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Filière karité au Burkina : Le PACFIK pour améliorer la compétitivité des produits

Publié le jeudi 18 juillet 2019 à 14h30min

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Filière karité au Burkina : Le  PACFIK pour améliorer la compétitivité des produits

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a procédé, ce jeudi 18 juillet 2019 à Ouagadougou, au lancement officiel du Projet d’appui à la compétitivité des produits de la filière karité au Burkina Faso (PACFIK). C’est un nouveau projet qui vise globalement à contribuer à l’amélioration de l’exportation et de la compétitivité des produits, des revenus des acteurs de la filière karité et de la création d’emplois dans les zones d’intervention. D’un coût global de 3 411 367 USD, soit 1 715 685 588 F CFA, le PACIFIK est financé à hauteur de 44% par le CIR (Cadre intégré renforcé), à 43% par la Coopération luxembourgeoise et à 13 % par l’État burkinabè.

Renforcer la chaîne de valeur et les capacités des organisations professionnelles et de l’interprofession de la filière karité, accroître quantitativement et qualitativement la capacité d’offres et améliorer l’accès au financement des groupements et coopératives. Ce sont entre autres les objectifs spécifiques de ce nouveau projet d’appui à la filière karité dont le lancement officiel est intervenu ce jeudi 18 juillet 2019 à Ouagadougou. C’est un projet mis en place pour une durée de trois ans (2019-2021) sur toute l’étendue du territoire et qui portera sur les maillons production, transformation et commercialisation du karité.

Les acteurs de la filière karité réunis pour le lancement officile du projet d’appui a la compétitivité

Mais l’accent sera mis particulièrement sur le renforcement des capacités des acteurs, ainsi que la compétitivité de leurs produits pour conquérir le marché international. Car la filière karité a une part importante dans l’économie nationale ; elle a un potentiel de production de 1 250 000 tonnes d’amandes par an, mais n’est exploitée qu’à 32%, a regretté le premier responsable du département en charge du Commerce, Harouna Kaboré. Le ministre ajoute qu’en plus de cela, la filière fait vivre près de trois millions de femmes, grâce à la production du beurre.

La filière karité, poursuit-il, a une capacité d’exportation annuelle moyenne estimée à 300 000 tonnes pour les amandes et à 12 000 tonnes pour le beurre de karité. Et le plus important, selon lui, c’est qu’en plus de ce potentiel, elle permet d’avoir une croissance inclusive, parce que la filière absorbe énormément de personnes qui travaillent dans le secteur et crée beaucoup d’emplois et de valeur ajoutée.

Un échantillon des produits présenté

Appuyer les initiatives des distributeurs locaux

Pour le représentant des bénéficiaires, Moumouni Konaté, vu le potentiel de la filière karité, il est plus qu’impérieux de mener des actions vigoureuses pour améliorer le taux de transformation des amandes en beurre de karité et produits dérivés, afin de conquérir davantage les parts du marché extérieur. C’est pourquoi, dit-il, le projet est à saluer, parce qu’il contribuera à rendre les produits plus compétitifs et pourrait aussi appuyer les initiatives de création de distributeurs locaux, spécialisés dans la distribution des produits de karité au niveau national, mais aussi promouvoir la distribution au niveau sous-régional voire international.

La filière présente une forte potentialité pour le Burkina Faso et c’est d’ailleurs cette potentialité qui a poussé l’un des partenaires, la coopération luxembourgeoise, à financer le projet. Et l’autre volet de la motivation du financement, explique le chargé des affaires de l’ambassade du Luxembourg à Ouagadougou, Max Lamesch, c’est le fait que la filière bénéficie plus aux femmes et aux jeunes. Et la dernière raison, selon le diplomate, c’est l’appel du gouvernement en 2018, demandant aux partenaires de contribuer à la transformation agro-sylvo-pastorale, à la création de richesses et d’emplois au Burkina Faso.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 juillet 2019 à 04:33, par Petit Minitaire En réponse à : Filière karité au Burkina : Le PACFIK pour améliorer la compétitivité des produits

    Y a une association de femmes dans mon village qui veut seulement une garantie pour un prêt à la caisse populaire. Elle peut rembourser le prêt si elle obtenait un. Voilà ici une information intéressante pour le financement qui pourrait leur faciliter l’accès au crédit. Seulement au Burkina, où et à qui, tu vas poser la question des fonds annoncés pour t’appuyer ? Peut-être que c’est des fonds qui vont payer les piers-diem et les études techniques des fonctionnaires et des consultants. Quant aux braves femmes, elles vont attendre les recommandations des rapports techniques, car ce n’est pas tout le monde qui va savoir le lieu et le bureau d’exécution de ce projet.

