La comédie musicale Kombibissé est un nouveau challenge pour Irène Tassembédo et sa compagnie. C’est une première et un pari, comme elle-même l’indique. Le même spectacle sera joué 15 fois à la maison du peuple.

Dans Kombibissé danse et chant s’unissent pour un spectacle accessible au plus grand nombre. Pendant une heure et demie, les 15 danseurs, 5 chanteurs, 3 choristes, 8 musiciens racontent par la danse et le chant, la force et la passion de la jeunesse, espoir du continent africain, mais qui cherche aujourd’hui son chemin dans l’obscurité. « Avec ses propres mots, ses codes et sa culture, elle nous parle de ses aspirations, de son fantastique appétit de vivre, d’entreprendre et d’aimer, mais aussi de son incompréhension face au monde qui l’entoure, de son rejet des carcans politiques et culturels et de son impatience de voir les choses changer dans le contexte mouvant du Burkina Faso », ont noté les organisateurs.

Comme dans un « grin  » de thé où les kombibissé (les jeunes) se retrouvent pour discuter de leurs vécus, le spectacle aborde des questions brulantes de la jeunesse actuelle des villes africaines, les interrogations face à l’injustice, aux inégalités, à l’incurie des pouvoirs politiques, ses révoltes, mais aussi sa prodigieuse énergie. Les journalistes qui ont vu les « morceaux » du spectacle, ont pu noter une scène dynamique du début à la fin , des acteurs qui se donnent « à fond » pour faire vivre aux spectateurs des moments de frissons, d’émotions, de rires, mais aussi de questionnements.
le spectacle qui a nécessité plus deux mois de travail selon Irène Tassembedo, « Kombibisée », sera donc présenté au grand public du 9 au 29 janvier à la maison du peuple de Ouagadougou du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 17h.

24 compagnies internationales pour le FIDO

L’autre événement annoncé par Irène Tassembédo et ses collaborateurs, c’est la 4ème édition du Festival international de danse de Ouagadougou(FIDO). Du 30 janvier au 6 février 2016, le rendez-vous réunira 24 compagnies internationales pendant une semaine. Plus de 4 000 spectateurs sont attendus à l’Institut français, au centre de développement chorégraphique-la termitière, à l’école de danse Irène Tassembédo ainsi que dans plusieurs lieux de la ville de Ouagadougou. Des spectacles à partir de 20h, des concerts après 22h et des masters classes dans l’après-midi, rythmeront le festival tous les jours.
« Tous les évènements organisés sont centrés sur les échanges, autour des représentations professionnelles du grand Djanjoba. L’âme du FIDO se tisse atour du village du festival qui sera créé afin de pouvoir se retrouver dans un milieu festif pour des concerts, spectacles, rencontres, conférences, animations, déjeuners …à l’Ecole de Danse internationale Irène Tassembédo(EDIT) », ont précisé les organisateurs.

La 4ème édition sera une fois de plus un tremplin pour promouvoir et valoriser toutes les formes de danse du monde. Celle de 2016 mettra à l’honneur les danses urbaines et réunira des compagnies d’Europe, d’Afrique, et d’Amérique.

L’ouverture du festival aura lieu le 30 janvier à l’Institut français à Ouagadougou et parallèlement à l’événement, un stage international de danse sera organisé pour amateurs et professionnels du 25 janvier au 6 février à l’école de Danse internationale Irène Tassembédo (EDIT).

Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
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