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Programme national de gestion des terroirs phase III : Un taux moyen d’exécution physique de 59,15%

Publié le mercredi 30 décembre 2015 à 00h29min

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Programme national de gestion des terroirs phase III : Un taux moyen d’exécution physique de 59,15%

Le comité de pilotage du deuxième Programme national de gestion des terroirs phase III a tenu, ce mardi 29 décembre 2015, sa 5ème session de l’année. La cérémonie a été présidée par le représentant du ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire par ailleurs président du PNGT2-3, Denis Ouédraogo.

Le programme d’activités et le budget du Programme national de gestion des terroirs 2- Phase III (PNGT2- 3) pour l’année 2015 ont été adoptés le 23 janvier 2015 par le Comité de pilotage. Après six mois de mise en œuvre, le faible niveau d’exécution et les tendances de décaissement ont conduit à la révision dudit programme, et subséquemment le budget du projet revu à la baisse. Ces programme et budget révisés ont été adoptés par le Comité, en sa quatrième session tenue à Banfora le 12 août 2015. La présente session qui est la cinquième du genre a connu la participation des membres du Comité de pilotage, du représentant de la Banque Mondiale, du coordonnateur national du PNGT2-3 et des chefs de services. Il s’est agi pour eux d’examiner le rapport d’activités au 30 septembre 2015 et le programme d’activités de l’année 2016.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire (MARHASA), Denis Ouédraogo, malgré la crise qu’a connue le pays, le rapport d’activités indique un taux moyen d’exécution physique de 59,15%. Au regard de ces résultats fort appréciables, il a alors adressé ses félicitations à tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des activités du PNGT2-3. Par la même occasion, M. Ouédraogo a invité les agents de terrain à plus d’abnégation pour la mise en œuvre effective des activités de la présente phase du programme. L’on retiendra par la suite que le budget prévisionnel pour l’exécution des activités de l’année 2016 se chiffre à 13.231.696.990F CFA.

Sur l’exécution financière du PNGT2-3 au 30 septembre 2015 selon le coordonnateur national Nassa Souleymane, c’est un budget total de 9.136.952.000F CFA qui a été éjecté dans les activités de développement local. A cela, il faut ajouter les activités de renforcement des capacités au profit des communautés. Cependant, regrette M. Nassa, « le phénomène de l’insurrection, nous a amené à revoir notre manière d’accompagner les délégations spéciales dans la réalisation des infrastructures telles les maternités et les dispensaires ». Avant d’expliquer que le budget de 2016 sera alloué à la réalisation d’activités au bénéfice des activités des communautés à la base. En sus, l’objectif est de construire des routes, des écoles, des dispensaires, et d’améliorer la production agricole avec une intensification sur la production de la fumure organique.

Dans le cadre du PNGT de cette année, révèle le représentant de la Banque Mondiale, Emmanuel Nikiéma, ce sont les délégations spéciales qui ont reçu les financements en lieu et place des conseils municipaux. « Au départ, tout le monde était inquiet, mais avec ce taux d’exécution physique d’environ 60%, nous pouvons dire que les délégations spéciales s’en sont bien sortis. Et mieux encore, certains ont fait 100% de taux d’exécution », s’est réjoui M. Nikiéma. « Nous retenons au niveau de la Banque Mondiale que le développement local est bien en marche au Burkina Faso », a-t –il poursuivi. Il dit toutefois attendre le bilan global au 31 décembre 2015 pour tirer de manière générale les enseignements.

Le deuxième programme national de gestion des terroirs est un programme de 15 ans exécuté en trois phases quinquennales. Les deux premières phases ont été mises en œuvre respectivement de 2002 à 2007 et de 2007 à 2013. La troisième phase a pour objectif de « renforcer les capacités des communautés rurales et des structures décentralisées pour la mise en œuvre des plans locaux de développement qui favorise la gestion durable des terres et des ressources naturelles et les investissements rentables au niveau des communes ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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