LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

Publié le lundi 30 avril 2018 à 19h13min

PARTAGER :                          
La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

La deuxième réunion des ministres en charge des affaires religieuses et de culte des pays du G5 Sahel, tenue à Ouagadougou du 26 au 27 avril, a invité encore au débat une question délicate mais cruciale : quel rôle le fait religieux joue-t-il dans la radicalisation et l’extrémisme violent au Burkina Faso et dans la région du Sahel ouest-africain en général ? Si la religion peut être à l’origine de conflit, de division, et hélas de violence extrémiste, fratricide, mais peut aussi inspirer des efforts louables de réconciliation et de promotion de la paix dans le monde, quelles implications cela a-t-il pour les leaders religieux et politiques et pour le simple croyant ? Pour avoir réfléchi et écrit plus longuement ailleurs sur la question, je souhaiterais proposer ici quelques éléments pour contribuer à enrichir le débat.

L’extrémisme violent d’inspiration religieuse : une perspective historique

De prime abord, il faut remarquer que, certes, la pauvreté, le chômage, le manque d’opportunités économiques, la corruption et la mauvaise gouvernance peuvent constituer un terreau fertile pour la radicalisation et l’extrémisme violent. Cependant, ces facteurs structurels ne suffisent pas à expliquer pourquoi certaines personnes — et pas d’autres vivant dans les mêmes conditions structurelles — s’engagent dans une violence extrémiste motivée par des croyances religieuses. Il faut donc convenir que la violence extrémiste d’inspiration religieuse émane aussi, entre autres, de l’interprétation littérale, fondamentaliste que certaines personnes font des textes sacrés, de leurs traditions religieuses, ou de l’histoire, tout autant que de l’intolérance que cela suscite envers tous ceux qui ne partagent pas cette interprétation au sein ou en dehors de leurs communautés religieuses. Dans cette perspective, la violence extrémiste d’inspiration religieuse est aussi vieille que la prétention exclusiviste et universaliste des diverses religions à une vérité universelle, valide pour tous.

L’historien américain Paul Lovejoy, dans Jihad in West Africa in the Age of Revolutions, livre paru en 2017, a montré que les mouvements “jihadistes” que l’Afrique connaît aujourd’hui ne sont pas seulement des extensions ou des copies de Daech (Etat Islamique) ou d’Al Qaeda. En Afrique de l’ouest, il y a eu dans l’histoire des mouvements de Jihad datant du XVIIe siècle mais avec une orientation différente. Ces mouvements visaient principalement, selon l’historien, avec le soutien de puissantes confréries telles que Qadiriyya et Tijaniyya, à reformer la vie des Musulmans et la façon de gouverner en vue de bâtir une nouvelle société basée sur une vision “islamique” du monde. Au XIXe siècle par exemple, un mouvement de Jihad mené par Ousmane Dan Fodio au Nord du Nigeria a cherché à établir un islam pur, édulcoré de l’influence considérée corruptive des chefs haoussas, et a réussi à imposer l’islam comme religion dominante dans cette région. Ceci n’est pas sans rappeler l’ardeur de Mohammed Youssouf, fondamentaliste Wahhabite et fondateur de Boko Haram, qui, comme son maître, le prédicateur radical Mohammed Marwa dans les années 1970, condamnait l’éducation occidentale comme corruptrice et voulait instaurer un ordre social régi par la Sharia.

Sur les cadavres des assaillants du 2 mars 2018 à Ouagadougou, il a été retrouvé des bandeaux où on pouvait lire la Shahada, la profession de foi musulmane, en arabe. L’attaque a été revendiquée par le Groupe pour le Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), une coalition de mouvements armés “Jihadistes” dirigée par Iyad Ag Ghaly. D’autres « jihadistes » auraient crié Allah Kubar (Allah est grand) au moment où ils ouvraient le feu sur des innocents dans des restaurants ou des hôtels. Al Qaeda et Daech ainsi que leurs filiales ouest-africaines (AQMI, Ansar Dine, Etat Islamique au Grand Sahara…) qui ont commandité des attaques au Burkina, prétendent mener une guerre sainte et juste qu’ils considèrent comme « Jihad » contre des mécréants et des infidèles. Leur agenda, que ce soit au niveau international ou local, semble clair : établir un califat, un État islamique qui sera régi par la Sharia, la loi islamique telle qu’ils l’interprètent et voudraient la voir appliquée. Ansarul Islam et d’autres groupes “Jihadistes” se sont donné pour mission d’enseigner, et faire enseigner, l’islam et ses bonnes pratiques, y compris dans les écoles du Sahel qu’ils ont attaquées et auxquelles ils ont voulu imposer l’enseignement de l’Arabe, du Coran et le port du voile islamique.

Tous ces faits ont donné à penser qu’il y aurait un lien entre le terrorisme d’inspiration salafiste jihadiste et l’islam au point que certains en sont venus à conclure que l’islam est une religion qui prône la violence. Une telle opinion a nourri une certaine islamophobie et de la méfiance envers les musulmans surtout dans certains pays occidentaux. Mais, en fait, l’islam, tout comme le christianisme, le judaïsme, l’hindouisme, le bouddhisme et d’autres religions, a inspiré, et peut inspirer la violence meurtrière aussi bien que de nobles efforts de réconciliation et de construction de la paix.

Nous avons peu d’espace pour le faire ici, mais un survol rapide des principales religions du monde montre que des acteurs religieux ont tendance, face à la menace d’extinction de leur religion ou à l’opportunité de la propager, d’interpréter les textes fondamentaux pour s’accommoder aux circonstances changeantes en sanctionnant l’usage de la violence en vue de sécuriser des intérêts sectaires.

Tendances à politiser la religion et légitimer religieusement la violence

Dans chaque tradition religieuse, l’on peut trouver assez d’ambiguïté dans ses textes et récits fondateurs pour justifier la tuerie pour la gloire de Dieu. En ce sens, les religions et leurs textes sacrés, en fonction de l’interprétation et de l’usage qu’on en fait, sont des couteaux à double tranchant. C’est ce que l’historien américain Scott Appleby a appelé “l’ambivalence du sacré.” Un coup d’œil sur l’histoire et l’actualité le montre aisément.

