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Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

Publié le lundi 15 octobre 2018 à 23h59min

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Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

De leur classe politique actuelle, que peuvent encore espérer les Burkinabè ? Certainement pas grand-chose, surtout quand on sait que certains hommes et femmes politiques ont fini par croire qu’au Burkina, la politique est un jeu de poker. Le comble de l’aberration serait de prendre les Burkinabè pour des imbéciles.

Les hommes politiques burkinabè ont-ils réellement pris la mesure de la menace qui pèse sur le pays, aux fins de proposer des bouées de sauvetage ? Certainement pas ! Pendant ce temps, des Burkinabè sont quotidiennement arrachés à l’affection de leur patrie, laissant derrière eux des orphelins, des veuves, de nombreuses familles endeuillées. Sans oublier ces populations déplacées du fait des attaques, ces élèves au système éducatif au rabais, ces secteurs de l’économie contraints, etc.

Et comme pour compliquer davantage cette situation déjà difficile, les hommes politiques burkinabè, eux, se livrent à un combat de chasse gardée. Dans cet espace sans morale politique, ils fertilisent et entretiennent des propos de haine, d’intolérance, des postures injurieuses, etc. Le climat politique se dégrade de plus en plus et l’on est en passe de tomber dans le ridicule. Sur les différents sujets d’intérêt national, chacun y va donc dans une violence langagière. L’actualité sur le code électoral en dit également long, non seulement sur le manque d’alternatives à proposer, mais surtout sur le manque de volonté de se fixer une ligne de repère national.

Chaque bord y va de son « réchauffé ». Et dans cette dynamique, depuis un moment, c’est à une sorte de récupération de la situation que l’on assiste via ces manifestations au relent politique de « soutien aux Forces de défense et de sécurité ». Ce qui est même devenu un effet de mode dans les propos, pour se faire ou se consolider des côtes de popularité. « Ceux qui travaillent et aident ne font pas de bruits », inflige ce sage.

En tout cas, à cette allure, il n’est pas exagéré d’affirmer que les hommes politiques s’activent à léguer à la jeunesse, la culture de la haine, de la défense des intérêts partisans et l’art de la division des Burkinabè dans leur ensemble, les détournant ainsi de l’essentiel et des réalités de la vie quotidienne. Ce qui ressemble à un vrai « deal politique ». Là au moins, ils auraient réussi.
Sauf que pour la jeunesse, il y a matières à s’interroger sur l’avenir, si cette classe politique ne surprend pas positivement les Burkinabè par un minimum de contrat social.

Cliquez ici pour lire aussi : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2018 à 05:55, par Zagla YEELAME En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent et dont ils ont semé les paradigmes et cultivé le terreau !

  • Le 16 octobre 2018 à 07:28, par taali soumaré laa maane sougri En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    En lisant ce texte, je revois que les Burkinabés n’avaient jamais pris conscience que ces hommes politiques, fatigués, sclérosés, lignifié s, sont le malheur de notre peuple, surtout cette génération de CSP1 au MPP en passant par CNR, Front populaire, ODP/MT, CDP et les partis satellites. Ils ne savent que le machiavélisme, la méchanceté, la facilité, les coups bas, le détournement, la corruption, le parternalisme, le régionalisme, le clientélisme, la fourberie, la tricherie, l’affairisme, la marchandisation des servïces, le populisme, la démagogie démesurée se traduisant par des promesses peu réalisables ou non tenues, en gros un manque d’amour véritable pour la partie mais surtout pour les plus pauvres de notre pays. Ils aiment le luxe, la bouffe, les honneurs et n’hésitent pas à se placer devant, aux premières tables du festin.
    Pourtant, il y a eu des hommes qui ont réellement aimé leur pays. Ils se sont battu corps et âme pour la réunification de la Haute Volta, pour l’indépendance et la liberté et de manière désintéressée, malheureusement leurs successeurs se sont battu et se battent pour leurs seuls intérêts. Ils sont parfois sans pudeur et s’empifrent d’alcool et de mets bien garnis, des charmeurs de femmes parfois, malgré les situations dramatiques et déplorables vécues par leurs citoyens, dans un mépris inimaginable. Dans un de mes écrits que Fasonet a repris, intitulé ou sous titré "Sans Dieu, il n’y aura jamais de véritable Reconcialiation Nationale dans notre Pays". Tous ces gens (politiques, OSC, religieux et coutumiers) qui exigent la vérité, où se trouve-t-elle et qui peut la dire ? La Justice, de quelle justice parle -t-on, de ces acteurs mouillés, trempés jusqu’au cou, ces personnes portant en elles, les germes de méchanceté, de gloutonnerie et surtout de manque d’amour véritable ? Mensonge, tricherie et fourberie sont leur label inséparable. Ils ont pris part à toutes les soupes.

