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Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

Publié le mercredi 8 août 2018 à 22h50min

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Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

Alassane Ouattara, président ivoirien a réitéré, dans son discours prononcé la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance, la ‘’nécessité’’ d’un passage de témoin à la nouvelle génération dès l’échéance présidentielle à venir. Un constat et un ‘’besoin’’ qui peuvent s’observer et se justifier dans plusieurs pays africains, notamment au Burkina.

Et ces vifs débats autour du nouveau code électoral (débats de plus en plus acerbes et qui masquent difficilement les intérêts purement politiques) révèlent que le Burkina a affaire à une classe politique sclérosée, qui n’a plus rien à proposer. Majorité comme opposition confondue. A l’image de bien d’autres questions qui engagent la vie du pays, le nouveau code électoral, avec son corollaire du vote des Burkinabè de l’étranger, est l’objet de toutes les ruses de la classe politique. Dans ces calculs d’intérêts et de confort politiques, on comprend aisément qu’il n’y ait pas de place pour le consensus !

A la place de l’ingéniosité et de la pertinence des offres, idées et arguments, c’est maintenant la traite des propos désobligeants qui s’observent autour des grands sujets sur la vie de la nation. Pouvait-il en être autrement pour des acteurs (du moins, l’essentiel) qui ont tout mené ensemble, fait et défait l’histoire politique de ce pays ? En tout cas, le constat est là, et il est têtu, comme le dirait l’autre. Et tous les ingrédients sont réunis pour que la légende se poursuive.

Même si le récent sondage du CGD (Centre pour la gouvernance démocratique), réalisé en 2018, montre que 72,1% des Burkinabè n’ont plus confiance aux partis politiques, la vérité est qu’il tarde à se dessiner des successeurs au sein de la nouvelle génération, à même de redorer le blason.

L’histoire nous apprend que depuis des décennies maintenant, ce sont les mêmes acteurs qui ont toujours été aux affaires. D’une manière ou d’une autre. Une situation qui s’est toujours traduite par la reconfiguration, sans cesse, de la scène politique. Par jeu d’intérêts surtout. Si fait qu’à ce jour, bien malin qui saura dire le nombre de partis politiques nés de dissidences, et dont les raisons ne tiennent au respect de l’idéologie qu’à la défense et préservation d’intérêts personnels.

Pour des besoins de préservation d’un certain acquis, des oppositions politiques ont été sciemment, et parfois, créés..., détournant du même coup, le regard des populations sur des préoccupations réelles ou latentes (à en croire ces confidences d’un vieux crocodile de la marre politique).

Au passage, il faut donc reconnaître à la classe politique actuelle, le mérite de ‘’manipuler’’ la vie nationale, à sa guise. En témoigne encore ces nombreuses organisations de la société civile, savamment créées pour ’’s’acheter’’ des ‘’querelles ‘’ dont elles ignorent, elles-mêmes, la source et la motivation réelles.

Aujourd’hui, on a un paysage politique figé, ligoté à une sorte de paralysie. Tous les acteurs savent ce qu’il faut faire pour ce pays. Seulement, personne ‘’ne veut franchir’’ le pas. Dès lors, le plus important ne peut pas être de changer le pays, mais de protéger les propres acquis, en offrant un spectacle contraire aux citoyens.

Ces propos ‘’à cœur ouvert’’ de cette autre grosse figure politique sont encore plus édifiants et convaincants : « tout ce que vous voyez-là..., tous ces bruits se résument en une seule chose : comment préserver et réunir les cinq doigts dans la bouche ». Tout est, ici, dit et les débats sur le nouveau code électoral révèlent bien des aspects pernicieux et mettent à nu une réalité, qui est que la seule force de la classe politique actuelle reste "l’absence" d’une alternative au sein de la jeune génération.
Un fait que même la disposition sur la candidature indépendante (un combat longtemps mené par des organisations de la société civile contre la volonté masquée de ces mêmes acteurs politiques, toutes tendances confondues) n’a pas, jusque-là, pu faire évoluer.

