« Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
J’entends déjà des voix qui s’élèvent et qui réclament l’audit de la Transition. Ils sont sans doute légion ceux-là qui rêvent de confondre, mieux : de voir comparaître Michel KAFANDO et l’équipe qu’il a dirigée devant je ne sais quel Tribunal. Ils prendraient ainsi leur revanche contre ce tombeur de rois, lui qui, à l’instar de l’aiguille de la boussole, a voulu indiquer aux uns et aux autres le Nord. Dieu sait si sa tâche n’a pas été des plus aisées.
Que peut-on dire qui soit objectif sur Michel KAFANDO ?
J’entends déjà des voix qui s’élèvent et qui réclament l’audit de la Transition. Ils sont sans doute légion ceux-là qui rêvent de confondre, mieux : de voir comparaître Michel KAFANDO et l’équipe qu’il a dirigée devant je ne sais quel Tribunal. Ils prendraient ainsi leur revanche contre ce tombeur de rois, lui qui, à l’instar de l’aiguille de la boussole, a voulu indiquer aux uns et aux autres le Nord. Dieu sait si sa tâche n’a pas été des plus aisées.
Voilà un homme qui, à plus de 70 ans, après une carrière bien remplie, a accepté de renoncer à sa retraite tranquille (Ô, cruel destin, comme tu sais te jouer parfois de la volonté humaine !). Il accepta pour ainsi dire d’aller au charbon, passant sous silence les raideurs de son corps vieillissant et cachant avec pudeur les multiples blessures de son âme, blessures causées par la grande expérience des hommes, pour ne plus écouter que la voix de sa conscience, laquelle lui rappelait sans cesse, dans la plus profonde des solitudes, combien le don de soi et l’amour de la patrie peuvent, mieux que tous les honneurs et les plaisirs de la vie, être source de bonheur. A-t-il eu à lire les stoïciens de l’antiquité gréco-romaine, pour s’inspirer de leur sagesse ? Je n’en sais rien. Mais qu’il me suffise simplement de rappeler qu’une telle vision du monde s’était donné pour seule devise cette formule : « Sapientia tota ipse conversa » (Une sagesse entièrement tournée sur elle-même) ; cela consiste à faire le choix de la profondeur abyssale de l’intériorité, laquelle ne peut, en aucun cas, être confondue avec le solipsisme béat, ni avec l’autosatisfaction, et encore moins avec l’aveuglement.
Pour ne pas donner l’impression que les louanges que j’adresse au personnage sont sans fondement, comme si je n’étais qu’un simple griot en mal de reconnaissance, j’essayerai de ponctuer mon propos de quelques faits concrets.
J’ai pu voir le Président Michel KAFANDO, au moins une fois dans ma vie, par une journée chaude d’été, le 3 juin 2015, lors de son passage à Paris. Cette rencontre a eu lieu à l’Ambassade du BURKINA FASO, au 159 du Boulevard Haussmann. Nous étions plus de 500 personnes à le rencontrer, pour lui demander quelque éclaircissement sur ladite Transition qu’il dirigeait.
En réalité, nous nous attendions à peu de chose, chacun étant habitué à la langue de bois des hommes politiques. Qui plus est, cet homme avait passé le plus clair de son temps dans les couloirs feutrés de la diplomatie. Et pourtant, la vie nous réserve parfois de ces surprises … Alors que nous nous croyions réunis dans une sorte d’intimité coupable, comme pour laver notre linge sale en famille, la surprise est venue d’un Ivoirien.
Il avait parcouru des milliers de kilomètres pour voir le désormais président, Michel KAFANDO ! La voix, presque en sanglots, du fait de l’émotion, il déclina publiquement sa dette énorme envers cet homme. Des gens reconnaissants, il y en a fort peu dans le monde des humains, mais il en existe, par moments. Dès lors, il nous fit comprendre qu’aux pires moments de la guerre fratricide dans son pays, il était venu se réfugier chez nous, sachant combien les Burkinabè sont accueillants. Cependant, les réalités humaines sont ce qu’elles sont. On n’est jamais mieux que chez soi. Très vite, cet exilé dut faire face à de nombreuses difficultés ; se confiant à quelques rares intimes, ses soucis parvinrent aux oreilles du citoyen Michel KAFANDO, qui l’appela en personne et qui l’invita à venir le voir. Puis, après lui avoir demandé ce qui pourrait lui être le plus utile, il l’aida, financièrement et administrativement, à réaliser son vœu le plus cher : se rendre aux Etats-Unis d’Amérique … D’où sa conclusion : « Cet homme [parlant de Michel KAFANDO] est quelqu’un de très humain ; vous avez la chance de l’avoir comme président ».
