Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
La Direction générale des Impôts tient du 15 au 17 décembre 2015 à Ouagadougou, sa conférence annuelle autour du thème : « Le management des ressources humaines pour une administration fiscale moderne et performante ». La rencontre, ouverte dans la matinée de ce mardi, 15 décembre 2015, a été présidée par le ministre de tutelle, le ministre de l’économie et des Finances.
C’est par une vue d’ensemble du thème que le patron de la cérémonie, le ministre de l’économie et des Finances, Jean Gustave Sanon, a campé le décor de ce rendez-vous 2015 de cette direction générale de son ministère, en faisant observer que les questions liées à la gestion des ressources humaines sont d’actualité dans toutes les organisations. Dans les administrations, poursuit-il, ces volets font constamment l’objet de réformes pour une amélioration des conditions de vie et de travail des agents dans un environnement socio-économique en perpétuelles mutations. Rassurant que l’Administration a pris toute la mesure de l’importance des ressources humaines dans la quête de sa performance, le ministre a énuméré quelques mesures prises en ce sens avant d’exhorter les participants à s’investir pleinement dans les réflexions sur la question.
Pour mettre au mieux en exergue le sujet, Jean Gustave Sanou a expliqué que la direction générale des Impôts sera de plus en plus sollicitée parce que, l’analyse du contexte financier laisse voir une baisse de l’aide publique au développement due aux difficultés qu’éprouvent ces pays partenaires. Pendant ce temps, fait-il observer, on assiste à des besoins de plus en plus croissants des populations. Dans un tel contexte, conclut-il, il n’y a d’autres options que de développer davantage des initiatives pour mobiliser les ressources intérieures. D’où la nécessité de disposer de ressources humaines performantes, efficaces.
Selon le directeur général des Impôts, Adama Sanou, ce thème qui est une recommandation de la conférence annuelle de 2014, revêt une importance capitale pour l’administration, confrontée à de nombreux défis. Forte à ce jour de 2255 agents répartis en 46 emplois et sur l’ensemble des régions, la direction générale des Impôts (face à l’évolution permanente des effectifs et à l’environnement socio-économique) se voit interpellée sur la nécessité de s’adapter à de nouvelles méthodes de travail en phase avec les exigences du moment. D’où la pertinence du thème qui sera scruté à travers plusieurs thématiques parmi lesquelles, le plan de carrière, la planification stratégique des ressources humaines, la gestion de la communication et les relations sociales.
Ce cadre a également été mis à profit par le Syndicat national des agents des Impôts et des douanes (SNAID) pour ‘’rappeler’’ les difficultés liées à la mise en œuvre du plan de carrière adopté le 29 décembre 2008. Parmi les accrocs indexés, « les multiples affectations sans aucune logique en relation avec les besoins des services », « les multiples nominations sur la base du copinage et en violation flagrante des principes d’une administration de carrière dans laquelle les compétences et les expériences accumulées doivent être mises au service de l’encadrement et non reléguées au ‘’garage’’ », « la mise à la touche de nombreux cadres relevés juste de leurs fonctions pour laisser la place aux autres » et ce que le syndicat a qualifié d’« errance forcée depuis plus d’une année de plus d’une dizaine de responsables pour des motifs d’absence de locaux alors qu’un minimum de management aurait permis leur redéploiement temporaire dans leur intérêt et dans celui de l’administration ».
A en croire le directeur général des Impôts, il est attendu de ce rendez-vous annuel des conclusions pertinentes à même de permettre d’améliorer la gestion des ressources humaines, gage d’une administration performante.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 16 décembre 2015 à 06:21, par gangoblo En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Hypocrisie quand tu nous tiens . C’est maintenant que vous vous rendez compte que l’aide diminue et qu’il faut développer des initiatives ? Il faut cesser d’escroquer les contribuables et traquer honnêtement les fraudeurs fiscaux et les caisses du trésor se rempliront. Mais si vous délopper des initiatives pour remplir vos poches, le pays sera toujours dépendant de l’aide extérieure. Regardez vos biens et comparez les à vos salaires, interrogez vos consciences et vous vous rendrez comptes que vous avez la solution, pas besoin de se réunir pour réfléchir. Cessez seulement de voler, pensez à l’intérêt général, ne jouez plus à l’hypocrisie, soyez honnêtes et le pays ira mieux.