    • Le 16 octobre 2018 à 10:51, par JAS En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      Bien vu. En plus de ce que vous avez dit, ce qui est tres grave dans cet écrit c’est l’influence qu’ils ont déjà eu sur la jeunesse avec cette façon machiavelique et cruelle de faire la politique sans aucuen vision du développement. Beaucoup de jeune compétent à la base ont embrassé cette façon ignoble de faire de la politique et c’est ca qui est dommage

    • Le 16 octobre 2018 à 14:18, par L’ANGE DE LA MORT En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      # DIEU VOUS BÉNISSE

      # LE PAYS EST EN DANGER PURE VÉRITÉ RIEN A AJOUTER

      # JUSTICE DE MERDE, MACHIAVÉLISME A TOUS LES NIVEAUX, MECHANCETE, MENSONGES, CORRUPTION, GLOUTONNERIE, PARTISANS DE MOINDRE EFFORT, PROSTITUTION HOMMES COMME FEMMES, FOURBERIE, ETC

      # JE LE RÉPÈTE ON NE CONSTRUIT UN PAYS DE LA SORTE ALLEZ Y VOIR EN OCCIDENT

    • Le 17 octobre 2018 à 10:19, par Vive la révolution En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      Vous avez tout dit. Notre classe politique est pourrie jusqu’à la moelle et notre peuple n’a plus de repère et ressemble à sa classe politique. Notre Faso a besoin d’une nouvelle équipe avec une gouvernance à la Rawlings où tous les politiciens véreux du pouvoir et de l’opposition seront vigoureusement écartés et "mis au frigot" pour permettre de reconstruire un nouveau socle de gouvernance exemplaire, vertueuse, intègre et vigoureuse qui va faire le lit à l’émergence d’une démocratie réelle et profonde résolument tournée vers les intérêts réels et palpables du peuple.

  • Le 16 octobre 2018 à 07:31, par ky En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Cette classe politique ’a plus rien a démontrer au peuple Burkinabé et a sa jeunesse car ils sont en perte de vitesse une classe vieillissante sans repère car très habituée au népotisme, l’affairisme ; les détournements et achats de consciences comme moyens pour gouverner. Qu’elle ne soit pas étonnée de son réveil douloureux un matin.

  • Le 16 octobre 2018 à 07:55, par HUG En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Merci bien, monsieur le journaliste de faso net.Vous avez dit vrai. Moi, je ne crois plus aux politiciens de notre pays. On nous attaque, des jeunes soldats meurent sur le front les armes à la main, normalement, les débats actuels seraient comment faire pour anéantir l’ennemi. Mais non d’autres accusent certains burkinabès d’autres responsables des attaques terroristes sans en apporter la moindre preuve ? Qu’est ce que cela veut dire ?Unissons nous pour combattre l’ennemi commun car il tue sans demander de quel bord politique êtes vous ?

  • Le 16 octobre 2018 à 07:56, par kwiliga En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    " Le comble de l’aberration serait de prendre les Burkinabè pour des imbéciles."
    Hé non, ça, ce n’est pas le comble de l’aberration, c’est le comble de la démocratie ou du moins de l’électoralisme.
    Du fait, plus la situation est tendue, plus les régionalismes, "ethnicismes", égocentrismes, sont exacerbés, plus le terrain se révèlera propice à prendre les gens pour des imbéciles.
    C’est désolant, mais ça fonctionne de cette manière partout dans le monde (sauf peut-être en Corée du nord,... je ne sais pas...)

