Le père Jean-Christophe Yaméogo succède ainsi au père André Ouédraogo. Cette bénédiction abbatiale s’est déroulée au cours d’une célébration eucharistique à laquelle ont pris part des évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger et le président de la Congrégation bénédictine de Subiaco-Mont Cassin (France). Etaient aussi présents, les moines et moniales de Koubri, et d’autres venus de la sous-région.

Le père Jean-Christophe Yaméogo a solennellement prêté serment devant ses confrères et amis. Il a pris l’engagement de veiller à l’enracinement de la vie monastique à Koubri et de consolider la confiance dans la communauté, à travers « la prière, l’amour, la miséricorde et le travail ».

Après avoir reçu la bénédiction du cardinal, il a été investi de tous les insignes qui vont avec sa nouvelle fonction (la mitre, le bonnet terminé par deux pointes parallèles signifiant symboliquement les deux Testaments, et la crosse ou bâton pastoral, l’insigne du rôle de pasteur).

Ce fut l’occasion pour son prédécesseur, le père André Ouédraogo, qui compte 30 ans de ministère au monastère de Koubri, d’exprimer sa joie d’avoir « un fils qui me succède ». Il a invité le nouvel abbé à l’amour, à la prière et à la miséricorde.
Le cardinal Philippe Ouédraogo, qui a présidé l’eucharistie, a appelé les moines au respect de leurs engagements envers l’église et envers leurs frères, car « vous êtes la voix de l’Eglise en prière. A travers vos œuvres de piété et de charité, vous accomplissez le règne de Dieu sur la terre ».

Le père Jean-Christophe Yaméogo n’a pas manqué de remercier son prédécesseur pour les œuvres qu’il a accomplies au cours de ces 30 dernières années. Il s’est dit prêt à relever le défi sans crainte, « car la Vierge [Marie] est à mes côtés ».

Edouard K. Samboé
Lefaso.net