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Planification et sécurisation des espaces communaux : Le PIF mène une étude d’orientation

Publié le jeudi 1er mars 2018 à 14h10min

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Planification et sécurisation des espaces communaux : Le PIF mène une étude d’orientation

Le directeur de cabinet du ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, M. Rasmané Ouédraogo, a procédé ce jeudi 1er mars 2018 à Ouagadougou, au lancement officiel de l’étude sur la problématique de la planification et de la sécurisation foncière des terroirs communaux au Burkina Faso. Cette étude a été initiée par le Programme d’investissement forestier (PIF).

L’étude sur la problématique de la planification et de la sécurisation foncière des terroirs communaux au Burkina Faso a été lancée ce jeudi 1er mars 2018 à Ouagadougou. Plusieurs acteurs sont impliqués dans cette initiative qui entend réunir l’unité de coordination du Programme d’investissement forestier (PIF), les structures partenaires et surtout les acteurs clés chargés des questions de la planification et sécurisation foncière. De façon spécifique, selon le coordonnateur du PIF, M. Sibiri Kabore, c’est d’impliquer tous les acteurs aux échanges et aux débats afin d’avoir un consensus sur ce qui sera arrêté à la fin de l’atelier. Selon lui, « l’étude va être menée dans les communes de Gassan, Sapouy, Zambo et de Siby et elle contribuera à donner plus d’orientation et d’outils pour la planification et la sécurisation des espaces communaux ».

M. Rasmané Kabore, directeur de cabinet du ministre en charge de l’environnement

Pour le représentant du ministre en charge de l’environnement, M. Rasmané Ouédraogo, il est important de définir une ligne directrice de bonnes pratiques afin de mettre en œuvre, une approche de zonage pour les espaces communaux. « Et de ce point de vue, il y a une nécessité pour les acteurs de mieux comprendre les principaux dysfonctionnements, la mise en place des instruments de planification adaptés et d’améliorer la coordination entre les activités du monde rural », a indiqué M. Ouédraogo. C’est donc pour lui un des défis du ministère d’impliquer et de faire participer tous les acteurs au processus de protection et de sécurisation foncière juridique des forêts et des espaces de conservation.

En poursuivant, il a indiqué que « le ministère travaille à réunir tous les acteurs de la chaine foncière et de la décentralisation en vue de rechercher des pistes de solutions pour une meilleure collaboration en matière de lutte contre les changements climatiques ». Il a par ailleurs invité tous les acteurs impliqués dans la présente étude à suivre avec intérêt le travail dont les conclusions et les recommandations permettront de donner de la valeur ajoutée au foncier rural au Burkina Faso.

Les résultats attendus

M.Sibiri Kabore , Coordonnateur du PIF

A la fin de cet atelier, deux principaux résultats sont attendus des participants. Et pour le coordonnateur du PIF, il faut appuyer la mise en place et le fonctionnement d’un Groupe consultatif technique (CGT) de réflexion et de coordination des activités de sécurisation foncière. Outre l’appui, il faut également mettre à la disposition du PIF, un guide de planification et de sécurisation foncière pour une gestion intégrée décentralisée des ressources naturelles. Et d’ajouter que « ces résultats sont attendus d’ici deux mois et une fois validés, ils seront mis à l’échelle nationale ».

Rappelons que le Programme d’investissement forestier (PIF) est financé par la Banque mondiale et piloté par le ministère en charge de l’environnement. Il a été mis en œuvre pour une durée de trois ans et vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre issu de la déforestation et de la dégradation forestière.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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