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Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Publié le mardi 28 mars 2017 à 00h10min

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Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

A l’occasion du traditionnel déjeuner d’échanges entre les étudiants de l’Institut africain de Management (IAM) et les chefs d’entreprises, le Vice-président/Industrie de la Chambre de commerce et d’industrie, Omar Yugo, a taclé les travailleurs du secteur public au regard de la grogne sociale persistante. « Je n’ai rien contre eux, mais je pense qu’à un moment, il ne faut pas avoir deux poids deux mesures », a-t-il déclaré.

Ils étaient face aux étudiants de l’Institut africain de Management, dimanche dernier. Eux, ce sont les chefs d’entreprises qui inspirent les apprenants par leur parcours atypiques. Omar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de commerce et d’industrie, est l’un d’eux. A l’en croire, toute son histoire se base essentiellement sur celle de son père, un père qui a créé le syndicat des commerçants en 1955 et qui a été membre fondateur de la Chambre de commerce.

Détenu pendant quatre jours après avoir témoigné pour la libération du président Aboubacar Sangoulé Lamizana en 1983, envoyé en France par son père pour les études supérieures, Omar Yugo créé de retour au bercail, le Groupe WEP en 1997 avant « d’aller en croisade contre tout, par rapport au système Compaoré, pour que les jeunes aient leur place à tous les niveaux ».

Selon lui, seuls les créateurs d’emplois feront la différence demain et c’est sans surprise qu’il a invité les jeunes à se projeter dans l’avenir car « dans dix ans le pays sera à vous qu’on le veuille ou non ». A propos des détracteurs du Plan national de développement économique et social (PNDES), Omar Yugo n’est pas allé par quatre chemins et les a traités d’apatrides.

« Je n’ai rien contre les salariés mais voyez-vous nous avons à peu près 150 000 fonctionnaires. Le secteur privé emploie bon an, mal an trois à quatre millions de personnes. Vous pouvez faire toute l’année et vous ne verrez jamais une grève de travailleurs du privé. Ce sont les 150 000 personnes qui passent leur temps à faire des grèves pour nous empêcher de travailler », a-t-il déploré.

Et de poursuivre « il ne faut pas avoir deux poids deux mesures. Nous sommes dans le même pays, nous luttons pour les mêmes causes. C’est vrai qu’il y a des revendications qui sont totalement justifiées mais il y a des moments quand on a un salaire dans ce pays, il faut faire pardon ».

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Vos commentaires

  • Le 28 mars 2017 à 00:34, par Alice Nana du 30 En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Merci pour cette vérité mr yugo. bcp de syndicats ,comme ceux qui reçoivent le cfop sont téléguidés par des politiques.

  • Le 28 mars 2017 à 05:21, par Tule En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    J’ai connu son père El Adj Yugo qui était un grand bosseur et chercheur d’argent. C’était un partisan de l’islam de paix. Je pense que l’actuelle CBC a pris une partie de sa cour en plus de sa mosquée à côté du CGC. Le siège de l’ancien agence BICIAB de Gounguin était dans sa cour. Monsieur Yugo vous avez parfaitement raison. Il faut mettre en garde les syndicats, notamment ceux tirés et manipulés par les anarchistes et les diasporas apatrides.

  • Le 28 mars 2017 à 05:21, par sidbala En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Les responsables des boulangeries et pâtisserie qui ne respectent pas la loi sur le prix du pain ainsi que le poids du pain signé en protocole avec le gouvernement sont des apatrides.

  • Le 28 mars 2017 à 05:23, par sidbala En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Les responsables des boulangeries et pâtisserie qui ne respectent pas la loi sur le prix du pain ainsi que le poids du pain signé en protocole avec le gouvernement sont des apatrides.

  • Le 28 mars 2017 à 06:10, par le démocrate En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Bien dit. Il ne faut pas continuer à se voiler la face ; ce pays mérite mieux qu’un programme de grèves.

  • Le 28 mars 2017 à 07:09, par Jack En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    N’est pas ce monsieur qui défendait becs et ongles le pouvoir CDP ? N’importe quoi ! Mangé et tais toi stp !!! La dictature est morte et enterrée !!!

