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Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

Publié le dimanche 30 juin 2019 à 23h30min

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Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

Des affrontements entre populations des villages de Diongolo et Sitièna, situés dans la commune urbaine de Banfora (région des Cascades) font cinq décès et des blessés.

Selon plusieurs sources contactées sur place, ce dimanche matin, un conflit foncier est à l’origine du drame survenu le samedi, 29 juin 2019.

Cette crise intervient quelques heures seulement après la levée du couvre-feu (vendredi, 28 juin) qui avait été instauré le 17 juin 2019, suite à des affrontements entre deux clans autour de la chefferie et qui avaient aussi fait des pertes en vies humaines.

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2019 à 13:43, par RV En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Paix aux âmes des décédés !
    Une malédiction frappe notre pays.
    Prions car les dieux sont tombés sur la tête.

    • Le 1er juillet 2019 à 09:14, par A qui la faute ? En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

      Qui nous maudit ? Non ! cherchons ailleurs la cause des conflits fonciers.
      En 50 ans la population burkinabé s’est multipliée par 3, mais les infrastructures scolaires n’ont pas suivi le même rythme. Donc la population demeure à mojoré exploitant de la terre. Au même moment les terres deviennent rares car les grands riches de Ouaga descendent dans les contrées s’accaparer de fermes. Je ne parle même pas du changement climatique. Quand Macron dit de contrôler les naissances ont l’a traité de tous les noms. Attendez, dans 20 ans on sera un cinquantaine de millions, et là vous allez comprendre.
      Faisons toujours l’effort de mener une réflexion intellectuelle et nous connaitrons la cause de tous nos problèmes. Nous n’avons aucun problème exceptionnel, inconnu. Nous refusons de voir la réalité en face et nous préférons philosopher, accuser, prier

  • Le 30 juin 2019 à 14:27, par caca En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Mes condoléances à la famille des disparus que la terre du Burkina leur soient légères. Cependant, je me demande si la prière serait une solution pour délivrer ce pays de ces pulsions de morts. C’est ici, également le lieu de critiquer l’élan patriotique de l’insurrection qui a renversé la volonté du vivre pacifique ensemble dans un pays où l’obéissance de la tradition guidait le sens du vivre ensemble.
    En 1966 il y a un renversement de l’institution de la république, mais cela n’avait pas impacté le tissu de vivre ensemble. Car il s’agissait une révolution syndicale qui cherchait le mieux pour vivre le fruit du travail.
    L’insurrection de 2014, était plutôt idéologique et pervers. La manière dont elle été préparée montrer bien sa subtilité narcissique de prendre le pouvoir dans tous les niveaux et couches sociales du pays. Avant il y avait la peur de l’autorité et de la punition. De plus en plus, la jeune génération ont tendances à confondre l’éveil de leurs pulsions à une notion de justice sociale. Le burkinabè moderne veut exprimer la violence comme une nouvelle mode de revendication de ses droit primaire. L’amour du prochain n’est plus une valeur qui doit dicter le vivre ensemble. Chacun veut penser à ses propres intérêts et malheureusement sur le plan politique, la volonté politique demeure archaïque. C’est à dire les réflexions ne tiennent pas compte de ce paradigme de la société qui doit repenser autrement pour une éthique de la responsabilité. Voyez vous l’explosion de la violence devait être un signe à modifier notre souhait de vivre ensemble. Comment comprendre dans le même pays, d’autres citoyens qui pensent que certains compatriotes sont des immigrés dans le même territoire ?

  • Le 30 juin 2019 à 18:31, par Mogo En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Le Burkina Faso est très malade. Vous voyez. Nous sommes en Afrique et il y’a des choses qui se vérifient et se confirment. Depuis l’assassinat et l’incendie du corps de Norbert ZONGO, les problèmes ont commencé. Il fallait agir rapidement. Ensuite, l’insurrection. On a brûlé les domiciles de plusieurs personnes, ce qui est un sacrilège en Afrique. A Banfora, des populations ont tué froidement et sauvagement un policier dans l’exercice de ses fonctions. Là encore, silence radio. Il y’a des personnes qui ne partent pas comme ça si il n’y a pas clarification et réparation. Les exemples sont nombreux dans ce pays (assassinat de Tom SANK, DABO Boukari, juge NEBIE, tueries de Yirgou, etc. etc.). Il est temps d’agir sinon l’hécatombe va continuer

  • Le 30 juin 2019 à 18:44, par TRAORE ABDOURAHMAN En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Je donne aux Autorités d’instaurer le couvre feu 🔥 dans la ville de Banfora pendant un bon moment pour maintenir l’ordre.
    19h c’est bon même.

