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Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

Publié le mardi 13 novembre 2018 à 00h13min

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Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

Contre toute attente, le Gouvernement du Burkina Faso vient d’adopter en conseil des ministres du jeudi 08 novembre 2018, une mesure de réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe. Suite à cette douloureuse décision, les Burkinabè ont constaté le 9 novembre 2018, une augmentation de 75 F CFA des prix à la pompe de l’essence et du gasoil, soit respectivement une hausse de 12% et 14%.

Cette mesure intervient dans un contexte de précarité des populations qui se livrent quotidiennement, depuis l’avènement du MPP au pouvoir, à une lutte âpre de survie.
Selon les arguments du Gouvernement, cette augmentation se justifie au regard de l’évolution des prix du pétrole sur le marché international d’une part, et pour la contribution patriotique à l’effort de guerre imposée au Burkina par les terroristes d’autre part.

L’UPC n‘est pas contre la vérité des prix pratiqués au niveau des hydrocarbures ,et encore moins contre l’effort de guerre à consentir, car ayant été le premier parti à appeler les populations à une contribution citoyenne en soutien aux FDS pendant que certains caciques du MPP étaient contre.

Cependant, l’UPC ne comprend ni les motivations profondes, ni les intentions réelles du pouvoir MPP, en procédant à une augmentation du prix du carburant d’une telle ampleur dans un contexte de morosité de l’économie nationale. Cette décision obéit–elle à une nécessité de sanctionner davantage les ménages en difficultés ou de faire chuter les chiffres d’affaires des entreprises nationales qui affrontent difficilement sur leur propre marché les entreprises étrangères pour des problèmes de compétitivité ?

Le plus inquiétant est que cette mesure vient alimenter le doute sur l’exploitation minière et beaucoup de Burkinabè qui étaient très optimistes se demandent actuellement : que devient le boom minier dans tout ça ?
Cette décision gouvernementale unilatérale et inattendue sonne comme un véritable coup de poignard dans le dos des Burkinabè, et appelle une analyse froide de la situation du pays et de l’état de la gouvernance du MPP.

 L’argument selon lequel « Si les prix à la pompe sont restés bloqués au Burkina Faso depuis le mois de mai 2016, soit un peu plus de deux ans, cela est dû à un effort important du Gouvernement qui assumait la contrepartie à travers la subvention » ne résiste pas à l’analyse car, depuis 2017 jusqu’à nos jours, de l’aveu du Gouvernement, la dette vis-à-vis de la SONABHY s’élève à plus de 240 milliards de francs CFA, soit plus de 15% du budget national, du fait du non règlement des dites subventions. Déjà en 2013, un rapport du FMI faisait ressortir les transferts nets de l’État en faveur de la SONABEL et de la SONABHY estimés à plus de 172 milliards de F CFA, soit près de 10% des dépenses du budget national et 3% de notre PIB à l’époque.

Alors, l’on pourrait se demander :

Comment comprendre ce montant important des subventions aux carburants dans un contexte où les pays pétroliers étaient en difficulté financière occasionnée par la baisse du prix du baril de pétrole depuis 2014 ? En rappel, les cours du pétrole ont connu une forte contraction de près de 31% entre 2014 et 2016 passant de 112 dollars le baril en juin 2014 à 35 dollars en moyenne depuis le début de l’année 2016.

Par exemple, cette contraction s’est matérialisée par des difficultés budgétaires et une déplétion des réserves de change pour le Nigeria avec pour corollaire le changement de régimes de change, trois fois au cours de l’année 2016 (voir rapports IMF 2016 et 2017 et « Perspectives économiques africaines » Encadré 2.2). C’est ce même argument qui alimentait les débats sur une probable dévaluation du F CFA dans la zone CEMAC dont les économies dépendent fortement du pétrole entre 2016 et 2017. Autrement dit, une forte hausse du prix du carburant (12-14%) en 2014 pouvait mieux se justifier, surtout au regard des évènements que le pays a connus.

En plus, il est anodin de vanter les efforts de soutien de l’État à la SONABHY et nous présenter une dette à hauteur de 240 milliards. Combien en moyenne l’État doit annuellement à la SONABHY au titre des subventions pour qu’on en arrive à cette situation de cumul de dettes ?

Où sont passés les montants prévus dans les budgets 2016, 2017 et 2018 au titre des subventions du prix des hydrocarbures ? En effet, si ces montants alloués dans ces budgets n’ont pas été décaissés, ils devraient faire l’objet de rectification des lois de finances auxquelles ils se rapportent, et portés régulièrement à l’attention des populations, afin que l’exécution des budgets reflète sincèrement les ressources et dépenses des exercices concernés et dûment approuvées par l’Assemblée Nationale chargée du contrôle de l’action gouvernementale. Ces questions pourraient, en l’absence de réponses appropriées, mettre en doute la sincérité dans l’exécution du budget de l’État.