  • Le 28 mars 2017 à 07:17, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    - Voyez-moi des gens pareils ! Yugo, toi-même tu es un apatride ! As-tu des preuves que quelqu’un lutte contre le PNDES ? Voyez un père de famille qui parle de cette manière !! Quelle honte !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 28 mars 2017 à 16:37, par SIDNABA En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

      Koro Yamyélé, je suis désolé mais ici El hadji YUGO a totalement raison d’utiliser un tel langage tellement c’est énervant. Tenez, comment peut-on appeler des gens qui luttent contre des investissement au profit de leur propre pays si ce ne sont des apatrides ? Et des investissements, il y a en a dans le PNDES même si c’est un plan ou des promesses à concrétiser. Tous les économistes reconnaissent que les investissements sont porteurs de croissance économique et donc créateurs de richesses nationales et donc in fine accroissent le PNB voir le PIB du pays. Si ce n’est au Burkina, même les USA acceptent les investissements chinois bien qu’idéologiquement opposés aux Chinois. Et je peux citer autant d’exemples comme cela dans le monde. Arrêtons ces comportements puérils et stériles que n’avancent personne encore moins notre Burkina Faso. A bon entendeur, salut.

  • Le 28 mars 2017 à 07:26, par 10sur10 En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Nous sommes dans un monde si complexe et incertain qu’il faut de la pondération dans les propos uns et des autres. Quand on ne dispose pas tous les éléments d’appréciation d’une situation, on fait de la retenue. Les propos de ce monsieur trahissent son incapacité à supporter une situation contraignante. Cet égocentrisme démesuré est à bannir à tous les échelons de la vie sociale pour espérer un développement réel.
    Au lieu de faire du grotisme du PNDES, il faut écouter les critiques constructives. Les opérateurs économiques de notre pays doivent se muer en acteurs de développement économique et social de notre pays et non des individus qui cherchent à faire leur développement sur le dos du peuple comme l’a conceptualisé le régime Compaore. Le développement ne consiste pas à s’endetter massivement pour sortir de la pauvreté sinon on allait demander au gouvernement choisir des burkinabé à qui on va octroyer des dizaines de millions pour les sortir de la pauvreté. Très peu réussiront à fructifier la mise car mentalement, spirituellement, émotionnellement et intellectuellement ils ne sont pas préparer à gérer cette situation. Et le péché originel du PNDES vient de là. Pour une économie et une administration gangrenée par 30 ans de corruption, népotisme, gabegie et d’incompétence, les premiers signaux de relance devraient venir avant la recherche des fonds. On à fermé les yeux sur tout et on fonce tête baissée avec une illusion de développement avec 18mille milliards. Le passif de cet endettement massif peut compromettre à jamais le développement de ce pays et sa liquidation totale à l’impérialisme. Faisons attention aux agissements des valets locaux.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 28 mars 2017 à 07:48, par karatyele En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Merci beaucoup pour la franchise dans tes propos. Dans les 150 000 fonctionnaires ceux des Finances foutent plus la merde.

  • Le 28 mars 2017 à 07:51, par Cheick Omar En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Monsieur le vice-président de la Chambre de commerce, je pense que vous l’avez tout faux lorsque vous tombez à bras raccourcis sur les fonctionnaires qui sont, à vos yeux, les causes du marasme et de la situation de stand by que traverse le Burkina. Non, les grèves au Burkina ne sont la cause de cette situation qui s’enlise davantage, mais du côté des dirigeants actuel avec l’aval de quelques valets qui gangrènent l’économie burkinabè et la pousse davantage vers l’abime. En effet, depuis quelques temps, en dépit de la situation difficile que traverse le pays, les prix de produits de premières nécessité ne font que grimper davantage et le gouvernement, à chaque sortie sur la question est dans le déni. A propos de grèves, monsieur le vice-président, combien d’entre les opérateurs économiques du Burkina paient leurs employés à leur juste rétribution ? Je pense qu’il y en a très peu. Donc, si vos employés n’étaient sous la férule de menaces de toutes sortes, il y a longtemps qu’ils seraient parti en grèves. Combien paient véritablement leurs taxes ? très peu à la lueur de la dernière déclaration du syndicats des agents des impôts et du domaine. Je pense que les vrais fossoyeur du PNDES ne se retrouvent pas là où vous, M. Le vice-président de la Chambre de commerce, êtes entrain d’insinuer. A propos, j’aurais souhaité que ce déjeuné d’échanges ait lieu dans un autre cadre où vous auriez pu prendre le pouls réel de la vie nationale. A l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou par exemple.

  • Le 28 mars 2017 à 07:59, par sapience En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Monsieur Yugo,

    Vous avez droit à votre opinion. Malheureusement à lire votre discours rapporté par la presse, il est évident que vous êtes un analphabète en matière de gouvernance. Ce qui structure et organise le fonctionnement du secteur privé et du secteur public se distingue.

    En ce qui concerne le PNDES il faut éviter les tournures d’esprit hasardeuses. Le PNDES est une vision de développement portée par un parti dit de gauche avec des politiques économiques aux antipodes de l’idéologie des parties de Gauches. Je vous invite à relire le discours de Salifou Diallo à la clôture de leur congrès. êtes-vous sûr d’être un burkinabé ? de pur sang ?

