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Environnement : Renforcer les capacités du Burkina pour lutter contre les effets néfastes de changements climatiques

Publié le jeudi 15 novembre 2018 à 20h58min

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Environnement : Renforcer les capacités du Burkina pour lutter contre les effets néfastes de changements climatiques

Un atelier de lancement et de planification des activités du Projet d’appui scientifique aux processus de Plans nationaux d’adaptation (PAS-PNA) a débuté le jeudi 15 novembre 2018 à Ouagadougou. Pendant deux jours, les participants vont définir des actions à mettre en œuvre pour atténuer les effets des changements climatiques au Burkina.

Les effets des changements climatiques sont perceptibles depuis quelques années dans les pays africains. Ils se manifestent sous plusieurs formes et n’épargnent aucun pays. Pour réduire leurs effets sur le vécu des populations, le Burkina et ses partenaires ont décidé de concevoir et mettre en œuvre une palette de projets.

Le Projet d’appui scientifique aux processus de Plans nationaux d’adaptation (PAS-PNA) entre dans le cadre de ces initiatives. Mis en œuvre depuis Mai 2018 au Burkina, le PAS-PNA, financé par l’Allemagne, a pour objectif de « renforcer les capacités nationales pour l’opérationnalisation du processus de Plan national d’adaptation à base scientifique et de faciliter l’accès du pays aux mécanismes internationaux de financement climatique ».

Les actions à mettre œuvre…

Pour faciliter le démarrage effectif du PAS-PAN au Burkina, les personnes intervenant dans le domaine de la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques se réunissent les 15 et 16 novembre 2018 à Ouagadougou en vue de définir les actions scientifiques à mettre en œuvre. « Après l’élaboration du PAS-PNA, des projets et programmes ont été mis en œuvre avec des acquis assez appréciables. Mais au fil du temps, on s’est rendu compte que des informations utiles manquaient pour pouvoir optimiser les actions qui sont mises en œuvre sur le terrain », a indiqué le colonel Assane Diallo, coordonnateur national du projet.

Selon lui, le PAS-PNA, dont le but est de trouver les voies et moyens pour renforcer la résilience des populations face à ce phénomène, est décliné à travers quatre composantes. « Il y aura plusieurs actions en fonction des quatre composantes que nous avons. Les activités que nous allons dérouler par composante devront permettre de combler les lacunes scientifiques que nous avons vis-à-vis de notre PNA. C’est à ce titre que nous allons, avec les partenaires et surtout le monde scientifique, essayer de rechercher les éléments pour combler ces lacunes », a-t-il ajouté.

Il y aura donc des activités visant le renforcement des capacités des parties prenantes et aussi des actions de communication en vue de mieux faire connaitre le PAS-PNA au public burkinabè et aux partenaires techniques, scientifiques et financiers. La première phase du projet prendra fin en Aout 2019 et devra permettre de poser les bases de la mise en œuvre réelle du projet.

J T B
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