Dix mille participants sont attendus à cette retraite spirituelle des Ahmadis. En plus des treize régions du Burkina, les participants viennent également du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, Niger, Togo et des invités du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et du Pakistan. Au plan national également, les invités sont des autorités des autres confessions religieuses, des autorités coutumières et administratives.

Par ce thème, « Pour une nécessaire solidarité entre les religions afin de contrer l’expansion du terrorisme », la communauté Jama’at Islamique Ahmadiyya du Burkina vise à renforcer la fraternité entre ses membres ; partager avec tous les sympathisants, les valeurs de l’Islam et incarner son slogan « l’Amour pour tous, la haine pour personne ».

Selon le président du comité d’organisation, Abdouramane Diallo, il s‘agit également, par-là, d’échanger sur les questions qui touchent à l’Islam et les problèmes contemporains (et exposer sur les solutions de l’Islam) ; rencontrer et échanger avec des membres de la société civile sur les questions brûlantes qui impliquent la religion ; communier aux fins de promouvoir la paix et la fraternité dans le monde.

Plusieurs sous-thèmes vont marquer ce séjour spirituel : « Dérive des religions : la nécessité d’un Imam », « De l’islam au terrorisme ou la promotion de l’obscurantisme dans une guerre d’intérêts ? », « Les martyrs de l’Ahmadiya », « L’appel permanent de l’Ahmadiyya en faveur d’une paix entre les religions ». L’édition 2017 de la Jalsa Salana, c’est également deux foras sur le « Rôle des médias pour éviter l’amalgame entre Djihad islamique et terrorisme » et « Islam et laïcité sont-ils conflictuels ? ».

O.L.O
Lefaso.net