  • Le 28 mars 2017 à 08:01, par PIONG YANG En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Il n’a pas tord. La fonction publique est devenu l’eldorado des paresseux - escrocs - corompus - pilleurs de malades dans les hôpitaux de ce pays. Et il faut que ça change.

  • Le 28 mars 2017 à 08:02, par CID En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Bravo Prési,
    Jamais dans la langue de BOIS.
    Juste un conseil : Ignorez certains ou certaines AIGRIS qui ne peuvent pas être élus par quelques Burkinabé surtout de la même Corporation.
    Pourtant ces personnes ont passé leur temps à parler et veulent continuer à parler aux noms des Burkinabé, et n’hésitent pas à vilipender d’autres Burkinabé au nom de leur PARADIS perdu.
    Pourtant, il est toujours possible d’avoir 1 billet pour le Canada.
    Encore Bravo Prési

  • Le 28 mars 2017 à 08:04, par MOI MÊME En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    CE QUE CE MONSIEUR OUBLI SE SONT CES 150 000 FONCTIONNAIRES QUI COMPOSENT L’ESSENTIEL DE LEURS CLIENTS.

    ET PUIS S’ILS ARRÊTENT D’AUGMENTER LE PRIX DE LEURS PRODUITS A CHAQUE COUP DE TETTE LES REVENDICATIONS DIMINUERONS.

    AUSSI, JE COMPRENDS CE MONSIEUR QUI A EU LA CHANCE DE N’AVOIR PAS CONNU LA MISÈRE .

    S’IL DONNE L’OCCASION A CES TRAVAILLEURS DE RÉCLAMER DE MEILLEURES CONDITIONS DE VIE, IL COMPRENDRA.

  • Le 28 mars 2017 à 08:08, par TEINFO En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Faisons attention à nos propos ; surcout devant la jeunesse. Très vite un modèle peut devenir une contre référence. Que le secteur privé embauche les 150 000 fonctionnaires sous couvert de l’Etat et le problème sera résolu. Aucun fonctionnaire je dis bien aucun ne grève pour le simple plaisir de le faire. Le Premier Ministre lui-même l’a reconnu et a fait son mea culpa. Tonton Oumar Yugo pesons nos mots. Nous aimons tous le Burkina. On a fait décamper Blaise COMPAORE et son clan pour l’obtention d’un meilleur bien être. N’en déplaise à ceux qui pensent le contraire.

  • Le 28 mars 2017 à 08:15, par Biola En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Je ne vois pas dans ses propos le mot "apatride". Ou bien vous interprétez ses pensées ?

  • Le 28 mars 2017 à 08:23, par neetoogo En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Apatrides, les fonctionnaires ? Vous avez raison de vous exciter de la sorte puisqu’il y’a la liberté d’expression chèrement acquise par ces mêmes apatrides au prix du sang, des brimades et répressions diverses pour vous permettre en 2017 de déclarer qu’après avoir créé mon entreprise le groupe WEP en 1997 j’ai commencé à m’opposer contre tout au régime compaoré. Ayez le courage de nous, à partir de quelle année a commencé votre opposition et de quelle forme ? La fameuse chambre dont vous êtes un des dirigeants, n’a toujours rien proposé si ce n’est accompagné et défendre les pouvoirs en place, donc rien d’étonnant que votre place soit du côté de votre célèbre Pndes.
    Soutenir le Pndes de votre part ne surprend pas car les quelques marchés publics qui en découleront seront l’occasion de vous enrichir impunément sur le dos des trois à quatre millions de travailleurs du privé car ces mêmes dirigeants et concepteurs du Pndes étant actionnaires dans vos entreprises respectives ne feront rien pour le respect et l’amélioration des conditions de vies et des travail de vos employées.
    150 000 fonctionnaires, c’est très peu. Mais ce n’est pas le nombre qui fait la qualité. C’est seulement quelques uns d’entre eux ( le Synafi) qui vous a fait sortir de vos lauriers.
    Juste un rappel. Le fonctionnaire n’est pas un capitaliste comme vous. Il prend en charge minimum une dizaine de personnes seulement avec son salaire ( notez que le salaire est considéré comme le capital plus les bénéfices du fonctionnaire). Il n’est pas comme vous qui aviez le devoir de redistribuer le bénéfice du labeur commun avec les employées de vos entreprises. Mais dites nous comment cette redistribution est faites ?