  • Le 16 octobre 2018 à 08:15, par Ibn Youssif ONAK En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    ç’a toujours été comme ça quand on n’a pas d’ambition pour le pays. L’opposition en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier ne comprend pas le sens même du mot.En effet, ces tarés politiques ne comprennent pas que lorsqu’on dit s’opposer ce n’est pas seulement dire non et croiser les bras sans proposer d’autres alternatives.Cela se voit même avec nos soit disant syndicats qui ne font eux aussi dire non.A cette allure, le peuple ne peut s’attendre à rien du tout mis à part des propos mensongers et haineux pour fin unique d’atteindre leur but personnel.

    • Le 16 octobre 2018 à 11:41, par Yikirpein En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      M. ou Mme Ibn Youssif ONAK, vous êtes sûr que l’opposition et le syndicat ne proposent rien d’autre que de dire non ?
      Je ne pense pas. Je pense plutôt que ce sont les dirigeants au pouvoir qui ne tiennent pas compte de ce que syndicat et opposition proposent. Ces dirigeants préfèrent signer des partenariats (FMI, BM...) avec d’autres pays tiers (France...) pour des deals au détriment du bonheur de leur propre peuple ou travailler en ouïe clos. La constitution du Burkina Faso définie belle et bien les rôles du Syndicat et de l’opposition politique. Et leurs rôles sont très bien joués au BF, j’espère . Bien à vous.

  • Le 16 octobre 2018 à 08:16, par LaViecontinue En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Parfaitement, totalement, absolument d’accord avec vous monsieur OUEDRAOGO. Malheureusement, comment faire pour que la jeunesse comprenne que suivre ces politiciens nous conduit tout droit dans l’abime ?

  • Le 16 octobre 2018 à 08:54, par Dedegueba Sanon En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Il n’y a rien d’étonnant à cela, cette classe politique a lamentablement échoué. Car elle n’a jamais eu d’ideale politique. Seul Tom SANK, semblait avoir une vision politique et un projet de société. Mais il était entouré d’opportunistes et des traîtres qui ont finit par l’étouffer.
    La solution de notre pays, serait une émergence d’une nouvelle classe politique non "souillée par les affaires ", les vols, les crimes, et maxime ou vertue principale, qui AIME LE PAYS.
    Le " balayage ", à faire est énorme et difficile à faire dans un contexte de pauvreté et de paupérisation où les gens, surtout les jeunes cherchent à survivre, quitte à vendre leurs âmes.

  • Le 16 octobre 2018 à 09:02, par Jeune Premier En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Tres bonne question qui necessite une bonne reflexion et une reponse de taille. Je me demande si la decennie qui vient nous trouvera avec cette classe politique qui ne pense qu’a son ego, dote d’un orgueil indescriptible. Elle flate le betail qu’elle l’aime, jah ! C’est des loups rapaces

  • Le 16 octobre 2018 à 09:03, par SOME En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Felicitations M Ouedraogo pour votre sujet et pour l’angle d’approche et le courage de dire les choses. c’est cela le journalisme ou le debat qui qui vise a apporter quelque chose a l’autre.La relation a l’autre, le souci de l’autre, du bien commun voila ce qui a foutu le camp dans notre culture politique chez nos hommes et femmes politiques. Ils n’ont plus qu’un seul mot a la bouche : le deal. Moi moi moi et moi... Et tout se fera dans cette vision. Il nous faut une nouvelle generation de jeunesse et de mentalité. Les evenements des 30-31 oct 2014 et 15 sept 15 leur ont montré qu’il existe encore une jeunesse responsable qui rejette cette mentalité et possede encore un patriotisme comme le leur avait montré un thomas sankara mais qu’ils se sont ingénués a chercher à detruire pendant 27 ans.
    SOME

  • Le 16 octobre 2018 à 09:07, par Substance Grise En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Mr Oumar ;c’est le vraix probleme du Burkina comme ça
    On se demmande à quel moment les burkinabè travaillent et reflechissent
    L’instrumentalisation et la politique politicienne sont le sport favorit depuis des decennies
    Alors bonjour la promotion des hypocrites des mechants criminels idiots avec pour consequence une jeunesse perdue dont la seule survie dependra de comment on va oser et accepter re-inventer le vivre ensemble.
    Il faut remettre l’accent sur l’éducation d’une ressource humaine de qualité sans laquelle rien n’est possible comme development.

