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Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

Publié le vendredi 26 août 2016 à 04h19min

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Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

Une crise secoue la Centrale d’achat des médicaments essentiels et génériques et des consommables médicaux (CAMEG) depuis mai 2016. A l’origine, la décision du Conseil d’administration de renouveler sa confiance au Directeur Général sortant, Jean Chrysostome Kadéba, pour un nouveau mandat de trois ans. Le ministre de la santé, Smaila Ouedraogo, n’étant pas d’avis avec cette décision, met en place un autre Conseil d’administration, et propose un intérim de trois mois au Directeur général. Ce que ce dernier refuse.

Cette éviction du Conseil d’administration, présidé par Dr Bokar Kouyaté, jugée illégale, conduit celui-ci à saisir le Tribunal administratif de Ouagadougou en vue de l’invalidation de la décision du ministre de la santé. D’où la comparution ce jeudi 25 août 2016.

Au cours du débat contradictoire, l’agent judicaire du trésor qui assure la défense du ministre de la santé a insisté sur la fin du mandat du Conseil d’administration qui est de deux ans. Alors que le Président du conseil d’administration (PCA), défendu par Me Jean Charles Tougma affirme que ce mandat de deux ans a été modifié depuis l’an 2000 et est passé à trois ans. Pour l’avocat du PCA, son mandat doit prendre fin en principe en 2017. Pour Dr Kouyaté, c’est un excès de pouvoir de la part du ministre de la santé.

Le PCA obtient gain de cause

Invité à la barre pour témoignage, le Président de la Ligue des consommateurs du Burkina, Gilbert Somda Hien, administrateur au Conseil d’administration, au titre des consommateurs, réfute les propos de la défense du ministre. Pour lui le mandat des administrateurs est bel et bien de trois ans. Lui-même, ainsi que d’autres ayant de par le passé fait deux mandats successifs de trois ans chacun.

Le commissaire du gouvernement, près le tribunal administratif, Esther Doli, juge la requête du PCA fondée. Elle affirme qu’il n’appartient pas au ministre d’interrompre le mandat d’un administrateur, fut-il de son ministère. Elle ordonne le sursis à exécution de la décision du ministre. Pour elle, le Président du conseil d’administration doit aller jusqu’au bout de son mandat de trois ans qui prend fin en avril 2017.

Le délibéré renvoyé en fin de rôle donne la sentence suivante. Le juge Herman Nacambo, président de séance, est allé dans le sens des réquisitions du commissaire du gouvernement en ordonnant un sursis à exécution de la décision du ministre.

Cette décision crée un préjudice qui serait irréparable, sinon difficilement réparable. En attendant un éventuel appel de cette décision devant le Conseil d’Etat, le Conseil d’administration reste en place.

Pour Me Tougma, le droit a été dit pour son client et il espère que « force va rester à la loi » et que cette sentence du tribunal sera respectée par le ministre. La CAMEG est une association et les textes doivent être respectés, selon l’avocat. L’acte posé a perturbé le fonctionnement de l’association. « Il n’est pas concevable d’avoir deux récépissés pour deux CAMEG. Reste à avoir deux DG aussi », laisse-t-il entendre.

Un double procès en réalité

A la suite du procès du PCA de la CAMEG, s’ouvre celui du Directeur général de la CAMEG, toujours défendu par Me Tougouma. Le DG, Jean Chrysostôme Kadeba, conteste la décision du ministre de la santé le désignant d’assurer un intérim de trois mois. Alors que le Conseil d’administration évincé avait renouvelé son mandat pour trois ans. Il demande un sursis à exécution de la décision du ministre Smaila Ouedraogo.

Au début de ce procès, Magloire Paré, Agent judiciaire du trésor, défense du ministre, récuse l’avocat du Directeur général et demande à ce dernier de se constituer un autre conseil. Pour lui il n’est pas normal que Me Tougma conseil de la CAMEG puisse défendre la personne de monsieur Kadeba qui a un souci avec la décision du ministre. L’acte posé ne porte pas préjudice à la CAMEG mais à monsieur Kadeba, donc il n’y a pas de raison qu’il (Me Tougma) le défende. Il y a donc un conflit d’intérêt. A cela, l’avocat du plaignant rétorque que son client n’a aucun problème avec son employeur qui est la CAMEG mais plutôt contre une décision du ministre de la santé. Donc il est habilité à le défendre.

Le président de séance, Herman Nacambo, demande une suspension pour statuer, avant de dire le droit sur cette question. De retour, le juge décide que le cabinet de Me Tougma est légalement constitué auprès de son client, donc le procès peut se poursuivre.

Bien avant ce procès, le ministre de la santé avait annulé sa précédente décision plaçant le Directeur général de la CAMEG en intérim. Les pièces furent communiquées au juge. A l’issue des débats, il ressort que le ministre a déjà révoqué l’acte mettant le plaignant en intérim. Le tribunal décide donc que l’objet du procès est vidé de son sens. Il condamne donc le Directeur général aux dépens.
Le nouveau Conseil d’administration qui devait se réunir en session extraordinaire ce matin à 9 heures au siège de la CAMEG à Ouagadougou, n’a finalement pas pu le faire. Selon certaines indiscrétions, le personnel s’est opposé à cela. Le Directeur général qui devait prendre part à cette session était au tribunal administratif.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2016 à 23:34, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Ce ministre ne rend vraiment pas service à son protecteur SD encore moins au PM PKT et partant au président RMCK.