2. Le 16 décembre 2015 à 08:41, par SKITER En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Savoir gérer les ressources humaines, c’est s’attendre à un meilleur rendement.On ne peut motiver un homme en dehors de son intérêt.
3. Le 16 décembre 2015 à 11:45, par ZO En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
CE THEME EST INTERESSANT,N’OUBLIER PAS LES AGENTS CONTRACTUELS ?ILS SERVENT PLUS DE SIX ANS EN CONTRAT ANNUEL.PENSEZ A l’INTEGRATION.SANS LES AGENTS D’APPUI, PAS DE BOULOT.MERCI
4. Le 16 décembre 2015 à 12:04, par eliane En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Internaute1, tu as quel problème avec les agents des impôts qui nécessite un tel langage ? Il faudrait mettre balle à terre,les fiscalistes sont pour la plupart incompris ,recouvrer l,impôt dans nos pays relève souvent de l,impossible au vu des stratégies de dissimulation mises en place par les uns et les autres.Courage à la grande famille dgi ,solidarité dans l,action ,cohésion pour la bonne marche du travail et paix à l,âme de l,intrépide ouattara Adama rappelé prématurément à dieu il y a de cela quelque jours.
5. Le 16 décembre 2015 à 12:39, par daouda senateur En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Internaute 1 c’est quel raisonnement c’est vous autres qui nous compliqué la vie encourageons les belles initiative au lieux d’être hypocrite. Pour un rendement meilleur il faut que lhomme se sent a laise dans son environnement ou est le blême si tu veux pas avancé barre toi et laisse nous continuer. Félicitations a mr le DGI et son ministre pour les efforts et les résultats obtenu pendant cette dure période courage et soutien. Que les jaloux se taisent. Dillence la DGI travail.
6. Le 16 décembre 2015 à 13:34, par Pagomziri En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Gangoblo (internaute 1) a raison, ce sont les contribuables honnêtes qui se débrouillent pour être à jour de leurs impôts qui sont traqués par les agents des impôts et les vrais fraudeurs se pavanent avec des millions d’arriérés. Sous l’ancien régime combien se sont enrichis sur le dos de l’Etat avec la complicité des agents des impôts (confère enquête parlementaire sur la fiscalité) ? Beaucoup s’adonnent plus aux affaires qu’à leur boulot. A ces agents là, ils doivent choisir entre être fonctionnaire ou être commerçant (ce n’est pas moi qui le demande, c’est la loi qui le dit).
7. Le 16 décembre 2015 à 14:16, par Muet En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Voici des gens qui se réunissent juste pour se partager des perdiem ! Tous ceux qui ne savent pas de quoi je parle n’ont qu’à juste patienter et attendre le contenu du rapport de cette conférence. Vous verrez que le rapport final retracera les lignes du document sur le plan de carrière des agents de la DGI qui existe depuis déjà très longtemps. Voyez-vous, une direction dont le bureau exécutif du syndicat n’a pas été renouvelé pendant au moins 15 ans, alors que le bureau est dirigé par quelqu’un dont le dernier soucis est de se battre pour améliorer les conditions de vies d’un agent qui n’a que 2 ans de service (le patron du SYNAID a au plus 7 ans pour sa retraite) !!! Une direction où la mutuelle refuse d’avaliser les prêts en banque tout simplement parce que les devanciers veulent empêcher les jeunes de se réaliser !!!! Une direction où bien s’habiller que son chef ou son directeur est un grand risque de se voir muter d’une région à une commune rurale (bon, si on te laisse vivre bien-sûr) !!!! etc.Voyez vous-même qu’est-ce qui n’est pas claire ! Rien ne pourra changer dans cette direction ni même le recouvrement des impôts tant que la génération des "sacs au dos" incompétents par leur cursus, aigris et jaloux de la nouvelle génération, méchants dans leurs âmes, faiseurs de lois par l’histoire et le hasard continuera de régner sur cette maison. Vivement que nouveau pouvoir songe sauver notre fiscalité en nommant des personnes à la trame de Filiga Michel SAWADOGO à la t^te de la DGI.