Dans le judaïsme, à côté des passages et des traditions pacifistes qui enseignent le pardon, l’amour, l’hospitalité et la charité envers l’étranger, l’image du Dieu guerrier qui combat pour Israël, le peuple élu de Yahweh, contre des peuples païens dans la Bible juive, a été parfois interprétée de manière à inspirer et justifier la violence. Au temps de Jésus, dans le Nouveau Testament, les Zélotes et les sicaires croyaient mener une guerre juste et sainte contre le colonisateur et occupant romain et attendaient un Messie guerrier qui les aiderait dans ce sens. Mais Jésus se présentera autrement et appellera à la non-violence, à l’amour et au pardon de l’ennemi tant dans son style de vie que dans son enseignement, surtout dans le Sermon sur la Montagne.

Dans le christianisme, différentes interprétations de passages bibliques ont donné lieu à différentes attitudes des chrétiens et des théologiens envers la violence, attitude pacifiste de rejet de la violence sans exception, ou au contraire attitude d’acceptation de l’usage de la force dans certaines situations suivant les arguments présentés dans la doctrine de la guerre juste par des théologiens comme St Augustin et St Thomas d’Aquin.

L’histoire du Christianisme recèle aussi des cas d’extrémisme violent et d’intolérance religieuse. Après avoir eux-mêmes été persécutés par les Juifs qui les considéraient comme hérétiques au premier siècle, les Chrétiens sont devenus eux-mêmes persécuteurs pour d’autres chrétiens accusés d’hérésie. Ainsi au Moyen-âge, des inquisiteurs ont arrêté, emprisonné et brûlé vives des personnes dont le seul crime était de ne pas confesser exactement la même foi que ce qui était officiellement enseigné. En plus de l’Inquisition, des chrétiens ont été poussé, au nom de leur foi souvent par la hiérarchie de l’Eglise, à la violence guerrière contre d’autres croyants, des Musulmans, pendant les Croisades. De nos jours, le conflit entre Israéliens et Palestiniens qui résiste jusque là à toute tentative de résolution est motivé par des croyances religieuses qui trouvent leur origine dans la Bible juive et dans le Coran. En effet, les Juifs et les Arabes croient chacun que la terre pour laquelle ils se battent est sainte, car promise et donnée par Dieu à leurs ancêtres et à eux, et ils se croient investis d’une mission divine de la reconquérir.

Le salafisme jihadiste : un danger pour la paix et la sécurité internationales

Pour revenir à l’extrémisme violent d’inspiration salafo-jihadiste, elle n’est pas sans lien avec certaines croyances inspirées par des textes sacrés de l’Islam que les fondateurs et leaders de mouvements jihadistes ainsi que leurs militants et sympathisants interprètent littéralement ou utilisent à des fins politiques. Prenons par exemple le concept de Jihad, concept fondamental qui a d’abord un sens spirituel dans le Coran en tant qu’invitation faite au fidèle musulman de s’efforcer en luttant contre soi-même et ses mauvaises tendances pour se soumettre à Allah et avancer sur la voie de la perfection. Au lieu de cette interprétation spirituelle qui invite au “Jihad du coeur”, les mouvements armés dits “jihadistes” privilégient “le Jihad de l’épée”, interprétation militaire du Jihad comme combat contre les infidèles et comme un appel divin pour protéger la Umma, la communauté musulmane, assiégée. A titre d’illustration, en 2006, Oussama Ben Laden lançait cet appel aux Musulmans du monde entier : “C’est un devoir pour la Umma avec toutes ses catégories, hommes, femmes et jeunes, de se donner eux-mêmes, leur argent, leurs expériences et tous types de soutien matériel. (…) Le Jihad aujourd’hui est un impératif pour chaque musulman. La Umma commettrait un péché s’il ne fournissait pas un soutien adéquat pour le Jihad.”

Ainsi interprété, le Jihad devient une obligation religieuse et celui qui l’accomplit est convaincu de faire la volonté d’Allah et attend en retour une récompense divine, le paradis et ses délices. Au nom du Jihad et de la Sharia, interprétés littéralement de façon rigide, toutes les atrocités et tous les crimes sont alors autorisés et ne sont sujets à aucune sanction humaine, qu’elle soit morale ou légale. Cet usage des textes et symboles religieux pour recruter et mobiliser les gens à des fins politiques n’est possible sans la mauvaise foi, l’ignorance, et la connaissance insuffisante des adeptes par rappel à l’islam, à ses enseignements et à ses exigences. Il n’est donc pas étonnant qu’une étude du Programme des Nations Unies pour le Développement sur les facteurs d’extrémisme violent en Afrique aient découvert que plus de la moitié des interviewés, plus précisément 57%, admettaient comprendre peu ou rien des textes religieux ou des interprétations et ne pas lire du tout les textes religieux”.

Les religions : une source d’inspiration pour la paix

Cependant, au lieu de diviser et d’opposer les hommes dans des conflits sanglants, les enseignements des religions du monde ont bien souvent, par leurs enseignements, inspiré des individus, des communautés et des institutions des actions en faveur du dialogue, de la paix, de la réconciliation, de la solidarité et du partage entre croyants, entre peuples, entre groupes en conflit. Les exemples pour le montrer sont légion : dans les traditions hindouiste et bouddhiste, on peut citer Gandhi et le Dalaï Lama ; dans la tradition chrétienne, nous avons Martin Luther King, le Pape Jean Paul II, Mère Theresa de Calcutta, la communauté Sant’Egidio, le Catholic Relief Services, organisation caritative de l’Eglise catholique des Etats-Unis, et Nelson Mandela en Afrique du Sud ; et enfin, dans la tradition islamique, des imams et autres leaders musulmans comme Cheick Moaz au Burkina Faso, des organisations et associations musulmanes telles que Islamic Relief Worldwide, l’Alliance Musulmane Américaine ou le Centre pour l’Etude de l’Islam et de la Démocratie. L’action pacificatrice de ces hommes, de ces femmes et de ces institutions inspirée par les enseignements de leurs traditions religieuses est la preuve que la religion n’est pas nécessairement source de conflit et de division qu’il faut bouter hors de la sphère politique comme plaident certains théoriciens libéraux mais que la religion est le plus souvent une source d’inspiration qui donne des ressources pour faire la paix entre les hommes.

