opacité dans la gestion, le liblib, le mouta mouta et le pili m’pambé. ça leur permet de s’enrichir facilement et impunément. Tous nos héros sont morts et rien n’a changé. Au contraire la situation aujourd’hui est pire qu’à leur l’époque. Ta vie et celle de ta famille est précieuse. Ne la gaspille pas pour un combat perdu d’avance. C’est ceux là même pour qui tu te bats qui te combattent ; alors qu’elle raison encore de continuer ce combat ?

  • Le 24 octobre 2019 à 14:34, par Sawzak En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    La vie n’est plus sacrée au Burkina post insurrectionnel ; le pouvoir déchu a été dictatorial et sanguinaire mais cet ancien nouveau régime fait plus ; l’on dirait qu’il a installé secrètement des escadrons de mort comme l’a été l’ex RSP.
    Monsieur OUEDRAOGO vient d’échapper de justesse cette nouvelle tragédie ; bonne chance à lui ;
    J’ai l’impression que nous ne sommes dans un « État de droit » ; la question de liberté syndicale et de manifestation est remise en cause ; les escadrons de mort sont prêts à faucher la vie de toute personne voulant faire valoir ses droits ; les autorités administratives bafouent les décisions de justice ; juste à titre d’exemple nous avons appris par conférence de presse de l’ ANEB en 2018 qu’un certain étudiant (B…Y….) a eu décision de justice qui suspendait une décision du président de l’université Ouaga 1 Pr. J. K-Z contre celui-ci ; jusque ce jour, ledit étudiant est toujours derrière les murs de l’université selon des sources sures.
    J’ai appris que deux militants d’une organisation de la société civile dénommée « ODJ » ont été tués par balles dans le Yagha alors qu’ils se rendaient à une audience accordée par les autorités locales. Les militants de cette organisation ont introduit une demande d’autopsie sans suite. Si ce régime ne se reproche de rien dans cette affaire pourquoi refuser de faire l’autopsie ;
    Voici encore le mépris des autorités policières vis-à-vis des libertés syndicales et les décisions de justice que monsieur OUEDRAOGO vient de nous apprendre.
    Mais cette situation encourage la justice privée qui constitue un danger pour la démocratie.
    Ce mépris est peut-être dû au fait que le conseil des ministres n’a pas encore adopté le décret d’application de la loi N°011-2016/AN portant création, composition, attributions, fonctionnement des tribunaux administratifs et procédure applicable devant eux.
    En effet, l’article 34 de ladite loi dispose qu’« (……) en cas d’inexécution d’une décision devenue exécutoire, rendue par une juridiction administrative contre l’État ou ses démembrements, les personnes physiques en charge des diligences nécessaires pour cette exécution peuvent voir leur responsabilité personnelle engagée devant le Conseil d’État. Les modalités de mise en œuvre de cette responsabilité sont déterminées par voie règlementaire. » ;
    Si ledit décret serait adopté et dans l’esprit de la loi, peut être les autorités récalcitrant et hors la loi se soumettront a la loi. Je demande au président du Faso d’être un véritable garant de la démocratie, d’être a l’écouté des cris de la population ; ses conseillers d’être honnête et franc avec lui.
    Comme dit Thomas SANKARA « malheur a ceux qui bâillonnent le Peuple. »
    Félicitation pour avoir ouvert une enquête contre cet assassinat avorté. Même si elle n’aboutit pas, le seul fait d’ouvrir l’enquête ou de dire qu’une enquete est en court est signe de respect de notre peuple qui merite d’etre salue. Dans l’affaire de l’assassinat des militants de l’ODJ je n’ai pas encore eu connaissance d’une quelcngue enquête diligentée dans ce sens.
    vive l’Etat de droit et courage a ceux qui subisent la torture des hors la loi.
    Dieu bénie le Burkina Faso.

  • Le 24 octobre 2019 à 14:39, par sai En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Je ne sais pas ce que l’Assemblé Nationale attend pour mettre fin au syndicalisme à la police, la santé et l’éducation.

  • Le 24 octobre 2019 à 15:06, par Salomon Justin Yameogo En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Si cette tentative d’assassinat est sérieuse, IL FAUDRAIT ABSOLUMENT la clarifier car Cela MENACE DE NOUS RAMENER VERS UNE CERTAINE ÉPOQUE, que nous croyions (naïvement ?) révolue...
    De même, est-ce que les responsables des autres syndicats font l’objet d’affectation ou non dans les autres ministères ??? Si La Réponse est OUI, alors vous devrez obtempérer ; mais si La Réponse est NON, alors, votre Hiérarchie aussi devrait arrêter de jouer avec ses allumettes car nous avons assez de problèmes ici au Faso et nous n’avons pas besoin de crises supplémentaires : LE MINISTRE DEVRAIT courageusement se saisir de Ce problème, le clarifier et y mettre UN TERME.
    En tout état de cause, s’il n’y a pas de climat délétère entre l’APN et l’UNAPOL et si tous, vous travaillez pour l’intérêt des policiers., dites-moi qu’est-ce qui vous amènent à mélanger des affaires {}idéologiques à vos revendications ? Cette question est valable pour les deux syndicats, si l’affirmation est confirmée. PARCE QUE A CE QUE JE SACHES, IL N’Y A PAS D’IDÉOLOGIE DANS NOTRE ORGANISATION POLICIÈRE AU BURKINA. Si quelque chose ne va pad, il faut résolument le dénoncer et le faire changer ; d’une manière ou d’une autre ! Mais je ne comprends pas toutes ces fébrilités syndicales dans les forces de sécurité : si nous avions une gouvernance vertueuse de La Sécurité, on n’aurait point besoin de syndicats de Polices.