    • Le 19 juillet 2019 à 13:46, par Opinion plurielle En réponse à : Filière karité au Burkina : Le PACFIK pour améliorer la compétitivité des produits

      Mon Petit Minitaire, très illuminé, éclairé, tu n’as rien vu encore ; tu n’as pas vu qu’il n’y a là que des costumes cravatééééés jusqu’aux genoux ?
      Ceux-là dont les mamans font les corvées du ramassage des noix de karité, mais qui ont été à l’école non pas en retour pour se mettre au service de leurs papas et mamans qui sont toujours au village, mais qui ont oublé toute leur condition première d’exploités d’hier parce qu’ils se font les contrmaitres des exploiteurs de toujours du noir, de l’indigène selon leur expression d’une certaine époque qui est tant et si actuelle ! ! ! !
      Mon cher frère, mon haut le coeur vient surtout de ce qu’ils savent si bien faire les contrmaitres, les valets locaux qu’ils ne s’en gènent point.
      Moi je pensais humblement que ceux qui ont été à leur école devaient être les plus avisés, avertis sur les méthodes iniques, les stratégies que les maîtres exploiteurs utilisent, le raffinement de changement de leurs stratégies pour vous esclavagiser.
      Le chinois, les peuples jaunes nous enseigne que l’ont peut aller VOLER LE FEU ailleurs pour le mettre au service de son propre peuple, des siens en un mot.
      Mais, ce que certains savet le mieux copier, c’est de porter la veste du Faso Danfani (quand c’est même encore le cas ! !), c’est de nouer la cravate (corde au cou mieux que son maître dans cette canicule tropicale Oh !, c’est pour rouler dans grosse caisse climatiser dont le froid va dépasser celui de l’Alaska et de Sibérie, de dormier dans maison où on a créer le froid là ooooooohhhh).
      C’est çà que l’on appelle l’intellectuel, l’élite, la classe dirigeante aux affaires.
      Bon Dieu ! Pourtant Thom Sank aussi connaissait très bien les petits plaisirs de la vie comme "ils" les croient, mais avait fait la bonne option de vivre AU MILIEU DE SON PEUPLE AVEC SON PEUPLE POUR SON PEUPLE et mieux LA CONDITION DE SON PEUPLE ;
      Qu’ils ne s’y trompent guère nos cravatés sous le soleil de plomb tropical (sahélien j’oubias de si bien le dire) ; ceux qu’ils singent à travers leurs comportement sont très égoistes de protéger leurs peuples et ne se livrent point aux singeries.
      Que Petit Minitaire continue plus loin sa penée comme moi pour voir que si l’on prend chez quelqu’un, l’on tend à lui être soumis quelque part sinon d’une certaine très vilaine manière.
      Car ils vous le font payer pendant des générations et des générations ; c’est çà le cercle vicieux de la DETTE*
      Rappelez-vous le dernier combat de THOM SANK.
      Nan Laara An Saara

      OUVREZ BIEN L’OEIL et le bon.
      SACHEZ UNE CHOSE, LORSQU’ILS VEULENT VOUS ESCLAVAGISER, ILS SUBVENTIONNENT CE QU’ILS SOUHAITENT QUE VOUS PRODUISIEZ POUR EUX ;

  • Le 29 septembre 2019 à 21:27, par Kabore Souleymane En réponse à : Filière karité au Burkina : Le PACFIK pour améliorer la compétitivité des produits

    Vraiment le projet est a salué merci Mr le ministre et tout c’est collaborateurs je peux connaître ou est situé le projet ( le Projet d’appui à la compétitivité des produits de la filière karité au Burkina Faso (PACKIK) merci Voici mon contact 74 64 20 44

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