Ainsi ce n’est pas la religion en elle-même qui est la première cause de l’extrémisme violent. Plutôt, c’est la mauvaise compréhension que les gens ont de certains textes et enseignements religieux, l’interprétation erronée et le mauvais usage qu’ils en font, du fait du manque d’éducation ou de la faiblesse de l’éducation religieuse qu’ils ont reçue, ainsi que certaines situations injustes et révoltantes qu’ils ont vécues dans un contexte de privation relative, qui les poussent à la radicalisation, à l’enrôlement dans des groupes extrémistes violents, et finalement à la violence extrémiste. Sur ce point, M. Thierno A. Diallo, le ministre malien en charge des affaires religieuses et du culte, a juste quand, dans le cadre de la 2e réunion des ministres en charge des affaires religieuses et du culte du G5 Sahel, il faisait la remarque suivante : « Iyad Aghali, Amadou Koufa, Malam Dicko… qui sont-ils ces grands prédicateurs négatifs ? Certainement pas des militaires. Si des religieux tiennent un discours qui nous empêche d’être dans la paix souhaitée et que le champ militaire a montré ses limites, il faut que nous comprenions que la source du problème est religieuse et que la solution ne doit pas être trouvée sans une composante religieuse. (…) Il est temps de sortir de la laïcité béate » et « intégrer l’enseignement religieux dans nos écoles pour que nos enfants puissent savoir ce qu’est une sourate, un verset, un livre saint, qui est tel ou tel prophète ».

Bref, même si tous n’adhèrent pas aux groupes dits jihadistes pour des motifs religieux, il convient d’admettre que l’ignorance, l’éducation religieuse insuffisante et dévoyée, et la politisation de certains mouvements et messages religieux exposent nos sociétés à des risques élevés de manipulation et d’endoctrinement par des prédicateurs et leaders extrémistes qui peuvent aisément conduire à la radicalisation et à la violence extrémiste.

Ainsi, il faut le répéter, la guerre déclarée par la communauté internationale, le Burkina et les pays africains n’est pas une guerre contre l’islam ni contre le monde musulman, mais une guerre contre un réseau criminel transnational qui utilise l’islam comme prétexte, comme moyen de légitimation, et comme instrument de mobilisation. Partant, la guerre anti-terroriste ne relève pas d’un certain “clash de civilisations”, en l’occurrence entre la civilisation arabo-musulmane et la civilisation occidentalo-chrétienne, comme l’avait prédit le politologue Samuel Huntington. En effet, le monde musulman non seulement, n’est pas une entité unique et homogène ; mais aussi, les dix pays les plus affectés par le terrorisme “jihadiste” — Irak, Afghanistan, Nigéria, Syrie, Pakistan, Yémen, Somalie, Inde, Turquie, et Libye — sont des pays majoritairement musulmans (Global Terrorism Index 2017, p. 21), ce qui explique qu’un grand nombre de musulmans, individuellement et collectivement, dénoncent et combattent le terrorisme comme quelque chose d’étranger, voire contraire, à l’islam.

En somme, la guerre contre le terrorisme « jihadiste », est une guerre asymétrique, complexe qui ne sera pas seulement gagnée sur le front militaire. La victoire impliquera que tous, à commencer par les leaders religieux et politiques, comprennent la nature et les enjeux de l’extrémisme violent d’inspiration religieuse ; qu’ils prennent des mesures fortes pour circonscrire, dans le respect des libertés fondamentales, le risque que des textes sacrés soient interprétés ou enseignés de façon tendancieuse pour soutenir une cause politique ou économique ; et qu’enfin une éducation religieuse adéquate, régulée, accompagnée d’une culture d’esprit critique soit fournie dans les écoles et les médias pour permettre à chaque citoyen de puiser dans les valeurs et ressources de sa tradition religieuse pour contribuer à l’éducation d’une nation démocratique, laïque et prospère.

M. BERE
Fulbright Fellow
Kroc School of Peace Studies
University of San Diego, CA, USA.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 avril 2018 à 18:57, par padup En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Mahomet a dit :"Tuez-les". Jésus a dit :"aimez vos ennemis". Cherchez l’erreur !

    • Le 2 mai 2018 à 09:37, par Vrai En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      "Le Coran est-il vraiment plus violent que la Bible ?" Tout est parti de cette question, que Tom Anderson, un ingénieur développeur de New-York s’est posée. En analysant la Bible complète et le Coran grâce à son logiciel comparatif, l’ingénieur en données informatiques s’est rendu compte que le livre chrétien contenait davantage d’allusions au "meurtre" et à la "destruction" que son homologue coranique.
      En janvier dernier, Tom Anderson a constaté que, dans les débats, les récents épisodes terroristes étaient souvent associés à un "islam fondamentaliste", qui serait un foyer de violences exploité par les extrémistes. Selon certains, le Coran encouragerait davantage les actes brutaux comparé aux autres textes religieux. Or "pour comprendre une religion, il est tout à fait logique de commencer par examiner sa littérature", pose l’ingénieur dans son étude .

      Bible en "colère", Coran plein de "joie"

      Résultat de ce battle : la notion de "colère" est davantage utilisée dans la Bible (les deux Testaments) que dans le Coran, qui lui obtient un score plus élevé côté "joie" et "confiance/croyance", mais aussi pour ce qui est de la "peur/anxiété". La surprise, la tristesse et le dégoût se retrouvent à parts égales dans les deux textes, précise l’analyste.

      Mais la question demeure : la Coran est-il plus violent ? Le "meurtre" et la "destruction" constituent 2,1% du livre des musulmans, contre 2,8% du Nouveau Testament et pas moins de 5,3% de l’Ancien Testament, soit plus du double par rapport au Coran. En regardant le concept "d’ennemis", c’est encore le plus vieux des textes chrétiens qui bat le record. 1,8% de son contenu en fait mention, suivi du Coran (0,7%) et du Nouveau Testament (0,5%). Dans le Coran toutefois, l’ennemi est légèrement plus souvent un concept, comme le "Diable" ou le "mal" (0,2%), que dans le Nouveau Testament (0,1%).
      lci.fr

  • Le 30 avril 2018 à 19:45, par Ka En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Merci Mr. BERE : Votre contribution sur la spiritualité et la radicalisation est enrichissante, et convoque une simplification ou une méconnaissance des religions. Car celles-ci ont une dimension intérieure axée également sur la découverte de « SOI ». Les dogmes et les rituels n’ont pour but que de socialiser : Et l’objectif majeur étant de faire le BIEN.