Par ailleurs, il convient de souligner qu’il n’est pas logique que le Gouvernement soit incapable de subventionner le prix du carburant, alors qu’il dispose du budget pour les dépenses de prestige (acquisition des talismans, des véhicules 4x4 Toyota Land Cruiser de marque V8, qui consomment trop de carburant, etc.) ? Est-ce cela la gouvernance vertueuse que « ROCH, la Solution » avait promis au peuple ? Visiblement, on a l’impression que ce gouvernement MPP préfère son confort aux intérêts supérieurs et basiques des populations du Burkina Faso.

 Selon le Gouvernement, cette décision vise à renflouer les caisses de la SONABHY afin de garantir l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en carburant. Mais il convient de rappeler que la dernière mission du FMI a tiré la sonnette d’alarme sur l’état de notre économie, et sur l’état de nos finances publiques : la croissance de 6% prévue pour 2018 est revue à la baisse ; le déficit budgétaire s’est creusé en 2017 et s’est aggravé en 2018 ; au premier semestre, les recettes fiscales ont été inférieures de 0,4 point de pourcentage de PIB par rapport aux prévisions ; le ratio masse salariale/ recettes fiscales du Burkina est le plus élevé de l’UEMOA, en raison de la faiblesse de la collecte des recettes.

Les ministres des finances et de la défense ont été auditionnés récemment et ont annoncé que nous sommes en manque de trésorerie. Récemment le conseil de ministres a adopté une loi de finances rectificative qui annule plus de 200 milliards de dépenses qui étaient prévues ; les ministères ont été invités à faire des coupes sombres dans leurs budgets.

En clair, l’opération a pour objectif de renflouer un État qui est proche de la cessation de paiement. L’on pourrait remarquer que les taxes représentent près de 40% du prix à la pompe. Ce qui revient à dire que près de la moitié de cette augmentation, soit 30 FCFA, revient à l’État. Les 75 francs d’augmentation vont rapporter environ 85 milliards à l’État.

Par ailleurs, il est bon de se rappeler le mécanisme de prix de la SONABHY : l’État fixe un prix de référence et sur la base de ce prix, il calcule ses taxes et fixe le prix à la pompe. Quand le prix du marché est inférieur au prix de référence, le surplus engrangé par la SONABHY est versé au trésor. Quand le prix du marché est supérieur au prix de référence, l’État subventionne.

Or, pour l’essentiel, le prix de référence était supérieur au prix du marché ; donc c’est l’État qui en a profité. Normalement, il devait garder cet argent pour faire la péréquation. Combien a t’il engrangé et qu’a t’il fait de cet argent ? En fait le MPP a-t-il renoué avec la vocation de caisse noire que joue la SONABHY ? Et si la situation de la SONABHY était si critique, pourquoi le sujet n’est-il pas ressorti lors de l’Assemblée Générale des sociétés d’Etat tenue le mois dernier ? On a tous noté que la SONABHY a été cité parmi les sociétés les plus performantes.

Une règle d’or en matière de gestion économique est de tout faire pour ne pas diminuer le pouvoir d’achat des consommateurs quand il y a ralentissement. Au contraire, on diminue les taxes pour que ce pouvoir d’achat augmente.

Sans doute, cette augmentation va non seulement contribuer à réduire davantage les pouvoirs d’achat des ménages, et partant la consommation nationale et son corollaire sur la production nationale, mais aussi rendre moins compétitives les entreprises nationales qui sont déjà sous le joug de la cherté des facteurs de production. Une analyse par récurrence, nous permet d’affirmer une hausse au prorata ou à un niveau plus que proportionnel des prix des transports, du fret et des produits de grande consommation. Le MPP est en train de faire le contraire de ce qu’on enseigne à l’école.

L’UPC pense qu’en ce qui concerne le mode choisi pour combler le déficit de la SONABHY, le MPP veut utiliser des solutions conjoncturelles pour résoudre des problèmes structurels. Une analyse rigoureuse de la structure des prix permettrait d’aboutir à d’autres propositions qui n’affecteraient pas autant le pouvoir d’achat des populations déjà vulnérable.

En effet, la renonciation de la part des recettes prévues au budget de l’État au titre des taxes, pendant un certain temps, la réduction des marges financières des parties intervenant dans la chaine des approvisionnements, pouvaient permettre à la SONABHY de retrouver son équilibre financier et sa solvabilité mis à mal par les impayés de l’État et maintenir le peu du pouvoir d’achat des ménages Burkinabè. De telles options doublées d’un assainissement des finances de la SONABHY par une gestion rigoureuse de la société seraient de meilleures alternatives.