Besoin de nouveau sang certes, mais avec qui ? En tout cas, pour le moment, la question peut se poser et se pose en termes d’interpellation de la jeunesse à mieux se construire pour conduire le pays. Car, jusque-là, et malheureusement, cette classe à laquelle la politique ouvre grandement les fenêtres, entraîne avec elle, les rares figures de jeunes qui avaient commencé à se faire des côtes. Ceux-ci sont vite colmatés et ’’grillés’’.

Les acteurs de la classe politique actuelle (en tout cas, ceux qui détiennent le jeu politique) ont toujours su manager pour préserver les intérêts de chacun dans la génération… Et la conséquence, c’est qu’on avance moins que cela devrait l’être, en réalité. Pour ne pas dire qu’on pivote !
Le Burkina souffre donc du manque d’une nouvelle génération de politiques, à même de se positionner comme un espoir et concurrents sérieux des acteurs essoufflés.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 août 2018 à 23:00, par LAGUI ADAMA En réponse à : Débats sur le code électoral : signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Le MPP n’est pas un parti politique au sens noble du terme mais une association politico-terroriste au sens réel du terme et le monde entier a été témoin des méthodes CRIMINELLES par lesquelles ils sont passés pour arriver au pouvoir D’ici là au nom de son Excellence Blaise Compaoré qu’Allah le bénisse nous prions pour qu’Allah donne du courage au Peuple afin qu’il puisse endurer les malheurs auxquels les CRIMINELS de la transition et le terrorisme du MPP l’ont plongé Vive la Paix Vive le Peuple Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Blaise Compaoré et sa noble famille

    • Le 9 août 2018 à 11:06, par aff En réponse à : Débats sur le code électoral : signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

      De grâce, Mr LAGUI ADAMA je ne vous apprends rien sur le caractère hautement symbolique de votre nom. Même si vous méprisez nous autres qui ne sommes que de minuscules créatures, par respect pour vous-même, pour votre nom et pour votre religion, tempérez vos propos. Cela pourrait vous être utile dans la vie.

    • Le 9 août 2018 à 11:30, par kevin En réponse à : Débats sur le code électoral : signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

      soyez sage ! soyez sage ! soyez humble s’il vous plait ! et faites une analyse réaliste ; respectez la mémoire de toutes ces milliers de personnes qui ont été sauvagement assassinées pour les mêmes intérêts égoïstes pendant ce long règne , rappelez vous l’arrogance et le mépris avec lesquels les proches de Blaise COMPAORE exprimaient contre le peuple
      Rappelez vous que tout tournait autour d’un groupe d’une communauté qui avait oublié qu il devait protéger le chef au lieu de le conduire dans un ravin juste parce que leur gourmandise et égoïsme inhumain avait atteint un taux fatal ! avez vous connu la douleur des familles meurtries dans leurs chairs car toute une génération de leurs familles est sacrifiée
      Nous reconnaissons certains acquis économiques ! mais encore nous savons comment la mafia était organisée autour de ces richesses nationales . mais s ’il faut tuer et terroriser ces acquis serviront à quoi ?
      Même si vous pensez que le MPP n’est pas un parti de référence , rappelez vous que le Burkinabé que nous sommes et que vous êtes restons tous comptable devant l’histoire , notre histoire
      Que Allah sauve notre cher Burkina Faso !

  • Le 9 août 2018 à 00:33, par Opinion En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Je dirai que la situation que vous décrivez et qui est réelle de mon point de vue est dû à une faillite des partis politiques d’une part et d’autre part aux conséquences de cette faillite sur les choix du peuple lors d’élections.

    Le parti politique se definit generalement comme une association organisée qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie commune, qui inspire son action, avec comme objectif la conquête et l’exercice du pouvoir. C’est donc une organisation au service d’une idée.