    Je confirme votre analyse enrichissante quand vous dites humblement que : ‘’’’’Dans chaque tradition religieuse, l’on peut trouver assez d’ambiguïté dans ses textes et récits fondateurs pour justifier la tuerie pour la gloire de Dieu.
    Ou, Dans le judaïsme, à côté des passages et des traditions pacifistes qui enseignent le pardon, l’amour, l’hospitalité et la charité envers l’étranger, l’image du Dieu guerrier qui combat pour Israël, le peuple élu de Yahvé, contre des peuples païens dans la Bible juive, a été parfois interprétée de manière à inspirer et justifier la violence.

    Et vous terminez en disant que, l’histoire du Christianisme recèle aussi des cas d’extrémisme violent et d’intolérance religieuse. Après avoir eux-mêmes été persécutés par les Juifs qui les considéraient comme hérétiques au premier siècle, les Chrétiens sont devenus eux-mêmes persécuteurs pour d’autres chrétiens accusés d’hérésie. Vous aviez tout vu. Oui, la misère, le manque d’emploi, l’exploitation de l’homme par l’homme, nous fabrique aujourd’hui les radicalisés.

    Ici je dis a toutes et a tous que ma modeste contribution à cette analyse si pertinente mais enrichissante n’est pas pour polémiquer. Simplement que nous pouvons limité les dégâts si les chrétiens, ou les musulmans, d’aujourd’hui acceptaient, certes, se référer aux textes originaux mais les adapter au contexte actuel quant à leur application : Ainsi je crois que chacun croyant restera dans sa foi et dire que la Croyance est une affaire strictement personnelle et chacun devrait s’accommoder de ses propres relations avec Dieu, ou la conception qu’il a de son ou de ses dieux, sans se laisser influencer par d’autres personnes, éventuellement manipulatrices.

    Mr. BERE j’adhère totalement à votre point de vue, car les religions sont des idéologies pour tenter de contenir la nature réelle de l’être dit humain. Et ceux qui se disent Djihadistes ne font pas parti de cette classe d’idéologique, mais des personnes malades dans leurs têtes qui cherchent des prétextes pour évacuer leur violence personnelle, même leur propre suicide.

    Je suis d’accords avec vous, car, le XXe siècle a été une époque terrible marquée par des conflits religieux, mais aussi par l’apparition d’idéologies qui ont pu prendre la forme de religions séculières, avec leurs cultes et la persécution de tous ceux qui refusaient de croire ou au moins de faire semblant de croire. En constatant ce qui se passe au XXIe siècle avec le terrorisme aveugle, nous pouvons conclure qu’il existe des déséquilibrés dans toutes les religions. Certes, il faut vraiment reconnaît que les injustices sociales qui caractérisent notre monde peuvent souvent engendrer des frustrations, mais rien ne peut justifier cette manière de faire qui ôte la vie à des innocents : Comme Boko Haram qui, au départ, s’attaquait aux intérêts des Occidentaux et qui, depuis peu, s’en prend même aux mosquées ? C’est dire à quel point le comportement de ces gens-là manque de lisibilité, si fait que dans bien des cas, ils sont assimilables à des crapules qui méritent d’être traitées comme telles. Au risque de voir s’effondrer les fondamentaux de notre société fondée sur la paix, la tolérance, l’amour du prochain et le respect de l’autre dans sa différence. Encore une fois merci pour cette contribution enrichissante, en ce qui concerne la radicalisation dont beaucoup de questions restent sans réponses.

  • Le 30 avril 2018 à 20:10, par Avec discernement En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Bonjour Mr. par padup

    Je crois qu’il faut agir dans le forum avec plus de maturité. Où est-ce que vous avez lu dans le coran que le prophète Mohamed (paix et salut sur lui) a dit "tuez les". et tuer qui ? Dites vous que des gens très peu cultivés pourraient prendre vos déclarations pour vraies et envenimer la situation. A moins que vous ne travailliez dans ce sens. Il faudrait vous cultiver d’avantage sur l’islam et sur son prophète pour éviter de jouer le mauvais jeu de ceux qui veulent utiliser une religion de paix à des fins de déstabilisation en vue d’une recolonisation du continent, surtout des pays déjà musulmans. Ne croyez vous pas que si le Djihad était tel que le conçoivent les terroristes, n’auraient-ils pas à gagner en le pratiquer dans les pays à très faible taux de musulmans, afin contraindre les non musulmans à se convertir, plutôt que de s’acharner sur des pays qui ont embrassé l’islam depuis des siècles sans que personne n’y oblige personne. Je vous invite donc aimablement à la réflexion.

    • Le 1er mai 2018 à 13:30, par Echo En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      .
      Sourate 2, verset 192.

      La sous-région n’a pas "embrassé" l’islam, les Arabes l’ont imposé à grands renforts de mousquets. Première colonisation, et ls Africains ne font rien pour s’en défaire. Honte à eux.

      • Le 2 mai 2018 à 06:59, par Burkindi En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

        Encore des gens dangereux
        Sourate 2 Verset 192
        "S’ils cessent, Allah est certes, ardonneur et miséricordieux"
        Pour ce qui concerne l’arrivé e du christianisme, c’est plus récent demandez à vos parents ou grands parents comment ça s’est passé...

        • Le 2 mai 2018 à 12:31, par lejuste En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

          Lisez tous les versets et venez discuter avec moi après.

          Certains verset du corant ont été écrits dans un contextes bien précis et s’adressaient à des personnes bien précises. Il faut éviter de les sortir de leurs contextes.
          ce verset, malgré sa portée générale, parle des tributs arabes qui voulaient exterminer les premiers musulmans. Les musulmans à Médine avait l’obligation de se défendre et de résister à l’agression.

          [190] Combattez dans la Voie de Dieu ceux qui vous combattent, sans jamais outrepasser les limites permises, car Dieu n’aime pas ceux qui les transgressent. [191] Tuez-les partout où vous les trouvez et chassez-les d’où ils vous ont chassés, car la subversion est pire que le meurtre. Ne les combattez pas, cependant, auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu’ils ne vous y attaquent les premiers. Dans ce cas, n’hésitez pas à les tuer. Ce sera la juste récompense des infidèles. [192] S’ils cessent de vous attaquer, sachez que Dieu est Clément et Miséricordieux. [193] Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu uniquement à Dieu. S’ils cessent le combat, ne poursuivez les hostilités que contre les injustes récalcitrants. [194] S’ils respectent votre mois sacré, respectez le leur. Mais s’il y a violation de leur part, la loi du talion devra être appliquée. Quand quelqu’un vous agresse, usez de réciprocité en proportion du dommage causé. Craignez Dieu et sachez qu’Il est avec ceux qui Le craignent. 02. Sourate de la Vache (Al-Baqara)

          En l’occurrence ce verset, malgré sa portée générale, parle des tributs arabes qui voulaient exterminer les premiers musulmans. Les musulmans à Médine avait l’obligation de se défendre et de résister à l’agression.