Aussi, l’UPC invite le Gouvernement à faire preuve d’anticipation et à aller au charbon dans la réflexion stratégique en vue de la mise en place d’un fonds de stabilisation des prix des hydrocarbures et des produits de grande consommation au Burkina Faso. Cette piste offre l’avantage d’assurer une veille stratégique sur l’évolution des prix au niveau international et, en même temps, fournit un « matelas » de sécurité à l’État afin d’éviter les conséquences désastreuses de décisions hasardeuses sur les conditions de vie des populations.

Il serait difficile de comprendre que les prix de l’essence et du gasoil soient respectivement de 55O FCFA et 540 F CFA au Niger voisin, alors que les hydrocarbures quittent depuis les entrepôts des pays côtiers en traversant le territoire du Burkina Faso pour le Niger. Tout laisse à croire maintenant que les consommateurs Burkinabè vont se substituer aux partenaires techniques et financiers pour trouver les 18 000 milliards pour le PNDES. Mais le problème n’est pas le sacrifice qu’on demande à la population, mais plutôt la mauvaise utilisation des ressources financières, soit pour des dépenses de prestige, soit pour des infrastructures « biodégradables » (voir ponts et écoles qui s’effondrent après leurs réceptions pompeuses).

C’est pourquoi l’UPC invite instamment le Gouvernement à engager des réflexions avec les compétences nationales et internationales avérées en la matière, afin de limiter l’hémorragie financière de cette structure en posant clairement la problématique de la libéralisation de la filière des hydrocarbures au Burkina Faso, comme cela s’est opéré avec bonheur sous d’autres cieux.

En plus, pour une solution structurelle aux problèmes de carburant, le Gouvernement devra travailler à développer le transport en commun pour réduire les dépenses en carburant des citoyens burkinabè qui consacrent près de la moitié de leur salaire aux moyens de déplacements.

L’effort de guerre devait faire l’objet d’une proposition de loi à soumettre à l’Assemblée Nationale pour trouver des ressources additives afin d’équiper nos FDS en matériels adéquats et les motiver pour affronter efficacement cet ennemi invisible et imprévisible. À ce propos, qu’en est-il de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire ?

En conclusion et au regard de tout ce qui précède, l’UPC, le parti du vrai changement :

- dénonce avec vigueur l’amalgame fait par le MPP pour faire passer sa pilule amère de hausse inconséquente des prix de l’essence et du gasoil décidée, et l’invite à la suspendre ;

- invite le Gouvernement une fois de plus à donner suite aux interrogations légitimes de populations sur la gestion de l’affaire SONABHY pour situer les responsabilités ;

- invite le Gouvernement à explorer des voies plus novatrices pour stabiliser les prix des hydrocarbures, ainsi que des produits de grande consommation au Burkina Faso. Mieux, l’UPC invite le Gouvernement à engager des réflexions avec les compétences nationales et internationales avérées en la matière, afin de limiter l’hémorragie financière de cette structure en posant clairement la problématique de la libéralisation de la fourniture des hydrocarbures au Burkina Faso ; la SONABHY pourrait se contenter d’un rôle plus maitrisable qui est le contrôle de la qualité et de s’assurer de l’approvisionnement régulier du pays ;

- réitère ses propositions au Président du Faso à savoir :

• mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ;

• impliquer toutes les forces de la nation dans cette guerre asymétrique ;

• doter les FDS de moyens et d’équipements adéquats ;

• réunir les conditions nécessaires pour une vraie réconciliation nationale, gage de l’unité tant recherchée des fils et filles du pays des hommes intègres.

La vie ou la survie de la nation vaut la peine que les egos surdimensionnés soient mis de côté pour qu’ensemble, nous mettions hors d’état de nuire l’ennemi commun afin de réunir les conditions d’un développement durable pour le bonheur des populations laborieuses déjà éprouvées par dame nature.

Ouagadougou, le 12 novembre 2018
Pour le Bureau Politique National de l’UPC,
Le Secrétariat national chargé
de l’économie, du développement
et de la planification

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2018 à 15:26, par huuuuuumm En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Vous ignorez que le Niger est un pays producteur de pétrole et est connecte au pipeline Nigérian ? Pourquoi ne citez-vous pas la Cote d ivoire, le Sénégal en gros tous les autres pays de l UEMOA. Vous prenez un seul exemple pour défendre vos idées. Soyez honnête une fois au moins ! Vous voulez seulement le pouvoir et pas le développement de ce pays.