    En analysant cette définition et en faisant une comparaison très simple entre ce qui devrait être un parti politique et ce qu’est un parti politique au Burkina c’est-à-dire ce que nous voyons au Burkina, nous constatons que l’idéologie au sens stricte du terme n’est pas l’element qui unit généralement les dirigeants des partis. Sans citer d’exemples au risque de porter une atteinte à l’honneur d’un politicien, je crois que l’echequier politique nous fournit les meilleurs exemples.
    Cette situation empeche ou ne permet pas aux partis politiques de proposer de meilleurs alternatives a travers un projet de societe ou un programme de gouvernement tres bien elabore . C’est generalement cette raison qui justifie le fait que la plus part des partis n’ont pas de militants mais des electeurs.

    Dans aussi bien de cas, la conquête du pouvoir n’est pas l’objectif de la grande majorité des partis mais plutôt l’exercice du pouvoir.
    C’est généralement cette situation qui explique et qui justifie les alliances ou les coalitions contre nature pour faire partir d’un gouvernement.

    Enfin, nous constatons que le parti politique au Burkina n’est généralement pas au service d’une idée mais très souvent au service d’un intérêt personnel ou d’un clan dont les actions ne reposent aucunement pas sur une idée. Cette situation est la cause de querelles dites intestines et explique la multitude de partis politiques.
    Cette situation justifie aussi l’idée selon laquelle chacun vient en politique au Burkina que pour ses propres intérêts.

    En démocratie le peuple doit véritablement avoir un pouvoir de décision ; en d’autres termes, il doit avoir le choix, ce qui implique le pluralisme politique, seul système permettant au peuple de choisir ses représentants.

    Sans faire de la pretention, le système de partis politique etant en faillite pour les raisons évoquées, les différents choix operes par le peuple lors d’élections deviennent biaises, si fait que le véritable pouvoir se trouve désormais entre les mains des partis politiques.
    Or nous savons tous que ce système de partis n’est plus en mesure de proposer une alternative credible aux peuple Africains autre que ses propres intérêts.

    C’est ce qui explique la situation actuelle en Afrique de mon humble point de vue.

  • Le 9 août 2018 à 01:20, par YAAM SOBA En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    En tout cas je suis d’accord avec Omar Ouédrago sur certains points. En parlant d’OSC, tout le monde sait que c’est le MPP qui a le monopole. En témoigne les OSC qu’ils ont créé depuis l’insurrection jusqu’à présent qui polluent l’atmosphère politique en se lançant dans une invective juste pour défendre le MPP. On a vu avec les différentes grèves des fonctionnaires comment ils ont manipulé les OSC contre les syndicats.

  • Le 9 août 2018 à 03:21, par Amadou En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Donc Lagui n’a pas encore compris que si Blaise et son CDP reviennent au pouvoir c’est lui qu’ils vont immoler. Les Compaore vont trouver que ton adoration et congratulations sont suspectes. Dans le doute ils vont te tuer. Les enfants de SANKARA connaissaient leur tonton Blaise mais pas de pitié pour ..... Tu connais trop de choses sur les crimes et les criminels. On va te faire et il n’y a Rien. Où sont les proches comme toi qui ont tuer Norbert et autres Watamou et Clément puis Les Henri.

  • Le 9 août 2018 à 08:47, par cotta En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    MERCI AMADOU JE CHERCHAIS LES MOTS POUR REPONDRE A LAGUI MAIS TU AS TOUT DIS.MERCI

  • Le 9 août 2018 à 09:57, par Claude En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Très belle analyse mon cher Oumar. J’espère que ceux qui ont crié sur tous les toits il n’y a pas si longtemps "que c’est leur temps" ont maintenant compris les choses et qu’ils prendront leur responsabilité s’ils ont des "couilles" à la place du ventre. Pauvre Burkina

  • Le 9 août 2018 à 13:01, par Podio En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Très belle analyse Monsieur OUMAR ! On se fout du peuple. Tous sont enclins à utiliser le "peuple pour faire figure de Politicien digne et respectueux des valeurs. Mais Hélas ! Mensonges et Hypocrisie ! A écoutant les débats sur le code, on se demande parfois si tous le monde veut faire le bonheur du Burkina. Et les attitudes de part et d’autre montre bien à souhait qu’on se trouve dans une situation où personne n’a confiance à personne, chacun suspecte l’autre,. "Paranoïa généralisé" Et les Institutions, les règles et dispositions nationale sensées mettre tout le monde d’accord ? Non ! On n’a pas confiance ! Et on continu ! C’est dure, et il va falloir operer une certaine deconstruction au plan individuel et collectif pour avancé. Le climat est malsain !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 9 août 2018 à 14:40, par Oscar En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Tout est dit. Belle analyse. Les intérêts égoïstes ont atteint un tel paroxysme que moi même je crois plus à un seul burkinabè sincère. C’est lamentable que l’on soit ce niveau d’abetissement.

