« Quelles contributions de la société civile à la prise en compte des aspirations des populations dans le projet de la constitution de la Ve république ? ». C’est sous ce thème que se tient l’atelier de renforcement des capacités des leaders des OSC sur le processus de réformes constitutionnelles. Durant ces deux jours, plusieurs modules seront abordés à savoir, l’histoire constitutionnelle du Burkina Faso de 1960 à nos jours : nature, forces et faiblesses ; la constitution de la IVe république, ses fondements, forces et faiblesses, et les mécanismes de protection des droits fondamentaux dans la constitution de la Ve république.

« L’idée de ce panel c’est de nous permettre de nous approprier du travail constitutionnel », a dit Yaya Karambiri, responsable de l’association des jeunes leaders pour l’alternance, et membre de la commission constitutionnelle. Pour lui, le fait de prendre en compte des jeunes au sein d’une commission constitutionnelle en vue de rédiger une constitution de notre pays n’est pas chose aisée. Cet atelier permettra aux jeunes leaders de faire face aux réalités du terrain.

S’agissant de la prise en compte des jeunes dans cette constitution, il ne s’agit pas de dire explicitement ce que ces derniers attendent dans la constitution, il s’agit plutôt de dicter un certain nombre de règles, de principes généraux qui vont dorénavant prendre la jeunesse en compte dans la loi fondamentale du pays.

Angeline TOE (stagiaire)
Lefaso.net