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PNR/JV : machination ou imposture ?

Publié le vendredi 20 mai 2005 à 07h56min

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Dans les lignes qui suivent, Christian Koné revendique toujours la présidence du Parti national républicain/Juste voie (JNR/JV) alors que depuis le 18 février 2005, il en a été éjecté par ses camarades.

Je n’avais pas souhaité de réagir publiquement avant que l’administration ait donné suite à ma réclamation, mais face aux événements et aux différentes lettres, je suis obligé de sortir de ma réserve pour rétablir la vérité.

En effet, la lettre de notification adressée aux organes de presse, datée du 13 mai 2005, est signée d’un imposteur, du nom de Lamien Philippe Olivier alias Lamien Philip Marie Olivier, sans adresse fixe connue de nos jours, prétendant être le président du Parti national républicain/Juste voie (PNR/JV) conformément au récépissé n°75-2005 du 10 février 2005 à lui délivré par l’autorité compétente, le MATD, que je considère jusqu’à preuve du contraire comme n’ayant nul effet, car tout est du faux de bout en bout.

Cette affaire cocasse et rocambolesque est l’un des derniers événements de la scène politique burkinabè, qui n’en manque presque jamais, tant les acteurs sont des politiciens de bas étage, suivis par une administration publique complice ou incompétente.

Les faits

En effet, c’est le 03 mai 2005 que je fus alerté par un militant puis par un appel téléphonique de Banfora, que l’individu ci-dessus cité avait usurpé le PNR/JV depuis le 18 février 2005. Sur-le-champ, je me suis rendu au MATD pour vérifier l’information auprès du service compétent. Quelles ne furent pas ma surprise et ma stupeur ; j’étais abasourdi par la grossièreté d’une telle supercherie, que pour le moment, j’estime, a échappé à la vigilance des fonctionnaires chargés de traiter les affaires des partis politiques.

Sur ces entrefaites, j’ai adressé à monsieur le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation une lettre de demande en annulation du fameux récépissé, datée du 07 mai 2005, dont j’attends la suite. Mon attitude conciliante m’a été dictée par ma volonté de croire que l’Administration a été abusée et qu’un examen sérieux du dossier permettra de corriger la situation et de me rétablir dans mes droits dans les meilleurs délais.

Avant d’étayer mes propos et de dénoncer les faux et usage de faux dont le sieur Lamien s’est rendu coupable, je commence par dire que ce sinistre individu n’a jamais été et ne sera jamais militant du PNR/JV encore moins parmi les membres virtuels qui forment le prétendu Bureau issu du « Congrès extraordinaire » (session plénière) fictif qui se serait tenu le 11 décembre 2004 à Bobo-Dioulasso, dans la salle de conférences de l’Espace rencontre et Jeunesse de Dafra, sis au secteur n°15 Ouezzin-ville. J’ai les preuves de mes assertions et j’invite l’opinion publique à les vérifier.

Pour la petite histoire, je communique une série de numéro de téléphone et d’adresses que tout citoyen pourra appeler pour vérifier l’existence de la personne et constater l’ampleur du faux et usage de faux.

- Président : Lamien Philip Marie Olivier, BP 147 Bobo-Dioulasso, Tél. 20-97-84- 39 et 76-42-73-12

- Trésorier : Zouré Seydou, Informaticien BP 23 Houndé, Cel. 70-20-98-03

- Secrétaire à l’organisation : Lamien/Sanou N. Aminata, Bobo, Tél. 20-98-03-10

- Secrétaire à l’information : Coulibaly Salif : Forestier Tél. 20-98-20-51

- Secrétaire chargé à la propagande et la mobilisation : Traoré Issiaka Infirmier, Tél. : 20-90-01-20

- Commissaire du parti : Zongo Drissa : BP 88 Dédougou, Tél. : 76-66-09-50.