  • Le 16 octobre 2018 à 09:09, par k En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Toute cette vieille classe politique est à mettre à la retraite, à renvoyer à la maison. Elle n’a pas d’alternatives pour cette jeunesse. Ils se battent comme leurs intérêts propres, ce sont les injures,mal-causes. Quelles solutions proposent - ils pour la jeunesse ?
    Pour les municipales, les partis devaient établir la liste des conseillers avant et chaque devraient avoir un petit programme ou plan d’actions.

    • Le 16 octobre 2018 à 11:24, par zamanoma En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      Merci au journaliste. Je m’adresse aux jeunes. Les jeunes sont pires. Aujourd’hui, on doit éviter d’opposer la jeunesse à la génération actuelle. Moi, je suis jeune non politique. Le problème de fonds, c’est le manque de formation à tous les niveaux. Il faut réconcilier la classe politique. Et c’est dans l’entente qu’on peut donner un bon savoir aux jeunes. Si les jeunes pensent autrement, autrement dit, si les jeunes pensent qu’ils peuvent évoluer sans la classe politique actuelle, ils n’ont qu’à créer leurs partis politiques ou un mouvement pour se faire élire et prendre le pouvoir et travailler.
      Le président Français par exemple a crée son mouvement et il s’est fait élire et il travaille. Cependant, il a été bien formé par les vieux et soutenu par les vieux dans son action et c’est pour cela, il a été élu. La classe politique actuelle n’est rien d’autres que nos mamans et papas. C’est quelle jeunesse parle t’on alors ?

    • Le 16 octobre 2018 à 13:21, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      - En fait ils sont tous fatigués et malades. Ils tiennent donc à s’accrocher pour profiter des bébendes de l’État pour se soigner. Sinon ils savent ex-mêmes qu’ils ne servent plus á rien du tout !

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 octobre 2018 à 10:04, par Wadal En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Merci mr Oumar pour cette réflexion. Effectivement les burkinabè sont dans une sorte d’anomie comme disent les sociologues. Faire la politique dans ce pays, ce n’est plus un orthodoxe. Chacun cherche à renverser l’autre sans aucun programme politique consistant, ni se faire entouré de gens à même de mener un travail patriotique. C’est surtout des langages de chiffonniers auxquels on assiste. Non, non, le burkinabè n’en a pas besoin. C’est pourquoi, il faut une nouvelle race de révolutionnaires qui, loin de ces vieilles pratiques qui ne nous font pas avancer refassent surface. C’est très grave pour ce pays ! Seule, et la révolution seule pourra encore mettre les gens au pas. Sinon, la société est pourrie et cette pourriture est imputable en grande partie à cette justice qui est dans le vrai creux de la vague. Cette épine dorsale de la s

  • Le 16 octobre 2018 à 11:31, par Zanwa En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    La politique en afrique et au burkina faso est un heritage colonial reçu surtout de la France. Dis-t-on que si tu ne fais pas la politique , la politique te fais ? C’est vrai pour l’héritage que nous avons reçu. La politique rime avec tricherie, incompétence, fourberie, gabegie, bourgeoisie, nepotisme, tous les mauvais ISMES decriés par THOMAS SANKARA. Apres lui, les faux politicars sont arrivés pour se remplir les poches, promouvoir dans des postes stratégiques les derniers de classes qui ne pouvaient meme pas resoudre l’équation x+1=0. Aujourd’hui notre administration est pleine de toquarts de classes qui sont socialement aisés et qui se pavannet devant les 1ers de classes qui sont des medecins, des Ingenieurs etc...Que peut-on enseigner à nos enfants d’aujourd’hui ? Que mieux vaut etre toquart en classe et chercher l’argent qui se trouve dans la politique ? ON AURA UNE SOCIETE D’IMBECILES. 50 ans apres l’independance on ne peut meme pas fabriquer une aiguille.
    Je pleure pour l’afrique, pour mon pays le BURKINA FASO