  • Le 26 août 2016 à 01:01, par Lys En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Vraiment décevant pour Smaila qui n’écoute personne, ni même son conseiller juridique ! Si non comment tout ça peut arriver !
    On résout pas tous les problèmes avec la force ! Il est en train de détruire tout le système pharmaceutique ! Malheureusement avec la complicité d’illuminés pharmaciens qui se croient plus intelligents que tous leurs aînés et collègues qui se tuent à la tâche depuis des années !

  • Le 26 août 2016 à 02:01, par AD En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    C’est ca la justice. Comment un ministre devient employeur de la CAMEG.
    Smaila Ouedraogo doit demisson our purement chaser du gouvernement.
    C’est la honte. Smaila, note que nous ne sommes plus au regime de Blaise Compaore.
    Ou as-tu fait tes etutes ?

  • Le 26 août 2016 à 05:50, par Lavie En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Le ministre de la Santé a confondu précipitation et vitesse. Les anciens dirigeants de la CAMEG sont conscients que les textes de cette structures ont été tripatouillés. Notamment les dispositions portant sur la durée des mandats. Il y existe un conglomérat de mafieux à la tête de la gestion financière et administrative de la CAMEG. Ces gens se sont accaparés de tous : Fonctions, Argents et même des médailles. Ils ont pris le soins de modifier les textes conformément à leurs noirs desseins.
    A l’opposée, la précipitation du ministre fait douter de sa bonne foi. s’agit’il d’une volonté d’assainir la gestion pour améliorer les performances ou une manœuvre visant à promouvoir ses amis afin de profiter de la manne.
    Allons seulement

  • Le 26 août 2016 à 05:51, par MANDINA En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Il faudra que certains personnes se le tiennent pour dit. Le Docteur Smaila OUEDRAOGO est aussi burkinabé comme vous, humain comme vous et peut évidemment faire des erreurs. Même si ce denier venait à quitter le gouvernement ce n’est pas un problème pour lui. Moi en tout cas, je l’encourage dans sa volonté de mettre de l’ordre dans ce système sanitaire pourri et le vol et la corruption fait légion. Sous contrat ou pas, la mauvaise gouvernance doit s’arrêter. Venez voir à l’hopital de l’amitié de koudougou la merde qui est semé. Pour sauvegarder son poste le dg a définitivement fermé les yeux et chacun est entrain de spolié la population comme il veut. Dans ces conditions, soit le ministre prend ses responsabilités, soit la population se révolte et tout le monde paie les pots cassés.

  • Le 26 août 2016 à 06:24, par SOS / Ministere de la Sante En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Et les déboires judiciaires du ministre de la Santé ne font que commencer .En effet ,il y a les actions judiciaires de l’ancien coordonnateur du PADS Mr YODA Charlemagne ,et du DG du CHR de Tenkodogo pour rupture abusive et illégal de contrat . On ne voit pas comment ces deux responsables ne vont pas aussi gagner leur procès avec à la clé des millions de francs CFA à engranger par chacun d’eux en dédommagement .Il y a le cas du CHR de Koudougou en attente et il paraît que le ministre Smaila vise aussi la tête de la DG de l’ ENSP ,alors que son contrat court jusqu’en fin 2017 . Et ce ne serait pas tout car d’autres DG et non des moindres seraient dans le collimateur de monsieur le ministre de la santé qui entend procéder par des passages en force pour parvenir à ses fins . Du côté des nominations c’est aussi la catastrophe . Des jeunes médecins qui l’entourent ,très peu ont un minimum d’expérience de la gestion de l’administration publique et de la santé pour accompagner et conseiller utilement Mr le ministre qui étale tous les jours son amateurisme nonobstant son caractère exécrable et son arrogance .Après l’annulation de la nomination du coordonnateur du projet reconstruction de YALGADO agent de catégorie C qui avait soulevé de vives protestations au sein du ministère ,on dit au procès ,qu’il avait finalement annulé la nomination intérimaire du DG de la CAMEG . Tout cela ne prouve t’il pas que le ministre agit par impulsion et précipitation sans se donner la peine de bien s’informer ? En tous cas les faits sont là implacables et cela ne saurait continuer . Il faut donc que le PF et le PM se décident à mettre fin au calvaire du ministère de la santé avant qu’il ne soit trop tard .

  • Le 26 août 2016 à 06:36, par Agent De Sante En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Internaute 5 , si ce que vous dites est exact , il appartient dans ce cas au C A du CHR de Koudougou de prendre ses responsabilités et non au ministre de venir y semer la merde en y orchestrant des mouvements .De plus vous semblez avoir un problème personnel avec le DG du CHR de Koudougou . Le respect des lois et des textes qui régissent le fonctionnement des structures publiques n’est pas incompatible avec la lutte contre la mal gouvernance .Les deux peuvent bien aller de pair . Faisons simplement les choses dans les règles de droit car c’est cela l’Etat de droit

  • Le 26 août 2016 à 06:51 En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Espérons que la justice et la vraie ait été réellement dite.