Donc, je maintiens que ces individus ne peuvent avoir participé à un congrès d’un parti comme le PNR/JV qui a fait sa place sur la scène politique nationale, n’en déplaise à nos contempteurs, car ce parti, que je représente, s’est fixé un objectif : être un parti de masse, un parti d’élites responsables qui travailleront à sortir le Burkina Faso du gangstérisme politique et du mensonge au quotidien. Pour ce faire, nous nous donnerons le temps qu’il faudra pour y parvenir, mais jamais nous ne céderons au chantage, à la machination, au formalisme, ni à la supercherie pour garder notre place sur l’échiquier politique burkinabè.

Aussi, quelques faits troublants me confortent dans ma position et me permettent d’argumenter contre ce coup de force fait au PNR/JV et que j’ai relevé dans ma lettre du 7 mai 2005 ci-dessus citée. Il faut noter qu’aucun ancien membre du parti ne figure dans ce dit bureau. Ont-ils été invités ou évités ?

Dès sa création (car pour moi il ne reste du PNR/JV que le nom), il a déplacé le siège du parti à Bobo, il a changé l’ emblème, la devise et les couleurs du parti, puis il a modifié les textes constitutifs, toutes choses qui devraient attirer l’attention de l’Administration sur la supercherie, mais hélas !

Et si l’opinion publique, notamment la classe politique et les organisations de la société civile, l’ont remarqué, il n’y a jamais eu d’information sur la tenue d’un congrès du PNR/JV dans les masses médias alors que la presse publique (Sidwaya, RNB, TNB) couvre gratuitement les activités des partis politiques qui, en général, ne demandent qu’à se faire connaître du grand public. Aucune lettre n’a été adressée au MATD pour le tenir informé de la tenue d’un tel congrès, comme cela se fait habituellement, surtout quand c’est un parti qui a un certain nombre d’années d’existence. Ce n’est pas le lieu de déballer tous nos arguments, j’ai juste relevé ces quelques cas crapuleux pour démontrer le caractère frauduleux de l’invidivu et par là même, prendre l’opinion publique à témoin quant à la suite que pourrait avoir cette affaire, notamment venant de l’Administration. Je profite de l’occasion pour dire au peuple,’ aux militants, aux amis, aux partis frères, aux sympathisants et au parti du G-14 que je demeure membre du groupe et que je reste et demeure le fondateur du PNR/JV, que jamais je n’ai envisagé d’adhérer le PNR/JV à l’OBU. Alors surtout pas quand celle-ci va imploser.

Il faut donc considérer cette démarche du secrétaire général de l’OBU comme une fuite en avant et le fruit de basses manœuvres d’un aventurier politique, vaniteux, médiocre, aux ambitions démesurées, qui trouble la scène politique burkinabè. Le malheur est que celui-ci entraîne dans ses aventures un néophyte politique qu’il utilise comme coursier, bien qu’il soit cadre supérieur de banque et honorable député de son état.

Dès à présent, je suis près à me battre sur tous les fronts, à répondre à tous moments, en tous temps, en tous lieux, à tous les coups et à toute personne morale ou physique qui trouverait un intérêt quelconque à prendre parti dans cette affaire ou à se mettre en travers de la marche du PNR/JV, qui est un parti d’avenir.

Jamais je ne céderai aux machinations et aux intrigues politiques. J’ai de la vertu, c’est pourquoi quand, en 1999, j’ai senti que je n’étais pas d’accord avec la ligne de mon ancien parti, l’ADF/RDA, je suis parti sans chercher à le déstabiliser, pour exister de par moi-même en créant le PNR/JV. Alors que le père de cet imposteur m’avait dit, il y a quelques années de cela, de faire attention à son fils, car il n’est pas sérieux. Voilà que malgré cet avertissement et les précautions, ce fumiste impénitent a fini par porter atteinte à mon honneur, car il ne vient de nulle part et ne pouvait donc d’aucune manière se hisser à la tête du PNR/JV, voire le récupérer.

J’en appelle à la vigilance et je souhaite que les dossiers du genre soient traités avec professionnalisme et discernement, pour la paix sociale, politique et l’approfondissement de la démocratie.

Aimons la vérité !

Le président du PNR/JV

Christian T. Koné

Tel : 50 34 37 03

Cel. : 78 86 00 88

Observateur Paalga

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