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An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

Publié le lundi 31 octobre 2016 à 13h37min

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An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

Les 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabè, en particulier sa jeunesse, s’insurgeait contre le régime de Blaise COMPAORE, mettant à feu l’Assemblée Nationale et s’attaquant aux symboles et aux hommes du pouvoir déchu. L’insurrection a contraint Blaise COMPAORE et ses proches à fuir le pays, avec la complicité des autorités françaises.

Cette insurrection des 30 et 31octobre était le résultat de la lutte que le peuple mène depuis des décennies, particulièrement depuis l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO et de ses compagnons d’infortune en décembre 1998. On se souvient que ces crimes odieux avaient provoqué une grave crise sociopolitique qui a évolué depuis en plusieurs phases.

Il apparaît clairement que la colère populaire qui s’est exprimée lors de l’insurrection a été nourrie par les pratiques du pouvoir COMPAORE marquées par des crimes de sang et des crimes économiques impunis, des atteintes graves aux libertés individuelles et collectives, le clientélisme et la volonté de se maintenir au pouvoir.

L’insurrection des 30 et 31 octobre revêt une portée historique pour le peuple burkinabè mais aussi pour les peuples de la sous-région, d’Afrique et du monde. Elle a montré l’énergie dont regorge le peuple, notamment la jeunesse, son courage et a suscité beaucoup d’espoir chez nous et ailleurs ; un espoir malheureusement déçu par le pouvoir de la transition mais aussi par le pouvoir actuel issu des élections de novembre 2015.

C’est la non prise en compte des attentes populaires notamment en matière de lutte contre l’injustice, l’impunité, la corruption, la vie chère, qui justifient l’explosion des luttes des travailleurs et des différentes couches sociales de notre pays.

En ce deuxième anniversaire de l’insurrection populaire, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) s’incline à nouveau sur la mémoire des martyrs. En souhaitant un prompt rétablissement aux blessés et en exprimant sa profonde compassion à toutes les familles des martyrs, elle dénonce la lenteur et les tergiversations dans le traitement du dossier des martyrs de l’insurrection populaire.

L’UAS réaffirme son refus ferme de l’impunité, sa volonté de lutter contre les velléités de poursuite de la culture de l’impunité qui a provoqué un tort incommensurable au peuple burkinabè.

Dans un contexte national difficile marqué par une remise en cause des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance victorieuse au coup d’Etat, l’UAS appelle les militants et militantes à renforcer leurs structures, à se mobiliser pour faire face aux défis énormes qui se posent à nous. En effet, la non mise en œuvre de nombreux engagements du gouvernement, les violations des libertés démocratiques et syndicales, les tentatives de soustraire les auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, le pillage des ressources minières, du foncier urbain et rural, la poursuite des nominations de complaisance, la situation lamentable des systèmes de santé et d’éducation nous interpellent.

L’UAS renouvelle son soutien aux luttes que mènent des syndicats et des organisations socioprofessionnelles autour de leurs droits sociaux et économiques. Elle exige :

-  la lumière sur les auteurs et commanditaires des tirs contre les manifestants des 30 et 31 octobre ;

-  la mise en œuvre correcte des engagements de la rencontre Gouvernement/Syndicats de septembre 2015 ;

-  la vérité et la justice sur les crimes économiques et de sang ;

-  la prise de mesures sérieuses de lutte contre la vie chère ;

-  la prise de mesures pour la protection, la sauvegarde et la promotion des libertés démocratiques et syndicales ;

-  l’examen diligent des préoccupations objet des luttes des différents syndicats, des coordinations d’organisations de la société civile, des CCVC au niveau national et régional, l’arrêt des tentatives de démantèlement du Laboratoire National de Santé Publique ;

-  le respect des décisions de justice.

Dans ce sens, elle invite l’ensemble des militant(e)s, des travailleuses et travailleurs à renforcer leurs différents cadres de lutte, à s’engager dans la défense et l’approfondissement des acquis de l’insurrection Populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance populaire et héroïque du 16 septembre 2015.

Vive l’insurrection Populaire des 30 et 31 octobre 2014 !
Vive l’Unité d’Action Syndicale (UAS) !