  • Le 30 juin 2019 à 19:31, par KADEBA Constantin En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Il faut que les burkinabè se ressaisissent de manière civique afin de régler sans tuer que de tuer pour régler !!!!!! Il faut que l’Etat et les commune vulgarisent la loi 034 portant régime foncier rural et la RAF 2012 !!!!

  • Le 1er juillet 2019 à 09:14, par Sisi En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Caca ... Prier c’est croire que Dieu peut et va aider notre pays le Burkina Faso ... On peut s’entendre ...si les interets egoistes sont franchement maitrisés ... Ce n’est pas la premiere fois que nous constatons de telles dérives sociales. ’’ La terre appartient à l’Etat ’’ dit-on . On devra tirer un trait juridique et tres rapidement . Quoi ? Pourquoi vivre comme ca , le materialisme ... alors qu.on va tous ...progressivement partir vers d.autres horizons .. De grace ... Arretons de nous entretuer inutilement comme ca ...il ya d.autres problemes qui nous pressent ..

    • Le 1er juillet 2019 à 11:48, par caca En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

      SISI, je vais te répondre par une illustration philosophique d’un point de vue du philosophe français Henri Bergson dans les deux sources de la morale. Henri Bergson parle de l’individu dans la société. Il démontre par là une obligation comme un présupposé du point de départ. Cette obligation, qui se pare des atours de la nécessité, elle ne provient pas du dehors pour ensuite peser sur l’individu : en effet, l’obligation agit de l’intérieur de nous-mêmes, car une partie du moi de l’individu est le moi social, soit une intériorisation de la société dans l’être. Ce moi social s’oppose au moi intime, ou moi profond, qui lui, représente ce que l’individu a de singulier, d’unique (Bergson analysera ce point par la suite). Il écrit : « Chacun de nous appartient à la société autant qu’à lui-même […] par la surface de nous-mêmes nous sommes en continuité avec les autres personnes, semblables à elles, unies à elles par une discipline qui crée entre elles et nous une dépendance réciproque. »
      Je comprends le sens que vous accordez à la prière en Dieu pour une solution. Cependant, cette prière en Dieu n’aura pas d’effet si le burkinabè ne sente pas obligé de vivre avec d’autres burkinabè. Le Burkina est fait de femme et homme, et chacun de nous fait le moi social dont parle le philosophe. C’est-à-dire la société est nécessaire et oblige l’individu à vivre avec les autres. Le problème d’incivilité n’a pas commencé en 2014, mais en 2011 avec les mutins de l’armée. L’homme fort du temps avait réussi à contenir cette rébellion des soldats et en 2014 le projet de loi modificative de l’article 37 était une goutte d’eau qui a débordée l’océan et nous connaissons la suite. Aujourd’hui, quelqu’un qui n’est pas d’accord avec toi profite dans une petite crise et vient d’attaquer. La peur de l’autorité est remise en cause pour des raisons égoïstes de l’individu. Et tuer son prochain est normal par ceux qui pensent refaire le monde selon leur moi social qui s’exprime dans la violence. Au nord et l’est le terrorisme djihadiste, à l’ouest le conflit foncier. Au centre et le sud le conflit lié à la chefferie. A Waga, le conflit lié à la survie où des bandits armés et koglweogo tuent des citoyens. Voyez vous là où le vivre ensemble est menacé ? Personne n’a peur de rien et le moi social ne veut plus intégrer l’individu dans la société par obligation.

  • Le 1er juillet 2019 à 09:26, par Sawadogo Saksida En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Mes chers, les Burkinabè ne veulent plus la vérité. Et c’est bien dommage. Comment recadrer les jeunes si les vieux ne donnent pas un bon exemple. tel père tel fils, dit l’adage. Les terroristes tuent, les confilts interethniques s’entretuent, les tueries pour cause de chefferie, et puis le foncier. Pour ce dernier cas, je vous assure que le pire est à venir si les uns et les autres ne se ressaisissent pas. En réalité, un barron du régime déchu me confiait dans les coulisses que est-ce que je sais pourquoi on a voté la loi sr le foncier disant que la terre n’appartient plus à l’Etat ? j’ai répondu par la négative. C’est là il m’a expliqué qu’en principe, les gens se sont partagés les terres et ont refilé une patate chaude entre les mains de la population. Par exemple, il explique que pour lotir autour des grandes villes, il va falloir négocier avec les spéculateurs fonciers, c’est à dire ceux qui ont spolié les paysans de leurs terres. ils vont taxer leurs terres à des prix exorbitants et l’État est obligé de donner des millions à des individus pour pouvoir retirer leurs terres pour aménager. Rien de ce qui nous arrive ne doit nous étonner. La prochain révolution au Burkina Faso sera celle du foncier. A chacun de prendre ses dispositions...