  • Le 24 octobre 2019 à 15:28, par verite no1 En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Courage au policier ! Que les auteurs de cette tentative d’assassinat soient punis a la hauteur de leur acte barbare d’un autre siecle ! Le Burkina n’a pas besoin de ca !!!!!! Qu’on continue de les payer, nous n’avons pas besoin de cette gueguerre au niveau de la police !

  • Le 24 octobre 2019 à 15:34, par Made En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Tu as peur de quoi ? La mort fait partie des prix à payer pour toute lutte. Quand on crée un syndicat pareil, constesté par tes propres autorités, pensiez-vous etre à une céremonie d’eucharistie ? Donc bonne chance

  • Le 24 octobre 2019 à 16:30, par la force révolutionnaire En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    mon cher KOUKA si SANKARA et NORBERT ZONGO revenaient ils allaient intensifier la lutte de là où ils sont ils ne regrettent pas de libérer leur peuple c’est en toute connaissance de cause qu’ils ont pris des risques et osé lutté et nous devrions continuer leur œuvre salvatrice certe il y’a eu des traitres ,il ya des traitres et il y’en aura mais nous devrons pas oublié que les grandes victoires s’obtiennent sur la base des sacrifices suprêmes.
    tous les peuples qui ont refusé les luttes croupissent sous le poids de terrorisme, de l’exploitation éhontée de leur colonisateur :
    jetons un regard en ASIE vous verrez les peuples ne souffrent pas comme nous.

  • Le 24 octobre 2019 à 17:41, par Adams En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Cherches-toi mon petit. C’est inutile votre lutte. Reviens dans de meilleurs sentiments

  • Le 24 octobre 2019 à 18:17, par Bonjour En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    C’est l’expression de la déliquescence de l’Etat.

  • Le 24 octobre 2019 à 19:06, par Idriss En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Il faut que les autorités prennent leurs responsabilités. Il ne faut pas tolérer qu’un groupuscule manipulé par de ’’pseudo connaisseurs de leurs droits’’ crée la zizanie dans une institution republicaine comme la Police Nationale. Le Burkina Faso est en guerre contre des forces du mal et les Policiers sont un maillon essentiel dans cette guerre contre l’ennemi. Ils doivent donc impérativement rester unis et indivisibles. Les autorités ne doivent donc pas cautionner ce genres de dérives, C’est en négligeant de pareilles errances que les choses deviennent difficile à gérer voire ingérables, Je n’ai rien à apprendre aux ROCK et Cie...mais il faut qu’ils se rappellent toujours que ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves, A bon entendeur...

  • Le 24 octobre 2019 à 20:41, par Siébou En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Ces deux syndicats vont faire reverser la Police dans la gendarmerie. Je souhaitais le contraire mais si la gangrene rouge est dans la police mieux vaut dissoudre le corps

  • Le 24 octobre 2019 à 21:48, par Richard Pearson En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    √Ce que fasonet a omis de demander est pourquoi LEUR SG EST À SON POSTE, CONTINUE DE TOUCHER SON ET LUI SGA EST DANS LA NATURE ??
    √Ce que SG Adjoint à omis de dire est qu’ils ont perdu en appel leur action en justice visant à faire annuler leur décision d’affection pour cause de syndicalisme...

  • Le 24 octobre 2019 à 22:14, par Timbila En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    Depuis que l’avènement de L’UNAPOL et de APN, on assiste à des scènes les plus infantiles dignes de mouvements de scolaires ou d’étudiants. On dirait que le pays est gouverné par vous .Il ne passe plus un mois plein sans qu’on ne parle de vous. Des sorties souvent ridicules exposant mêmes les types d’armes dont nous disposons pour combattre l’ennemi, des abandons des postes de contrôle pour des futilités au moment où le pays est attaqué de tous les côtés. Je me demande si le pays est gouverné. Je l’ai déjà dit sur le forum, rien que le slogan de L’UNAPOL vous ridicule et indigne d’un syndicat de travailleurs.
    Pour revenir sur des propos du SG de l’APN, il faut éviter les déclarations dans la colère et l’émotion. Au regard de vos déclarations, il n’y a plus d’enquêtes à mener, puisque ceux qui ont chercher à t’assassiner sont connus. Je n’ai rien contre un syndicat, c’est le désordre et ses conséquences qui affectent toute la nation déjà éprouvée qui nous écoeurent.

  • Le 25 octobre 2019 à 09:28, par Le Pacifiste En réponse à : Agression du secrétaire général adjoint de l’Alliance police nationale : « Si une situation pareille se présente à nouveau, nous allons nous défendre »

    c’est vraiment lamentable, lamentable, lamentable, lamentable

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