Ont signé :

Pour les Centrales syndicales :
Le Président de Mois

El Hadj Inoussa NANA
Secrétaire Général FO/UNS

Pour les Syndicats Autonomes :
Le Président de Mois

Siriki DRAME
Secrétaire Général/ SYNATIC

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Vos commentaires

  • Le 31 octobre 2016 à 13:55, par toudou En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Foutez le camp là bas. Jamais pendant tout le combat contre BC on ne vous a vu lancer un mot d’ordre ou demander à vos militants de prendre part aux marches du CFOP. Votre ancien patron Sagnon Tollé a même dit qu’il fallait garder Blaise, son condisciple de l’école normale, car ll ne faut pas changer pour changer. Vous êtes mal placés pour évoquer l’insurrection !

    • Le 31 octobre 2016 à 19:57, par Romuald En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

      Pauvre idiot ! Les syndicats ont une longueur d’avance sur ta vision des choses, toi. L’ex-Secrétaire Général de la CGTB, Tollé SAGNON, n’a jamais déclaré qu’il fallait garder Blaise, c’est toi dans ton interprétation qui le dis. Il a effectivement dit que changer parce qu’il faut juste changer, cela doit être matière à réflexion. Cette déclaration de Tollé SAGNON a été donc une invite à la réflexion. Mais des gens comme toi, qui ont une vue courte des choses n’ont pas compris cela et l’interprètent comme tu viens de le dire. La situation dans laquelle se trouve aujourd’hui notre pays, donne totalement raison à SAGNON Tollé.

      Dès que l’insurrection a chassé Blaise, le RSP (DIENDERE - ZIDA) a opéré tout de suite un coup d’Etat, placé ZIDA pour la période transitoire ensuite KABORE Rock, ancien compagnon de Blaise, est arrivé et les « affaires » continuent de plus belles, comme si rien n’a été : la corruption continue de plus belle, les jugements de crime de sang et de crimes économiques piétinent, parce que les acteurs qui sont en place aujourd’hui sont mouillés jusqu’au coup comme Blaise COMPAORE. Voilà que les gens sont mécontents, crient à la trahison et des voix s’élèvent de plus en plus pour souhaiter une nouvelle insurrection.

      Si cette situation nous arrive aujourd’hui, c’est parce que beaucoup de gens ont cru au départ qu’en chassant Blaise COMPAORE tout simplement, les personnes qui allaient le remplacer, allaient faire mieux : « on a changé pour changer » et voici le résultat aujourd’hui. L’ex-Secrétaire Général de la CGTB, Tollé SAGNON avait déjà perçu cela, c’est pourquoi il avait voulu attirer l’attention du peuple sur ce qui pourrait arriver en voulant juste changer le gouvernement Blaise-CDP. Tollé SAGNON était en avance sur beaucoup de gens comme toi. Si une autre insurrection se produit dans les mêmes conditions qu’en Octobre 2014, la suite sera toujours pareille.

      Pour qu’une insurrection soit victorieuse, complète, aille dans le sens de ce que les gens attendent, il faut qu’elle aie une direction homogène, unie. Il faut que cette direction aie déjà réfléchi sur la manière dont les affaires de l’Etat vont être gérées après le départ de l’équipe en place. Il faut qu’elle aie déjà pensé à mettre les hommes qu’il faut aux places qu’il faut. En d’autres termes, il faut que cette direction aie un solide projet de société conforme aux aspirations du peuple et qui va « casser » le système actuel. C’est ça qui a manqué en Octobre 2014.

      Voici une des pistes de réflexion à laquelle, l’ex-Secrétaire Général de la CGTB, Tollé SAGNON a voulu inviter le peuple. Dire qu’il a voulu qu’on garde Blaise, c’est vouloir salir la cause pour laquelle il a consacrée sa vie, salir les sacrifices personnels qu’il a consentis pour le syndicalisme de lutte de classe et les libertés démocratiques au Burkina Faso. Il a été une des personnes qui ont vécu dans leur chair la politique répressive de Blaise. Sous la « révolution » du CNR SANKARA-BLAISE, dans le cadre de ses activités syndicales, il a été arrêté, torturé, pendu par les pieds (imaginé un peu la corpulence de l’homme). Sous le CDP, il a été arrêté en 1999, en même temps que les autres responsables du Collectif né après l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO. Leurs têtes ont été rasées pour les humilier. C’est ce collectif qui a été à l’origine des vastes manifestations de Décembre 1998, puis les mois qui ont suivis qui ont fait vaciller pour la première fois le pouvoir de Blaise COMPAORE (au moment où le RSP faisait la loi : « Si tu fais on te fait et il n’y a rien »).

