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Mines et BTP : 110 jeunes formés à la conduite d’engins lourds

Publié le jeudi 19 octobre 2017 à 00h11min

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Mines et BTP : 110 jeunes formés à la conduite d’engins lourds

Le secrétaire général du Ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Brice Noel Yugo, a procédé ce mercredi 18 octobre 2017 à l’Institut de formation professionnelle Québec Afrique, au lancement de la formation en conduite d’engins lourds des mines et du BTP (Bâtiment et Travaux publics) au profit de 110 jeunes issus des 45 provinces.

Renforcer l’employabilité des jeunes pour leur donner plus de chance de trouver du travail. Tel est l’objectif de la formation dont le coup d’envoi a été donné par le secrétaire général du Ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles. Elle s’inscrit dans le cadre du Programme d’insertion socioprofessionnelle des jeunes prévu dans la politique du Président Roch Kaboré.

Renforcer l’employabilité des jeunes

Au total 110 jeunes issus des 45 provinces du Burkina vont bénéficier de ce programme. « La formation des 110 jeunes s’inscrit dans le cadre des actions développées par le Programme d’insertion socioprofessionnelle des jeunes. La question de l’emploi des jeunes occupe une place centrale dans le programme du chef de l’Etat. Ce qui nous a commandé la mise en œuvre d’un Programme d’insertion socioprofessionnelle des jeunes dans notre département ministériel. Ce programme va nous couter environ 5 milliards de francs CFA. Il possède plusieurs composantes dont une qui a trait au renforcement de l’employabilité des jeunes », a expliqué Brice Noel Yugo.

Des critères bien définis

Les apprenants ont été recrutés selon des conditions bien définies. Pour le Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion socioprofessionnelles, il fallait être âgé au moins 18 ans et d’au plus 35 ans. Il fallait également être non scolarisé ou déscolarisé pour bénéficier de cette formation. « Selon une enquête récente sur l’emploi des jeunes, il ressort que 42,3% de la population active a moins de 30 ans. Une infime partie de ce pourcentage a réussi à se trouver du travail. Cela traduit la jeunesse et aussi la faible employabilité des jeunes au Burkina », a fait remarquer Brice Noel Yugo. Pour lui, le PIJ a pour principal objectif de contribuer à juguler ce manque de travail pour la jeunesse.

La gente féminine est représentée

Dans les 110 jeunes, on note la présence de deux filles. Quoique peu, leur présence est fortement significative de leur volonté à participer par leur force de travail au développement du Burkina. Bouama Thiombiano est l’une d’elles. Fière et contente d’être dans ce contingent fortement masculin. « C’est un plaisir pour moi de bénéficier de cette formation. Nous sommes nombreuses mais je fais partie des deux filles retenues pour cette formation. Je suis ici parce que les femmes ne sont plus obligées de s’occuper uniquement des enfants ou du ménage. Elles peuvent aussi exercer les mêmes fonctions que l’homme. Raison pour laquelle, j’ai choisi de faire ce métier », s’est ainsi justifiée celle qui va apprendre à manœuvrer le Dumper. L’autre fille apprendra à manipuler une grue.

Trois mois de formation et des issues déjà heureuses

La formation va durer trois mois. Elle sera faite de théorie et de pratique. « Les 2/3 du temps seront consacrés à la pratique sur le terrain avec les engins. En la matière, nous avons un terrain acquis à cet effet afin de leur donner tout le savoir nécessaire pour manipuler un engin de mines et de BTP », a expliqué Tiga Paul Pougnogo, chargé de la formation.

Afin de soutenir ces jeunes, surtout ceux venus des provinces, une bourse mensuelle de 23 mille francs leur sera allouée. Ces jeunes, de sacrés veinards, ont déjà reçu des promesses d’emploi. Le directeur général de l’Institut de formation professionnelle Québec Afrique, école chargée de l’apprentissage des jeunes, a promis 10 stages jeunes assortis d’embauche pour deux à l’issue de la formation. La Chambre des mines, principale structure qui va bénéficier du savoir-faire de ces jeunes, était également aux côtés du Secrétaire général au cours de la cérémonie. « Un travail de plaidoyer a été fait auprès des sociétés minières afin que ces jeunes puissent être embauchés », a ajouté Brice Noel Yugo.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2017 à 12:36, par Verbe En réponse à : Mines et BTP : 110 jeunes formés à la conduite d’engins lourds

    D’abord, félicitation à cet l’institut qui va beaucoup contribuer à aider nos jeunes à sortir du chômage, et bon courage à ces vaillants jeunes en formation. Tous mes encouragements à vous, nos relèves de demain. Réussite et succès. Que chacun de vous bénéficie énormément des fruits de ses efforts. Si je me trompe pas, j’aurai appris que vous formez aussi des mécaniciens d’engins lourds. Bonne suite à cet institut.

  • Le 19 octobre 2017 à 15:12, par Claire En réponse à : Mines et BTP : 110 jeunes formés à la conduite d’engins lourds

    Chapeau à cet institut et réussites aux jeunes apprenants.

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