    • Le 12 novembre 2018 à 17:53, par Un Burkinabê En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Mon frère, ne soyez pas contestataire professionnel. Je trouve que cet écrit de l’UPC est le meilleur papier jamais produit dans notre pays depuis la fin de la Révolution. L’écrit est posé, avec des propositions concrètes qui montrent que l’UPC aurait un programme adéquat de maîtrise de nos finances publiques.

    • Le 13 novembre 2018 à 13:49, par Alterner En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Peut etre avez vous raison sur le cas du Niger et pour le reste ? les propositions de l"UPC me semble assez fluide et on se doit de les prendre en compte. On ne doit plus aujourd’hui omettre les idées d’autres compatriotes parce qu’elles viennent de l’opposition le pays traverse de moments difficiles et nous devions nous unir sinon on ne s’en sortira jamais et dis bien jamais

  • Le 12 novembre 2018 à 15:31, par nekrenoma En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Bravo UPC. Je ne suis pas l’UPC, mais l’on voit qu’au delà des critiques, il y a des propositions concrètes que le gouvernement peut utiliser. A moins, que pour des questions d’égo, on se dise qu’il ne vaut pas la peine de considérer ce que l’opposition propose.

  • Le 12 novembre 2018 à 15:45, par Mafoi En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Hééééééééééééé......l’UPC toujours à l’affût pour raconter ses âneries ! Hééééééééééééé......la politique en général !
    Heureusement que je ne mangerai jamais dans ça jusqu’à la fin de ma vie car les compromissions,les contre-vérités,la roublardise,je ne sais pas les faire.
    Conclusion:nos politiciens sont tous pareils,que des pourritures.Ils font juste la politique pour se gaver et quant aux sans dents,ils peuvent crever,c’est pas leur problème malgré leurs paroles lénifiantes qui frisent souvent la démagogie

    • Le 12 novembre 2018 à 19:20, par Un Burkinabê En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Mafoi donnez nous vos propositions si vous en avez au lieu de vous ridiculiser avec vos commentaires haineux. Sache que les pays seront toujours gouvernés par des politiciens ; c’est la règle internationale. Vous avez intérêt à voir cette réalité en face !

      • Le 12 novembre 2018 à 21:39, par Mafoi En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

        Ma solution qui risque de te choquer est que si j’étais au pouvoir,cette hausse ne serait pas de 75 FCFA mais bien plus et cela depuis bien longtemps pour la simple raison que le Burkina Faso n’est pas un pays producteur de pétrole.En disant cela,il faudra que je sois par contre vertueux et c’est ce qui manque à nos politiciens.Par exemple Zéphirin qui n’a même pas honte ose prendre le Niger pour développer son argument alors que la France l’a utilisé comme le nègre de service à Areva pour piller les ressources de ce pays car sans l’uranium du Niger,80% des ménages français seraient dans le noir absolu ou alors le prix du pétrole ne serait pas comme il est pratiqué maintenant.Pourtant eux-aussi (les Français) ne sont pas contents avec la récente hausse du carburant.Donc c’est pas parceque nous sommes un pays très pauvre que le prix du litre de pétrole doit être égal à 0 FCFA sinon explique-moi pourquoi dans certains pays producteurs,le même litre revient plus cher que chez nous

        • Le 13 novembre 2018 à 14:00, par TONNY En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

          Avec tes paroles haineuses et mal polies, tu es très loin d’être un des constructeurs de ce pays. Au lieu de mettre l’eau sur le feu, c’est de l’huile tu vas chercher pour activer le feu. Tu es vaincu dans tes propos et je pense sincèrement que personne ne te suivra dans ta direction. Tu seras le seul perdant dans tes dires. Tes méchancetés se retourneront cintre toi et toi seul. Je ne suis pas d’un parti politique mais il y a aux moins quelque chose que le bureau national de l’UPC a dit que nous savons tous qu’on pourrait en tirer profit. Donc arrêtes de raconter des choses haineuses dans ton intérieur sombre qui pourrissaient depuis longtemps. Dieu seul te voit et s’aura s’occuper de toi pour que tu n’arrives pas à contaminer les filles et fils du pays.

        • Le 13 novembre 2018 à 18:25, par Un Burkinabê En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

          Mafoi, ta solution n’est pas la meilleure. Celle de l’UPC est plus soutenable. Par rapport à Areva ne parlez pas de ce que vous ne savez pas. Pour votre information sachez que les contrats miniers sont régits par des normes internationales qui sont supra-nationales. Sachez aussi qu’aucun gouvernement n’est forcé de signer un contrat minier. Si c’est aussi facile pourquoi le Niger d’exploite pas son uranium lui même au lieu de laisser Areva le faire ? N’étalez pas votre ignorance du domaine minier sur la place publique s’il vous plaît !