  • Le 16 octobre 2018 à 11:56, par Le réaliste En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Salut à tous et bien vu pour l’auteur de l’article. Il s’agit d’une triste réalité et lorsqu’on voit certains vieux politiciens véritablement acteurs de tous les maux de notre cher Faso encore sur la scène politique en train de se pavaner, c’est vraiment triste. Effet, il n’est un secret pour personne que ce sont ces mêmes "vautours" qui ont mis en déroute une bonne frange de notre jeunesse actuelle, à travers leurs mensonges de tous genres à but électoral pendant de longues années, et ce dans plusieurs regroupements associatifs dont certains finalement érigés en partis politiques pour des intérêts inavoués. C’est vraiment dommage et si la petite poignée de notre jeunesse encore consciente ne s’assume pas tôt, notre peine va encore durer. Que DIEU nous vienne en aide

  • Le 16 octobre 2018 à 12:21, par Vérité de toto En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Chaque peuple mérite leur dirigeant comme à dit le premier. Qui pourra nous sauver à l’image de TOMSANK ou de KAGAME ? Dieu seul sait !

    • Le 16 octobre 2018 à 14:01, par YAWOTO En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      C’est la lâcheté politique qui est la base de nos problèmes actuels.
      Des politiciens patriotes qui sont prêts au sacrifice, y’en a plus, ils
      aiment trop la belle vie.Il n’ y a plus d’exemple à suivre, si ce n’est
      l’histoire.
      Un fait qui traduit une réalité bien triste : la lutte contre les moustiques par
      modification génétique. Combien se sont levés pour condamner cela par LACHETE
      en parlant de risque, mais ils croient que qui va prendre des risques pour trouver une
      solution à votre problème ? Si vous prenez l’avion aujourd’hui, combien sont morts en
      sautant de leur balcon pour atteindre ce résultat ? LE VRAI PROBLEME AUJOURD’HUI
      C’EST L’ABSENCE D’UN COURAGE POLITIQUE !!!

  • Le 16 octobre 2018 à 12:48, par Atrap Le Moize En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    J’ai toujours eu ce sentiment que les hommes politiques du paysage actuel sont tous à jeter à la poubelle. Je ne crois en personne et en plus, je deviens très dégoûté de leurs sinistres pitreries minables qui chaque jour conduisent à endeuiller des familles ici au Faso. J’en ai gros sur le cœur mais je suis content de savoir que d’autres partagent ce même sentiment. Aucun homme politique de la classe actuelle ne peut et ne mérite qu’on lui confie la destinée de notre belle patrie. Si je le pouvais, je supprimerais tous les partis politiques, OSC et autres et je remettrai le pouvoir à l’armée ; je prendrai auparavant le soin de reformer cette institution et d’envoyer à la retraite toute la clique des officiers supérieurs ventrus, affairistes et déjà embourgeoisée. Il nous faudra trouver des hommes valeureux et honnêtes qui dirigeront notre pays, pas forcement comme le CNR de Sankara l’a fait, mais en s’en inspirant tout en mettant de coté les tares qui avaient été observées en son temps. Si seulement ce vœu pouvait se réaliser pour qu’enfin, nos politiciens actuels soient reconvertis en travailleurs d’intérêt commun, je serais un homme heureux. François Mitterrand avait tord au sommet de la Baule de penser que seule la démocratie permettra aux africains de s’en sortir ; il doit certainement se retourner dans sa tombe quand il voit ce qui se passe en Afrique noire. Les chefs d’États confondent la fonction de président à celle d’une monarque ou on passe le témoin de père à fils, de frère à frère ou de mari à épouse. En Afrique noire, nous avons démontré depuis que nous ne sommes par murs pour ce type de régime. Ici, il nous faut des dictateurs, "éclairés" de préférence pour nous mettre au pas. Nous ne comprenons que le langage de la force pour nous imposer ce qui est dans notre propre intérêt. On cherche des diplômes, pas pour acquérir un savoir qui va nous servir à nous développer et contribuer à notre salut mais pour avoir un titre pour se pavaner au yeux des autres. On veut absolument rouler en voiture alors qu’on habite dans un celibatorium ou on ne peut même pas la faire entrer et en circulation on roule à 10 kms à l’heure parce que les 3000 francs de carburant qu’on met dans le réservoir, on veut rouler toute la semaine avec. Quand l’un de nous essaie de construire quelque chose pour faire avancer le pays, par simple jalousie on lui met des bâtons dans les roues et on lui pourri la vie pour l’obliger à abandonner alors que nous jeunes meurent par milliers sur les routes de la migration. On refuse tout développement chez nous et après on ramasse nos affaires pour aller envahir les autres. On fait de la politique pour voler et s’enrichir mais pas pour conduire le pays vers des lendemains radieux. Chez nous,tout est dévoyé. Pauvre africains que nous sommes ! Le pire, c’est que ça ne nous gène absolument pas d’être la risée des autres peuples de la terre. Je souffre de cette situation au plus profond de mon être car nous ne sommes pas nés bête ; nous sommes seulement guides et aveugles par la jalousie et l’égoïsme dans tout ce que nous faisons. Pendant que tous les peuples intelligents s’unissent car ils comprennent que seule l’union peut sauver leur destin commun, nous en Afrique on s’entre detruit.