  • Le 30 avril 2018 à 22:45, par PIONG YANG En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Yeux voient bouche parlé pas. Que Ceux qui ont des oreilles entendent.

  • Le 1er mai 2018 à 07:38, par A qui la faute ? En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Oui bien sûr ? Tout ceux qui raisonnent le savent. Il ne faut pas se voiler la face

  • Le 1er mai 2018 à 07:45, par Kabre En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Tres belle analyse M.KERE ! Que Dieu sauve ses serviteurs !

  • Le 1er mai 2018 à 08:06, par Hum En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    .
    Encore un espace de forum qui n’en n’est pas un, puisqu’on ne peut répondre à un commentaire. Je m’adresse donc ici à "Avec discernement" qui demande à "adup" où il a vu dans le Coran "Tuez les ?"

    Ouvrez votre Coran à la sourate 2 et lisez le verset 191. Ne dit-il pas “Et tuez-les, où que vous les rencontriez” (les infidèles)

    • Le 2 mai 2018 à 08:44, par Passakziri En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      Je pense que même si le verset cité dis << Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. >> , il faudrait aussi lire les versets qui précèdent et ceux qui suivent pour peut-être mieux comprendre et ne pas mal Interpreter les choses. A mon avis le vrai problème des radicaux se trouvent là. Ils interprètent volontairement ou par incapacité les textes très selectivement et les denaturent systématiquement. Il appartient aussi aux modérés de se demarquer de la violence et des actes barbares posés au nom de la réligion ; Il est domage que certains chez nous ne soient pas gênés de se faire surnommer Ben Laden et de se pavaner dans les rues avec des T-Shirt à son éfigie. Ca fait souvent peur , je l’avoue.

      Passakziri

    • Le 2 mai 2018 à 11:39, par toutpetit En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      Arrêtez de parlez du ’’saint coran’’, agissez pour qu’on vous voit en vous des hommes de paix. Y a pas longtemps NANA Thibaut disait ceci : "Blaise n’est pas Christ, mais je vais le ressusciter’’. Y a eu quoi au Burkina, rien. Mais s’il avait dit "Blaise n’est pas Mah..., mais je vais le ressusciter’’, le Burkina serait trop petit pour lui aujourd’hui. Donc faites pardon, arrêtez de vous référer au ’’coran’’ car vous êtes très loin d’appliquer ce qui y est écrit. A moins que...

  • Le 1er mai 2018 à 08:07, par padup En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Internaute 3 : Le même débat a déjà eu lieu sur ce forum et a réuni beaucoup d’irréconciliables. J’avais dit, à l’époque, qu’il fallait CONTEXTUALISER le contenu du coran, je ne suis pas dupe(!)... J’avais déclaré que l’on y trouve des versets offensifs et agressifs à l’encontre des non musulmans mais que vous ne trouverez rien de tel dans le message du Christ. Vous remarquerez que je ne dis pas "Bible" mais bien "Evangiles" !
    Que doit penser le crétin de service de Daech en lisant cela :" Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion (= les non musulmans=associateurs=chrétiens Trinitaires) et que la religion soit entièrement à Allah seul" (S.2.v.193) car en islam la subversion est plus grave que le meurtre" (v.191 ;v.217 ;v.221). Or jamais vous ne trouverez un rejet de l’altérité chez Jésus...Les chrétiens (je ne parle pas des évangéliques qui soutiennent Trump) ne sont pas gênés par l’usage de la violence contrairement aux musulmans qui ne savent plus comment sortir du piège du djihad qui les empoisonnera jusqu’à la fin des temps.
    Et j’ai beaucoup de difficultés à admettre que Dieu ait pu dicter de telles paroles à Mahomet !!!
    Maintenant, sachez que je ne répondrai à aucun autre message.

    • Le 2 mai 2018 à 06:37, par AB En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      Tu va padup malheuresement tu montre que tu est dup.les verset ont une chronologie.pourquoi tu commence pas par le 190 ou il à ete mentioné "de combattre ceux qui vous combate" vous voyez quand on cache la verité expressement dans le sens de faire triomphé son opinion c’est pas bien.
      En plus(v.191 ;v.217 ;v.221) tu n’a pas donnez de sourate
      mais je comprend bien puisque tu à ecarté la bible pour dire que tu parlait des evangiles pour eleminé les actes de barbarie qui aurait été commis sous l’ordre de DIEU.dc pour toi la bible c’est pas la parole de DIEU.tu est comme paul "si par mon menssonge la parole de DIEU va grandissant pourquoi suis-je- appelé menteur ?"

  • Le 1er mai 2018 à 12:58, par créature En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    A Monsieur Padup ,ne jouons pas à la mauvaise foi. Il faut revoir l’ordre d’idées,à partir du verset 190. oui à l’intérêt supérieure de la Nation.