  • Le 1er juillet 2019 à 09:43, par saam En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    La politique du foncier est un vrai fiasco au Burkina. La preuve, il est très courant que des populations s’entredéchirent pour des portions de terres. Mauvaise gestion et répartition inégale des terres, accaparement de grands espaces par une poignée de personnes et la grande majorité à se crêper les chignons telle une meute de chiens affamés à qui on a lancé un bout d’os. C’est pitoyable !! Les uns mangent, les autres regardent, ainsi naissent les révolutions !
    C’est regrettable aussi que la population ne puisse pas gérer ces conflits en bonne intelligence, comme de grandes personnes qui réfléchissent et dialoguent pour préserver la paix au lieu de se battre comme des animaux. C’est tant pis pour vous seulement !!! Vous sortez doublement perdants (plus de terre, plus de vie) !!

  • Le 1er juillet 2019 à 09:45, par Aboubacar sombié En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Que devient notre cher pays ????
    Toutes mes condoléances aux disparus et que la terre leur soit légère.

    • Le 1er juillet 2019 à 11:55, par Jean-Paul En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

      Devrions-nous continuer à vivre comme des sauvages dans une jungle, où toute mésentente se règle à coups de haches et de machettes ? On a l’impression que dans ce pays l’état n’existe pas. Pourquoi cette récurrence des conflits fonciers mortels. Est-ce un problème pour lequel aucune solution ne peut être trouvée ?
      Moi j’ai une solution. Soumettons-nous comme esclaves au colon, qu’il soit le seul propriétaire terrien au Burkina, et que la gestion des terres lui revienne. Ainsi, aucun sang ne sera plus versé pour des lopins de terre.

  • Le 1er juillet 2019 à 09:57, par ngoonga En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Décidemment il faut que le SUD OUEST prenne ses responssabilité pour mettre au pas cette partie de son enclave
    A bon entendeur Salut !!!
    Par ngoonga ou Vérité

  • Le 1er juillet 2019 à 12:43, par tropcètrop En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Bonjour.. Avec ces crises en cascade dans la region des Cascades,il faut songer à changer le nom de la region des Cascades...je propose la région de la Comoé..

  • Le 1er juillet 2019 à 12:58, par LE PEUPLE En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    @caca, ton aversion pour l’insurrection est très perceptible. Mais sache que si demain, un Blaise avec son poltron de CDP cherche à modifier un article pour s’octroyer un pouvoir à vie, l’histoire se répétera. Pourquoi as-tu occulté l’autodaphé de Sapouy, l’extermination du camp de Koudougou, les assassinats du 15 octobre 1987, l’anéantissement de Oumarou Clément OUEDRAOGO et bien d’autres encore. Ce sont ces malédictions qui se retournent contre les Burkinabè surtout que les auteurs refusent de s’amender et de faire profil bas. Mais Dieu dans son immense amour conjuguera ce mauvais sort.

  • Le 1er juillet 2019 à 19:49, par LE PEUPLE En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    Pour revenir aux causes de ces guerres dans le domaine du foncier, faisons remarquer que le problème a été créé par le régime de Blaise auparavant COMPAORE, devenu KOUASSI BLEOU TERRASSON par la force des choses. Tenez, quand les maires s’accaparent de milliers de parcelles (Séraphine, feu Pascal OUEDRAOGO...) des promoteurs immobiliers montés à dessein pour s’accaparer de larges portions de terrains (SOCOGIB de Alizèta Gando), des individus comme François COMPAORE qui dépossèdent les paisibles populations à Orodara, Banfora, Sapouy, Léo et j’en passe, le peu laissé aux paysans ne peut que susciter des querelles. Pour ma part, la solution réside dans les retraits de ces milliers d’hectares d’entre les mains des cupides et leurs remises à leurs véritables propriétaires ainsi que dans l’arrêt immédiat de l’accaparement des terres par les promoteurs immobiliers. Un pays responsable ne peut pas dédier ses terres à la construction seulement en occultant la part de l’agriculture et de l’élevage. C’est là que réside le salut du peuple burkinabè

  • Le 2 juillet 2019 à 21:21, par Le dictateur En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    C’est vraiment déplorable, mais à chaque fois qu’il y a un conflit foncier,y a aussi une anguille à quelques part sous la roche 😢😢😢

  • Le 2 juillet 2019 à 21:39, par Le dictateur En réponse à : Commune de Banfora : Un conflit foncier fait cinq décès et plusieurs blessés

    C’est vraiment déplorable ,mais à chaque fois qu’il y à un conflit foncier, soyez en sûre qu’il y a aussi une anguille cachée a quelques part sous la roche 😢 😢 à

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