FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
La XXIIIe édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), se déroule du 23 février au 2 mars 2013. Cette édition a pour invitée d’honneur, Mme Alimata Salambéré, membre fondateur du FESPACO et connue pour son engagement à faire de la culture burkinabè, un levier de développement.
L’invitée d’honneur du XXIIIe FESPACO, Alimata Salambéré, n’est plus à présenter dans les domaines de la culture et la communication, tant ses actes et actions parlent d’eux-mêmes. Née le 9 novembre 1942 à Bobo-Dioulasso, elle est titulaire d’une licence en lettres modernes et d’un diplôme professionnel de réalisateur-producteur en TV. Femme au parcours professionnel bien rempli, elle a fait ses premiers pas comme journaliste-reporter à la Radio-télévision du Burkina Faso, présentatrice du journal télévisé, puis chef des programmes. Attachée de presse à l’Organisation commune africaine et mauricienne (OCAM) à Bangui de 1976 à 1980, attachée de presse à l’ambassade du Burkina Faso à Paris de 1983 à 1986, Alimata Salambéré est un des membres-fondateurs du FESPACO. Elle s’est beaucoup investie dans le rayonnement national et international de la biennale du cinéma africain.
Quoi de plus normal qu’elle ait été présidente du comité d’organisation du premier festival en 1969, puis sa secrétaire générale de 1982 à 1984. Elle a occupé le poste de secrétaire générale du Ministère de l’information de 1986 à 1987, avant de se voir confier le portefeuille de secrétaire d’Etat à la culture au Ministre de la culture de 1987 à 1991.
De 1992 à 1999, elle est nommée directrice générale de la Culture et de la communication de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), aujourd’hui Organisation internationale de la Francophonie (OIF) où elle a piloté la mise en place de TV5 Afrique. Elle a contribué à la création du Marché des arts du spectacle africain (MASA) en Côte d’Ivoire et à l’implantation des radios rurales et de Centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) dans plusieurs pays africains et en Haïti. Mme Salambéré est nommée vice-présidente du comité des sages de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en 2001. En 2002, elle est membre du Comité national d’éthique. Présidente de l’Association internationale francophone des aînés (AIFA) de 2003 à 2011, et présidente de la section nationale du Burkina Faso, depuis 2004.
En reconnaissance de ses nombreux efforts pour le rayonnement de la culture, son mérite a été reconnu par des distinctions honorifiques, aussi bien au Burkina Faso que partout ailleurs dans le monde. Ainsi, Mme Salambéré a été élevée au grade de chevalier de l’Ordre national et commandeur des arts, des lettres et de la communication en 2011, commandeur de l’Ordre de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures en 2012. Elle a été présidente d’honneur de la XVe édition des Galian 2012. Mariée, mère de 5 enfants, elle vit actuellement entre la France et le Burkina Faso.
En dehors de la culture et de la communication, Mme Salambéré a mené d’autres actions en faveur de la femme. Outre le magazine de la femme qu’elle animait en français, mooré et dioula à la Radio nationale, elle a initié une émission- débat très prisée des télépectateurs de la TNB, intitulée « Nul n’est censé ignorer la loi ».
Après avoir conduit la délégation de le Francophonie à la conférence de Beejing en Chine et à Luxembourg, représentée Boutros Boutros- Gali, secrétaire général de l’OIF de l’époque à la tribune de l’ONU, lors de la Conférence de Beejing + 5, elle a participé à la Marche mondiale des femmes à New York en 2000.
Depuis le 16 février 2008, la rue 4.66 de la capitale Ouagadougou, porte désormais son nom.
Habibata WARA
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 26 février 2013 à 07:32 En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
La politique politicienne (opportunisme) de certaines personnes leur permet a partir d’un rien de se fabriquer des CVs et toute une carriere qu’ils n’auraient jamais eue s’il avait ete question de competir dans une serie de tests par exemple !!
Le 26 février 2013 à 17:30 En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
Sois plus explicite. Tu parles de quoi au juste ? c’est cela aussi l’honnetete intellectuelle que de s’exprimer franchement.
Le 27 février 2013 à 06:47, par ANJ H-V En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
Il y a des doyens qui ne sont plus de ce monde qui ont eu une version différente de ce qui est enoncée en ce qui concerne son role en 1969 et bien d’autres, mais bon je ne vais pas rentrer dans les détails car se targuer de certaines réalisations qui ne sont pas les siennes, m’attriste, surtout que je n’ai absolument rien contre sa personne, elle n’étaient pas nombreuses en tant que femme journaliste a la RTV a l’époque, hélas...
Le 27 février 2013 à 17:30, par Fada’NG En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
On n’accuse pas sans preuves Monsieur. Des personnes comme Odette Sanogoh, Gaston Kaboré et d’autres sont encore là pour témoigner de la véracité de ce qu’elle dit et les documents d’archive aussi. Vous par contre où sont vos témoignages ? Certains ont peut-être menti concernant leur rôle mais s’il y a bien une personne dont on sait qu’elle a joué un rôle important dans la mise en place du FESPACO c’est bien Madame Salambéré alors ne salissez pas le nom d’une doyenne humble et méritante juste parce que vous avez envie de créer la controverse. Il faut respecter des parcours exceptionnels comme ceux-là et les donner en exemple à nos filles.Sachez aussi, ne vous en déplaise que Madame Salambéré a été, en tant que Directrice Générale de la culture et de la communication à l’ACCT(maintenant OIF), à l’origine du Marché des arts et spectacles d’abidjan, qu’elle a contribué à la création de TV5, et la liste est longue. Les preuves pour ça sont à l’OIF, il suffit de demander. Ou alors demandez à M.jean-Louis Roy, à Madame Denise Époté-Durand, à toutes les personnes qui ont travaillé à la Francophonie. En terminant vous parlez de politique politicienne, et vous démontrez ainsi que vous ne vous êtes pas donné la peine, mais on l’avait déjà remarqué, de vous renseigner sur votre cible. Madame Salambéré n’a jamais fait de politique, c’est une fonctionnaire qui a servi son pays, jamais un parti. J’espère qu’à l’avenir vous vous documenterez davantage pour éviter de salir les quelques bons exemples d’engagement et d’intégrité qui nous restent au pays.
Le 27 février 2013 à 18:27, par Momo En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
C’est curieux cet état d’esprit du Faso qu’on croyait disparu. Des gens de votre poil ont été à l’origine de la non-qualification de plusieurs Burkinabé à des postes internationaux. Chaque fois vous savez mais ce sont toujours des commérages, du salissage. Ressaisissez-vous et laissez nous en paix. Presque toutes les personnes dont a fait un portrait sur ce site ont eu droit à des quolibets. En plus, vous revenez pour vérifier ce qu’on vous a répondu ; c’est dire que vous avez de la suite dans les idées. QUITTEZ DANS ÇA et défendez les compatriotes car au final, ils portent le pays dignement partout, Mme Salembéré et les autres.
Le 27 février 2013 à 02:44 En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
Elle n’a pas fabrique ces CV monsieur elle est juste competante !
2. Le 26 février 2013 à 09:09, par nockson En réponse à : FESPACO 2013 : Alimata Salambéré, une pionnière à l’honneur
merci ma mère pour tout ceux que tu fais pour notre pays le Burkina Faso , je suis de vous