  • Le 1er mai 2018 à 17:48, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    1) Je vous felicite pour votre conclusion finale : promouvoir la religion dans le respect, la connaissance des règles du vivre-ensemble citoyen, periphrase pour "laîcité".
    2) Mes felicitations aussi pour votre effort de recherche historiques. Malheureusement, tout en mettant le doigt sur les vraies causes de l’extremisme violent, vous avez beaucoup tourné autour du pot (beating around the bush"). Ce qui n’est pas sans mettre à mal votre effort de diagnostic vrai. Moi, je pense comme je l’ai dejà dit en 2012 ou à peu près suite à ces debats, que toute religion ne vaut que par la prestation de ses intervenants. Une religion, ça n’existe pas en dehors des pretentions de ses adherents. L’idealisation est un recours facile qui fait table rase sur la qualité des prestation des intervenants. A quoi sert alors le principe du bon temoignage s’il faut invoquer à tout vent les ideaux de chaque religion ? Toutes les religions ont des ideaux nobles !
    3) Remarquez une chose, très peu de gens (chretiens,musulmans, bouddhistes...) connaissent l’histoire de leur propre religion c’est à dire la periode entre la mort de l’initiateur jusqu’aux epoques modernes et actuelles. Beaucoup ne savent pas d’où ils viennent en matière d’orthopraxie (dogmes, pratiques, etc ...). Et donc, c’est souvent dur de discuter des faits avec quelqu’un qui ne connait que ce que leur disent les predicateurs. Ecoutez, qui que tu sois, musulman, chretien, bouddhiste, tu peux te cultiver en matière d’exegèse et en connaitre suffisamment de sorte à ne pas rester une proie facile à la manipulation. Combien de musulmans laiques connaissent la vie d’Averroes, de Al-Kwarizzmi, Al-kindi, ces philosophes et scientifiques de l’âge d’Or islamique ?
    4) Quand vous evoquez le passé honteux de certaines religions, il faut apprendre à se rappeler aussi qu’ils s’en sont repentis. Et c’est à cela qu’il faut inviter toute autre religion sur ces chemins de l’erreur à s’en repentir. L’enjeu est là.
    5) Frere Musulman, Frere Chretien, Frere Bouddhiste, à quoi te sert ton cerveau, ce don precieux de Dieu si tu penses qu’interpreter ou comprendre les textes sacrés sont le fait des theologiens, des mollah ou des oulemas. Non, sans être expert, on peut bel et bien etre un averti plutot qu’un beni-oui-oui. Mais pour cela, il faudra remplir les conditions d’intellectualité universelle et cela aussi a un prix.
    6) En realité, ce probleme d’extremisme même non-violent resulte d’une tare de l’être humain. Et venez à mon ecole, vous en guerirez !
    7) Toi aux USA là-bas, il respecter aussi la vie des usagers sur la route, "road safety" oblige !
    A bas Dieu, cet autre vampire des consciences humaines !

  • Le 1er mai 2018 à 21:42, par Ka En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    En lisant quelques réactions a la contribution de Mr.BERE , je demande à certains intervenants s’ils veulent contribuer de façon constructive a cette analyse ou à d’autres analyses sur les religions, est de lire profondément le coran et aussi la Bible, dont 80% des versets ou les sourates les feront découvrir des recommandations a la tolérance.
    Exemple sur le saint Coran, la sourate al Kafiroon (109) bien que titrent les infidèles conclue comme suit : 4. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. 5. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. 6. A vous votre religion, et à moi ma religion>. Si cela ne dit pas a un musulman de laisser autrui pratiquer ce qu’il considère comme sa religion, alors je demande au Djihadistes d’expliquer au monde ce ça veut dire.

    Même connaissant des sourates du saint Coran mal traduites par ceux qui veulent les exploiter à leurs profits, je dis qu’il faut éviter de raisonner suivant des sentiers préétablis. La religion est personnelle, et ceux qui n’y croient pas devrait s’y éduquer, s’instruire, et a défaut, laisser les autres tranquilles avec ce qu’ils croient, tel est ma philosophie de voir ces histoires de religion.

    A mon humble avis, surtout à une des réponses que Mr. BERE nous questionne sur la radicalisation, surtout du côté de l’Islam, je confirme que de surcroit les pires oppositions se passent entre les membres de la même obédience religieuse qu’est l’Islam, dont DAESH reste un exemple, et surtout un pur produit de Lucifer chargé de venir exterminer la race humaine. Qui mieux pour le faire, si ce n’est qu’à travers d’autres hommes, que sont les terroristes chargés de désorganiser la société et les Etats, pour la gloire de leur maître incontesté qui est Lucifer.

    Je peux aussi confirmer que quelques musulmans très influents dans ce bas monde comme des responsables d’autres réligions, jouent à l’Autruche, se disant ne pas être concernés, car les terroristes ne sont pas de vrais musulmans. Pourtant, ils utilisent le livre saint de l’Islam pour endoctriner et commettre leurs abominations qui ne viennent pas de DIEU. Ainsi, chacun fuit sa responsabilité, laissant le champ libre aux Djihadistes trafiquants d’êtres humains. Et Il faut avouer que cette lutte asymétrique est loin de finir. Il faudra vivre avec, car le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe.

  • Le 2 mai 2018 à 00:27, par jeunedame seret En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Ce qui manque à l’islam de ce siècle, c’est une grande structure hiérarchique avec beaucoup de responsabilités. Imitez les chrétiens catholiques. Sinon, une religion sans tête ni queue est à la merci de tout le monde. Et voilà les mauvais usages.

    • Le 2 mai 2018 à 09:05, par Ka En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      Bien vu Jeunedame seret : Il manque un pape musulman pour dicter les ordres et le respect du prêche du Coran qui prône la tolérance et de la paix. Le vide laissé par un vrai lieder spirituel de l’Islam, permet les individus malades dans leurs têtes qui cherchent des prétextes pour nuire le monde.

      • Le 3 mai 2018 à 09:45, par Opinion plurielle En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

        Moi je ne suis ni musulman, encore moins chretien, ni boudhiste, ni de confiscius ou de tout ce qui peut être totalement étranger à ma culture africaine à moi que J’ADORE ; j’adore et je puisse me permettre de dire ici tout haut mes plus profondes convictions sans en heurter d’autres que je RESPECTE dans les leurs.
        Allez fouiller dans notre histoire que beaucoup ignorent d’ailleurs parce que les choses sont ainsi faites que l’impérialisme, venu de très loin, avec les desseins qui sont les siens, a très bien compris que chaque peuple dont les peuples NOIRS ont des convictions très profondes, des fondations de croyances que DIEU, le seul dieu que nous prions tous mais avec des gymnastiques différentes les unes des autres.
        « « Le Code Noir (transl.The Black Code), was a decree passed by France’s King Louis XIV in 1685.The Code Noir ordered all Jews out of the colony, forbade the exercise of any other religion, other than the "Roman, Catholic, and Apostolic Faith", restricted the activities of free Blacks and defined the brutal conditions of slavery in the French ...  » »
        Je plaque ici le code noir dont vous savez tous qu’il est d’inspiration d’un pape Nicolas V La Bulle du Pape Nicolas V qui autorisa l’esclavage (document ...
        uhem-mesut.com/medu/0003.php