  • Le 12 novembre 2018 à 15:49, par le dur En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    mais et en Cote d’ivoire pays producteur de petrole et disposant d’une raffinerie il sont à combien ??? Apres 4 augmentations ; bande de malhonnête il cherche à tirer profit de tout on vous répète allez y battre campagne sinon 2020= un coup chaos encore

  • Le 12 novembre 2018 à 16:09, par Michel En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    La SONABHY a emboité les pas de l’ONEA qui sans crier gare et sans le moindre préavis, a augmenté ses tarifs depuis juillet 2018 sur les tranches 2 et 3 qui sont passés respectivement de 445 à 463 FCA soit une hausse de 18FCFA pour la tranche 2 et de 535 à 663 F CFA soit une hausse de 128 FCFA pour la tranche 3. Donc rationnez votre consommation d’eau aussi

  • Le 12 novembre 2018 à 16:19, par YAAM SOBA En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Une analyse très pertinente de la crise Socio-économique que le pouvoir du MPP est entrain de conduire. Je salue surtout les solutions proposées. Vraiment une opposition responsable... Merci à l’UPC et que le pouvoir en place puisse voir dans cette analyse des voies de solutions pour le bonheur des populations.

  • Le 12 novembre 2018 à 16:19, par stanley En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Le Gouvernement manque de transparence. Pourquoi, ne publie t’il pas la structure des prix des hydrocarbures. Quelque chose qu’on achete a moins de 350F le litre et on le revend au consommateur à presque 700F. le prix au consommateur passe au double à cause essentiellement de de la taxe sur les produit petrolier TPP qui fait pratiquement 150F/litre soit plus du tiers du prix au litre. C’est quelle Gourmandise. Sans compter en sus la TVA qui s’applique. L’Etat dit qu’il subventionne le,prix a la pompe. Mon oeil : C’est du donner a gauche pour reprendre a droite. la meilleur des subventions ce sera de supprimer ou dimunier la TPP. COMMENCEZ PAR PUBLIER LA STRUCTURE DES PRIX DES HYDROCARBURES QUE VOUS CACHEZ AU PEUPLE

  • Le 12 novembre 2018 à 16:44, par Nikiema En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Ceux qui disent que l’UPC ne propose jamais rien : vous êtes servis ! Seuls les malhonnêtes diront que cette analyse n’est pas pertinente. sinon pourquoi ne pas diminuer les taxes sur le carburant pour maintenir le prix à la portée des consommateurs ? En plus, la gestion de la SONABHY est très opaque et elle mérite des réformes comme l’a proposé l’UPC !

  • Le 12 novembre 2018 à 16:55, par Pol En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    UPC merci pour votre noble combat pour le rayonnement de la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso. Si le gouvernement veut renflouer les caisses de l’Etat il sait où trouver l’argent :
    - qu’il revoit le pourcentage qui lui est alloué au niveau des sites aurifères
    - qu’il tracte et récupère l’argent des mains de ceux qui dévalisent ou qui ont dévalisé nos caisses
    Au lieu de tracter le pauvre contribuable pour qu’il rembourse le trou si profond qui a été creusé.
    Il faut que ça cesse ! Il faut que le gouvernement cesse le dilatoire ! nous n’avons pas fait l’insurrection pour souffrir plus qu’avant !

    • Le 12 novembre 2018 à 20:45, par Un Burkinabê En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Par rapport au pourcentage (10%) octroyé gracieusement à l’Etat pour cause de propriété du sous-sol est dejà suffisant. Pensez vous que les sociétés minières viennent exploiter ces ressources minières "à ciel ouvert" ? Elles investissent beaucoup de milliards d’abord. Si c’était facile pourquoi n’avons nous pas une seule compagnie minière industrielle à capitaux burkinabê. Dans ce cas nous aurions 100% au lieu de 10%.

  • Le 12 novembre 2018 à 17:00, par Tchin Tchin Moussa En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Donc pour certains, l’augmentation du prix est bien et il ne faut rien dire ? Héé Burkinabé ! Je ne suis pas UPC ni d’autre parti , mais pour cette hausse vertigineuse du prix du carburant, je suis prêt à suivre le mot d’ordre pour sortir manifester au moment venu ! Naan Laara an Saara !

  • Le 12 novembre 2018 à 17:02, par amal En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    La vérité fait mal mais c’est la vérité. Le pays souffre déjà pour en rajouter
    Je valide ces propositions ; on a pas besoin d’être politique pour constater et proposer ces points ci-dessus mes amis du pouvoir soyez honnêtes avec le peuple

  • Le 12 novembre 2018 à 17:08, par Camarade Fousseni En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Sans divergence politique cette analyse de l’UPC est limpide comme l’eau de roche... La suppression pure et simple des postes budgétivores, mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, impliquer toutes les forces de la nation dans cette guerre asymétrique, doter les FDS de moyens et d’équipements adéquats. Ce n’est pas la pauvre population qui doit se substituer en partenaire techniques et financiers du PNDES. elle souffre assez déjà !