Hélas, nul n’est prophète chez lui. Cela, Michel KAFANDO, ne le savait que trop. Ainsi, comme pour redonner du souffle aux centaines de femmes et d’hommes transis par l’émotion, suite à cette confession publique de cet illustre inconnu, le Président de la Transition, avec la modestie que chacun lui reconnaît, trancha simplement par cette petite phrase : « Tant que vous pourrez aider un homme, faites-le ! » Puis, il passa pudiquement à autre chose.
J’aime autant dire que chacun s’était fait une petite idée du personnage : il n’est pas homme à s’accrocher au pouvoir. Il en donna la preuve.
Le doyen de la cérémonie prit publiquement la parole (quelqu’un de bien connu, un ancien diplomate …), pour demander au président Michel KAFANDO de rester 6 mois de plus au palais de Kosyam – cela s’est passé avant le putsch du 16 septembre 2015 –, pour mener à bien sa mission. Ce dernier répondit avec véhémence : « Non, je suis vraiment pressé que cela finisse ! »
Le mystère ne faisait alors que s’épaissir : comment un Moaaga digne de ce nom peut-il être allergique à la chefferie !?
Est-il vraiment nécessaire de rappeler que chez les Moose tout le monde est chef ? Par exemple, il y a le chef des jeunes : le Kamb-Naaba, alors que chacun sait que tous les jeunes du monde sont épris de liberté, donc un peu enclins à l’anarchie. Qu’à cela ne tienne ! Les Moose sont kantiens dans l’âme : « Même un peuple de démons est gouvernable » (cf. Projet de paix perpétuelle). On peut donc en conclure que tout Moaaga rêve d’être chef de quelque chose. Il y aura ainsi le chef de ceux qui n’ont plus aucune chance de devenir encore chefs un jour : le Nakombs-Naaba.
Le cas Michel KAFANDO pose donc un sérieux problème.
Je parlais tantôt de philosophie. Il m’arrive encore de relire les vieux cahiers jaunis de ma jeunesse, pour essayer de m’abreuver à la source vive où essayait de nous conduire mon ancien professeur de philosophie de la classe de Terminale, Monsieur ZOMBRA. Je le salue au passage, et je lui exprime ici toute ma reconnaissance.
Du peu que j’aie compris de la philosophie, on peut dire que Michel KAFANDO a trop lu les écrits de saint Augustin. Prenons par exemple en considération ce genre de formule : « Deux amours ont bâti deux cités. L’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, la cité terrestre. L’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, la cité céleste. L’une se glorifie en elle-même ; l’autre dans le Seigneur » (cf. La Cité de Dieu, livre XIV).
Voilà qui sonne faux, voilà qui sonne creux dans l’oreille d’un Moaaga. La logique des Moose est tout autre : « Naam ka gaôr n puit ye » (La chefferie est loin d’être une friandise qui se partage).
On en arrive alors à se demander si le Président Michel KAFANDO, ce président d’une saison, est un vrai Moaaga. Au lieu d’aller consulter le Moro-Naaba, qui lui aurait certainement prodigué quelques bons conseils, qui lui aurait fait comprendre qu’un vrai Moaaga ne doit jamais renoncer à la chefferie, il en était à aller rendre visite aux moines bénédictins de Koubri, qui, eux, lui enseignaient des paroles fort incompréhensibles, du genre : « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Et que sais-je encore !? Miséricorde !
Et pourtant, j’ai presque envie de féliciter Michel KAFANDO. Oui, moi aussi, j’ai mes moments d’égarement, mes moments de faiblesse. Et je suis loin d’être le seul.
En effet, cet homme, bien qu’il soit devenu un citoyen ordinaire, comme nous autres, bien qu’il en soit maintenant à s’occuper des dindons, des pintades, des moutons et des ânes, à Komsilga, bien qu’on cherche à le traîner dans la boue, n’en mérite pas moins notre reconnaissance.
Il est de ceux qui savent situer les principes au-dessus de tout ; il est de ceux qui, comme Juvénal, savent qu’une vie ne vaut rien lorsqu’on a perdu ses raisons de vivre. C’est pourquoi je l’inscris parmi mes modèles. J’aurais presque aimé qu’il fût de la même famille que moi … Quoique … Et notre famille est grande, puisque de Komsilga à Kongoussi, en passant par Ouagadougou, de Maânga à Boulsa, en passant par Zam et Zempaosgo, tout le monde l’appelle affectueusement « M Ba Michel ».