        Par cette bulle, le pape Nicolas ... le jour où le Vatican déclara la guerre sainte contre l’Afrique dans sa bulle papale ... sous le code de référence ..« La Bulle du Pape Nicolas V qui autorisa l’esclavage (document ...
        uhem-mesut.com/medu/0003.« php
         »

        Par cette bulle, le pape Nicolas ... le jour où le Vatican déclara la guerre sainte contre l’Afrique dans sa bulle papale ... sous le code de référence .. »

        Faites vous mêmes la part des choses entre toutes ces religions d’escavagisation, de servitude des peuples noirs.
        Même Pipe, même tabac.
        RESTEZ DONC VOUS MEMES C’EST A DIRE AFRICANS DANS VOS CONVICTIONS VOS CROYANCES AUTHENTIQUES RIEN DE MIEUX ;

  • Le 2 mai 2018 à 02:43, par Ibrahim En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    A l’endroit des internautes qui citent des versets hors context.
    Priere prender les choses dans leur context actuel lorsque vous tentez d’interpreter ce qui est dit dans le coran : Rien ne doit etre interpreter sans une prise en compte des versets qui precedent ou qui suivent un verset donne - Sinon vous etes hors context et pire, vous tomber dans la categorie de certaine personnes (i.e. ignorance/analphabetisme) dont ce article justement fait reference.

    Voici d’ou vient le verset qui dit ’Et tuez-les’

    Sourate 2, Verset 190 :
    Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allah n’aime pas les transgresseurs !

    Sourate 2, Verset 191 :
    Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.

    Sourate 2, Verset 192 :
    S’ils cessent, Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.

    Sourate 2, Verset 193 :
    Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes

    Le droit de se defendre n’est il pas reconnu par presque tous les systemes de jurisprudence dans le monde entier ?

    • Le 2 mai 2018 à 14:16, par J’aime mon pays En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      Ibrahim, le Christ dit : "Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.". Il dit encore : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne" et encore :" Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée."
      Ibrahim, Entre Jesus et Mohamet qui d’entre les deux a donner a ces disciples le droit de TUER ? TUER=TUER.

      • Le 3 mai 2018 à 03:18, par Ibrahim En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

        ’J’aime mon pays’, merci pour l’attention.
        Je pense que le probleme avec les religions c’est le contexte et l’interpretation ;
        Jesus choisit sa mort sur la croix ( ma Vie , nul ne la prend , mais c’est moi qui la donne ..) et donc livra cette phrase clé pour
        l’intelligence de la politique : Ceux qui prennent l’épée ( i.e. pour conquérir le Pouvoir ) périront par l’épée.

        En parlant de contexte, pourquoi donner le droit a quelqu’un de tuer (i.e. legitime défense) ?
        Est il plutot preferable de pratiquer le pacifisme absolu jusqu’au point de renoncer a la legitime défense de votre propre vie ?
        Disons que le 21e siecle fait peur, quel conseil auriez vous par example donne a nos forces de defense face aux recentes attaques terroristes de notre patrie ? Preferrez vous pratiquer le pacifisme absolu (i.e. le Christ dit : ’Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis....’ ’ Remets ton épée à sa place etc..’) OU alors le droit de se defendre (i.e. Muhammad ’Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent...’ ’Et tuez-les, où que vous les rencontriez...’)
        Pourquoi les armees existent elles ? Pourquoi notre système immunitaire cherche a detruire les cellules malsaines au corps humain ?

        • Le 3 mai 2018 à 11:49, par J’aime mon pays En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

          Ibrahim, le verset qui dit : "Muhammad ’Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent...’ ’Et tuez-les, où que vous les rencontriez" c’est justement ce combat que se reclame les terroriste. 99% des terroristes se reclament de ce combat dans le sentier d’Allah. Et c’est pourquoi, en general, les terroristes prononcent Allah akbar avant de tuer. N’est-ce pas ? Dans bien sure dans le contexte de combattre et de tuer si tu estime que tu es dans le chantier d’Allah. Le Coran donne donc droit a tout musulman de tuer s’il estime qu’il est sur le chantier d’Allah. Oui ou non ? Repondez SVP.
          Jesus dit que sur le sentier d’Allah on ne peut que donner de L’AMOUR. Sur le sentier d’Allah on ne peut que voir l’autre comme un frere et non un ennemi. Face a une menance, L’AMOUR EST PLUS FORT.

          • Le 4 mai 2018 à 02:53, par Ibrahim En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

            J’aime mon pays’, justement les 99% de terroristes qui prétendent etre musulman non RIEN compris des enseignements du prophete ; Leur laveurs de cerveau, leur manipulateurs se cachent derriere des ambitions politiques et macabre - Le machiavélisme pure et simple ; Le probleme ici c’est bien sure l’ignorance ; Ce article a justement souligne une partie de ce aspect - Lisez SVP l’article sous le Paragraphe intitule : ’Le salafisme jihadiste : un danger pour la paix et la sécurité internationales’

            Allah est le createur de l’univers, c’est lui qui donne la vie et c’est lui qui la reprends Quand, Ou et Comment il le veut.
            C’est pourquoi avant de proceder par example a l’immolation des animaux, il est de droit de dire ’Allahou akbar’ ce qui est un temoignage et une demande de pardon a l’egards d’Allah qui a donne la vie a tout etre vivant de l’univers, et donc Allah est celui a qui tout etre vivant de l’univers appartient.
            Je ne suis point en accord avec cette attitude qui dit ’Face a une menance, L’AMOUR EST PLUS FORT.’
            Comme je l’ai mentionne dans notre conversation precedente, pensez vous serieusement que cette phylosophie puisse proteger les fils et les filles de notre patrie dans ce contexte du 21e siecle ?
            Imaginez un temps soit peu le president du Faso, au lendemain des attaques s’addresser au peuple sous ces termes : ’Aimez vos ennemis....’ ’Remets ton épée à sa place etc..’ ’Face a une menance, L’AMOUR EST PLUS FORT...etc..???
            Avec toute sincerite, pensez vous serieusement que l’on peut regler ce probleme de violence avec L’AMOUR ??
            Repondez SVP - Du point de vue realite (je ne parle pas de theorie, philosophie, reve ou imagination etc..) - Je parle de sujet reel de la VIE ; Des situations similair a l’epoque de Muhammad, lorsqu’il a dit ’Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent ...’
            Le mot clé ici, tres important, c’est ’..ceux qui vous combattent ...’ ce n’est pas dans n’importe quel contexte que ces directives ont ete donnees. ’..ceux qui vous combattent ...
            Meme l’organisme humain semble suivre un certain aspect de cette logique : i.e. Pourquoi notre système immunitaire cherche a detruire les cellules malsaines au corps humain ?