  • Le 12 novembre 2018 à 17:10, par Indjaba En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Sacré zeph. Capitaliste, ancien travailleur du p n u d, ancien travailleur de l’uranium areva , ancien ministre des finances qui parle comme l’homme de la rue.

  • Le 12 novembre 2018 à 17:15, par Ferkêbougou En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Sincèrement dit, il faut un audit du fonctionnement et de gestion de la SONABHY, afin de prendre des mesures courageuses, pour assainir ce secteur. Au besoin, restructurer cette société sous forme d’une centrale à l’image de la CAMEG. Il faut un assainissement du sous- secteur économique des hydrocarbures et mieux organiser les acteurs intervenant dans le domaine afin de régler les conflits d’intérêt. Et enfin il faut une réduction des nombreuses taxes sur ce produit dit stratégique et sensible dans un souci de préserver la paix et le climat social.
    j’encourage l’UPC à dénoncer vigoureusement cette hausse du coût du carburant, qui émane de la mauvaise gestion du gouvernement du MPP !

  • Le 12 novembre 2018 à 17:22, par Nahouri Fils En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Cette mesure ne sera pas suspendue ! Puisque c’est le gouvernement MPP qui, en premier, laisse la Sonabhy modifier les prix de vente des produits pétroliers. Mais puisque aucune mesure n’a été édictée pour encadrer les effets de cette augmentation, voilà qu’on est tombé dans les revers habituels. Tant que la population ne se lèvera pas comme un seul homme pour faire face à cette forfaiture, il sera toujours victime de cette hausse du prix du carburant.

  • Le 12 novembre 2018 à 17:27, par coalusion En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    UPC prend ton chéquier et tu règles les 240 milliards et le MPP pourra continuer sinon si le CDP revient au pouvoir vous trouver à l’opposition.

    • Le 13 novembre 2018 à 13:31, par Django En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Oui coalusion. L’UPC et le CEP tiennent leur article 37. L’augmentation du prix du carburant. Comme une insurrection ne sera possible que dans 100 ans après nous. Leur programme politique sera la hausse du prix du carburant . Produire le pétrole au Faso et baisser le prix au profit de leur peuple qu"ils adorent . Le MPP au lieu de produire importe. Être au pouvoir c’est faire l’impossible. Il faut un bâton magique à la Zephirin ou la Comboigo qui peut créer à partir du néant. Après Dieu c’est eux. Blaise a compris après Que C’est Dieu qui est fort et c’est lui qui coiffe et décoiffe.

  • Le 12 novembre 2018 à 17:29, par Goama En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Bien vu, il faut qu’on regarde de plus près la gestion de la SONABHY.
    Sinon on ne comprend rien de tout ce qui se passe autour de cette société juteuse. Il faut que les dirigeants du MPP sachent que cette manière de gérer est révolue. Il faut qu’ils nous disent en claire à quoi sert l’argent de l’or et à qui profite les bénéfices de la SONABHY. Le citoyen lambda ne peut pas continuer à payer les dettes que le gouvernement doit rembourser à la SONABHY, due à sa mauvaise gestion et la mafia qui l’entoure. Nous sommes derrière vous UPC et nous sommes prêt à répondre à tout appel venant de vous quel-qu’en soit la nature, parce que trop c’est trop !

  • Le 12 novembre 2018 à 17:41, par Nouria En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    La bonne nouvelle est que ceux qui ont décidé d’augmenter le du prix du carburant ont des cartes de carburant payées par le pauvre contribuable que nous sommes. Assumons nos votes et ne faisons plus la même erreur en 2020 !

  • Le 12 novembre 2018 à 17:44, par Commandant Léger En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Cette augmentation des prix des hydrocarbures est une autre manière de terroriser le peule innocent. Les membre du gouvernement, les présidents des institutions, les directeurs... ne payent pas forcement du carburant à leur frais. Ils ont des bons de carburant qu’ils utilisent ou distribuent souvent à leurs maîtresses. Du coup, ce sont les pauvres populations qui portent sur leurs frêles épaules la charge de cette augmentation draconienne. Personnellement, cela me fait mal de voir la souffrance de la population. Eh oui, très mal.
    Commandant Léger

  • Le 12 novembre 2018 à 18:09, par jean En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Il y a beaucoup de contradictions dans votre analyse. Vous voulez tout et son contraire. Si demain la Sonabhy n’a plus d’argent pour importer le carburant, vous seriez les premiers à tirer à boulet rouge. A part, le Niger, tous les autres pays sont encore au dessus de nous pour le prix à la pompe. Vous oubliez que l’état n’a pas augmenté le prix du gaz et, surtout de l’électricité, donc subventionné ! or cette dernière est encore en bonne partie produite par des centrales thermiques. Si vous étiez honnête dans vos intentions, proposez d’autres pistes. Si vous vous préoccupez tant du bonheur du peuple et de sa santé, pourquoi pas taxer de 75 F par bouteille de bière ou de sucrerie, tous les deux nocifs pour la santé du peuple ? Les gens se tourneraient alors vers le dolo local ou les jus locaux plutôt que d’enrichir les multinationales comme Castel.

    • Le 12 novembre 2018 à 20:32, par Sasa En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Vraiment cher monsieur, il faut vous assurer de bien comprendre les écrits avant de réagir. Aussi il faut relire vos écrits avant de les poster.

    • Le 13 novembre 2018 à 01:08, par Un Burkinabê En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Ne vous en prenez pas à l’UPC car elle n’est pas aux commandes. Votre proposition de taxer les boissons alcoolisées et sucreries de 75f peut être faite directement au gouvernement sans que vous ne vous en preniez à la pauvre UPC. Par rapport à la substitution de la bière par le dolo, le bandji et l’hydromiel, il faille d’abord changer les mentalités des Burkinabê pour qu’ils acceptent consommer local. Et tout celà est de la responsabilité du Pouvoir et non de l’Opposition.

  • Le 12 novembre 2018 à 20:43, par Djibi En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Je ne suis pas économiste mais je sais que la libéralisation de l’importation du carburant n’assurera pas et la qualité et le prix abordable pour le consommateur.

    • Le 13 novembre 2018 à 01:16, par Un Burkinabê En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      L’UPC a bien dit que la qualité et la disponibilité des carburants seraient sous le controle de la Sonabhy. Relisez bien l’article et le décortiquez !
      Il est clair que si ce schéma de liberalisation devrait être implémenté il y aurait des agréments à delivrer aux fournisseurs auparavant

  • Le 12 novembre 2018 à 20:58, par Guesswendé En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    L’argument de la hausse du prix du baril à l’international traduit simplement la méchanceté d’un gouvernement MPP à contribuer au bonheur de son peuple.
    Sur chaque litre d’essence les taxes perçues par l’État remontent à 264 CFA. Avant l’augmentation de 75 CFA , le litre arrivait à Ouaga à 350 FCFA.
    Donc on peut dire que la cherté du litre du carburant au Burkina est plus due au volume des taxes (264 CFA) qu’à la conjoncture internationale. Pourquoi ne pas diminuer les taxes pour soulager les populations ?

  • Le 12 novembre 2018 à 21:24, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    On se demande si le régime du MPP a une bonne mémoire, au point d’oublier les causes qui ont poussé le peuple à la révolte. Ce sont les mêmes tares qu’ils reproduisent. Sinon pourquoi prendre des décisions hâtives sans consulter les élus locaux qui représentent le peuple ? Aucun audit n’a été fait et on veut que ce soit le bas peuple qui rembourse les dettes de l’Etat. Qu’on nous dise concrètement où sont passés les montants prévus dans les budgets 2016, 2017 et 2018 au titre des subventions du prix des hydrocarbures pour que l’on sache. On veut voir clair dedans.

  • Le 13 novembre 2018 à 09:06, par HUG En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    La SONABHY est la vache laitière et il revient aux hommes intelligents de deviner à qui elle profite. Pouvoir du MPP et acolytes pourquoi vous ne libéralisez pas la vente du carburant comme dans beaucoup de pays ? C’est le peuple affamé qui va suer pour faire en sorte que certaines personnes jubilent. Non ce n’est pas normal.
    Un journaliste a affirmer que le véhicule d’un ministre qui part à une cérémonie ne s’éteint jamais comme quoi çà va gêner la climatisation. Vrai ou faux, je n’en sais rien mais si c’est vrai c’est désastreux.
    On parle d’augmentation du prix du carburant et certains disent que le gaz ....est subventionné, ne déplaçons pas les débats. On n’a forcé quelqu"un à être président dans ce pays.

    • Le 13 novembre 2018 à 11:07, par YAAM SOBA En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Effectivement internaute HUG. La SONABHY est une vache laitière qui profite au MPP. La preuve est que le DG actuel, Hilaire Kaboré est le cousin direct du Président Kaboré. Allez-y comprendre cette nomination ! L’argent de la campagne présidentielle de 2020 est assuré. Dans tout ça, c’est le pauvre contribuable qui va en pâtir...

  • Le 13 novembre 2018 à 13:19, par garkou En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Quelle analyse stupide. Le Niger produit son pétrole depuis quelques années et vous semblez ignorer. Je propose qu’on arrête la subvention aux partis politiques pour l’effort de guerre. L’UPC doit aussi proposer des contributions sur les salaires des fonctionnaires, privés et autres secteurs, n’es ce pas, comme vous êtes forts dans les analyses économiques : Honnêtement quoi que les gens disent on vit mieux dans notre BF comparés aux autres pays voisins. Qui est déjà aller au Togo, Benin, RCI , Mali, Niger en mission et n’est pas revenu en pleurant sur le cout de la vie ? Politiciens laissez nous en paix. Reconnaissez le prix augmente tous les jours avec les sanctions de Trump sur l’Iran, n’es ce pas une realité ?

  • Le 13 novembre 2018 à 13:23, par Paulin En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Internaute YAAM SOBA, votre affirmation selon laquelle " Hilaire Kaboré est le cousin direct du Président Kaboré", est fausse. C’est plutôt la femme de Hilaire Kaboré qui a des relations de parenté avec le président Rock, en conséquence, il ya une relation de parenté par alliance entre les deux, mais ils ne sont pas cousins directs comme vous l’affirmez.

    • Le 13 novembre 2018 à 17:24, par TOUDOU En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

      Tout à fait. La femme de Hilaire est la cousine germaine de Roch. C’est l’enfant de la sœur directe de la maman à Roch. Elle a même été élevée chez les Roch à Dapoya. Donc Hilaire est un beau à Roch. Tout comme le DG de la Lonab, Tarnagda. Lui, sa première épouse était une cousine germaine à Roch, exactement comme la femme à Hilaire. Elle s’appelait Josephine et elle est décédée. On bouffe en famille !

  • Le 13 novembre 2018 à 15:23, par Le citoyen En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    UPC ,pour le moment vous n’avez pas le pouvoir ! Arrêtez vos dénigrements et conserver votre Énergie pour 2020 même si votre accession au pouvoir au Faso n’est que utopie.

  • Le 13 novembre 2018 à 15:27, par Thom’s En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Dites ce que vous voulez au pouvoir du MPP, les réalités sont là. L’UPC s’évertue à faire la comparaison avec le Niger. Quelle fausse politique ! Combien coûte un litre d’essence au Niger, bien qu’il soit un pays producteur de pétrole et connecté au pipeline Nigérian ? 550 Francs CFA. Celui qui veut qu’il se renseigne. L’écart n’est pas grand en terme de comparaison avec le prix du litre d’essence au Burkina. Je ne suis d’aucun parti politique, mais je vois que l’opposition burkibnabè s’oppose à l’aveuglette. Aveugle parce que cette opposition, aujourd’hui bavard et assoiffée de pouvoir, va elle aussi, un jour, si elle a la chance d’être au perchoir après Monsieur Roch M.Christian KABORE, revoir à la hausse le prix du carburant. Même pipe même tabac. Laissez-nous avec vos histoires politiques. Ce prix augmenté peut être revu à la baisse après si tout va bien.

  • Le 13 novembre 2018 à 16:43, par la sagesse En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Et votre PNDES ? NONNN ! Que du vent !!!
    Moi je suis prêt pour la protestation et je vais déjà commencer à mobiliser.
    BABYLONE ce n’est pas le nom (Blaise, Rock…) hein, c’est le système.
    NON A BABYLONE ! ! !

  • Le 14 novembre 2018 à 14:42, par Tranquilos En réponse à : Hausse du prix du carburant : L’UPC appelle à la suspension de la mesure

    Merci à l’UPC pour cette dénonciation. j’estime que l’UPC est dans rôle d’éveilleur. Ne prenons pas chaque chaque fois l’adversaire politique pour un ennemi. Analysons bien son argumentaire et on saura une part de verité que ceux qui utilisent les deniers publics ne voient pas souvent. Soit par intérêts égoïste et égocentriste soit par constipation mentale. Il semble selon ceux qui sont habilités à viser les ordres de mission les ressources détournées ces derniers temps par les directeurs et les SG des ministères pouvaient contribuer à boucher beaucoup de trou dans le domaine des infrastructures éducatives,sanitaires et de l’approvisionnement en eau potable. Voila on laisse des rapaces s’accaparer des biens de l’État et on veut faire payer le pauvre citoyen qui n’arrive même pas à une miche de pain le matin pour ces enfants. Non ! On regrette d’avoir chassé Pierre pour que Paul continue avec son système. Une citoyenneté responsable empreinte d’intégrité pour sauver notre chère patrie.

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