  • Le 9 août 2018 à 14:52, par PAR LE NOUVEAU En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    AU LIEU DE METTRE LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT A CE QU’IL PRENNE DES DISPOSITIONS NECESSAIRES POUR ETABLIR LES CARTES D’IDENTITE DES BURBINABE A L’ETRANGE DANS UN BREF DELAIS, L’OPPOSITION CHERCHE A DESTABILISER MA PATRIE. PARDONNER, NOUS SOMMES DEJA FACE A UNE SITUATION D’INSECURITE DÛ A L’ATTAQUE TERRORISTE. ENCOURAGEONS LE GOUVERNEMENT PARCE QUE C’EST LA PREMIERE FOIS Q’UN BURKINABE A l’ETRANGE POURRA ESPERER EXPRIMER SA VOIX DANS LES URNES, SI VOUS ESPEREZ AVOIR PLUS DE VOIX A L’EXTERIEUR QU’A L’INTERIEUR SASSEZ QUE VOUS AVEZ ECHOUER. PARCE QUE QUOI, C’EST CEUX D’INTERIEUR QUI CONNAISSENT LA REALITE DE LEUR PAYS, pourquoi pas une voix pour un suffrage exprimé à l’intérieur et une voix pour 2 suffrages exprimés à l’extérieur ? Au contraire le gouvernement est entrain de prendre un risque parce que tout le monde sait ce que un vote peut causer dans un milieu. actuellement nos diaspora vivent en harmonie sans distinction d’ethnie. l’Exemple en Cote d’ivoire où les gens s’entraident dans les travaux champètres. Donc soyons sollidaires et anticipons certaines situations.

  • Le 9 août 2018 à 17:48, par RAWA En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Je pense moi qu’il est temps que les Burkinabè arrêtent d’attendre tout de la poignée d’individus que sont les gouvernants. Ces gens à eux seuls ne sauraient développer tout le pays. La plus grande force de ce pays devrait être les populations. Tout le monde crtique les gouvernants mais en réalité, que font les populations sinon la plupart du temps dénigrer les dirigents ? Il n’ya pas une idée que les gouvernants vont émettre sans trouver une opposition. Pour moi, c’est la discipline, l’abnégation au travail de chacun qui peut développer le pays. Ce n’est aucune classe politique.

    • Le 9 août 2018 à 18:27, par Paulo En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

      RAWA, ce sont ce genres d’analyses faciles qu’il faut bannir à jamais dans notre société pour pouvoir évoluer. Votre raisonnement est carrément à côté de la plaque. Voyez-vous, si on doit aller dans votre logique, ça veut dire qu’on ne doit pas choisir des dirigeants (élire un président de la république, qui va mettre en place un exécutif, etc.), tout le monde deviendrait en même temps dirigeant. Ce qui est impossible. On élit des dirigeants parce qu’on pense que ce sont des personnes qui sont aptes à conduire une dynamique nationale et collective et elles disposent de tous les moyens du pays pour cela. Dites-moi RAWA, pourquoi sous Thomas SANKARA ça marchait, jusqu’à ce qu’une trentaine d’années après sa mort son pouvoir reste une référence ? Soyons réalistes dans nos analyses, les populations (peuple) sont prêtes à tout, pourvu que ceux qu’elles a mis devant pour diriger montrent et donnent l’exemple. Voilà tout le problème. Comment voulez-vous qu’il y ait la discipline derrière des responsables politiques et des dirigeants politiques qui n’ont aucun sens de la parole, qui n’ont aucun sens du bien collectif (ils font le contraire de ce qu’ils disent devant caméras et micros). RAWA, voyez-vous le Rwanda aujourd’hui ? Je n’irai pas plus loin que ça dans mon argumentation. C’est déplorable que vous ne sachez pas ce que renferme les notions de "DIRIGEANT, GOUVERNANT…".