  • Le 28 mars 2017 à 08:23, par Wadal En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Ce que vous dites est en partie vrai monsieur Yugo. Mais quand vous dites que quand vous avez un salaire, il faut faire pardon ! Je ne vous apprends rien : le poisson pourrit toujours par la tête. Si les gouvernants donnaient le bon exemple, communiquent constamment avec les travailleurs on n’en serait pas là avec ces grèves interminables. Rappelez-vous que sous la transition, les choses étaient mieux gérées qu’aujourd’hui. Il n’y avait pas de clientélisme politique mais de nos jours, c’est toujours le problème de bonne gouvernance. Les gouvernants ont dit qu’ils peuvent non ? Alors, qu’ils satisfassent le peuple en étant sûrs d’eux-mêmes. Et dans ce pays, on parle toujours de croissance économique, de redistribution des fruits de la croissance sans avoir à l’esprit qu’il faut en amont de bons termes d’échange avec les interlocuteurs.

  • Le 28 mars 2017 à 08:25, par L’Autre Africain En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Justement monsieur Yugo, c’est contre "le deux poids deux mesures" qu’une partie des fonctionnaires se révolte. Imaginez vous qu’au moment où on parlait d’harmonisation des traitements au niveau de la Fonction Publique par la loi 081, quelqu’un s’est permis de briser cette paix en donnant à une frange de fonctionnaires des traitements de ministres.
    Voyez vous les uns mangent, les autres regardent ainsi naissent les révolutions.
    Comment peut-on comprendre que dans la même fonction publique, à diplôme égal (maîtrise+2 ans de formation) un fonctionnaire puisse avoir plus de 3 fois le salaire de l’autre ?
    A égale ancienneté, le salaire d’un magistrat triple, voire quadruple le salaire d’un cadre supérieur de la même fonction publique.
    L’injustice est le nid de toutes les révoltes ! Dites donc à vos amis de résoudre cette injustice et vous verrez que la fonction publique retrouvera son calme d’antan.

  • Le 28 mars 2017 à 08:27, par J&B En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    C’est honteux de voir des responsables mentir allègrement à des enfants. Et on souhaite avoir une jeunesse intègre. C’est quelle statistique qui vous fait dire que le privé ne grêve pas. Et puis,où avez vous entendu les fonctionnaires dire qu’ils sont contre le PNDES. Au contraire ce sont les Chefs d’entreprises qui usent de toutes les corruptions pour ne pas payer correctement les taxes à l’Etat, et qui maintiennent leurs travailleurs dans le précarité qui sont les ennemis du PNDES.

  • Le 28 mars 2017 à 08:28, par Ashley En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    1.Chacun se croit oblugé de dire qu’il a combattu le dystème Compaoré...Monsieur YUGO,je ne vous ai pourtant jamais aperçu aux temps forts des luttes.
    2.Incroyable ! Comment peut-on traiter d’apatrides les travailleurs, simplement parce qu’ils seraient contre le PNDES ? Si vous êtes du côté du pouvoir et voulez contribuer à la diabolisation des syndicats, revenez une autre fois.

    3.Monsieur YUGO, si au privé il y a peu de grèves (à supposer que ce que vous dites soit vrai), c’est parce que vous,chefs d’entreprises, êtes impitoyables, voire inhumains. Vous exploitez vos pauvres employés ; ceux-ci n’ayant pas d’autres alternatives, souffrent en silence et espèrent mieux.

    4.Je comprends Monsieur YUGO. "... mais il y a des moments quand on a un salaire dans ce pays, il faut faire pardon" Et voilà ! De quel salaire parlez-vous ? Celui qui permet à peine de satisfaire aux besoins vitaux là ? Vous voulez que les travailleurs s’en contentent ?

  • Le 28 mars 2017 à 08:34, par BAMBARA Y En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Excellence Mr Omar YUGO, avec tout le respect que je vous doit, je voudrais vous supplier de mettre un peu d’eau dans votre vin. De grace, ne vous prenez pas comme le plus intelligeant ou connaisseur de tout le monde. Ce n’est pas parce que vous avez à manger à votre faim et à boire àvotre soif que vous n’etes pas capable de comprendre les autres dans leurs comportement à des moments donnés qui n’ont pour but que de combattre l’injustice qui sévi sans pitié dans notre société. Taisez-vous si vous n’avez rien à dire svp et ainsi ira la vie. Merci bocou pour votre grand esprit de sagesse et de compréhension.

  • Le 28 mars 2017 à 08:41, par Lassana En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Monsieur YUGO a intérêt à parler de ce qu’il sait. Dans ce pays comme le dit quelqu’un chacun a un cadavre dans son placard. Il a intérêt a bien garder son placard fermé que de parler de la grève des fonctionnaires.