  • Le 16 octobre 2018 à 13:39, par Zouze En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Tout a fait d’accord avec ton analyse. Tout est dit. Moi ce que je ne comprend en temps ou le pays est attaqué nos FDS tombent et qu’on oragnise des marches à ne pas finir de soutien. Comment les soutenir << c’est trouvée la solution des sujets qui divisent notre peuple>>. Je pense que ces marches c’est une façon de sonder s’ils peuvent mobilisés pour les futurs élections de 2020 en oubliant que le bain de foule ne répond à la réalité. C’est pas une façon d’aider nos FDS au contraire c’est les créer plus de souci comme s’ils ne sont pas sur le terrain des opérations.

  • Le 16 octobre 2018 à 13:49, par Le fils du pauvre En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    L’article est clair et limpide. IL dépeint une bien triste réalité que personne n’ignore sous nos tropiques. Le véritable problème avec notre jeunesse, c’est que nous sommes déjà infectés par les virus que trainent depuis l’assassinat ignoble du père de la Révolution africaine (THOM Sank), cette classe rétrograde de politiciens. Regardez bien autour de vous et donnez-moi un seul nom de jeune dans la classe politique burkinabè qui ne mène pas la politique du ventre ??? Je donnerai ma tête à couper. Et tout cela s’explique comme l’a dit l’autre par le manque d’ambitions (à ne pas confondre avec intérêts égoïstes), et donc de formation sur l’idéal africain en général et du burkinabè en particulier.. Comme quoi, chaque peuple mérite ses dirigeants comme dirait mon prof. Laurent BADO. A cette allure, si nous n’y prenons garde, le réveil sera long, douloureux, voire hypothétique...

  • Le 16 octobre 2018 à 13:52, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    1) Vous faites un diagnostic vrai. J’avais dejà evoqué cela à maintes reprises. Le Burkina Faso est condamné par sa propre histoire. Et comme le soupire le chanteur John Migan (Beninois en RCI) : "Je lèève les yeuuuuux vers les monnnnntagnes, d’où me viendra le secours ?" . En fait, M. Oumar Ouedraogo, il nous faudra aller plus loin : nous sommes condamnés. Le probleme, c’est comment deverouiller notre Histoire ?
    2) Là encore, peur-etre nous faut-il compter avec l’intercession de nos "braves soldats de Dieu" et ceci sans "l’infanterie ?!!!"
    3) Ma vision du changement, deux approches : l’approche permissive et l’approche radicale. Jusque-là, je milite, sur cette tribune Lefaso.Net, sous l’approche permissive. C’est dire que mes griefs contre la société entière est vont plus loin que cela.
    Ne meritons-nous pas ce qui nous arrive ? Sommes-nous prêts à payer le vrai prix du vrai changement ? Tuer nos amours-propres hypertrophiés ?
    4) Je continue de croire que le changement, le developpement est, à tout le moins, une grandeur arithmetique precisement la somme de bons et mauvais comportements des 20 millions de Burkinabè.
    5) Cher Journaliste, j’ai la solution à ce probleme : satisfait ou remboursé. Mais la contrepartie, donnez moi l’argent du referendum. Les modalités : à temperament.
    Premier versement : 1/4 du montant. A moins de vouloir d’un referendum à cette fin !
    6) Merci pour cri de coeur, c’en est UN !
    Je rends grâce à Dieu, le Salaud, pour l’echec de l’Afrique : sa fidélité ne ment pas !

