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Concours "Intégrer en France " : Une opportunité d’accès aux grandes écoles.

Publié le jeudi 19 mai 2005 à 07h32min

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Les épreuves du concours " Intégrer en France " ont débuté jeudi 12 mai 2005 à l’Institut des sciences de l’Université de Ouagadougou (IDS). Ce concours à vocation sous régionalE offre des possibilités aux étudiants qui le désirent après leur sélection, d’accéder aux grandes Ecoles, Instituts et Universités de formation d’ingénieurs en France.

Ce concours, premier du genre au niveau sous régional en Afrique, est organisé dans le cadre d’un double partenariat. Il s’agit de Consortium "Euro Graduation Access" et l’Université de Ouagadougou comme partenaires académiques, le groupe Sainte Colette avec l’ONG "Manegdzanga" comme partenaires officiels.

Pour le coordonnateur général du concours, le Pr François Tsobnang, qui est en même temps directeur adjoint de l’Institut supérieur des matériaux et mécaniques avancés (ISMANS), basé à Mans en France, les épreuves du concours "Intégrer en France" se déroulent simultanément dans deux centres retenus pour la circonstance. Il s’agit de Ouagadougou au Burkina Faso pour l’Afrique de l’Ouest et Douala au Cameroun pour l’Afrique centrale. Le présent concours a enregistré 25 candidats pour Ouagadougou dont 19 admissibles et 80 pour Douala.

Il vise comme objectifs le recrutement des étudiants étrangers ayant un potentiel de niveau BAC+1, BAC+2, BAC+4, qui souhaiteraient poursuivre des études dans les filières professionnalisantes (Maths, Physique, Chimie, Mécanique, Electronique, Informatique Industrielle, Sciences des matériaux etc...), ou des études d’ingénieur dans les grandes écoles françaises. " Il va permettre de renforcer une certaine mobilité et également des connaissances entre enseignants et étudiants du supérieur, de développer de nouveaux axes de recherches avec les collègues des établissements d’accueil du consortium et les universités partenaires", a précisé le Pr Tsobnang.

En outre, il a indiqué que l’intérêt d’un tel concours est la mise en place d’un projet de formation collaborative entre grandes Ecoles et Instituts de sorte qu’un étudiant qui entame sa formation dans un pays puisse la terminer dans un autre.

Les critères de sélection des candidats

Ils sont essentiellement de trois ordres : les épreuves écrites, les épreuves orales et deux types d’épreuves consacrées à un entretien pendant lequel le candidat présente son projet de formation, son projet professionnel, en situant une idée et enfin un dossier scientifique personnel qui présente un travail fait au cours des 3 ou 4 derniers mois sur un thème portant sur le développement durable.

Les différents thèmes au choix proposés par le jury vont de la pile photovoltaïque en passant par la gestion des déchets organiques, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication et enfin, les contributions au développement durable. Les 25 candidats du centre de Ouagadougou sont tous issus de l’Unité de formation et de recherche des sciences exactes et appliquées (UFR/SEA).

A l’avenir ce concours s’étendra au niveau national à l’Université polytechnique de Bobo (UPB) puis aux étudiants des pays de l’Afrique de l’Ouest selon le coordonnateur. Il va aussi permettre la sélection des étudiants africains, indiens, chinois et chiliens sur une même base.

Les candidats retenus pour les Ecoles supérieures en France ne seront plus complexés face à leurs camarades pour avoir déjà passé les mêmes épreuves dans les mêmes conditions. Ils pourront ainsi apporter et développer au maximum le potentiel scientifique et technique qu’ils détiennent, selon le Pr.

Privat OUEDRAOGO
Sidwaya

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