  • Le 26 août 2016 à 07:07, par BADSON En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    C’est des méthodes du MPP. Le ministre est fort parce qu’il a un mentor qui est président de l’Assemblée et tout puissant président par intérim du MPP. Que voulez-vous ? C’est toujours les mêmes personnes avec les mêmes pratiques sous Blaise. Je suis le bon petit du président de l’assemblée, donc je suis intouchable. Je peut faire la force à quelqu’un et il n y a rien. Ainsi fonctionne la politique au Faso. Les gens n’ont rien compris. Il vont voir pire qu’au temps de Blaise Compaoré.

  • Le 26 août 2016 à 07:09, par nikemsongo En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Internaute n°5, le Ministre en prenant "ses responsabilités" comme vous dites, dans le sens de mettre de l’ordre dans le système sanitaire ne doit pas, pour ce faire, semer la merde dans la partie du système qui n’a aucun problème. La CAMEG jusqu’à preuve du contraire est pour le moment bien géré. Que le Ministre s’occupe donc des structures du système qui connaissent des dysfonctionnement, un point un trait.

  • Le 26 août 2016 à 07:33, par Carton rouge En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Le ministre de la santé bouscule maladroitement les lignes pour profiter des avantages financiers des services de la santé en y plaçant ses amis, promotionnaires et proches du Yatenga.Il n’a pas à s’opposer aveuglement au système d’appels à candidatures pour le choix des DG des sociétés d’Etat et EPE. C’est le meilleur moyen de choisir les DG dans la transparence pour une gouvernance axée sur des résultats qui sont évalués annuellement pour un mandat de 3 ans renouvelable une seule fois. C’est un système qui est en vigueur dans plusieurs départements ministériels. Mais seul le ministre de la santé persiste dans des actions de remise en cause de ce mécanisme qui s’impose aujourd’hui comme la méthode adéquate pour la gestion des services publics et contre la politisation de l’administration publique à travers le monde. Ce n’est pas tard pour le ministre et ses partisans qui veulent s’accaparer de l’administration publique comme leur champ personnel, ils peuvent revenir à de meilleurs sentiments pour éviter que leur course effrénée aux avantages des marchés publics ne produise des effets compromettants contre eux. Carton rouge contre eux !

  • Le 26 août 2016 à 07:42, par yé ! En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Est-ce de bonne foi que l’agent judiciaire du trésor ne sait pas que le mandat est passé de 2 à 3 ans, alors qu’il doit défendre le ministre ? Ou était-ce du dilatoire face à une cause perdue d’avance ? Car il n’est pas rassurant que cet agent ne connaisse pas suffisamment les textes alors qu’il doit défendre toutes les causes gouvernementales. Sous la transition, le Burkina avait perdu un procès à Abuja. Etait-ce parce que l’agent commis à l’époque lui aussi ignoraient certains textes ? On aimerait être rassurés !

    On aurait aussi aimé savoir pourquoi le ministre a fait marche arrière dans la décision d’intérim et pas dans celle de la révocation du Conseil d’Administration. Car il semble que les deux décisions étaient liées. Est-ce parce que çà commençait à sentir le roussi ? Monsieur le ministre, lorsqu’on occupe un poste de ce niveau, on doit apprendre maîtriser tout ce qui est implusif. Les décisions à l’emporte-pièce pourraient bien finir par vous emporter vous-même.

  • Le 26 août 2016 à 07:54, par El_monstro En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    je pourrais introduire mon intervention en me disant de quoi je me mêle. Totalement neutre, je me suis une idée à travers les différents points de vue sur ce qui se passe à la CAMEG. Désolant. Ce peuple digne du burkina n’a pas lutté contre le système Compaoré pour se retrouver avec de tel comportement. Terrasser le mammouth François compaoré et son intruision clanique et familliale pour aboutir à ca ? totalement désolant. Donc ; monsieur le ministre et compagnie, juste la manière. Les temps changent et il faut s’adapter.

  • Le 26 août 2016 à 07:55, par Desire En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    C’est une leçon dont devront s inspirer les administrateurs les DG et l ensemble du personnel des sociétés d État. Ne plus se laisser imposer quoi que ce soit dans nos sociétés par les ministres.

  • Le 26 août 2016 à 08:05, par tout se paie sur terre En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Monsieur le ministre faites votre travail car nous connaissons ceux qui écrivent contre vous aujourd’hui. Ce sont les nostalgiques du régime sanguinaire de Blaise COMPAORE qui sont jaloux des multiples succès que vous faites dans le domaine de la santé. Si ce n’est pas parce que la justice est ce qu’elle est, je ne vois pas comment le DG de l’hôpital de l’amitié qui a reconnu publiquement avoir perçu doublement des frais de mission, manger la nourriture des malades peut aujourd’hui avoir raison contre l’Etat ? En réalité, c’est un groupuscule de personnes qui a perdu tout espoir qui passe son temps à multiplier des écrits pour vous intimider, vous vilipender ; Dieu les voit. Ils seront tous démasqués d(ici là ; En attendant c’est la population qui paie le lourd tribu.