  • Le 16 octobre 2018 à 16:10, par SYKY En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    LE PLUS LAMENTABLE EST QUE, ILS SONT ARRIVÉ A SEMER LE GERME DE LA RAPACITÉ AU SEIN DES OSC.

  • Le 16 octobre 2018 à 17:11, par YAAM SOBA En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Quand l’auteur parle de renouvellement de la classe politique, il fait allusion à qui par exemple ?
    Il n’a qu’à être plus explicite...

  • Le 16 octobre 2018 à 17:19, par sidbala En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Le problème des pays africains et plus particulièrement celui du Burkina est carrément structurelle. De nos jours la jeunesse veux être heureuse sans ne pas vouloir payer le prix de ce bonheur. Tout effort à un prix. Ce refus de s’assumer et de voir les chose en face de la jeunesse et surtout du peuple tà fait que les politiciens les religieux et même les chefs traditionnelles ont perdu toute crédibilité en se prêtant aux jeux des politiciens qui les mènent à souhait. Résultat se sont ces baromètres du modèle et des valeurs sociales qui sont des références de réussite sociale. C’est bien dommage et cette situation à fait naître une jalousie morbide une méchanceté sans comme mesure. Mon malheur c’est l’autre si je n’ai pas manger je suis pas allé à l’ecole bref tous mes malheurs c’est l’autre pendant ce temps les politiciens se frottent les mains parce qu’ils ont de beaux jours devant eux assurer leurs arrières en envoyant leurs progénitures dans les grandes écoles et vous on vous apprend comment bruler les pneus dans la rue et comment bruler le pays pour eux continue de vivre heureux sur vos malheurs. A beaucoup y réfléchir on meur de crise cardiaque.

  • Le 16 octobre 2018 à 17:23, par sidbala En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Le problème des pays africains et plus particulièrement celui du Burkina est carrément structurelle. De nos jours la jeunesse veux être heureuse sans ne pas vouloir payer le prix de ce bonheur. Tout effort à un prix. Ce refus de s’assumer et de voir les chose en face de la jeunesse et surtout du peuple a fait que les politiciens les religieux et même les chefs traditionnelles ont perdu toute crédibilité en se prêtant aux jeux des politiciens qui les mènent à souhait. Résultat se sont ces baromètres du modèle et des valeurs sociales qui sont des références de réussite sociale. C’est bien dommage et cette situation à fait naître une jalousie morbide une méchanceté sans commune mesure. Mon malheur c’est l’autre si je n’ai pas manger je suis pas allé à l’école bref tous mes malheurs c’est l’autre pendant ce temps les politiciens se frottent les mains parce qu’ils ont de beaux jours devant eux assurer leurs arrières en envoyant leurs progénitures dans les grandes écoles et vous on vous apprend comment brûler les pneus dans la rue et comment brûler le pays pour que eux continue de vivre heureux sur vos malheurs. A beaucoup y réfléchir on meur de crise cardiaque.

  • Le 16 octobre 2018 à 20:43, par Le combattant En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Organisons nous jeunes du Burkina pour changer les choses arrêtons de nous traiter comme des étrangers dans ce pays. Il faux qu’on fasse ensemble un vrai coup d’etat renverser tout et recommence avec de nouvelles personnes qui ont une probite et une connaissance exact du pays de son histoire de son people.
    Le pays est dans une situation très confuse et les gens de bon sens savent bien que les filles et fils de ce pays doivent parler de réconciliation car sans réconciliation pas de développement.
    Tout comme le dit le chanteur dans le chapeau du roi flotte en l’air attend de découper l’autre. On va où ? Il faut une refondation de l’etat car on ne peut parler de démocratie sans un état à l’image du peuple.
    Ceux qui sont au pouvoir actuellement le sont par défaut ils ne sont pas à la hauteur des attentes de la nation pour la simple raison que non seulement ils sont sens idées et ils n’ont aucun amour pour le pays.
    Ils sont tous prêt pour aller ailleurs si la situation les échappait..
    Prenons toutes les dispositions pour les en empêcher .
    Vive la nation unie et disons non à l’exclusion qui aujourd’hui nous a conduit là où nous sommes.
    Le pays dans le contexte actuel ne peut pas organiser des élections il faut arrêter cette comédie et refonder les choses avec un état d’ecception pendant au moins 10 ans le temps que beaucoup de burkinabé mûrissent dans la tête.

  • Le 16 octobre 2018 à 21:45, par jeunedame seret En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Bien vu journaliste Ouédraogo. Et je vous appuie en remarquant deux choses. L’assistanat et l’esprit de gain facile, sont les deux principales raisons qui justifient cette pagaille de coépouses affamées que tous les Burkinabè démontrent.

  • Le 17 octobre 2018 à 07:37, par youmandia En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Merci Mr. Ouédraogo pour cette analyse. Nos dirigeants sont habitués á la facilité surtout que beaucoup d’ailleurs sont allergiques aux réalités actuelles que traverse le pays et de ce fait ne sont et ne seront jamais un bon exemple pour la jeunesse.

  • Le 17 octobre 2018 à 12:14, par atta En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Chacun de regardé nous,n a qu a se regardé dans le miroir,s il ne tien pas de propos racistes claniques,et technicistes.Osons levé le lièvre,et se dire la vérité, depuis la mort de Sankara,les dirigeants de notre pays ont transformé la vérité en mensonge,et le mensonge en vérité.Hypocrisie quand il nous tien.

  • Le 19 octobre 2018 à 15:03, par Séraphin Pierre En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Le peuple du Burkina Faso est un peuple béni. Il a par moment connu des situations difficiles mais depuis octobre 2014, il a pris la voix qui est la sienne et marchera inéluctablement pour atteindre la destination qui lui est réservée à savoir, le développement réel, la prospérité et le respect des autres.
    De sa marche triomphale vers la prospérité et le développement véritable, tous ceux qui voudront prendre une autre voie n’auront pas d’autres choix que de s’écarter. La classe politique actuelle et celle à venir ne pourront plus jamais se soustraire à cette volonté divine. Tous ceux qui voudront s’écarter de cette voie s’écrouleront qui qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, quoiqu’ils fassent.
    Honneur au Burkina Faso,
    Gloire aux Burkinabè (ceux qui travaillent, qui sont intègres, qui aiment leur chère Patrie le Burkina Faso, qui donneront le meilleur d’eux-mêmes pour le conduire au vrai développement et à la prospérité, qui le défendront quoiqu’il advienne, qui ne traiteront jamais avec quiconque au détriment de leur chère Patrie, qui donneront l’exemple aux générations futures).
    Gloire au peuple du Burkina Faso (peuple exclu de ceux qui y vivent pour l’exploiter, pour le déstabiliser, pour semer le désordre, pour vendre ses ressources aux autres peuples à son détriment).
    Triomphale marche au Burkina Faso vers le développement réel, la prospérité et le respect des autres.
    Que la volonté de Dieu soit faite !

    • Le 21 octobre 2018 à 14:45, par NZ En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

      Voilà quelqu’un qui n’a encore rien compris. Depuis Octobre 2014, on ne sait plus où on va ni quoi faire. Nous sommes dans l’expectative en attendant qu’un sauveur nous tombe du ciel. Car de ceux qui avaient dirigés depuis 87 à ceux qui dirigent avec en attente ceux qui veulent diriger, tous on lamentablement échoué a créé un Etat-nation où tout le monde se sent concerné par les affaires de la nation. Un pays est facile a créé mais une nation se construit dans la franchise et par les habitants du même pays. Tous ayant une même vision et un amour sincère pour leur patrie. Ne pas confondre la vision de développement aux programmes (plans) ou projets qu’on nous sert à longtemps de journée. Et c’est cette vision qui manque au Burkina et aux Burkinabés. Les gouvernants peuvent se succéder à la tête de l’Etat, chacun avec son programme mais tous doivent garder la même vision. Cette vision ne se construit pas dans la haine, la rancœur, la fourberie et la méchanceté.

  • Le 20 octobre 2018 à 14:33, par V7 En réponse à : Situation nationale : Les Burkinabè peuvent-ils encore espérer de cette classe politique ?

    Une triste réalité.Rien de bon de cette classe politique.J’ai mal quand je pense que les générations présente & futur paierons pour ce qu’ils n’ont voulu. BURKINA YAKO.

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