La Part sociale d’investissement : Le tout nouveau produit de la confédération des institutions financières
La Part social d’investissement ou Part B ; c’est le tout nouveau produit lancé par la confédération des institutions financières (CIF) ce vendredi 16 janvier 2015 à Ouagadougou. C’est sous les auspices de son Directeur général, Alou Sidibé aux côtés du Président du conseil d’administration de la Faitière des caisses populaires du Burkina (FCPB), Jean Pierre Tapsoba, que le « nouveau-né » a été accueilli par les potentiels bénéficiaires au terme d’un travail de trois années d’effort.
« Faire autrement ensemble pour rendre les futurs possibles », telle est l’ambition affichée de la confédération des institutions financières (CIF), née de la synergie d’actions de cinq pays de l’Afrique de l’ouest dont le Bénin, le Togo, le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso. Et son produit innovant dénommé Part sociale d’investissement (PSI) ou Part B, présenté au public dans le pavillon de la créativité du SIAO, témoigne de la clairvoyance d’un groupe à développer des services innovants pour ses usagers. Ces derniers étant les clients d’une des six coopératives financières que sont la FECECAM du Bénin, la FUCEC du Togo, KAFO JIGINEW et NYESIGISO du Mali, la PAMECAS du Sénégal et la FCPB du Burkina Faso.
Le PCI, un produit accessible à tous
10.000 FCFA c’est la somme que devra débourser le client des réseaux de la CIF, quel que soit son statut, pour acquérir une part sociale et, s’il le souhaite, plusieurs parts sociales, afin d’augmenter ses revenus grâce à un taux d’intérêt de 5%. De plus, en adhérant au PSI, le membre bénéficie de nombreux avantages dont l’accès à une gamme variée de produits et services financiers. Le Directeur de la caisse de Sig Nonghin, Rachid Kaboré a procédé à la souscription symbolique de quelques membres évoluant dans des domaines tels que l’agriculture, l’artisanat, ou encore le commerce. Et l’agriculteur Oumarou Ouédraogo, séduit par le produit, procéda à l’achat de 10 parts avec la somme de 100 000 FCFA. Son exemple a été suivi par cinq autres personnes dont le DG de la CIF et le PCA de la FCPB qui ont respectivement pris 100 et 10 parts.
30 milliards à mobiliser
Certes, le produit est lancé mais les six institutions financières ne doivent pas dormir sur leurs lauriers. Elles doivent mobiliser la somme de 30 milliards de francs CFA, en touchant près de 80% des membres, au profit du fonds d’investissement de la confédération des institutions financières. Et le Burkina Faso, à travers le Réseau des caisses populaires du Burkina Faso (RCPB), doit, au regard du nombre important de ses membres, réunir environ 8 milliards de francs CFA. Pour Jean Pierre Tapsoba, la tâche s’annonce difficile mais pas impossible. Aussi a-t-il appelé tous les directeurs des caisses à être mobilisés, car le succès des souscriptions en dépend.
Ces investissements permettront, à en croire le PCA, d’améliorer la qualité de service des caisses de base dans un contexte de concurrence, de créer une compagnie d’assurance, un établissement financier dont le siège sera à Dakar et surtout de renforcer le ratio sur la norme de capitalisation qui est passé de 10% à 15% dans l’espace UEMOA
Rappelons qu’au cours de la cérémonie, la troupe du théâtre de l’espoir d’Hippolyte Ouangrawa a présenté la part sociale d’investissement à l’assistance en français et en langue moore.
Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 17 janvier 2015 à 17:42, par Cequejenpensevraiment En réponse à : La Part sociale d’investissement : Le tout nouveau produit de la confédération des institutions financières
Bonne initiative. Mais ce que je ne comprends pas c’est que le taux d’interet soit fixe par ces institutions a l’avance. Quand on prend une part sociale je pense que les interets doivent dependre des resultats du fonds d’investissement. Autrement, ces institutions s’appretent-elles a arnaquer leurs associes (souscripteurs) dans le partage des fruits du fonds d’investissement ?
2. Le 18 janvier 2015 à 19:21, par pazougnam En réponse à : La Part sociale d’investissement : Le tout nouveau produit de la confédération des institutions financières
comme d’habitude le Burkina va contribuer plus pour perdre plus. Si a lui seul il doit mobiliser 8 milliards, pourquoi le siège serait à Dakar ? Je sais que dans le milieu bisness celui qui a le plus d’actions prend la direction qu’en est-il ici de cet institution ?