  • Le 26 août 2016 à 08:06, par Wendmi En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Ce n’est pas compliqué, si le ministre estime que la gestion actuelle au sein de la CAMEG n’est pas seine, il peut susciter un audit. Cela répond plus à une démarche rationnelle que plutôt de tomber dans des cacophonies du genre.

  • Le 26 août 2016 à 08:19, par TANG En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Le Ministre de la Santé se croit tout permis parce que Salif DIALO est son mentor
    des nominations sans tenir compte des compétences, et des gens pétrie déjà dans des malversations dans leurs enceins postes nommés comme des chefs de projet,

  • Le 26 août 2016 à 08:41 En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Hé les gens ! Hier personne ne te connaissait, aujourd’hui qu’on te confie une parcelle de pouvoir, te voilà sur tes grands chevaux. Le Pouvoir et l’argent révèlent l’homme.

  • Le 26 août 2016 à 08:50, par Sage En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Il y a trop d’informations manquantes pour faire une appréciation objective. Quelqu’un peut-il m’éclairer la lanterne ? Dans le cas de la CAMEG, qui a les pouvoirs pour nommer et révoquer les Administrateurs (je veux parler des textes, pas de sentiments personnels) ? idem pour le DG.
    dans le Privé, c’est l’AGO qui nomme les Administrateurs et peut les révoquer à tout moment ; ce sont les Administrateurs qui désignent qui le Président du CA ; le CA désigne et peut révoquer le DG à tout moment ; les conséquences de cette révocation dépendent de ce qui est écrit dans le contrat qui lie ce dernier à la société.

  • Le 26 août 2016 à 08:52, par belhy En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Les gens pensent continuer leur sales manieres du temps de Blaise. On fait ce qu’on veut et il y a rien. les petits mal foutus pensant qu’ils sont sous la protection de ces messieurs s’exibent comme dans la cour de l’école. Sans meme apprendre a connaitre les textes. Vous etes nostalgiques du temps de Blaise. Donc, vous ne voulez pas changer. Le ministre de la santé avait-il un probleme avec DR KOUYATE, qui etait lui meme ancien SG de la santé et Conseiller du Ministre de la santé. C’est une humiliation que personne ne peut accepter. S’il estime que il y a une mauvaise gestion, il peut aller se plaindre à la justice.

  • Le 26 août 2016 à 08:56, par Ida En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Compte rendu du Conseil des ministres du 25 août 2016 par Ida
    Moi j’ai deux choses à dire
    1- Il faut que les plus hautes autorités sachent que les institutions ne sont pas leurs maisons où ils hébergent leurs lèches-bottes ou de ceux de leurs femmes. Une présidence avec des domination de complaisance. Quelles missions ces faiseurs de tintamarre peuvent assurer à la présidence. La jeunesse ne s’est pas sacrifiée pour des deals de ce genre.
    2- je remarque qu’il y a trop de défiance de l’autorité au pays des hommes intègres en désintégration. du représentant du BF au port de Téma au Ghana à l’ex ambassadeur du BF en Côte d’Ivoire (KOUTABA Justin) en passant par le colonel ZIDA, le PCA et le conseil d’administration de la CAMEG et j’en passe.Celui qui se sent bon au point qu’il est irremplaçable, qu’il aille faire valoir ses compétence ailleurs. Le mandat des trois ans là, c’est lorsque tu fais bien le travail. COMPAORE Blaise a prêter serment devant le conseil constitutionnel pour un mandat de 5 ans, mais a fuit avant la fin du mandat. il faut nommer des gens qui peuvent faire bouger les choses. on soif du changement donc évitons l’inertie.

    Message définitif : envoyer au site

  • Le 26 août 2016 à 09:44, par samaa En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    si l’État doit encore déboursé 5fcfa pour dédommager quelqu’un parce qu’un ministre veut placer son ami a un poste de DG alors tous ces taxes qu’on nous imposes n’ont pas leurs raison d’être. il appartient au PF qui doit nous rendre compte de mettre de l’ordre dans ses rang.

  • Le 26 août 2016 à 09:47, par Naboho Lassina En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Avec toutes ces dérives ,le ministre de la santé doit etre limogé ,purement et simplement,car ce sont ses pratiques insensées qui mettent le développement du Faso en retard .A chaque fois il faut remplacer, les personnes compétentes au profit des minables. Faites attention
    le pouvoir n est pas éternel , chacun aura son tour , car Dieu veillera à cela.Merci

  • Le 26 août 2016 à 09:52, par monsieur droit En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Soyons honnete, la transition a fait pire !!! Le DG de la CAMEG d’alors SANFO Moussa a ete ejecte par decision du conseil des ministres, alors qu’il avait été recruté par test . Pourquoi le PCA n’a pas porté l affaire devant les tribunaux ? L actuel DG est arrivé a la tête de la CAMEG dans des circonstances floues et on se permet ( le meme PCA et son fameux conseil ) de le conduire pour 3 ans ? Alors que l’intérim est sense s être terminé ?? Sous des pretextes bidons !!! Soyons objectifs, qui n est rellement pas clair dans cette affaire ? Soyons honnete !!!!!!!