            • Le 4 mai 2018 à 11:54, par J’aime mon pays En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

              Voici ce que dit le verset : "Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants." Cet verset incite explicitement a tué ceux que l’Islam qualifie de mecreants. C’est que l’Islam qualifie ce que Dieu Lui-même a crée de mécreant, donc par la qualifie Dieu de mécreer. Car qualifier la créature d’un créateur de mécreant c’est qualifier son créateur de mécreant. Oui ou non ?
              Il est vrai que dans notre réalité physique toute menance, toute peur pousse a l’attaque car notre ego craint toujours la perte. Et le role des messagés de Dieu c’est d’amener l’humanité a trencender l’ego, a depasser nos limites corporelles et tendre a la pleinitude spirituelle qui enleve toute peur et tout envie d’attaquer. Ce niveaux de vision est le sentiment d’etre uni a toute la création donc a Dieu lui-méme. C’est seulement le sentiment d’Unité entre les humains, c’est a dire le sentiment d’etre un seul corps, le sentiment d’etre des FRERES sur terre avec le CREATEUR comme PERE que nous pouvons accepter chacun dans sa difference et méme travailler a amener certain freres a faire des choix plus élevé.
              Et c’est seulement quand on peut qualifié l’autre de mécreant que l’on peut justifier toute l’horreur que on comment contre l’autre. Selon vous dite nous qu’est-ce qu’un mecréant ? Dite nous si Dieu aime ceux que vous les musulmans qualifie de mécreant ? Jesus dit : Ne jugez point et vous ne serez point jugez" Jesus n’a pas donner une seule bonnne raison de TUER car le CHRIST n’etait pas guidé par ses 5 senses et il voyait toutes chose dans leur perfection. Donc en disant que l’AMOUR TRIOMPHE sur TOUT c’est dire que L"ISLAM doit APPRENDRE a ses ADEPTES le vrai SENS de L"AMOUR et je vous jure que des demain le terrorisme islamique finira. Voyez que L’ISLAM ne peut Admettre que DIEU soit LE PERE CREATEUR donc ne peut admettre que nous soyons tous FRERES et SOEUR EN DIEU. JESUS lui a donner le meilleur example de L’AMOUR que chacun doit donner a l"AUTRE par consequent JESUS n’a donner une seule bonne raison d’etre hostile. Si L’ISLAM embrasse ce pas d’AMOUR, les terroristes (100% musulmans) changeront de comportement. DONS c’est le manque d’AMOUR qui cree les terroriste. IL faut combattre la cause et nos les consequences seulement. Quelle est la cause du Djadhisme ? Djahad d’ailleur vient du CORAN. pourquoi associé une chose aussi noble au terroristes ? Pourquoi ? Djahad = Djahadisme = terrorisme. OUI ou NON ? C’est etrange.

  • Le 2 mai 2018 à 13:26, par LoiseauDeMinerve En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Mr BERE !
    A ce stade, il faut appeler un chat un chat. Après ce clin d’oeil du coté des croisés pour brouiller, il faut reconnaître que les dogmes y ont évolué avec le temps contrairement au croissant.
    En ce 21è siècle, admettre "allah akbar" pour tuer ? Adore-t-on un Dieu ou un démon dieu ?

  • Le 2 mai 2018 à 15:06, par Penseur libre En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    Tout ça c’est long.On reconnait le bon arbre à ses fruits. Bonne réflexion

  • Le 2 mai 2018 à 16:57, par Moi En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    C’est triste de constater les réactions épidermiques de certaines gens. On dirait qu’ils sont sur leur défensives prêts à dramatiser le moindre mal de ce qui est supposé "islamique" et à rabaisser même les grands mérites quand il s’agi toujours de musulman. Pire ils avancent des bribes de versets du Coran pour étayer leurs points de vue alors que ne savent ce que veut "ayat" encore moins "tafsir". Tous ces agissement révèlent à souhait leur ignorance ,au sens pur du terme, du Coran et du message qu’il véhicule, leur mauvaise compréhension s’ils en savent un peu. Ceci , j’ en suis sûr, parce qu’ils ont des idées arrêtées qu’ils veulent soutenir à tout prix et aussi parce qu’ils sont de mauvaise foi. Que ceux qui se reconnaissent par là grandissent un peu et fassent des critiques réfléchies surtout s’ils veulent s’aventurer dans les textes sacrés.

    • Le 2 mai 2018 à 19:43, par Ka En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

      Si les dénigrements tuaient, tu y étais déjà : Que tu sois Samory, ou Moi, sache que l’auteur a ouvert un débat et demande des critiques et des autos critiques de tout en chacun. Le net ne t’appartient pas, et ce n’est pas un imam radical comme toi qui va venir donner des leçons aux internautes qui s’expriment librement avec ce qu’ils peuvent pour répondre à l’auteur dont son analyse est pertinente et très enrichissante. Si on n’en est là, c’est vous autres qui ont rendu l’islam sans tête ni queue, pourtant qui est une religion de paix et de la tolérance. Quitte ce face à face, et va berner tes moutons, au lieu de dénigrer les internautes de bonne foi.

  • Le 4 mai 2018 à 17:49, par Oumar En réponse à : La radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel : Faut-il blâmer les religions ?

    voilà un forum qui nous permet à nous musulmans de nous
    exprimer, aussi parlant du verset qui dit explicitement de tuer les mécréants je vous suggère à vous le citer de voir d’abord la chronologie des événements qui se sont passées dans la vie du prophète et des versets qui ont été révélés plus tard. il a été révélé un verset qui abroge celui-là, car en islam les versets sont des lois. Alors le verset qui abroge celui que vous brandissez dit ceci : "vous les mécréants vous n’adorez pas celui que j’adore moi non plus je n’adore pas celui que vous adorez, à chacun donc sa religion". selon ce que mon maître coranique m’a appris depuis ma tendre enfance,chacun de nous est libre de choisir sa religion. Donc par conséquent jusqu’à preuve de contraire ces barbares ne me représente pas et ne sont pas musulmans, Allah leur réserve une place de choix dans l’enfer éternel.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique