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Commémoration de l’an 5 de l’insurrection populaire : « Nous voulons la vraie démocratie, pas la démocratie mouta mouta », Victor Pouhaloulabou, président de l’Union des familles des martyrs

Publié le jeudi 31 octobre 2019 à 23h55min

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Commémoration de l’an 5 de l’insurrection populaire : « Nous voulons la vraie démocratie, pas la démocratie mouta mouta », Victor Pouhaloulabou, président de l’Union des familles des martyrs

Cinq ans après les évènements des 30 et 31 octobre 2014, le Burkina Faso se souvient de ses vaillants fils et filles tombés pour le triomphe de la démocratie. C’était ce jeudi 31 octobre 2019 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie dédiée également aux victimes du putsch manqué de septembre 2015. Présidée par le chef de l’Etat, Roch Kaboré, la commémoration s’est tenue sur le site du monument aux héros nationaux.

Si les dates des 30 et 31 octobre ont marqué l’histoire du pays des hommes intègres, leur commémoration est devenue une tradition. Ainsi, le cérémonial de ce 31 octobre 2019 a constitué le clou d’une série d’activités débutées depuis le 25 octobre avec notamment le nettoyage du site dédié aux héros nationaux et l’organisation des offices religieux à la mémoire des victimes.

Quant à la cérémonie de ce jour, elle aura été marquée par le retentissement de la sirène à 10 heures, l’observation d’une minute de silence sur l’ensemble du territoire national et le dépôt de gerbes de fleurs par le président du Faso en hommage aux victimes.

« L’insurrection populaire a été une étape importante dans la vie de la Nation , en ce sens qu’elle a scellé la victoire du peuple contre la position définitive que certains voulaient garder justement au niveau de la présidence, le non-respect des engagements constitutionnels qui ont été pris et la nécessité d’assurer à notre pays, l’alternance politique qui permet de consolider la démocratie et le développement », a signifié Roch Kaboré .

Du côté de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le président Victor Pouhaloulabou s’interroge sur le devenir du pays, cinq après. « Nous avons l’ASCE/LC qui a fait un travail remarquable, mais les dossiers trainent toujours en justice ; des corrompus hors de nos frontières continuent à téléguider leurs mentors au niveau du pays », a-t-il laissé entendre, soulignant que « si le président Roch Kaboré m’entend, nous ne voulons plus revenir ici l’année prochaine sans que les dossiers ne soient liquidés, y compris ceux de Thomas Sankara et de Norbert Zongo (…). Nous voulons la vraie démocratie, pas la démocratie mouta mouta ».

Appel à l’union

En ce jour où le pays a une mémoire pieuse pour tous ceux qui sont tombés pour la victoire de la démocratie et dans un contexte marqué par le terrorisme, le président du Faso a tenu à lancer un appel aux Burkinabè. « Il est important que nous sachions que c’est un combat de longue haleine.

Nous devons rester debout, nous ne devons pas céder malgré les difficultés que nous rencontrons et je suis certain qu’ensemble, comme par le passé, les Burkinabè feront honneur à leur pays et que nous pourrions revivre dans une certaine paix et dans une certaine sérénité qui nous permettent d’assurer la cohésion sociale de notre pays », a exhorté Roch Kaboré. Puis de poursuivre : « C’est un message de courage et de solidarité. C’est un message qui nous appelle à être unis parce que le pays est attaqué et c’est cette unité-là qui nous a permis de sortir les 30 et 31 octobre de la situation que vivait notre pays ».

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Crédit Photos : Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 31 octobre 2019 à 22:49, par EntouteVerite En réponse à : Commémoration de l’an 5 de l’insurrection populaire : « Nous voulons la vraie démocratie, pas la démocratie mouta mouta », Victor Pouhaloulabou, président de l’Union des familles des martyrs

    Tout simplement très bien dit le grand frère PK Victor, si Rock veut avancer il doit montrer que la corruption doit être combattue sous toutes ses formes. C’est regrettable de constater qu’il refuse de donner les moyens juridiques à l’ASCE-LC pour jouer le rôle que la loi organique lui a confié. Tout simplement dommage, c’est le mouta mouta dans toute sa laideur. Que Dieu continue de soutenir notre pays ! Amen

  • Le 1er novembre 2019 à 06:54, par Bebeto En réponse à : Commémoration de l’an 5 de l’insurrection populaire : « Nous voulons la vraie démocratie, pas la démocratie mouta mouta », Victor Pouhaloulabou, président de l’Union des familles des martyrs

    SOYONS TOUS FIERS DE NOTRE INSURRECTIONL’Insurrection Populaire, c’est la victoire de la la morale, de la liberté et de la démocratie sur :
    - l’immoralité,
    - le mensonge,
    - la barbarie,
    - l’injustice,
    - le néo fascisme,
    - le brigandage politique,
    - le culte de la personnalité,
    - les crimes,
    - ..... etc
    Autrement dit, c’est la victoire des vrais démocrates et patriotes Burkinabé sur le régime, barbare, tyrannique, terroriste, criminel et extrêmement corrompu de l’ex dictateur Blaise Compaoré.
    Derrière cette belle victoire historique, c’est un avertissement clair et sans équivoque contre tous ces pseudo démocrates qui gravitaient autour de l’ex dictateur Blaise Compaoré jusqu’à la dernière minute de son règne sans partage. Eh oui, que c’est triste et abominable ce régime de terreur qu’avait instauré l’ex dictateur Blaise Compaoré !!!Blaise Compaoré est venu par le sang, il a régné en coulant le sang de Burkinabè et il est parti en coulant le sang de Burkinabè.
    A la justice Burkinabè de faire son travail, pour que l’ex dictateur Blaise Compaoré réponde de ses actes. Aucun brouhaha politique ne saurait divertir les Burkinabè, pour tenter de nous faire oublier la période la plus sombre de notre histoire politique. L’émission d’un mandat d’arrêt contre l’ex dictateur Blaise Compaoré est un très bon signal de notre Institution Judiciaire. Les criminels politiques ne peuvent plus dormir paisiblement au BF
    Cérise sur le gâteau, la tentative de remettre sur selle, le régime de l’ex dictateur Blaise Compaoré, par sa Guestapo Hitlérienne avec a sa tête Diendéré Gilbert, fut un échec retentissant et sans appel. En effet, le RSP, qui se comportait à l’image d’une meute de chiens enragés et affamés a été dissout. Et ses Rambo, ses Django, ses, Trinita, ses Zapata et Pecos qui la composaient sont tous en train de cogiter à la MACÀ.
    Aucun enfumage d’où qu’il vienne ne pourra nous faire oublier cette période sombre de notre histoire politique et la nécessité que la justice capture l’ex dicrateur Blaise Compaoré pour le juger.
    Tous les nostalgiques revanchards de ces 27 ans de règne sans partage, caractérisé par des crimes économique et de sang ont l’obligation morale d’exiger de l’ex dictateur Blaise Compaoré qu’il se rende à notre justice pour être juger. C’est ça qui devrait être la priorité de leurs priorités. Qu’ils se rassurent. Il ne sera pas fait, comme eux ils aimaient faire les Burkinabè.

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