8. Le 16 décembre 2015 à 15:32, par Danton En réponse à : La DGI et la gestion des agents
Tout d’abord je rend hommage à la mémoire de mon grand frère Ouattara Adama, le Directeur du Contrôle Fiscal rappelé à Dieu de manière innattendue il y a quelques jours. Que son âme repose en paix et puisse son exemple de probité et de rigueur inspirer nombreux de ses collègues. Je voudrais faire deux commentaires à l’intention des lecteurs de cet article : 1. comme le forumiste Gangoblo, je pense que la DGI a surtout besoin d’une bonne dose de moralisation et de nettoyage en son sein pour redresser de façon notoire les finances publiques.Que celà plaise ou non à certains, reconnaissons une chose : être fonctionnaire des Impôts-comme d’ailleurs être fonctionnaire des douanes- est devenu une activité de rente qui voit certains membres de ce corps se livrer à une course malsaine et effrénée à l’enrichissement illicite. Je le dis en toute franchise, des 500 à 600 milliards de recouvrement annuel effectués par la DGI, nous pouvons monter dans les 5 ans à venir à 800-1,000 milliards annuels. Pour celà il faut remettre certains fonctionnaires du fisc au travail par un retour aux valeurs éthiques. Je dois dire à ce propos que même si les mauvaises graines au sein de la famille DGI sont en train d’avoir raison de la bonne image de cette noble corporation, il reste que les bonnes graines sont plus nombreuses et c’est tout à leur honneur. Il faut circonscrire le mal maintenant, en faisant un tri méthodique ; il y va de l’avenir du pays. Que ceux qui veulent servir l’Etat restent à son service et fassent leur travail en toute honnêteté. En revanche, ceux qui veulent se servir de l’Etat pour se servir eux-mêmes en se déguisant en fonctionnaires, doivent tout simplement le quitter et faire leurs propres affaires ou travailler dans les entreprises privées ou les institutions-pour ceux qui en ont la capacité. Mais soyons clair ; il faut en finir avec les poncifs éculés, les conventions faussment enracinées qui veulent que tel fonctionnaire doit avoir l’argent « parce qu’il travaille aux impôts » Si pendant des décennies, le régime Compaoré s’est maintenu en laissant faire leur bonhomme de chemin à des conventions aussi scandaleuses qui veulent que certains fonctionnaires soient riches, il est temps que le Burkina Faso post-insurrectionnel les éradique à jamais en donnant à tous les enfants de ce pays une égale chance.
2. Parlant de ressources humaines, il faut noter que le cas particulier de la DGI est atypique. Normalement nous avons là des fonctionnaires qui ont prêté serment-pour certains d’entre eux- pour servir l’Etat partout où le devoir les appelle.Il est donc de bonne politique que dans l’intérêt des finances publiques, un fonctionnaire du fisc qui a rang de vérificateur ne s’enracine pas dans un lieu donné ad vitam aeternam selon ses propres convenances, sinon il y a le risque qu’il devienne lui-même un danger pour les finances publiques. Il se trouve qu’à la DGI, plein de cadres des Impôts sont agglutinés à Ouagadougou et refusent de servir l’Etat ailleurs, pour on ne sait quelle raison ? Vous trouverez des contrôleurs ou des Inspecteurs qui sont à Ouaga depuis 10, 15,20,25 ans ; des personnes qui perçoivent comme une abjecte chose ou une injustice de devoir servir ailleurs. Hommage à tous les fonctionnaires qui ont accepté de servir le pays partout ; et qu’on se le dise : personne n’est indispensable ! La vérité est que la plupart de ces cadres qui s’enracinent à Ouagadougou travailllent maintenant plus pour eux-mêmes que pour l’Etat. Si on omet de voir cet aspect des choses, il sera difficile de réformer la DGI.C’est in-nac-cep-table !