      Pourquoi après avoir vécu tout cela dans sa chair sous Blaise, l’homme intègre, le syndicaliste, le défenseur des libertés démocratiques va demander à ce qu’on ne le chasse pas ? C’est aberrant. Je suis certain qu’au crépuscule de ta vie, tu n’auras pas fait le tiers de ce que l’ex-Secrétaire Général de la CGTB, Tollé SAGNON a fait pour le Burkina.

      Sans rancune.

    • Le 31 octobre 2016 à 21:30, par La bâtardise ne gagnera pas En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

      Toudou dis-nous ce qui a véritablement changé en dehors du remplacement. Tolé SAGNON avait une hauteur d’esprit que des myopes intellectuels et mendiant du ventre comme toi ne pouvaient comprendre. Ceux-là même qui ont soutenu Blaise dans e pillage et l’assassinat du peuple sont aux affaires et il n’y a rien. C’était cela la profondeur de la vision de la CGT-B. Fais profil bas mon gars, mange avec ton mpp et tais-toi.

  • Le 31 octobre 2016 à 14:26, par Ka En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Je confirme : Sans une justice équitable ou les criminels payent leurs crimes pour soulager les familles des victimes, il y aura pas de réconciliation nationale, ni la paix dans un pays ou l’injustice et l’impunité a meurtri son peuple durant plus de 27 ans. J’y étais à cette cérémonie, mais ce sont ceux qui crient justice et responsables du volant des affaires de l’état, qui bloquent la justice pour sauver et protéger leurs amis et familles criminels. Que le peuple se soulève pour une autre insurrection pour chasser les juges corrompus et leurs complices gouvernants. Le peuple Burkinabé n’est plus des moutons endormis durant 27 ans par peur des armes du RSP qui tuaient qui elles veulent ou elles veulent : Mais un peuple averti et réveiller par les ruses de ses gouvernants.

  • Le 31 octobre 2016 à 14:55, par Le Paysan En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    C’EST quel juge qui va les jugés la ?
    Vue qu’une bonne partie est corrompu. Ils ont bien intéret à faire durer les procès autant que possible.Ces juges doivent etre jugés !

  • Le 31 octobre 2016 à 14:57, par MARKUS En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    courage à l UAS.on attend vos mots d.ordre car l.heure est grave.

  • Le 31 octobre 2016 à 15:37, par lota En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Des syndicats voyous jamais d accord avec aucun régime si c’est ne des grèves à relents du tube digestif

  • Le 31 octobre 2016 à 15:42, par lota En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Vous aurez le monde paysan face à vous bientot car vous croyez que toute l’économie du pays c’est pour satisfaire uniquement les revendications des syndicats

  • Le 31 octobre 2016 à 16:44, par Le démocrate En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Adressez-vous à vos collègues juges syndiqués puisqu’ils sont indépendants . Arrêtez de faire croire que la balle est dans le camp du gouvernement . Ne vous trompez pas exprès d’interlocuteur .

  • Le 31 octobre 2016 à 17:48, par Zarasson En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Une bonne idee : tous ceux qui ont ete ministers, directeurs depuis 30 ans declarent sous serment leurs biens mobilers immob. et comptes bancaires (en Europe USA, Dubai..). On informatise le Cadastre au BF pour verifier. En cas de biens non justifiable on taxe.
    Mr le PF ancien banquier declare des comptes sans montant...bien malin.

    Et ceux qui envoient leirs enfants etudier aux USA, et vivre dans des maisons de 400 00 dollars payees cash ????/

  • Le 31 octobre 2016 à 17:55, par sidzabda En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Sans la satisfaction des travailleus au même titre que les magistrats pas question d’une trêve sociale.les magistrats sont des fonctionnaires comme les autres.pas meilleur plus qu’un infirmier ou un médecin. Un conseil signer les différents décrets sinon le dilatoire ou le bras de fer ne va pas vous faire sortir de l’auverberge vous risquez d’avoir les travailleurs sur vous et vos ennemis vont en profiter. A bon entendeur salut

  • Le 31 octobre 2016 à 18:42, par raago En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    sur la question de la justice, je trouve que l’UAS fait de la diversion en ne denonçant pas vrai coupable qui sont ces magistrats qui se rongent les pouces. parce les magistrats sont syndiqués et sont de l’UAS, l’UAS les protege. puisque de toute les façon aux yeux de l’UAS, le travaileur n’a jamais tord ,meme s’il est en faute, c’est toujour parce que le gouvernement a fait ceci ou n’a pas fait cela. il faut que Les syndicat s’assume et evite d’etre un avocat des diables. la justice est pourrie et les magistrat en premier

  • Le 31 octobre 2016 à 19:22, par un patriote révolutionnaire En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Trop pressé vis à vis de la justice. D’ailleurs, où vous étiez sous le régime Compaoré ? aux abonnés absents le plus souvent ! alors, faites votre part de boulot mais ne venez pas en donneur de leçon.