      • Le 10 août 2018 à 17:09, par RAWA En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

        Je ne nie pas qu’il faut des dirigeants pour donner la direction à prendre pour le developpement. Je dit seulement qu’avec une population qui refuse de jouer son rôle de créateur de richesse et se voit plutôt comme un dirigeant, c’est le fiasco. Vous dites qu’avec Thomas ça marchait mais, moi je dit que la population n’a pas assez adhéré à l’idéal de Sankara. Sinon, on serait aujourd’hui plus que le Rwanda. Ce qui fait le succes du Rwanda gace aux idées de Sankara, c’est simplement le fait que la population joue son rôle. Ici, je répète, il y’a trop de gens qui n’apporte rien au developpement du pays. Ce sont plutôt des gens qui sabotent tout ce que les gouvernants font.

  • Le 14 août 2018 à 16:55, par nekrenoma En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Bonjour Omar. Très belle analyse sur la situation politique au Burkina, et d’ailleurs pour toute l’Afrique. Toutefois, je mettrai un bémol qui caractérise le pessimisme de cette analyse. C’est le fait de mettre tout le monde dans le même sac : opposant comme gouvernant. Si un opposant n’a pas encore eu le pouvoir, alors il peut avoir le bénéfice du doute. N’oubliez pas que les gouvernants tentent toujours de décrédibiliser les opposants, pour forcer tout le monde à dire que sans lui, c’est le déluge. Il faut donc dire que les politiques actuels n’ont pas faciliter une prise de conscience par le peuple de son propre pouvoir, afin d’être en mesure de les mâter à travers les votes. C’est cela la réussite des politiques. Ils ont rendu le peuple mouton, de sorte qu’il n’est pas en mesure de choisir. Ils volent, trichent, tripatouillent, de sorte que le manque de confiance se traduit par le non vote. Et cela aident les gouvernants. Normalement, on vote pour sanctionner celui qui vient de montrer son incapacité à gérer. Malheureusement, ce n’est pas le cas en Afrique, car les politiques ne respectent pas leur peuple. Ils les volent constamment, preuve qu’ils n’ont pas d’amour pour leur peuple. C’est aussi cela qui fait qu’une fois au pouvoir, ils volent, pillent, se remplissent les poches, car ils savent que le peuple ne fera rien. Ils ne vont jamais laisser le peuple se décider réellement, car n’aimant pas leur peuple, ils vont décider pour lui, en leur imposant toujours celui que le peuple ne veut pas. Malheureusement, les analystes mettent les opposants et les gouvernants sur le même pied d’égalité, de sorte que les opposants sont discrédités et les gouvernants plébiscités. On ne doit critiquer que celui qui est au pouvoir. Seul lui décide, et ses actions doivent être critiquées en bien ou en mal, afin de ’amener à changer dans ce dernier cas. Evitons de critiquer inutilement les opposants, car c’est faire l’affaire du pouvoir.

  • Le 16 octobre 2018 à 09:22, par Mme Yaméogo En réponse à : Débats sur le code électoral : Signe d’une classe politique fatiguée, qui pivote ... !

    Merci pour ton avis par rapport aux réalités de notre pays. La démocratie est loin d’être une bonne chose pour les africains parce- qu’ils n’ont aucun esprit de service et du sens du bien commun. La politique est en train de tout détruire dans notre pays. J’invite tous ceux qui ont encore de l’amour pour notre patrie de se méfier du parti au pouvoir et de l’opposition. On ne peut pas parler de développement avec tous ces politiciens. La haine qu’ils sont en train de semer les rattrapera ici bas et dans l’au délà un jour. J’invite le peuple à se retrousser les manches et à se battre pour un avenir meilleur.

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