A lire et à entendre ce que l’on dit maintenant de lui, j’imagine sa peine : « Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! », aurait dit Corneille (cf. Le Cid). Toutefois, de l’avis de ceux qui le connaissent, il n’est pas homme à se laisser abattre.
Je donnerais tout l’or du monde pour pouvoir manger, ne serait-ce qu’un jour de ma vie, à la table d’un Michel KAFANDO, partager avec lui, non pas une biche braisée, non pas des douceurs inconnues de je ne sais quel pays lointain, qui soumettraient mon palais moaaga à une rude épreuve. Je rêve de partager, avec lui, un bon plat de tô. Mais, sérieux comme il l’est, je sais que je ne peux pas trop compter sur lui pour honorer ce clin d’œil. Si, par hasard, son épouse venait à me lire, qu’elle veuille bien enregistrer ma commande, puisque ce tô, je voudrais le déguster avec de la sauce de gombo, accompagnée de koumba.
Dans cette perspective, j’aimerais faire une petite précision : à tous ceux qui me reprocheront de tomber aussi bas, je ne puis que les inviter à quitter la mare où coassent les crapauds, pour se situer Outre-Rhin, là où la belle plume de Goethe, en son Second Faust, me sert de refuge, pour une fois que j’ose m’aventurer hors de la Terre sacrée de mes ancêtres : « Dasein ist Pflicht, und wär’s ein Augenblick » (Vivre la vie est un devoir, ne durât-elle qu’un instant) ... Sans sombrer dans l’hédonisme, il convient de souligner que tous les plaisirs terrestres ne conduisent pas inexorablement au vice.
Ecrou (ecroupromo71@yahoo.fr)
Vos commentaires
1. Le 19 août 2016 à 13:45 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Franchement, y a des gens qui n’ont rien a faire !!!!
Quel intérêt à cette lettre ?
2. Le 19 août 2016 à 13:49, par ZON En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
belle conclusion. justice et réconciliation
3. Le 19 août 2016 à 13:51, par Intrigué En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Voilà un monsieur qu’il me plait de lire juste pour la forme de ses écrits. Toutefois, cher monsieur, les trois derniers paragraphes sont-ils un rêve ou une sorte de caricature d’une gouvernance actuelle qui n’est rien d’autre que la gouvernance à distance du tout nouveau citoyen du bord de la lagune ébrié ? Un peu plus de précision ne ferait pas de mal, bien au contraire !
4. Le 19 août 2016 à 14:15, par Jacob En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Je ne partage pas vos trois derniers paragraphes.
5. Le 19 août 2016 à 14:29, par yoyo En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Y’en a marre de tous ces gens qui veulent des prétexte pour ne pas juger les gens. Avec un tel raisonnement même blaise, Djibril et Bassolé vont échapper à la justice.Saviez vous combien de personne ont ils aider aussi ?Si le Président Kafando a commis des actes répréhensibles selon votre philosophie en tant que bon homme il doit être le premier a demander que la lumière soit faites. Y’en a marre des griots
Aussi je voulais enfin qu’on arrête l adage"on n’est jamais prophète chez soit"...c’est pour nous les africains juste pour nous enlever l’idée que nos frères ne vont jamais reconnaître notre juste et vrai valeurs...Les vrais chaines qui nous empêchent d’avancer sont celles qui sont dans nos têtes....
6. Le 19 août 2016 à 14:29, par adbias Du SON En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Et si on évaluait le temps de l’écriture ou des réflexions de cette lettre, payé sur le budget national car rédigée pendant les heures de services gracieusement payées ?
7. Le 19 août 2016 à 14:45, par DV En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
M. ECROU, si vous voulez qu’on prenne le contenu de vos écrits au sérieux, écrivez avec sérieux. il y a des sujets pour lesquels, le mélange devient abject.
8. Le 19 août 2016 à 15:08, par Papa En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
ce papier ressemble plus a un reve qu’a une lettre.Je pensais que lefasonet a plus a faire pour satisfaire ses lecteurs que de plublier des commedies pareille pour contenter leurs auteurs. Carton rouge a lefasonet.
9. Le 19 août 2016 à 15:20, par Koumbem Tipousga En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Numéro 6. Le monsieur a travers son écrit vous dit qu’il vit en Allemagne et vous vous plaignez du temps de travail qu’il utilise. Relisez et vous verrez. Je raffole ses écrits. C’est un grand pour ne pas dire très grand.