    • Le 1er novembre 2016 à 20:13, par le contributeur En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

      Pour quelqu’un qui se pseudonyme "patriote révolutionnaire" la méconnaissance des luttes menées par les syndicats sous le régime de Blaise Compaoré est impardonnable !!!! L’internaute 2 a fait un bilan assez consistant des luttes engagées sous le régime Compaoré qu’il est inutile d’y revenir. De tous temps les syndicats ont été aux avant-postes des luttes. Le majorité des OSC qui sont à l’avant de la scène aujourd’hui ont été crées dans le feu de l’action de la lutte contre la révision de l’article 37. L’action des syndicats a contribué à cette prise de conscience. Les syndicats étaient contre la révision de l’article 37 tandis que les tenants actuels du pouvoir étaient favorables. Ce qu’il faut comprendre c’est que les syndicats n’ont jamais voulu en tant qu’organisations s’allier à l’opposition et cela s’explique aisément !!! Le rôle du syndicat est très précis et, au surplus l’opposition ne représentait guère plus de crédibilité que le régime de Blaise quand à la satisfaction des intérêts matériels et moraux des travailleurs. Cependant, les militants des syndicats individuellement ont animé les différentes manifestations. Rappelez-vous que le chef de file de l’opposition lui-même, lors de la marche du 28 octobre a appelé les militants de l’opposition a participé massivement à la grève de l’UAS du 29 octobre !!! Quand on parle des 4 glorieuses, il s’agit des 28, 29, 30 et 31 octobre 2014.

  • Le 31 octobre 2016 à 19:42, par Jahson En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Huuummm !!! Mon Burkina, où les dirigeants ont peur de faire revenir le président des criminels pourqu’il soit jugé et puni à la hauteur de ses actes. Blaise est un burkinabé, alors trimbalez lui devant les juges, et si ces juges font de la lenteur, chassez les et jugez les aussi. Vous savez, nos yeux sont ouverts, même si son ami Ouattara n’est pas d’accord il y a des procédures à suivre, il n’est pas bête Alassane, même si nous allons rompre notre amitié avec la Côte d’Ivoire, faites tout pour l’amener ici. Le peuple burkinabé n’aura jamais la paix du cœur tant que la justice ne fait pas son travail. Sinon chacun fera le brigandage et aller prendre une nationalité à quelque part, qui est fou ? Merde !!!

  • Le 1er novembre 2016 à 14:19, par Figaro En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Hommage au martyrs,digne fils du Faso. Honte à ceux qui profite des fruits de l‘insurrection et qui continuent avec les pratiques héritées du regime Compaoré. C‘est malheureusement le cas au projet filets sociaux aujourdhui.

  • Le 1er novembre 2016 à 14:26, par Figaro En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Comment comprendre que pendant que la nomination futur DG du CENOU est annulée pour raison de mauvaises gestion présumése.La ministre de la femme s‘entête à reconduit la coordonnatrice du projet en fin de contrat qui fait l‘objet d‘accusation graves.

  • Le 1er novembre 2016 à 14:32, par Figaro En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Est ce que c‘est par manque de cadres compétents au MFSNF ? Ce que j‘en doute. Ou bien c‘est pour mieux dissimuler et detruire les preuves qui pourrait l‘accabler. Ou peut la ministre a bénéficié de ses largesres et se voit obliger de la tirer d‘affaire ?

  • Le 1er novembre 2016 à 17:26, par Homme En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Grand hommage à tous les vrais combattants du monde !

  • Le 1er novembre 2016 à 22:03, par Sonia En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Mon cher Figaro ! Tu sembles nous informer que y a des choses pas nettes au projet " Filets Sociaux" ? Voici ce qu’il faut faire : rassembler le maximum de preuves de fautes de gestion, fraudes et autres malversations. Au besoin avec des personnes de probité, fouillez, copiez, rassemblez, ne laissez rien passer. Sais tu qu’avec des preuves irréfutables tu peux saisir l’ASCE-LC, la Cour des Comptes, les inspections techniques des services et l’inspection générale du budget ? Sans compter le recours aux cours et tribunaux ? N’oubliez surtout pas de faire publier par les journaux de la place, les faits incriminatoires afin que l’opinion publique soit informée et surtout que les mis en cause puisse réagir ou à tout le moins savoir qu’on les tient dans notre viseur. De la sorte, les corps de contrôle ne peuvent ne pas s’autosaisir. Les prédations de nos deniers publics, ça suffit, la récré est terminée. "Nan Lara, an Sara" . Le zèle, l’impunité et l’audace avec lesquels ils déchiquettent notre argents sont effarants. Usons de la même hargne et d’une ténacité inébranlables pour les débusquer. Toucheplusamondenierpublic, sera prochainement un site accessible à tous pour dénoncer les voleurs de la république. Préparez vous et surtout préparez des dossiers solides. Aucun larcin n’est benin. Qui vole un œuf volera un bœuf. D’autres volent à présent des éléphants. Friiiii ! STOOOP !!!!

  • Le 2 novembre 2016 à 08:27, par tyen En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    l’ internaute 2, vous êtes un affabulateur le genre de personne qui pense qu’il est le plus intelligent et la populace doit se contenter d’ apprendre par cœur ses analyses à lui comme au temps du comité central du PCUSS qui connaissait tout. Mais écoute tu as lu les classiques des éducateurs du prolétariat notamment LENINE, dans deux tactiques de la REVOLUTION RUSSE , tu devrait savoir que toutes les conditions que tu exiges avant la tenue de l’ insurrection , ne peuvent jamais être remplies a l’avance . Le cfop tout au plus voyant l’ évolution de la situation se devait d’ élaborer un programme minimun, mais cela n’ a pu se faire en raison du fait que le départ de BLAISE n’ a pas été le souhait de tous les membres du CFOP . ET voila parlons de l’ invisible dont Romuald semble être un des enfants, je veux parler du PCRV, en effet le pcrv tapis derrière les syndicats et d’ autres OSC, voulait s’ octroyer la direction et le contrôle de l’insurrection et cela au moyen de techniques archaïques connues de tous ; Sans aller loin à supposer que toutes les conditions de" l’ ingénieur" ROMUALD, soient remplies est ce cela peut il suffire pour faire du BURKINA en une année un ELDORADO, ?

  • Le 2 novembre 2016 à 10:15, par Figaro En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Merci bcp Sonia pour le conseil. Nous allons publier dans la presse les documents qui attestent des malversations financières des responsables du projet filets sociaux. Il ya un rapport d‘audit qui incrimine la coordonnatrice dans sa gestion du projet.

  • Le 2 novembre 2016 à 17:54, par Le Temeraire En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Tyen (Internaute N°18) et tes compères au dessus, il n’est pas plus aveugle que celui qui refuse de voir.

    L’Honorable député Bassirou Sirima, appréciant le rapport de l’enquête parlementaire sur les activités minières et leurs impacts sociaux, a reconnu que la vie de nos populations est rythmée par le tourbillon de la lutte des classes et il a indiqué que toutes les races de bourgeois (politico-bureaucratique, compradores...) ont fabriqué le système et se sont donné les moyens d’organiser le pillage des ressources de notre pays. C’est lui qui l’a dit et il peut confirmer.

    Cependant, l’Honorable député B. Sirima est un militant du MPP (Social démocrate) mais pas un révolutionnaire ; mais le langage qu’il a utilisé décrit parfaitement la situation.

    Oui Messieurs la lutte des classes est une réalité au Burkina Faso et chapeau bas à Monsieur Sirima de le dire à l’Assemblé Nationale sans tabou.

    Quelle classe doit conduire le changement et pour qui le changement ?
    Comment faire pour poser les jalons d’un développement équilibré, durable et profitable à la majorité des populations du Burkina Faso ?

    Les syndicats ont-ils le droit de donner leur avis sur la gouvernance ?
    Bien sur que oui car ce sont des Burkinabé qui en sont membré avec leur droit inaliénable de se prononcer librement sur la gestion de la cité.

    Voici les vrais questions !!

  • Le 2 novembre 2016 à 18:20, par Raboeyele En réponse à : An 2 de l’insurrection : Les syndicats dénoncent l’impunité des auteurs de crimes de sang et de crimes économiques

    Chers Frères et Amis

    On peut être anti-communiste, c’est un droit mais on n’a pas le droit de tromper le peuple en brandissant des épouvantails et en mentant.

    Nous avons expérimentés les coups d’Etats militaires qui ont permis à beaucoup de s’accrocher aux treillis de Généraux d’autres à ceux des Colonels, des Commandants puis des Capitaines pour devenir des "quelqu’un" dans ce pays.

    Le sort de la masse paysanne et du petit peuple n’a pas évolué outre mesure ! Il en a été ainsi aussi avec tous les différents régimes à commencer par celui de Maurice Yaméogo contraint d’abandonner le pouvoir le 3 Janvier 1966 puis de fuir la Haute Volta pour se la couler douce en Côte d’Ivoire ; décidément on eut dit que ce pays réussit bien aux présidents Burkinabè déchus par la rue.

    A titre d’exemple, quand vous prenez n’importe qu’elle de nos routes nationales vous verrez pour ce qui sont âgés, les mêmes cases rondes en terre et toit de chaume depuis plus de cinquante ans ; cela signifie que depuis cette période le mode d’habitat n’a pas évolué or qui n’évolue pas dans le temps retarde. C’est pourquoi on dit que le Burkina est un pays agricole arriéré.

    Le syndicat a toujours joué un rôle important de sentinelle dans ce pays et il faudra faire avec !!!!!!
    L’intégrité dont certains se gargarisent est le fruit de la lutte opiniâtre de nos devanciers y en particulier les syndicats. Les intègres du 4 Aout ne sont pas nés d’une génération spontanée mais ont en fait intégré dans leur vocabulaire ce qui devait plaire au Peuple Burkinabè.
    Les lutteurs de la 50 eme heures se prennent pour le messie (Gloire éternelle à lui) ou pour le Prophète ( Paix et Salut soit sur son nom) et veulent jetter par dessus bord l’action louable de nos braves syndicats dont l’organisation et le sens de responsabilité est un exemple rare en Afrique. C’est ça aussi le Burkina Faso.

    Pour parler du futur l’Etat a un rôle capital d’impulsion à donner pour un véritable essor durable. En prenant le modèle européen comme celui de nos "ancêtres" les Gaulois, il faut se souvenir que les grands travaux ont été fait faire par les Rois puis par l’Etat bourgeois.

    Aujourd’hui il nous faut au Burkina Faso un Etat fort qui sait identifier les facteurs de soubassement pour le développement (comme les infrastructures, l’éducation, la santé) planifier et exécuter les actions y relatives. L’exemple de la Chine qui était un pays médiéval bien que non parfait illustre bien qu’on peut aspirer au développement.
    L’exemple de l’Union Soviétique, n’en déplaise aux gens qui jugent facilement sur les écarts est illustratif. Le plan économique, industriel et social a permis à la Russie médiéval et les autres Etats de l’Union Soviétique de sortir des ténèbres et de devenir une grande puissance et vaincre l’armée de Hitler !!!
    On ne peut pas nier ces faits à moins d’être aveugle jusqu’à allumer une torche en Avril à 14heures à la Place de la Nation pour chercher une pièce de 100FCFA tombée sur le goudron !!!!!
    Le libéralisme a montré dans notre pays son caractère pernicieux, sauvage, à la limite inhumaine car ne cultivant pas les valeurs de solidarité, de sens du bien commun d’humanisme tout court. Nous en payons tous les jours le prix et en subissons les conséquences.

    Chacun pour soi et Dieu pour tous ! Ceux qui savent entreprendre (entendre ceux qui savent nager dans les eaux troubles de la corruption et du vol) réussissent, les autres c’est leur destin ! Voici les salades du libéralisme dont les effets pernicieux plonge notre peuple et sa jeunesse dans l’angoisse d’un lendemain incertain.

    En prenant l’exemple de l’eau, quel est ce pays libéral où on ne peut pas disposer de suffisamment d’eau potable pour boire ? Où on est libre de mourir de sa belle mort faute de soins où on est libre d’être au chômage alors que tout est à faire tout est à construire, donc où il y a un potentiel de travail ?
    N’avons nous pas honte d’être incapables d’assurer l’approvisionnement en eau aux populations ? Quel minimum vital peut on espérer de plus si on n’a pas une goutte d’eau pour boire ?

    Cuba malgré le blocus américain a réussi à se doter d’un système sanitaire très efficace grâce à l’impulsion de l’Etat.

    A vouloir singer les colon et le néocolon on tombe dans un paradoxe, une aventure ambiguë dont les conséquences sont dramatiques

    Nan Lara an Sara !!

    De l’Eau du Pain de la Santé et de la Liberté !!
    Vive le syndicat, les démocrates et les vrais révolutionnaires

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