  • Le 26 août 2016 à 10:20, par Gringo En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Le MPP pour ne pas dire Salif Diallo veut la CAMEG et c’est clair : il utilise pour cela le ministre de la santé qui comme un tocard fonce tête baissée pour exécuter les oukases de son mentor, oubliant que si ça chauffe c’est lui qui paiera.
    Le Ministre se doit de regarder la réalité en face pour se rendre compte qu’après Blaise Compaore et la transition, il est des choses qui ne peuvent plus se faire.
    Salif Diallo a gardé les mêmes réflexes mais il ne peut plus tout manipuler comme au temps de son Blaise Compaore et ceux qu’il missionne pour des actions commando vont juste se faire ridiculiser.
    A bon entendeur !

  • Le 26 août 2016 à 10:21, par Yv En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Le ministre a intérêt à démissionner sinon il risque de quitter le ministère par la fenêtre sous peu.

  • Le 26 août 2016 à 10:24, par BURKINA BIIGA En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    C’est vraiment du désordre. Comment comprendre que celui-là même qui est actuellement le PAN du BF (SD) donc celui qui préside le vote des textes et lois piétine les textes ; on est où là ? Allez-y voir au PADS ce le nouveau coordonnateur (Yatenga encore) a fait en moins de 2 mois SVP pour quelqu’un qui n’est pas de la santé. Le ministre gère le PADS par procuration puisque le nouveau coordonnateur ne fait que lire une dictée préparée en bafouant tous les textes. Il parait même que le comité de pilotage n’a pas été consulté et son président qui est le SG ne dit rien.

  • Le 26 août 2016 à 10:32, par sanaogh En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    je voudrais m’adresser à l’internaute "7 agent de santé" qui dit qu’un des internautes semblent avoir un problème personnel avec le DG du CHR de Koudougou. Si tu as une opinion a émettre tu le fais au lieu de jouer à l’avocat de diable ; En disant que l’internaute 5 a un problème personnel avec le DG, tu oublie qu’on peut te répliquer que les autres internautes qui interviennent pour critiquer le ministre de la santé ont un problème personnel avec lui. Pauvre défenseur du dg du chr de koudougou, tu assistes aux réunions de l’hôpital ou pas ? Dg a dit publiquement qu’il a pris de l’argent chez un fournisseur pour encourager les membres du conseil d’administration ou non ? Vas demander au PCA si on lui a pas porté à sa connaissance cette information. Si oui, a t-il apporter un démenti ? Pourquoi les syndicats refusent aujourd’hui que le PCA soit désormais leur interlocuteur en allant se confier à monsieur le maire de la commune de Koudougou et à Madame le Gouverneur du centre ouest ? C’est parce qu’ ils estiment que le PCA joue un jeu flou et dangereux pour l’hôpital. tu parles de quel conseil d’administration ? Mon ami quittes dans ça et ne prend pas les lecteurs du forum pour des naifs.

  • Le 26 août 2016 à 10:59 En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    avant de se jeter tête baissée dans le placement de ses amis au sein de cette structure apparemment très mielleuse,il aurait fallu que le ministre ou je ne sais quelle autre organe commence à toiletter les textes de ce machin cameg. au finish,le ministre s’est fait hara kiri et je ne sais pas comment il peut encore rester à son poste après un tel camouflet mais c’est tout le gouvernement de ce premier ministre nullard qu’il faut virer qui sont juste là pour placer leurs amis aux postes de l’administration burkinabè

  • Le 26 août 2016 à 11:05, par monsieur droit En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Pourquoi permettre qu on conduise une personne a la tete de la CAMEG quand elle n a pas d abord ete recruté par test comme le prevoit les test. Je rappelle que le Dr Kadeba est arrivé a cette position pour un interim suite a l ejection du DG d alors. On a en fasse des gens qui manipulent les textes comme sous le regime Compaore : Dr Kadeba ne devrait etre DG que par recrutement et non par encointance d avec le Conseil d’administration.On organiserait un test en bonne et due forme et que le meilleur gagne !

  • Le 26 août 2016 à 11:26, par Realité En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Insuffisance d’expérience pour le ministre de la santé. La force n’a jamais réglé un problème petit soit-il. Ne manage pas un département ministériel qui veut, mais qui peut. Vaut mieux rendre le tablier par incapacité de gestion dudit ministère. Sage conseil avant qu’il ne soit trop tard avec des ennemis à ne pouvoir retrouver à la fin de ton mandat de ministre. Vie de société !

  • Le 26 août 2016 à 12:28, par monsieur droit En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    De source sûre, c’est les fondateurs ( les vrais parties : OMS, UNICEf, USAID, EXPERTISE FRANCE ) qui ont decides de prolonger l’intérim de Dr Kadeba de 3 mois, et le ministère de tutelle devait acter. Des irregularites notables ont été etablies comme, le renouvellement du contrat qui ne pouvait etre que d’une année, au lieu de trois.De plus, il en ressort que les fondateurs auraient voulu un nouveau CA et auraient exigé un audit ainsi que le mise en oeuvre de nouvelles instructions !! C est un coup K.O desole.