La première réforme à faire pour redresser la DGI sera donc de faire sortir de Ouagadougou tous ceux qui, sans être directeurs, totalisent plus de 5 ans de présence au même poste. C’est tout de même incongru de constater, à la lecture de l’article, que l’on parle d’ « errance forcée depuis plus d’une année de plus d’une dizaine de responsables pour des motifs d’absence de locaux alors qu’un minimum de management aurait permis leur redéploiement temporaire dans leur intérêt et dans celui de l’administration ».. N’y a t il donc pas d’autres lieux d’affectation pour eux au Burkina Faso ? Comment peut-on agir avec une telle légèreté dans la gestion des cadres ? Il faut donc rectifier le tir...
Oui, j’affirme et je maintiens-et je peux le démontrer sur d’autres plateformes- que le redressement des finances publiques passe par le renforcement des capacités et la modernisation de la DGI. J’aurai l’occasion de revenir avec plus de détails sur comment y parvenir, avec les fonctionnaires honnêtes dont regorge cette Direction Générale. Car fort heureusement, il en reste, même si certains d’entre eux-comme Ouattara Adama-tombent sur le champ de bataille, les armes à la main. Puisse Dieu nous aider tous et vive le Burkina Faso ! Danton.(Kosyam2015@yahoo.fr)
9. Le 16 décembre 2015 à 15:48, par AZ En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Il y a une dizaine de responsable en errance depuis plus d’une année par ce qu’on a créé de nouvelles direction de centre des impôts ( à bobo et à ouaga) sans tenir compte du problème d’infrastructure d’accueil.A ces responsables en errance , il faut ajouté tous les agents qui ont été affectés dans ces nouvelles direction et qui attendent dans leur service d’origine en faisant "le service minimun".
A l’issue de cette conférence ou "messe" annuelle, il faut impérativement trouver une solution à cette situation avant la fin de l’année , pour l’intérêt de la nation. Ces responsables à leur corps defendant sont obligés de s’occuper par des consultions privés auprès des contribuables ce qui constitue un facteur de risque en matière de corruption...
10. Le 16 décembre 2015 à 16:05, par citoyen indigné En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
internaute 1, ne versez pas votre aigreur sur les gens.
11. Le 16 décembre 2015 à 16:16 En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Internaute 1
Bien dit. Il faut recouvrer et gerer loyalement.
exemple l’application de l’IUTS est à revoir ou la taxe sur les crédits bancaires
revoir le principe des impôts sur le contribuable ; Les décideurs pensent que c’est la solution facile pour resoudre les problemes.
Si bien qu’on ne pense plus à rabaisser le taux
12. Le 16 décembre 2015 à 16:50, par ka En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Totalement d’accords avec ma petite Eliane, en se présentant pour déclarer mes maigres revenus, l’agente me dit, au moins Mr. Ka, je loue votre fidélité même si c’est maigre , car il faut poursuivre au moins 18 mois d’autres personnes. Alors il y a un grand problème aux impôts, et nous devons louer le courage du personnel.
13. Le 16 décembre 2015 à 17:05, par Pagnagde En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
L’internaute n’a pas de problème avec qqun, il dis simplement vrai. Le salaire doit être proportionnel à ce que vous avez. Sinon le pays va à vaulo... Le gendarme va s’enrichir ; le brigand va voler ce que a été indument ramassé, le douanier va laisser le commercent au profit de sa poche, enseignant va faire le minimum, le militaire fera la police pour remplir sa poche, comme au mali à l’aproche du dangr il va fuir, le juge jugera selon ses intérêts etc... Merci pour la patrie il fo un mini d’honnêteté.
14. Le 16 décembre 2015 à 20:34 En réponse à : Direction générale des Impôts : La gestion du capital humain à la loupe
Courage ! Mettez toujours l’accent sur un bon management des Ressources Humaines et vous aurez une équipe motivée comme il se doit.