10. Le 19 août 2016 à 15:21, par Karissa En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Ave domine !
Le sort en est jeté
Comprenne qui peut
Mais ne dis pas adieu.
Si proche, si loin cette réconciliation
Si nécessaire à cette génération.
Lui tournerait-on le dos
Qu’il faudrait y revenir au trot.
S’épargner une longue souffrance
Par une précoce délivrance
Serait-ce trahison ou sagesse ?
Edifiez-moi par votre presse.
11. Le 19 août 2016 à 15:55 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
Ah non........tu as trop gâté la sauce à la fin avec cette histoire imaginaire sur le fuyard en plein midi bilaise compaoré et ces 2 généraux d’opérette diendéré gilbert et bassolé yépini djibril.En tout cas j’en suis tout retourné car ces félons ne méritent pas un tel honneur et si par malheur ton rêve se réalisait,je change carrément de pays,de continent.Sacrilège
12. Le 19 août 2016 à 16:03 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
En quoi tu as parlé de KAFANDO ? Viens préparer toi même le retour de ton sanguinaire d’une époque avec tout son système. Restes pas loin car la France est à des milliers de Km. Rentres car tu es aussi un fils du pays. Par tes écris, je ne doute pas de tes capacités à conduire même notre destinée. Pseudo intellectuel.
13. Le 19 août 2016 à 16:25, par tinto En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando
J’ai eu du plaisir à lire cet écrit. ça nous permet de nous échapper un peu de bavardages terre- à- terre des cabarets qui sont pourtant pleins sur le forum.. J’encourage de tels écrivains qui tirent le niveau de réflexion vers le haut. Je souhaite même qu’il y ait un site spécial pour de tels écrits, débats et échanges. Le développement passe aussi par là, savoir s’élever au-dessus des verbiages inutiles, des ragots et injures. les vrais écrits conduisent aux lumières d’où émergent les piliers du développement. Courage "Ecrou" !
14. Le 19 août 2016 à 17:55, par Toks-sida En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
J’admire la hauteur de vue et le charisme de votre écriture ! Allons à l’école des grands pour débloquer notre intellect. Bravo Monsieur ECROU !!! Apprenne qui veut, et au diable les imposteurs !!!
15. Le 19 août 2016 à 18:08, par L’Oeil du Peuple En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
M’BA Michel manque au peuple Burkinabè par ses discours enflammants, taquinants, moralisateurs et moralisants. Vrai Homme d’ETAT.
16. Le 19 août 2016 à 19:38 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
"Il est de ceux qui savent situer les principes au-dessus de tout ; il est de ceux qui, comme Juvénal, savent qu’une vie ne vaut rien lorsqu’on a perdu ses raisons de vivre. C’est pourquoi je l’inscris parmi mes modèles. J’aurais presque aimé qu’il fût de la même famille que moi … Quoique … Et notre famille est grande, puisque de Komsilga à Kongoussi, en passant par Ouagadougou, de Maânga à Boulsa, en passant par Zam et Zempaosgo, tout le monde l’appelle affectueusement « M Ba Michel »."
N’ importe quoi. Et toi aussi tu e dis intellectuel. Le Burkina se limite a ces principautes mossi ? Tchrrrrr....Tu as oublie la route goudronne jusque dans ses champs ? Tu as oublie les 11 millions empoches a la fin de la transition contre tout texte ? Quand il ramassait son fumier a Komsilga, il pouvait avoir 2 millions de plus par an sur sa pension ? Faut meme pas nous nerver. Et dire qu’ aujourd’ hui, c’est Zida seulement qu’ on presente comme le prebendaire, le corrompu, l’homme des miles incuries. Ce president parachute etait une chiffe molle. Point barre. Je preferre meme un Zida malgre tous les bruits qu’ on dit de lui, les uns plus fabriques que les autrs.
17. Le 19 août 2016 à 19:41 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Si ce larbin est honnete, il n’a qu’a ecrire avec sa photo et son nom a l’ appui. Meme pas digne d’ une feuille de chou ! Ecrou foire !
18. Le 19 août 2016 à 19:47 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
"Que peut-on dire qui soit objectif sur Michel KAFANDO ?"
Donc, faut la fermer. Ne gaspille pas notre temps. Die Zeit ist wie das Geld ! Wir sind nich reich mit unsere Zeit. Zieht mal ! Wann willst du das verstehen ?