  • Le 26 août 2016 à 12:35, par koffi En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Je pleure sur mon Burkina natal. Quand sera-t-il meilleur à Sodome ?

  • Le 26 août 2016 à 12:39, par monsieur droit En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    De source sûre, c’est les fondateurs ( les vrais parties : OMS, UNICEf, USAID, EXPERTISE FRANCE ) qui ont decides de prolonger l’intérim de Dr Kadeba de 3 mois, et le ministère de tutelle devait acter. Des irregularites notables ont été etablies comme, le renouvellement du contrat qui ne pouvait etre que d’une année, au lieu de trois.De plus, il en ressort que les fondateurs auraient voulu un nouveau CA et auraient exigé un audit ainsi que le mise en oeuvre de nouvelles instructions !! C est un coup K.O desole.

  • Le 26 août 2016 à 12:52, par Pensée En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Je félicite le Ministre pour plusieurs raisons :
    1. il joue la transparence : il a des objectifs à atteindre et il y a un congloméra de mafieux expérimentés dans les rouages du système de santé, specialiste des eouvres de l’ombre qui tissent pour leur propre compte. Il attaque frontalement et au grand jour le problème : il va au va au procès et la logique des textes (justice) ne lui donne pas raison. Combien d’innocents la justice a condamné et combien de coupables la justice a libéré et en définitive, les crimes c’es la population qui paie !
    2. Ie Ministre de la santé veut quelq chose, il le dit haut et fort. il veut aller quelq part (objectifs) il le dit à tout le monde. Il veut que les femmes ne meurent plus en voulant accouché, que les enfants ne meurent plus par ce qu’ils sont simplement enfant, ils se donnent les moyens et la CAMEG est un pilier dans ce dispositif.
    La situation du Ministre aujord’hui, je trouve q’elle es normale et je la compare même au cas de Djindjéré et de Michel Kafando sous la transition. Bokar conseiller du Ministre et c’est celui là même qui devai conseiller le ministre, qui l’acul au tribunal dés que ses intérêts se sont senti ménacés. Combien sont ils encore dans le sillage du Ministre à fomenter pour conserver leurs acquis ?
    l’internaute Lavie a dit que tous savent que les textes ont été truqés, mais le font ainsi.
    Si Bokar est effectivement conseiller du Ministre, PCA qui renouvelle le mandat du DG, de 2 choses l’une :
    1. soit Bokar conseille de façon intègre et le Ministre ne le suis pas, dans ce cas, il démissionne,
    2. soit Bokar devoie à dessein le Ministre et la situation actuelle s’explique !!
    Je pense pour la 2ème éventualité !
    Tout compte fait, le procès est perdu, mais Mr le Ministre, ne perdez pas la leçon !

  • Le 26 août 2016 à 15:33, par SID PAWALEMDE En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Tout le Gouvernement THIEBA et toutes les institutions du Burkina Faso, notamment la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, toutes institutions intervenant dans le domaine de la santé se doivent d’aider le jeune ministre de la santé à mettre définitivement fin à la compaorose au sein de ce ministère. Il y va de l’avenir même de ce ministère qui doit révolutionner tout le système de santé au profit de la large majorité du peuple burkinabé. Le jeune Ministre est dans une jungle. Comment comprendre que le PCA soit un Conseiller du Ministre de la Santé et ça se passe ainsi. La CAMEG est comme les autres (SONABHY, SONABEL ....) où les plus grands fournisseurs de services de la boîte sont les agents en interne sous des entreprises prêtent noms. Le PCA, le DG et bon nombres d’agents ont peur du changement car la liste des fournisseurs sera renouvelée. C’est l’impression qu’on a de toutes ces gesticulations.

  • Le 26 août 2016 à 16:29 En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Cette machine à sou dont tout le monde veux prendre le contrôle doit revenir sous le leadership du Ministère de la santé.
    Tout cela est venu au moment de la création de la boite où des gens sans vision ont laissé la gestion et l’approvisionnement du médicament entre les mains de "commerçants verreux ».
    Non Messieurs les pourfendeurs du Ministre de la santé ! L’action du Ministre est une action de salubrité publique que tout burkinabè sincère devrait soutenir. En l’état actuel, la CAMEG ne peut pas participer efficacement aux politiques de couverture universelle en santé (gratuité des soins et régime d’assurance universelle). La CAMEG à ses origines n’a pas été conçu pour être une entreprise lucrative à tel point que tout le monde se la dispute aujourd’hui. C’est parce qu’elle échappe au contrôle total du Ministère de la santé que cette situation est arrivée. Cette boite est tellement pourrie et incarne aujourd’hui la malgouvernance. Savez vous que le fameux directeur a procédé à la corruption à ciel ouvert pour se maintenir dans ce poste. Quand le nouveau ministre est arrivé la pilule n’a pas passée. Alors, il s’est posé en victime et très vite avec les mercenaires recrutés à sa solde, il veux déformer les faits. Tout le monde connait le PCA Bocar, le fameux conseiller technique qui a réussit la prouesse de conseiller 6 ministres à tel point que certains ministres ont failli se débarrasser de leur SG.
    Affaire à suivre...

