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Environnement : Une journée portes ouvertes pour mieux connaître le Bureau national ozone

Publié le jeudi 13 septembre 2018 à 22h57min

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Environnement : Une journée portes ouvertes pour mieux connaître le Bureau national ozone

Le Bureau national ozone (BNO) a ouvert ses portes au grand public le temps d’une journée. Cette journée portes ouvertes, qui a eu lieu ce jeudi 13 septembre 2018 à Ouagadougou, a pour objectif de mieux faire connaître les attributions du BNO. Ce fut également l’occasion pour les citoyens de faire, sur place, la visite et le diagnostic gratuits de la climatisation de leurs véhicules.

C’est dans le cadre de la commémoration, chaque 16 septembre, de la Journée internationale de protection de la couche d’ozone, que le Bureau national ozone (BNO) a décidé d’ouvrir ses portes au grand public. À travers cette journée portes ouvertes, le BNO souhaite mieux faire connaître les activités qu’il mène.

En effet, relevant de la Direction générale de la préservation de l’environnement, le BNO intervient dans la mise en œuvre de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal au Burkina Faso.

Selon Dr Samuel Paré, coordonnateur du BNO, « la Convention de Vienne s’occupe de la protection de la couche d’ozone et le Protocole de Montréal s’occupe de la gestion des substances qui appauvrissent cette couche d’ozone. Le but, c’est de s’assurer que nous ne contribuons pas à l’appauvrissement de la couche d’ozone ».

Et cela passe par la délivrance d’avis pour l’importation et l’exportation de fluides frigorigènes (réfrigérants) et des équipements qui les utilisent, le suivi des importations et de la consommation des substances appauvrissant la couche d’ozone. Le BNO mène également des activités de sensibilisation et d’information de la population sur l’importance de la protection de la couche d’ozone et du climat, et les actions à entreprendre dans ce sens. Il forme également les acteurs du froid en matière de gestion de réfrigérants, ainsi qu’à l’adoption des alternatives qui respectent l’environnement.

Eliminer, d’ici 2035, les hydrofluorocarbones, les gaz à effet de serre…

Le Burkina Faso œuvre actuellement à l’élimination progressive d’ici 2035 des hydrofuorocarbones (HFCs), notamment le R22 utilisé dans la climatisation, conformément à l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal, qui devrait entrer en vigueur en 2019. Ces HFCs, bien que n’étant pas des substances appauvrissant la couche d’ozone, se sont avérées être des gaz à effet de serre qui contribuent aussi au réchauffement climatique. Ils seront donc remplacés par d’autres fluides beaucoup moins toxiques pour la couche d’ozone, explique le ministre en charge de l’Environnement, Nestor Batio Bassière.

Pour atteindre cet objectif, le BNO forme les techniciens en froid et en climatisation aux nouvelles technologies et à l’adoption de bonnes pratiques. Il forme également les douaniers sur les textes règlementaires relatifs à la gestion des substances qui appauvrissent la couche d’ozone et à l’identification et au contrôle des fluides frigorigènes aux frontières.

À l’occasion de la journée portes ouvertes du BNO, le ministre de l’Environnement a remis des attestations aux représentants des frigoristes qui ont suivi la formation donnée par le BNO. Les populations étaient également invitées à passer y faire gratuitement la visite et le diagnostic de la climatisation de leurs véhicules.

Qu’est-ce que la couche d’ozone ?

Située dans la stratosphère entre 20 et 30 km au-dessus de la surface de la terre, la couche d’ozone agit comme un bouclier de protection contre le rayonnement ultraviolet nocif émis par le soleil. Elle protège toutes formes de vie sur terre, évitant des cas de cancers de la peau, d’où la nécessité de la préserver.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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