19. Le 19 août 2016 à 22:38, par doubie En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Impressionnant ce jour à l’ambassade du Burkina à Paris sur le boulevard Hausman ce monsieur de la côte d’Ivoire a remercié avec sincérité le président KAFANDO de son bienfait toute la salle a applaudi le président nous a relaté la situation du pays tout le était satisfait une plaine toutes mes félicitations au président KAFANDO pour tout ce qu’il a fait pour le Faso.
20. Le 19 août 2016 à 23:27, par Le citoyen En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Vraiment des si longues letrres par ci, des si courtes lettres par là. C’est que phénomène ça ? Passez aux appels maintenant.N’importe quoi. Et la médaille d’or des proverbes mossi se dispute en Ablassé et Koudraogo. Mais attendez on s’en fout là ! Qui n’aime pas sa langue ?
21. Le 20 août 2016 à 08:47, par GOUGA En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Mr Ecrou, tu ne changes pas. Belle analyse. Tu sais, il faut parfois écrire terre à terre pour que certains te comprennent. On est dans une situation où chacun est convaincu que son voisin est voleur. Donc en gros tout le monde est voleur. Un monde d’intolérance. En décembre j’espère que je vais te rencontrer là bas. J’espère que tout écrou continuera à serrer et que les pas de vis sont toujours intact. A travers tes écrits on sent une marque déposée.
22. Le 20 août 2016 à 09:48, par Podrbem En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Un griot moderne à l’image ceux dont Blaise avait recruté pour tenter de nous convaincre de le laisser modifier l’article 37.
23. Le 20 août 2016 à 11:00, par wagie hut En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
pour construire un pays on a pas besoin de tout ses bavures nous devrons nous concentré sur la gestion du pays et non les audits. à quoi nous servira ses audits rien que des formalités.
Je pense que main dans la main pour bâtir un Burkina nouveau et oublions ses querelles ne mettons l’huile sur le feu.
24. Le 20 août 2016 à 19:26, par SAE En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Félicitations et courage à toi ECROU.
25. Le 20 août 2016 à 19:54, par gohoga En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Tout simplement merci monsieur ECROU. Continuez les chiens aboient la caravane passe.
26. Le 20 août 2016 à 23:41, par conseillère technique d’un jour En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Felicitations pour votre style d’écriture
27. Le 21 août 2016 à 11:56, par saloh En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Ilya des gens qui ne comprennent toujours pas que l’écriture est un art. Peut-être qu’ils n’ont jamais fait un essai littéraire. La comédie est parfois plus expressive sinon on ferait pas d’oeuvre comique.
28. Le 22 août 2016 à 08:21, par zoungrana En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
juste pour réajuster la signification du terme"nakomsé" qui est tout à fait le contraire de la signification que vous donnez ; il ne s’agit pas de ceux qui peuvent plus jamais devenir chef un jour mais plutôt de la GRANDE FAMILLE QUI PEUVENT DEVENIR ROI. NB : MEME PAS CHEF CAR TOUT LE MONDE PEUT DEVENIR CHEF ex : dagnoin naaba(chef des portes du palais royal, dapoè naaba chef des esclaves affranchis le sin-naaba etc.... RETENEZ TOUS BIEN QU’A L’INSTAR DE TOUTES LES GRANDES FAMILLES ex benda, loumsé, poéssé etc.. le MOGH NAABA APPARTIENT LUI AUSSI A UNE GRANDE FAMILLE : les "nakomsé" qui ne veut pas du tout dire ceux qui ne seront plus jamais chefs car les nakomsé aspirent tous à plus que chef amicalement pour plus d’explications prenez attache de la cour du mogh naaba. cessons d’écrire et de dire des choses comme le disaient les autres de nous.
29. Le 22 août 2016 à 11:36, par ka En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Merci Zoungrana 28, pour tes connaissances de la continuité des coutumes mossis surtout celle de la ligné du royaume mossi. Encore une fois merci pour les renseignements complémentaires enrichissants.
30. Le 22 août 2016 à 15:58, par ECROU En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ : Parlons maintenant du président Michel Kafando (4/5)
Je réponds rarement aux internautes, mais, si je me taisais là, je contribuerais à faire régner la confusion dans les esprits. Je le reconnais moi-même : je suis un grand ignorant. Et c’est pour cela que je ne parle que de ce que je connais.
Ainsi donc, chers INTERNAUTES 28 et 29, révisez vos classiques : ne confondez pas un NABIIGA et un NAKOAAMBGA !!!