  • Le 26 août 2016 à 16:54, par kamyouaguin biiga En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Abus de pouvoir

  • Le 26 août 2016 à 17:42, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Internaute 32 et 34, "Monsieur droit" : Vérifier votre "source sûre", on vous induit en erreur !

    Les partenaires, que vous appelez "fondateurs", sont représentés au conseil d’administration qui a voté à l’unanimité la reconduction du Dr Kadéba comme DG pour trois ans. Cela signifie que même en exécutant des "instructions" de son ministre et en votant contre, le PCA Dr Kouyaté n’y aurait rien changé ! Si ces partenaires l’avaient voulu, ils auraient prononcé l’intérim de 3 mois au niveau du conseil d’administration où ils sont majoritaires. Il parait aussi surprenant qu’ils veuillent renouveler un conseil avant le terme de son mandat, alors que ce sont eux mêmes qui ont voulu, par souci de stabilité, des mandats de trois ans au lieu de deux pour les administrateurs. Le choix du renouvellement de l’actuel DG en lieu de place d’un test de recrutement a aussi été expliqué, le temps d’organisation du test excédant le mandat restant du DG, la maison aurait été sans DG pendant un moment. La durée du contrat (3 ans au lieu de1 an ou d’un intérim de quelques mois) proposé au DG Kadéba procède de la même volonté de stabilité. Sans stabilité, il n’ y a pas de financements !

    Selon les textes qui régissent la CAMEG, c’est le conseil d’administration qui est seul habilité à renouveler le contrat du DG, ou à lui donner un intérim, et en aucun cas le ministre. Dans le cas d’espèce, c’est le ministre qui a pris la décision d’intérim, en toute illégalité et APRES que le conseil ait prolongé le contrat de 3 ans. Même dans les sociétés d’état, un ministre ne peut pas annuler les décisions d’un conseil d’administration ni se substituer à lui. Tout au plus, le conseil des ministres nomme et/ou confirme le DG choisi par le conseil. Quand à mettre fin au mandat d’un administrateur avant terme sans faute grave ou force majeure, c’est une première.

    Ajoutons que le ministre est venu trouver Dr Kouyaté comme conseiller technique, et qu’il a mis fin à ses fonctions à cause de cette histoire, ce qu’il a le droit de faire. Sauf que c’est absurde et méchant parce que Kouyaté n’avait aucun moyen d’empêcher la reconduction de Kadéba même s’il l’avait voulu. Et que ce n’est pas le ministre qui est allé en justice mais le PCA et le DG. Et dire qu’il a un (des ?) conseiller juridique...

  • Le 26 août 2016 à 18:42, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Information pour tous ceux qui estiment que la CAMEG doit "revenir" au ministère de la santé :
    Les principaux bailleurs de fonds de notre CAMEG (et de notre santé) sont extérieurs au Burkina : Fonds mondial pour le Sida et autres maladies, Union Européenne, Banque mondiale, OMS, Fondation Bill Gates, etc.

    Ces partenaires ont déjà critiqué la façon dont leur argent s’est retrouvé entre les mains du fils de Alizet Gando, marché attribué "politiquement" par le ministère de la santé et qui a abouti à la livraison de mauvaises moustiquaires imprégnées et de plus surfacturées.

    C’est justement pour avoir un œil sur ce qui est fait avec leur argent que la CAMEG est sous forme d’association et qu’ils sont présents au conseil d’administration, ainsi que les OSC. Ils acceptent que l’administrateur représentant le ministère de la santé soit président du conseil d’administration, mais il ne décide pas, les décisions se prennent à la majorité.

    Vous voulez donc faire une "société d’état" et décider seuls (et politiquement) avec l’argent des autres, ce qu’ils n’accepterons jamais. S’il s’agit de lutter contre la mauvaise gouvernance et la corruption, il y a d’autres moyens que de vouloir prendre le contrôle de force de la société. Tout ce que le ministre va obtenir s’il insiste, c’est l’arrêt des financements, et la "vache à lait" deviendra souris !

    Accessoirement, nous n’aurons plus ni moustiquaires imprégnées, ni médicaments contre le Sida, ni anti-paludéens à prix subventionnés, et il faudra abandonner la gratuité des soins à la mère et à l’enfant. C’est du suicide pur et simple...

  • Le 26 août 2016 à 19:15, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Internaute 37 anonyme, ce n’est pas une prouesse de voir défiler 6 ministres. Dans un ministère où j’ai servi, j’en ai vu passer 7 en une dizaine d’années, sans compter leurs ministres délégués !
    Ce n’est pas parce que les politiques changent les ministres et les ministères à tout bout de champs que le technicien qui reste là est mauvais. Au contraire, c’est parce que les ministres arrivent souvent sans connaitre le ministère qu’ils ont intérêt à garder les gens de la maison qui connaissent les dossiers, les textes et les procédures.
    Si le nouveau ministre avait écouté ce conseiller, il n’est serait pas à annuler ses propres décisions et perdre des procès, donc boire la honte !