  • Le 28 mars 2017 à 08:44, par avis En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Même les concepteurs du PNDES ne parlent pas comme ça !

  • Le 28 mars 2017 à 08:45, par Ad piig ka son nou yé ! En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Heureusement que les gens ne connaissent pas le sens des mots qu’ils utilisent. Sinon ils se mordraient les doigts après certaines déclarations stupides. Sinon de quel droit un individu sans qualification particulière peut-il dechoir de leur nationalité des personnes qui ne pensent pas comme lui ?

    Moi je ne suis ni pour ni contre le Pndes, comme je n’étais ni pour ni contre la Scadd. Car je suis convaincu que, pour peu qu’on sorte du tout-Etat, et qu’on retrousse les manches, avec ou sans programme le pays va se developper.

    La Chine a expérimenté toutes sortes de programmes (trienaux, quinquenaux, decenaux, etc.), elle n’a commencé à se developper que lorsqu’a été lancé (en 1978) le mot d’ordre :"enrichissez-vous !" Le parti communiste de l’époque avait fini par comprendre que la mission de l’appareil dirigeant n’est pas de tout faire à la place de la population. Depuis, la Chine est passée de pays sous-developpé à deuxième puissance économique mondiale. Auparavant, des individus de la trempe de M. Yugo pourchassaient et harcelaient en Chine tous ceux qui pensaient que les programmes trienaux et autres n’étaient pas la panacée pour developper le pays.

    Un apatride ce n’est pas une personne mauvaise, ce n’est pas une personne qui lutte contre les intérêts de son pays. C’est le plus souvent une personne qui a perdu sa nationalité et qui n’a pas (encore) acquis une autre, ou qui n’en a jamais eu.

    Car un apatride c’est aussi une personne qui n’a pas eu la chance d’avoir une nationalité. A titre d’exemple, un enfant né en Côte d’Ivoire de parents Burkinabè decedés très tôt. Si l’enfant en question n’a pas eu la chance d’avoir un acte de naissance avant la mort de ses parents, il lui sera difficile d’avoir une nationalité, s’il ne connait pas ou n’est pas connu des membres de sa famille élargie.

    De même parmi les enfants dits de la rue, certains n’ont aucun papier et ils ont perdu contact avec leur famille. Certains n’ont même jamais eu de famille. Ce sont des apatrides. Car ils ne peuvent nullement jusifier de leur nationalité burkinabè. Est-ce pour autant des monstres ?

    C’est vrai que si on est né avec une cuiller d’argent dans la bouche, les autres sont juste de la crotte.

  • Le 28 mars 2017 à 08:53, par LIBERTE En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    C’est malheureux de faire comme l’Etat, jeter l’anathème sur les syndicats. Est-ce le syndicat qui a mis l’école publique burkinabé en retard ? Est-ce le syndicat qui a fait qu’il y a manque d’enseignants ? Est-ce le syndicat qui est à l’origine de l’impunité dans ce pays ? Quand les Policiers sont brimés dans les service payés, c’est le syndicat ? Quand dans le secteur de BTP des primes régulièrement dues ne sont payées, c’est le faute du syndicat ? Un peu de retenue et de bon sens dans vos analyses bidons. Tant qu’on fera la politique de l’autriche, on n’avancera pas, même avec plus de dix mille milliards.

  • Le 28 mars 2017 à 08:55, par eux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    j’avoue que le Monsieur dit haut ce que beaucoup de gens n’osent pas dire mot. il faut non seulement reconnaitre que le gouvernement commet des erreurs dans la gestion des frondes sociales mais également admettre que le secteur public burkinabe a une conscience professionnelle en baisse. c’est une grosse bêtise que de mettre cet état de fait aux seuls gouvernants qui se sont succèdes. les fonctionnaires de la fonction publiques sont les plus intelligents mais au bout de quelques années ils abrutissent leur esprit car ils travaillent moins et revendiquent trop.

  • Le 28 mars 2017 à 08:55, par L’Homme Fort En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Monsieur Omar Yugo. Quand on ne maitrise pas un terrain il faut éviter de faire de l’amalgame. En tant qu’opérateurs privés tu connais comment les fonctionnaires se démerdent sur les lieux de travail malgré les conditions exécrables de travail à accomplir leur mission. Ça se comprend, c’est vous autres qui exploitez les nombreux travailleurs du secteur privé et qui avez contribué à accentuer la frustration des burkinabè. Fermez là et buvez votre zoom-koom tranquille au lieu de raconter du n’importe quoi. Vous êtes assez responsable pour dérailler de la sorte.
    Quel lien y a-t-il entre la lutte des travailleurs du public et le PNDES. Cessez d’étaler votre ignorance sur la place publique.

    • Le 28 mars 2017 à 09:26, par Faso Kanu En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

      Merci beaucoup L’Homme fort. Dans le secteur privé, le droit de grève est quasi-inexistant et monsieur Yugo pense pouvoir obtenir cela aussi dans la fonction publique. Quand certains employés de ce secteur te te relatent ce qu’ils vivent, tu leur dis mais est-ce que vous ne pouvez pas revendiquer ? Ils te disent que dès que tu ouvres la bouche, le lendemain, tu perds ton boulot. Tout le monde a peur dans le secteur privé de perdre son emploi. Allez-y demander aux journaliers de la BRAKINA, vous comprendrez que le secteur privé est un monde de sans-loi ! Ne parlons même pas des vigiles qui triment comme s’ils n’étaient pas des humains. Monsieur Yugo doit comprendre que les luttes des fonctionnaires sont justifiées et n’ont rien à voir avec le PNDES.

  • Le 28 mars 2017 à 08:56, par Africain du Burkina En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Je valide Mr Yugo. Mais revoyez cas meme le prix du pain !

  • Le 28 mars 2017 à 09:04, par  !!!! En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Il a totalement raison ceux qui créé des emplois de la valeur ajouté on ne les entend jamais ils sont cachés dans leurs coins entrain de réfléchir encore et encore pour améliorer le quotidien de leurs compatriotes ceux là par contre les tonneaux vides là c’est eux qui font du boucan pas possible un adage populaire dit que si tu fais ton visage comme du café on trempe du pain dedans et comme ce gouvernement avec le prési Rock en tête sont conciliants les tonneaux vides veulent continuer leur boucan jusqu’à vouloir empêcher ceux qui créent qui produisent et qui développent à devenir comme eux
    Pourtant ces mêmes fonctionnaires syndicaliste de mes deux zélés et corrompus comme pas possible étaient là quand Blaise était au pouvoir mais on ne les entendait jamais aboyer mais subitement comme par magie ils sont devenus pire que des pies alors on est en droit de se demander pourquoi c’est maintenant qu’ils revendiquent des droits alors qu’auparavant ils vivaient les mêmes réalités qu’aujourd’hui ou bien chacun croient que le lion édenté est devenu un chat ?
    Compte tenu du nombre de jeunes chômeurs en augmentation exponentiel que le gouvernement prenne un décret qui limoge les vieux réactionnaires récalcitrants et embauche les jeunes pour résorber le problème de chômage comme ça ces vieux iront gréver dans leurs domiciles !!
    Il nous faut un Sankara bis pardi !!!

  • Le 28 mars 2017 à 09:10, par "LE VIEUX" En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    JE PENSE QUE CE MONSIEUR, EXCITÉ QU’IL EST, A TIRÉ UNE BALLE DANS SES PIEDS. PEUX-TU EMPECHER LES TREVAILLEURS DE LUTTER POUR LEUR SURVIE ?
    TOI QUI DIT AVOIR LUTTÉ CONTRE LE SYSTEME COMPAORÉ ; TE VOILÀ AUJOURD’HUI ENTRAIN DE DEFENDRE BEC ET ONGLES LES CONSEPTEURS DE LA POLITIQUE DU MEME COMPAORÉ ! QUELLE CONTRADICTION, QUELLE HONTE. CONNAIS-TU LE SENS DU MOT APATRIDE ?

  • Le 28 mars 2017 à 09:10, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Terme mal à propos dans ce contexte ,injustifié d ailleurs.Car apatride n est pas apatriote ou antipatriote si tant est qu il a voulu dire que les fonctionnaires n aiment leur pays.En effet,un apatride est celui qui a perdu sa nationalité et dépourvu d une autre.

  • Le 28 mars 2017 à 09:15, par Ka En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Oumar : Je partage ton point de vu que dans moins de dix ans le pays sera dans les mains de la jeunesse que je soutiens sans réserve : pour cela, la chambre de commerce a un grand rôle a jouer pour créer des jeunes champions comme à ton début, grâce à ton père. Cette chambre de commerce doit oublier la théorie bureaucratie et épauler pratiquement associé à la théorie dont tu es entrain de développer, a l’état, et organiser en améliorant l’accès au financement des PME-PMI : Organiser des séminaires de sensibilisation-information sur les banques, les fonds d’investissements, dont le PNDES fait actuellement ses propagandes sans une vraie pratique sur le terrain avec une jeunesse affamée d’avancer. Parlant de cette PNDES qui prenne notre espace économique avec les criards comme fait le premier ministre, il faut avoir le courage de préconiser et de viser la familiarisation des entrepreneurs aux exigences des investisseurs et des financiers, et aider à l’organisation des réponses au cas par cas ou en grappe selon la démarche retenue. Faciliter les échanges avec les banques, ce qui n’est pas le cas au Burkina avec le favoritisme que des familles et des proches de ceux qui tiennent le volant du pouvoir. Le plus important que la chambre de commerce peut faire pour aider notre jeunesse, c’est de maintenir les marchés de l’état a l’intérieur du pays, et non les donner aux Chinois, ou les entreprises de nos gouvernants basées dans les pays voisins comme la Cote d’Ivoire un pays développé. Dans notre pays, il y a des entreprises méconnues, mais qualifiées pour ces marchés, et qu’il faut débusquer par des enquêtes poussées, et les aider pour donner de l’emploi a la masse. Quant au combat de nos fonctionnaires avertis, je ne partage pas ton avis en les demandant de faire pardon ! Car ton père un syndicaliste de haut rang, ne sera pas d’accord avec toi : Car nous ne pouvons pas comparer dans le privé dont la masse est exploitée et opprimée dans le silence par les exploiteurs. Tant dis que dans le public, ou le syndicat depuis la nuit des temps dans le pays des hommes intègres, a su montré que toute lutte de classes est une lutte politique, et constitue la force motrice de développement de la société divisée en classe antagoniste, a toujours fait la différence et se plaçant le premier avocat du peuple contre les dirigeants prédateurs : Et ce ne sont pas le feu Maurice Yaméogo, ni Blaise Compaoré qui me diront le contraire. Ne condamnons pas nos fonctionnaires, car souvent, dés que les conditions sont réunis, les classes opprimées se révoltent contre cette injustice, comme au ministère des finances, et tant d’autres.

  • Le 28 mars 2017 à 09:18, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Monsieur Omar YUGO, allons doucement. Vous ne pouvez pas traiter d’apatrides 150 000 travailleurs et dire que vous n’avez rien contre eux. Ne répétez pas les termes regrettés par M. Paul KABA. Vous êtes contre le PNDES et Paul va vous tirer les oreilles si vous ne retirez pas ces propos dignes d’un arriviste ! Vous avez créé combien d’emplois décents respectant le droit du travail ? On vous connait et le moment venu, vous aurez la réponse appropriée à votre manque de civilité.... je n’en dirait pas plus et ce sera tant pis pour vous. Ne faites surtout pas vos bagages pour aller vivre là où vous avez énormément investi pour assurer vos lendemains parce que je sais que vous êtes patriote.

  • Le 28 mars 2017 à 09:18, par Yohito En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Cher monsieur Yugo, dans ce pays, quand on mange à la table du roi, on doit avoir la décence de le faire la bouche fermée. Tout le monde sait que ce ne sont pas les grèves des fonctionnaires qui paralysent notre Etat, mais l’incivisme des secteurs privés qui ne payent pas les impôts, qui ne reversent pas la TVA, qui payent leurs salariés en dessous du SMIG, qui refusent de les déclarer pour leur assurer un avenir, qui les exploitent et les musellent, sous peine de licenciement abusif , qui traficotent avec les pouvoirs publics, leur graissent les pattes, les corrompent et les détournent de leur missions premières, s’accaparent illégalement des marché publics à coups de millions et de trafic d’influence pour mal les exécuter...

    je parie que si l’Etat procède à un redressement fiscale, beaucoup vont quitter ce pays. Alors n’en voulez pas au pauvre fonctionnaire qui lutte pour s’assurer un avenir meilleur, c’est légitime. il ne peut pas travailler et payer des impôts pour que d’autres s’achètent des villas, des V8 et entretiennent des maitresse...

  • Le 28 mars 2017 à 09:29, par Salifou En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Toujours dans son franc parler, indissociable avec son bénévolat.
    La jeunesse aura beaucoup à apprendre avec des gens comme ce monsieur.
    Mr YUGO, reprennez du tonus comme avant et continuez à booster les jeunes.

  • Le 28 mars 2017 à 09:29, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Monsieur Omar YUGO, allons doucement. Vous ne pouvez pas traiter d’apatrides 150 000 travailleurs et dire que vous n’avez rien contre eux. Ne répétez pas les termes regrettés par M. Paul KABA. Vous êtes contre le PNDES et Paul va vous tirer les oreilles si vous ne retirez pas ces propos dignes d’un arriviste ! Vous avez créé combien d’emplois décents respectant le droit du travail ? On vous connait et le moment venu, vous aurez la réponse appropriée à votre manque de civilité.... je n’en dirait pas plus et ce sera tant pis pour vous. Ne faites surtout pas vos bagages pour aller vivre là où vous avez énormément investi pour assurer vos lendemains parce que je sais que vous êtes patriote.

  • Le 28 mars 2017 à 10:16, par Tino En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Le message que je retiens de cette déclaration:Nos fonctionnaires ont des revendications légitimes mais arrivé à légitimer leurs grèves n’est pas être responsable.
    Toutefois,les propos tenus par un responsable digne de ce nom est à condamner.Chacun contribue à sa manière à la construction du pays,personne n’est apatride dans un Etat social.La société est un multipote,un tout où chaque partie joue son rôle.Chacun doit rentrer dans la symphonie générale pour faire la mélodie de développement que notre pays a tant besoin

  • Le 28 mars 2017 à 16:08, par MI En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    SAMIR AMIN disait que les capitalistes des pays occidentaux exploitent ceux des pays pauvres qui à leur tour exploitent les paysans qui ont leur force de travail à exploiter. A méditer. En plus le regretté joseph Ki ZERBO disait qu’on ne développe pas mais on se développe. Pourquoi la mobilisation des fonds pour le PNDES s’est tenu à PARIS et non à DEDOUGOU qui est le grenier du Burkina Faso.

  • Le 28 mars 2017 à 16:31, par Cheikh En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Il faut avouer que ni les êtres humains, ni les citoyens d’un même pays n’aboutiront un jour à un même consensus sur la notion de justice ou de vérité. En effet, pour nous autres expérimentés, nous constatons que les choses ont toujours été telles qu’en la matière, le juste milieu n’a jamais existé. Autrement dit, ce qui est mensonge ou injustice pour les uns, se projette selon la perception des autres en vérité et justice, en fonction de nos intérêts et des contextes dans lesquels nous nous plaçons. Et cela, à tel point qu’on a du mal parfois à émettre ses opinions en toute neutralité, et sans autres considérations ni influence psychologique. Sinon pour ma part, je crois pouvoir dire aujourd’hui qu’au stade où nous sommes arrivés après insurrection et autre putsch sanglants, dans une atmosphère trouble d’attaques terroristes et tensions médiatiques sans pareilles, chacun d’entre nous aurait dû s’assagir pour la préservation de ce pays et la construction d’un avenir plus rose, au profit de cette génération montante qui a les yeux rivés sur nous, et qui n’en demande pas mieux.. Conformément à cette vision, j’épouse indéniablement les propos d’Omar Yugo, qui n’est du reste pas un inconnu dans le paysage Burkinabè. Rien que par le fait d’avoir eu l’honnêteté de clamer tout haut, ce à quoi tous les citoyens du Burkina devraient s’en tenir aujourd’hui, il fait la preuve du mérite qu’il a, d’occuper la place qui la sienne, à savoir l’image d’un parfait modèle pour cette jeunesse, et pour tous ceux qui s’estiment soucieux du devenir de notre chère patrie, à présent si brinquebalante, et si lamentablement nichée à la croisée des chemins.

  • Le 28 mars 2017 à 16:43, par joel En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Vous passez le temps à déplumer les travailleurs du privé et au lieu d’avoir l’élégance de vous taire vous faites le malin.
    C’est HARAM que vous bouffez là qui va vous tuer.

  • Le 28 mars 2017 à 17:02, par kondeeg-Tchegre En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Il a dit tout haut ce que beaucoup de gens dans le prive pensent des fonctionnaires. je desapprouve totalement bien que ce soit assez sincere et honete pour lui de l’admettre.

  • Le 3 avril 2017 à 20:31, par XXL En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Tule, si tu n’a rien à dire,quitte plutot ce debat. On utiliser sa cour pour le siège du CBC, Bicia,on s’en fou de ça. Mr Yugo n’a pas de leçon a donner a qui que ce soit, qu’il mesure ses propos,Saprophyte et opportuniste.Va te faire foutre Mr Yugo et compagnie

  • Le 3 avril 2017 à 23:54, par kanwoko En réponse à : Burkina : « Ceux qui luttent contre le PNDES sont des apatrides », martèle Oumar Yugo, Vice-président/Industrie de la Chambre de Commerce et d’Industrie

    Avec de tels propos on comprend pourquoi le fameux PNDES est un mort né. Un homme de son age qui se dit démocrate et qui tient des propos haineux pour ce qui donnent leur avis, montre bien la qualité de ceux qui nous gouvernent.
    En tout cas je ne suis pas un apatride comme Yugo, mais seulement je ne serais jamais d’accord que l’on vende le peuple pour quelques poignets d’euros ou de dollars.
    Eux n’ont plus beaucoup de temps, mais la population du BURKINA est en majorité très très jeune et il faut la préserver des rapaces d’un quelconque PNDES.

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