  • Le 26 août 2016 à 20:12, par le sultan En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Le pays va mal

  • Le 26 août 2016 à 21:26, par Experience ancien membre CA En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Ceux qui essaient de défendre monsieur le ministre de la santé le font très mal . Mieux il prouvent eux mêmes qu’ils ignorent totalement comment fonctionne un conseil d’administration . Le PCA n’a pas à discuter préalablement des points d’ordre du jour d’une session du C A avec le ministre de tutelle technique . De plus au cours d’une session d’un C A un point inscrit ou évoqué en divers peut devenir important au point de nécessiter une délibération si les membres du C A estiment que cela en vaut la peine . Quant à l’évocation rabâchée à l’endroit des contempteurs du ministre comme des personnes nostalgiques du régime COMPAORE c’est un peu court et léger comme argument pour justifier le comportement du ministre de la santé dans cette affaire CAMEG .Le drame du ministre Smaila OUEDRAOGO est qu’il ne semble écouter personne et ne prend pas le temps de consulter les textes avant d’agir . Il ressemble à quelqu’un qui agit au pif et au hasard . Sinon les choses étaient pourtant très simples comme bonjour . Les ministres de tutelle technique et financière ont un droit d’objection sur les délibérations des C A . Pour ce faire ils ont un délai d’un mois pour approuver ou émettre des réserves sur les délibérations du C A en demandant de différer ,suspendre la mise en œuvre ou l’application des délibérations qui ne rencontrent pas leur approbation immédiate, surtout pour des questions importantes comme la reconduction du contrat d’un DG ,s’ils ont des informations en leur possession qui ne militent pas en faveur de la reconduction du contrat de celui- ci ou pour demander simplement la remise du poste en compétition .Au lieu d’utiliser ce droit légal à eux reconnu ,Mr le ministre s’ en va se perdre dans des maladresses grossières qui témoignent vraiment de sa méconnaissance des règles de fonctionnement des structures déconcentrées rattachées à son département . Dommage pour un jeune ministre qui pouvait pourtant réussir en faisant preuve d’un peu de sagesse et d’humilité au lieu de s’enfermer dans la certitude suicidaire d’être adossé sur un mogo puissant en référence au PAN et en revendiquant urbi et orbi être le père du programme de santé du président RMCK . C’est qui est sûr et comme l’ ont déjà souligné certains internautes, le ministre de la santé subit un véritable camouflet et une humiliation dans le dossier CAMEG, toute chose qui affaiblit considérablement son autorité sur le ministère de la santé, quelque soit ce qui adviendra après . À sa place j’aurai demandé à partir tout simplement pour mieux revenir en force plus tard vu ma jeunesse ,d’autant que j’ai un poste de député qui m’attend à l,Assemblée Nationale et qui me permettra de mieux me préparer pour le futur à l’exercice des hautes fonctions étatiques du niveau ministériel . Mais enfin ne rêvons pas à un tel schéma au BF

  • Le 27 août 2016 à 09:51, par YABSORE En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    « Dommage pour un jeune ministre qui pouvait pourtant réussir en faisant preuve d’un peu de sagesse et d’humilité au lieu de s’enfermer dans la certitude suicidaire d’être adossé sur un mogo puissant en référence au PAN et en revendiquant urbi et orbi être le père du programme de santé du président RMCK » .
    Belles observations de l’internaute 43, et dommage pour ce jeune DR. Il se serait inspiré des enseignements D’IBN ATA ALLAH, disciple du fondateur du SOUFISME, juriste chevronné et Prédicateur de l’Université d’Al-Azhar d’Egypte, qu’il aurait éviter les coups fourrés à lui actuellement portés et nous citons : « Les connaissants , lorsqu’ils sont dans la quiétude, sont plus exposés que lorsqu’ils sont dans l’inquiétude. Rares sont ceux, parmi eux, ne transgressent pas les règles de bienséance lorsqu’ils sont dans la quiétude ».

  • Le 28 août 2016 à 08:44, par dara En réponse à : Crise à la CAMEG : Le PCA rétabli dans ses droits par le Tribunal administratif de Ouagadougou

    Il faut rapidement commanditer un audit complet de la CAMEG. Nous savons qu’il Ya eu beaucoup de malversations dans cette institution sous certains DG pénalisant les populations.
    Il faut démasquer tout ça et vite. Plus rien ne sera comme avant.
    Monsieur le ministre de la santé, faite la lumière et prenez vos responsabilités sans état d’âme. C’est naturel que votre avis compte sur la nomination du DG, il faut s’assurer du bon fonctionnement de la structure qui fait partie de votre département. Et c’est comme ça dans tous les pays, on travaille avec les personnes que l’on connaît. Comme ça au moment de rendre compte, vous assumez les résultats obtenus, bons ou mauvais. C’est de la mauvaise querelle que l’on vous fait et ça pends au nez de vos détracteurs qu’ils sont contre le MPP.

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